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Sunday, November 14, 2010

La Mecque: les pèlerins se rassemblent à Mina au premier jour du hajj

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Le nombre total des pèlerins n'a pas été encore annoncé, certaines estimations évoquant quelque 2,5 millions de fidèles. Selon les autorités, 1,7 million de musulmans ont obtenu un visa pour le hajj, auxquels s'ajoutent 200.000 fidèles du royaume saoudien et de la région du Golfe autorisés à effectuer le rite. Photo : Le Point

LE POINT: Des centaines de milliers de fidèles ont commencé dimanche à affluer à Mina, près de La Mecque en Arabie saoudite, au premier jour du hajj, qui se déroule jusqu'ici sans incident majeur.

Le nombre total des pèlerins n'a pas été encore annoncé, certaines estimations évoquant quelque 2,5 millions de fidèles. Selon les autorités, 1,7 million de musulmans ont obtenu un visa pour le hajj, auxquels s'ajoutent 200.000 fidèles du royaume saoudien et de la région du Golfe autorisés à effectuer le rite.

Agissant avec fermeté, les autorités ont lancé une campagne de chasse aux pèlerins illégaux, arrêtant toute personne qui tenterait de s'infiltrer à La Mecque. Un chauffeur risque une amende de 10.000 riyals (2.667 dollars) pour chaque pèlerin illégal qu'il transporterait dans son véhicule.

L'affluence des fidèles à Mina marque le début officiel du hajj, au huitième jour du mois lunaire musulman de Dhou al-Hajja: c'est le jour de Tarwiah au cours duquel les fidèles faisaient, dans le passé, leurs réserves en eau en prévision de leur stationnement le lendemain sur le Mont Arafat.

La plaine de Mina, qui ne s'anime que cinq jours par an, la durée du hajj, abrite un camp de tentes blanches. Continuez à lire et réagir à cet article >>> AFP | Dimanche 14 Novembre 2010

Friday, July 30, 2010

Liban : Le président syrien et le roi saoudien à Beyrouth pour apaiser les tensions

LE TEMPS: Le président syrien Bachar al-Assad, qui effectue sa première visite au Liban depuis l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafic Hariri, est arrivé vendredi à Beyrouth. Il était accompagné du roi saoudien Abdallah pour une mission conjointe destinée à apaiser les tensions.

Les deux dirigeants sont arrivés en début d’après-midi à l’aéroport international de Beyrouth à bord du même avion, celui du roi saoudien, en provenance de Damas, où ils s’étaient entretenus la veille.

Ils ont été accueillis par le président libanais Michel Sleimane, le premier ministre Saad Hariri, un proche de Ryad, le président du Parlement Nabih Berri, plusieurs ministres, dont un représentant le Hezbollah, et d’autres officiels. >>> ATS | Vendredi 30 Juillet 2010

Monday, June 21, 2010

Crucifixion – Pablo Picasso (1930). L'image: Google Images

Arabie: un Yéménite décapité puis crucifié

TRIBUNE DE GENÈVE: CONDAMNATION | Le condamné a été exécuté à El-Baha, dans le sud-ouest du pays.

Un Yéménite et un Saoudien condamnés à mort dans deux affaires différentes ont été décapités au sabre lundi et le corps du premier a ensuite été crucifié pour donner l’exemple, a annoncé le ministère saoudien de l’Intérieur.

Dans la première affaire, le Yéménite Chaabane Nachéri a été condamné à mort pour être entré de force dans la maison d’un autre Yéménite, Dhayeh Manbahi, qu’il a tué par balle. Il a ensuite violé la fille de sa victime avant de l’exécuter par balle aussi, blessant par balle également la soeur de cette dernière, a précisé le ministère dans un communiqué.

En raison de l’atrocité de ces crimes, le corps du supplicié a été crucifié dans la localité de Jazan, dans le sud-ouest du royaume saoudien, pour donner l’exemple, selon le texte publié par l’agence officielle Spa. >>> AFP | Lundi 21 Juin 2010

Friday, March 12, 2010

Arabie saoudite : la vidéo qui fait scandale

LE FIGARO – BLOG – CHRONIQUES ORIENTALES: Les autorités saoudiennes auraient préféré que l'affaire ne s'ébruite pas. Mais force des nouvelles technologies oblige, la diffusion clandestine - par texto et par courriel - d'une vidéo embarrassante pour les bigots du royaume vient de pousser la police à en confirmer l'existence, et à annoncer publiquement l'arrestation d'un de ses auteurs...

De quoi s'agit-il ? Le petit film amateur de 2'30 (voir lien ci-dessus - avec sous-titres en anglais) y montre un jeune homme déguisé en policier « flirter », dans une voiture, avec le caméraman, en train de le filmer.


- Donne moi ton permis de conduire, lui demande-t-il.
Puis, après avoir constaté qu'il est périmé, il reprend :
- Je dois te donner une amende.
Face à la résistance du caméraman/chauffeur, il lui propose alors une solution de rechange, pistolet à la main :
- Procure moi du confort, lui ordonne-t-il.
La suite est prévisible. Sur fond de musique pop, le « policier » se met à déboutonner sa chemise en se caressant la poitrine...Scandale ! (avec vidéo) >>> Par Delphine Minoui | Jeudi 11 Mars 2010

Monday, March 08, 2010

Les jeunes Saoudiennes se jouent de la police religieuse

Un couple se promène sur les bords de la mer Rouge à Djedda. Photo : Le Figaro

LE FIGARO: Conscient des aspirations des moins de 25 ans, majoritaires, le roi Abdallah desserre le carcan.

Au premier jour des vacances d'hiver à Riyad, des bandes d'adolescentes fêtent les congés dans le centre commercial de la tour Faisaliyah, l'un des symboles de la capitale saoudienne avec sa tour de verre en forme de cône. Les jeunes filles rient fort en se tenant par les coudes. Maquillées, les sourcils épilés et redessinés, et surtout tête nue, les cheveux libres sur les épaules, elles représentent un défi aux règles strictes de l'islam officiel, qui ordonne aux femmes de se couvrir la tête de noir et de cacher leur corps sous un manteau informe de la même couleur, l'abaya. Celles des lycéennes sont largement ouvertes, dévoilant jeans et t-shirts à paillettes. Une brise de révolte souffle sur le royaume. Une partie de la jeunesse urbaine supporte de moins en moins les contraintes vestimentaires. Les filles inventent des subterfuges pour éviter l'abaya au quotidien. Dernière astuce en date, la blouse blanche de médecin, tolérée en public, portée par des adolescentes qui n'ont jamais mis les pieds dans un hôpital. Normalement, les mutawas, les barbus de la «Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice», la police religieuse, doivent veiller au grain. >>> Par Pierre Prier | Lundi 08 Mars 2010

Sunday, February 21, 2010

Moyen-Orient : Le souverain saoudien a reçu l'ex-PM irakien

leJDD.fr: Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a reçu samedi en audience l'ancien Premier ministre irakien Iyad Allaoui, un chiite partisan de la laïcité de l'État. L'Arabie saoudite, principale nation sunnite de la région, a toujours maintenu une attitude de neutralité vis-à-vis des tensions inter-religieuses en Irak, mais ne cache pas son inquiétude face à l'influence grandissante de la République islamique chiite iranienne dans les affaires irakiennes. Iyad Allaoui est à la tête d'une une coalition de sunnites et de chiites, et présente de fait un projet laïc, dans le cadre des élections législatives en Irak, qui auront lieu le 7 mars. [Source: leJDD.fr] | Samedi 20 Février 2010

Monday, February 15, 2010


Saint-Valentin au pays de la police religieuse

LE FIGARO: Pour les jeunes Saoudiens, célébrer cette fête interdite est quasiment un acte de subversion.

Comme chaque année, Sabria, étudiante à l'université de Riyad, a pris soin de porter son abaya spéciale Saint-Valentin : son informe manteau noir, obligatoire pour les femmes dans les lieux publics d'Arabie saoudite, est bordé d'un liseré rouge. Abdallah, un jeune fonctionnaire, a parcouru les centres commerciaux, principaux lieux de loisirs saoudiens, coiffé d'une casquette rouge. «Une façon de défier la police religieuse», dit-il. En Arabie saoudite, porter du rouge le 14 février signifie que l'on fête saint Valentin, célébration interdite car provenant d'une religion autre que l'islam. La Saint-Valentin y est pourtant devenue, comme partout ailleurs, un événement commercial. Mais il est teinté ici de rébellion.

Les hommes de la police religieuse, les mutawa, reconnaissables à leur barbe broussailleuse, ont donc, comme tous les 14 février, parcouru les rues commerçantes, ordonnant de faire disparaître les symboles honnis : roses rouges, ours en peluche brodés de cœurs rouges, boîtes de chocolats en formes de cœur, etc. On les trouve quand même sous le comptoir - à ses risques et périls, et au prix fort. Paradoxes >>> Par Pierre Prier | Lundi 15 Février 2010

Wednesday, February 10, 2010

La princesse saoudienne qui défend la cause des femmes

LE FIGARO: Rencontre exclusive avec la fille préférée du roi Abdallah, et son atout pour faire bouger la société.

Elle avait précisé : pas de photo. Pour sa première interview à un journal occidental, Son Altesse royale la princesse Adelah bint Abdallah sait jusqu'où elle peut s'aventurer. Si des présentatrices au visage découvert apparaissent quotidiennement sur les chaînes saoudiennes, la fille préférée du roi Abdallah ne peut se permettre de transgresser les «traditions familiales» même si elle n'y verrait personnellement aucun inconvénient. Elle a pourtant accepté, pour la première fois, de recevoir un journaliste en tête à tête, et chez elle. C'est déjà un grand pas, dans un pays où l'on peut condamner une femme au fouet pour s'être simplement trouvée en compagnie d'un homme étranger à sa famille.

La princesse accueille simplement le visiteur dans sa maison de Riyad, une vaste villa que l'on ne saurait qualifier de palais. Pas de protocole. Adelah bint Abdallah, une grande et jolie femme, tend la main en souriant au seuil d'un salon aux meubles modernes, métal et cuir. Elle porte une jupe longue en cuir noir, une veste courte en velours vert sur un chemisier de soie grège, un foulard en fine mousseline posé sur les cheveux. «Je le mets quand je suis en représentation officielle», explique-t-elle. On est loin du niqab, la tenue noire couvrant entièrement le visage, courante dans les rues saoudiennes.

En plein accord avec son père, Adelah bint Abdallah s'est créé une mission bien à elle dans la famille royale, faire avancer la cause des femmes dans un pays encore très traditionnel. L'establishment religieux ne voit pas cela d'un très bon œil. Mais avec la légitimité de son rang et l'appui personnel de son père, la princesse se sent libre d'exprimer des convictions qui pourront sans doute choquer plus d'un religieux, sans parler des islamistes locaux.

Le voile complet ? En Arabie saoudite comme en France, il devrait s'agir d'un choix personnel. La mixité, déjà en vigueur dans les hôpitaux, où des femmes médecins traitent des patients masculins, et vice-versa ? Elle devrait être étendue à toute la société. L'âge du mariage ? Il faut fixer un minimum, dit la princesse, qui prend spontanément la défense de la «fillette de Boureïda», une histoire qui divise les Saoudiens, celle d'une gamine de 12 ans qui a épousé un homme de 80 ans (lire encadré). 50 % des diplômés sont des filles >>> D’envoyé spécial du Figaro à Riyad, Pierre Prier | Mercredi 10 Février 2010

LE FIGARO: «Nombre de lois doivent être changées» : INTERVIEW - Dans son premier entrerien avec un journal occidental, la fille du roi Abdallah évoque ses «combats» pour faire bouger la société saoudienne. >>> Propos recueillis à Riyad par Pierre Prier | Mardi 09 Février 2010

Monday, February 08, 2010

Al-Qaeda in the Arabian Peninsula Urges Jihad

BBC: A Yemen-based offshoot of al-Qaeda has called on Muslims in the region to wage holy war against the US and its allies.

A purported audio statement by Said al-Shihri, deputy leader of al-Qaeda in the Arabian Peninsula, warned "American and Crusader interests are everywhere".

"Attack them and eliminate as many enemies as you can," Mr Shihri urged.

Al-Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) has said it was behind a failed bomb attack on a US passenger jet as it flew into Detroit on Christmas Day.

A Nigerian man, Umar Farouk Abdulmutallab, has been charged with attempting to blow up the Northwest Airlines Airbus A330.

He has allegedly said AQAP operatives trained him in Yemen, equipped him with a powerful explosive device and told him what to do.

'Glorious invasion'

In an audio message posted on a jihadist website, Mr Shihri praised the "glorious invasion" by Mr Abdulmutallab and said it had been carried out in co-ordination with al-Qaeda leader Osama Bin Laden.

"We repeat what our Sheikh Osama said, that America will not dream of security until we live in security in Palestine," he said, referring to a purported audio statement issued by the Saudi militant leader last month.

Mr Shihri, a Saudi national who was released from the US military detention centre at Guantanamo Bay in November 2007, urged Muslims in the Arabian Peninsula to "prepare and carry your weapons and to defend your religion and yourselves, and to join your mujahideen brothers".

"The Christians, the Jews and the treacherous apostate rulers have pounced on you," he said. "You have no other way out from this plight other than to wage jihad." >>> | Monday, February 08, 2010

VOICE OF AMERICA: Al-Qaida Threatens to Attack US Interests 'Everywhere' >>> | Monday, February 08, 2010

Yemen Qaeda Wants Red Sea Blocked, Website Says

REUTERS INDIA: DUBAI - The Yemen-based wing of al Qaeda, in a recording posted on the Internet on Monday, called on Somali insurgents to help gain control over a narrow strait at the mouth of the Red Sea to block U.S. shipments to Israel.

The wing's deputy leader, Saeed al-Shehri, urged Somalia's al Shabaab Islamist insurgents to help return the Bab al Mandab strait, which separates Yemen from the Horn of Africa, "to the lands of Islam".

"At such a time the Bab (al Mandab) will be closed and that will tighten the noose on the Jews (Israel), because through it America supports them by the Red Sea," Shehri said in the audio recording posted on a website often used by Islamist groups. >>> Editing by Michael Roddy | Tuesday, February 09, 2010

Terrorisme : Le no2 d'Al-Qaïda au Yémen menace d'attaquer «partout» les intérêts US

20 MINUTES ONLINE: Le numéro deux d'Al-Qaïda au Yémen a appelé ses partisans à attaquer «partout les intérêts américains et croisés».

Saïd al-Shihri a affirmé l'ambition du réseau de prendre le contrôle d'un détroit stratégique commandant l'entrée de la mer Rouge.

Dans un message audio mis en ligne lundi sur un site islamiste, Saïd al-Shihri, recherché par les autorités yéménites, exhorte les musulmans à «proclamer le jihad».

«Les intérêts américains et croisés se trouvent partout, et leurs agents se déplacent partout. Attaquez-les et éliminez autant d'ennemis que vous pouvez», lance le numéro deux d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Il accuse «les croisés et les sionistes» de mener «une invasion haineuse du Yémen» et appelle les tribus, très influentes et qui contrôlent de vastes régions échappant au contrôle du gouvernement, à «attaquer les agents qui complotent avec les croisés contre les musulmans». >>> ats/afp | Lundi 08 Février 2010

Al-Kaida ruft zu Anschlägen auf Saudi-Arabien und USA auf: Lebenszeichen des stellvertretenden Führers in Arabien

NZZ ONLINE: Der Ableger des Terrornetzwerks al-Kaida in Jemen hat zu Anschlägen gegen die saudiarabische Herrscherfamilie und gegen US-Einrichtungen in der Region aufgerufen.

Die am Montag im Internet verbreitete Audio-Botschaft der Kaida stammt von Said al-Jiri und ist das erste Lebenszeichen des stellvertretenden Führers der Kaida auf der Arabischen Halbinsel (AQAP) seit dem 24. Dezember. >>> ddp | Montag, 08. Februar 2010

Monday, January 11, 2010

Le prince saoudien Al-Walid veut bâtir une tour de 1000 mètres

TRIBUNE DE GENÈVE: RYAD | La course se poursuit dans le Golfe. Alors qu'une tour de 828 mètres vient d'être inaugurée à Dubai, l'Arabie pourrait bien dépasser largement l'émirat...

Le prince milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal a annoncé lundi que son groupe, Kingdom Holdings, préparait des investissements dans l’hôtellerie et l’immobilier, y compris une tour d’un kilomètre de haut dans la ville portuaire saoudienne de Jeddah.

Si cette tour voit le jour, elle battra en hauteur la tour Khalifa de Dubaï, haute de 828 m, et qui a été inaugurée le 4 janvier.

Le prince, l’une des plus grosses fortunes du monde, a indiqué avoir transféré 180 millions de ses actions dans Citigroup au Kingdom Holdings, soit 597 millions de dollars, pour financer les nouveaux investissements. >>> AFP | Lundi 11 Janvier 2010

Wednesday, December 09, 2009

Sommet de Copenhague : L’OPEP joue des billions

LE TEMPS: Les pays exportateurs de pétrole ont beaucoup à perdre dans la bataille du climat. Ils revendiquent une aide financière des pays industrialisés pour compenser la chute de leurs revenus si la Conférence de Copenhague atteignait ses objectifs

C’était joué d’avance. Le chef de la délégation saoudienne à la Conférence de Copenhague, Mohammed al-Sabban, a profité de l’affaire des e-mails controversés de l’université britannique d’East Anglia pour remettre en cause le réchauffement climatique. «Le niveau de confiance est affecté, a-t-il déclaré lundi, au premier jour du sommet. Le Climategate va clairement influencer la nature de ce en quoi nous pouvons croire […] et les orientations qui seront prises dans les jours qui viennent.»

L’Arabie saoudite et, derrière elle, l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) se sentent menacées par la lutte contre le réchauffement climatique depuis qu’elle s’est dessinée, en 1992, au Sommet de la Terre de Rio. Elles craignent qu’une mobilisation mondiale contre les gaz à effet de serre n’exerce une double pression à la baisse sur le pétrole, leur principale source de revenus: pression sur la demande et pression sur le prix. >>> Etienne Dubuis | Mercredi 09 Décembre 2009

Sunday, December 06, 2009

«Die Schluckfähigkeit stösst an Grenzen» : Mit Bundespräsident Merz auf der Suche nach den Ursachen

NZZ am SONNTAG: Bundespräsident Merz möchte wissen, warum das Ja zum Minarettverbot zustande gekommen ist. Im Interview mit der «NZZ am Sonntag» sagt er, er könne das wachsende Unbehagen gegenüber Ausländern nachvollziehen. Manche Schweizer fühlten sich im eigenen Land bedrängt.

«Ein Baureglement gegen eine Religion – das kann nicht funktionieren.» Bundespräsident Hans-Rudolf Merz in seinem Amtssitz «Bernerhof». (Bern, 4. Dezember 2009) Bild: NZZ am SONNTAG

NZZ am Sonntag: Sie sagten vor den Medien, Sie wollten den saudischen König anrufen. Was werden Sie ihm sagen?

Hans-Rudolf Merz: Ich kenne ihn, ich kenne Saudiarabien. Und ich habe ein aufgeschlossenes Verhältnis zu muslimischen Staaten. Ich werde dem König unsere demokratischen Verfahren erklären. Verstehen Sie mich nicht falsch: Wir müssen uns nicht entschuldigen, wir müssen informieren. Ich hatte auch schon ein Gespräch mit dem österreichischen Bundespräsidenten Heinz Fischer.

Hat er Sie angerufen?

Ja. Ich freue mich, dass er sich für unser System interessiert. Auch unseren Nachbarn ist es nicht in allen Details bekannt.

Was hat Herrn Fischer denn beschäftigt?

Die Initiative interessiert im Ausland nicht zuletzt auch deshalb, weil dort ähnliche Fragen auftauchen wie bei uns und weil sich dort zum Teil gleiches Unbehagen manifestiert.

Hätte man die Initiative für ungültig erklären müssen? Man liess das Volk im Glauben, es könne frei abstimmen, und jetzt heisst es, es müsse juristisch geklärt werden, ob das Minarettverbot überhaupt durchsetzbar sei.

Diese Frage ist berechtigt. Heute prüft das Parlament die Gültigkeit von Volksinitiativen. Verstösst eine Initiative gegen zwingendes Völkerrecht, ist sie ungültig und darf nicht zur Abstimmung gebracht werden. Nur: Ob es sich um zwingendes Völkerrecht handelt, ist nicht immer einfach zu beurteilen. Vielleicht sind gewisse Fragen neu zu klären: Braucht es ein anderes Organ für die Vorprüfung? Soll man gar nicht mehr prüfen – nach dem Motto: Volkes Stimme ist Gottes Stimme?

Ist das für Sie eine Option?

Nein. Allein schon der Begriff «Volk» wurde immer wieder missbraucht. Eine Gültigkeitsprüfung ist nötig. Zu überlegen ist jetzt allenfalls neu, wie intensiv eine Initiative vorgeprüft wird und wer das tun soll. Das ist aber nicht die erste Frage, die sich nach der Abstimmung stellt.

Was ist die erste Frage?

Ich möchte wissen, warum dieses Ergebnis zustande gekommen ist. Die Frage der Zuwanderung hat dabei sicher eine Rolle gespielt. Max Frisch sagte einst: «Man rief Arbeitskräfte, und es kamen Menschen.» Mit den Menschen kommen auch Werte, Religionen, Traditionen. Die steigende Zahl von Andersdenkenden provoziert Fragen: Werden sie uns einschränken, unterwandern, eines Tages sogar beherrschen? Das Unbehagen wächst – und mit ihm das Bedürfnis, zu sagen: Bis hierher und nicht weiter. >>> Interview: Heidi Gmür, Markus Häfliger | Sonntag, 06. Dezember 2009

La Suisse dialoguera, mais ne s’excusera pas

TRIBUNE DE GENÈVE: MINARETS | Le Conseil fédéral va prendre langue avec la communauté musulmane de Suisse et avec les Etats étrangers pour «expliquer le vote de dimanche».

Pour le Conseil fédéral, l’heure est au dialogue. Cinq jours après la décision du peuple suisse d’interdire l’érection de minarets, Hans-Rudolf Merz a annoncé hier après-midi qu’Eveline Widmer-Schlumpf allait «dans le courant du mois» s’entre­tenir avec la communauté musulmane de Suisse.
Les autorités fédérales vont aussi engager le dialogue avec l’étranger, et particulièrement les pays musulmans. Elles s’efforceront de faire comprendre que le vote n’était pas dirigé contre les musulmans, leur culture et leur religion, mais très spécifiquement contre la construction de minarets. «Nous allons leur expliquer cette décision qui correspond aux standards démocratiques suisses. Mais nous n’allons pas présenter d’excuses», a déclaré le président de la Confédération. A titre personnel, il a annoncé qu’il allait téléphoner au roi d’Arabie saoudite, rencontré le printemps dernier. >>> Frédéric Ravussin (Berne) | Samedi 05 Décembre 2009

Wednesday, November 25, 2009


Les musulmans entament le pèlerinage de La Mecque

TRIBUNE DE GENÈVE: ARABIE SAOUDITE | Des centaines de milliers de pèlerins affluaient ce mercredi à la vallée de Mina, près de La Mecque, pour entamer les rites d’un pèlerinage placé sous haute surveillance, en raison de la grippe H1N1.

A pied ou en bus, au milieu d’inextricables embouteillages, les pèlerins en tunique immaculée parcouraient la dizaine de kilomètres séparant la première ville sainte de l’islam de la vallée rocailleuse de Mina, où ils doivent passer la nuit.

Les autorités saoudiennes n’ont pas précisé le nombre total de pèlerins cette année mais selon une source officielle, le royaume a délivré des visas à 1,6 million de pèlerins étrangers, auxquels s’ajoutent des centaines de milliers de fidèles du royaume.

Près de 100.000 agents des forces de l’ordre assurent la sécurité du pèlerinage. Le personnel médical affecté au hajj est constitué de 20.000 personnes, face aux craintes d’une propagation de la grippe H1N1.

Peu de pèlerins portaient mercredi des masques en se rendant à Mina, malgré les injonctions des autorités. La route était sillonnée de cliniques mobiles et d’ambulances.

Des caméras thermiques ont également été placées aux entrées de la vallée de Mina pour détecter les pèlerins ayant une température élevée.

Ryad a toutefois écarté le risque d’une propagation de la grippe H1N1 durant le hajj, marqué jusqu’ici par l’annonce de quatre cas mortels parmi les fidèles. >>> AFP | Mercredi 25 Novembre 2009

Rain Soaks Hajj Pilgrims in Mecca

THE TELEGRAPH: Muslim pilgrims were forced to take shelter in Mecca, Saudi Arabia, on Wednesday as the opening of the annual hajj was hit by the heaviest rains in years and fears of swine flu.

Pilgrims seeking shelter from the heavy rain in Mina, Saudi Arabia. Photograph: The Telegraph

Muslims circled Islam's holiest site, the Kaaba, wearing traditional white robes, but they also bore new additions - umbrellas and face masks.

Saudi authorities had already geared up for months with precautions for fear that the pilgrimage could become a perfect incubator for the H1N1 swine flu virus. The event is one of the most crowded in the world, with more than 3 million people from every corner of the globe packed together shoulder to shoulder in prayers and rites for four days.

The unexpected downpours could worsen the perennial dangers of the gathering, particularly deadly stampedes.

Just a slip on a wet pavement at the hajj rites could be deadly.

In 2006, a dropped piece of luggage amid a moving crowd tripped people, causing a pile-up that killed more than 360 people at one of the holy sites.

This year's rains have brought fears of flash floods or mudslides in the desert mountains where the rites take place. >>> | Wednesday, November 25, 2009

Wednesday, November 18, 2009

La lutte des princes saoudiens pour succéder au roi Abdallah

Le roi Abdallah entend nouer une alliance de sang, en cherchant à marier un de ses fils avec une fille de son rival et demi-frère, Nayef. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Plusieurs clans de la famille royale briguent le trône du monarque âgé de 84 ans.

Nicolas Sarkozy est arrivé dans un royaume engagé dans une offensive militaire contre des rebelles chiites, qui cherchent à le déstabiliser à partir du Yémen, voisin. Mais cette campagne fortement médiatisée, conduite par le vice-ministre de la Défense, Khaled Ben Sultan, s'inscrit également dans la lutte que les prétendants au trône se livrent pour succéder au roi Abdallah, âgé de 84 ans. Un processus de désignation obscur et complexe à la cour des six mille princes d'Arabie, dont les immenses richesses pétrolières aiguisent les appétits de pouvoir.

Ce dernier devrait échoir à un frère (ou demi-frère) d'Abdallah, mais la plupart sont, eux aussi, âgés. À 83 ans, dont quarante à la tête du ministère de la Défense, l'héritier, Sultan, est malade et absent du royaume depuis un an. En meilleure santé, Nayef, le ministre de l'Intérieur, a tout de même 76 ans.

Le souverain a eu l'idée de créer en 2006 un conseil de l'allégeance pour apaiser les querelles internes, mais surtout pouvoir passer le relais à la deuxième génération, celle des petits-fils d'Ibn Saoud, le fondateur de l'Arabie moderne. Celui-ci ayant eu plusieurs dizaines d'enfants, ses petits-enfants sont évidemment très nombreux à lorgner le trône. Mais aujourd'hui, trois émergent du lot.

Mitab, un fils du roi, qui dirige la garde nationale. Mohamed Ben Nayef, fils du prince Nayef, qui commande les opérations antiterroristes au ministère de l'Intérieur. Et Khaled Ben Sultan (KBS), qui profite de la guerre au Sud pour montrer au roi qu'il pourrait très bien succéder à son père à la tête du ministère de la Défense, quand Sultan mourra. Pacte familial >>> Georges Malbrunot, envoyé spécial du Figaro à Riyad | Mercredi 18 Novembre 2009
L'université mixte Kaust, une «bulle occidentale» à Djedda

La King Abdallah University of Science and Technology, inaugurée en septembre dernier, est une «bulle occidentale» dans un océan islamiste. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: REPORTAGE - Voulu par le roi Abdallah, cet établissement dispose de moyens impressionnants. Autre révolution : entre ses murs, les règles très strictes du wahhabisme sont adoucies.

Surgie du désert en moins de deux ans, la King Abdallah University of Science and Technology (Kaust) est le dernier joyau de la couronne saoudienne. Les 400 chercheurs venus du monde entier, qui ont démarré les cours en anglais en septembre, pourraient tout à fait s'imaginer sur les campus de Stanford ou ­Berkeley aux États-Unis. Ils disposent du troisième plus puissant ordinateur au monde et leurs bourses atteignent jusqu'à 100 000 euros par an.

«Monter avec des crédits illimités un centre de catalyse comme celui que je ­dirige ici, je n'ai jamais vu cela», s'enthousiasme Jean-Marie Basset, venu de l'École de chimie et de physique de Lyon. Il fait partie de la dizaine de Français, polytechniciens pour la plupart, parmi les 73 nationalités présentes sur cette «université mondiale du savoir», dotée de 10 milliards de dollars de budget. Non loin de sa villa, où le chercheur lyonnais vit désormais avec son épouse, s'étendent un golf de neuf trous et une splendide marina pour les amateurs de voile. De quoi faire oublier à tous ces doctorants qu'ils vont phosphorer dans le berceau du wahhabisme, cette doc­trine particulièrement rigoriste de ­l'islam, qui interdit, par exemple, à la femme de conduire une voiture. Mais pas dans cette miniville étudiante de 36 km² face à la mer Rouge, à 80 km au nord de Djedda. L'établissement - qui accueille également 15 % de Saoudiens - jouit d'une véritable extraterritorialité «au pays des deux mosquées saintes» de Médine et La Mecque. Les étudiantes n'y sont pas astreintes au port de l'abaya noire, obligatoire partout ailleurs pour se dérober au regard des hommes. L'opposition des oulémas >>> Georges Malbrunot, envoyé spécial du Figaro à Riyad | Mercredi 18 Novembre 2009

Vidéo: KAUST >>>

THE NEW YORK TIMES: A Saudi Gamble to See if Seeds of Change Will Grow >>> Michael Slackman | Wednesday, November 18, 2009

Tuesday, November 17, 2009

Le roi Abdallah invite Sarkozy à la ferme

LE FIGARO: Le président traite ce mardi avec le monarque saoudien des dossiers du Proche-Orient.

Nicolas Sarkozy se familiarise avec les mœurs bédouines. Pour sa troisième visite en Arabie saoudite, le président de la République va passer presque vingt-quatre heures, à partir de mardi après-midi, dans la ferme du roi Abdallah, à 70 km au sud de Riyad, la capitale. Sans ministre. Sans Carla. Et très peu de journalistes pour l'accompagner. Ses deux précédents séjours, menés au pas de charge, avaient irrité les Saoudiens, qui préfèrent disposer d'un peu de temps pour parler affaires ou politique, et si possible dans la discrétion. Or sur les dossiers chauds du moment, Paris et Riyad convergent le plus souvent. Mieux valait donc, cette fois, se conformer aux usages locaux.

À l'instar de Nicolas Sarkozy, le roi Abdallah est inquiet de la menace nucléaire iranienne. Les relations sont mauvaises entre les deux pôles de l'islam - Téhéran pour les chiites et Riyad pour les sunnites. Le monarque saoudien approuve la fermeté de ton française contre l'Iran. Mais il ne veut pas d'une attaque israélienne, qui déstabiliserait la région et risquerait de compromettre son programme de réformes dans le royaume. «Comment mettre sur pied une politique de sanctions qui tienne la route pour éviter la confrontation ?», se demande-t-on côté français. >>> | Mardi 17 Novembre 2009

Thursday, October 08, 2009

Retrouvailles syro-saoudiennes à Damas

Le roi Abdallah d'Arabie (à gauche) accueilli, hierà Damas, parle président syrien Bachar el-Assad. Crédits photo :: Le Figaro

LE FIGARO: Après des années de froid, la visite du roi Abdallah en Syrie pourrait apaiser les contentieux au Moyen-Orient.

Accompagné d'une importante délégation ministérielle, le roi Abdallah d'Arabie a été accueilli, mercredi après-midi, par Bachar el-Assad avec gar­de d'honneur, coups de canons et hymnes nationaux.

Attendue depuis des mois, la visite du monarque saoudien chez le président syrien marque la fin de la brouille entre les deux frères ennemis arabes. Elle était encouragée par la France et des monarchies du Golfe.

Entre Damas et Riyad, les relations s'étaient envenimées après l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, en février 2005 à Beyrouth. L'Arabie avait vu «la main syrienne» derrière la liquidation de son allié libanais, qui possédait également la nationalité saoudienne. Pour le roi Abdallah, le régime syrien se devait d'être isolé - à défaut d'être renversé. Damas avait ri­posté en accusant les Saoudiens «d'arroser» le Liban en armes et en argent au profit de leurs alliés sunnites, des plus fréquentables (les partisans du camp Hariri), aux plus radicaux (les activistes salafistes).

«Il ne faut peut-être pas s'attendre à des retombées immédiates», observe de­puis Damas un diplomate occidental, mais «cette visite va créer un climat régional plus favorable».

Au Liban, tout d'abord, où le premier ministre désigné Saad Hariri peine à former un gouvernement d'union nationale avec l'opposition, soutenue par la Syrie et l'Iran. Sa victoire aux élections législatives de juin avait renforcé les Saoudiens dans leur bras de fer avec Damas. >>> Georges Malbrunot | Jeudi 08 Octobre 2009

Sunday, May 10, 2009

Les espoirs secrets 
de la jeunesse saoudienne

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Ahmed al-Omran, créateur de « Saudi jeans »,l'un des blogs les plus lus, revendique le port du jean et rêve de parfaire sa formation de pharmacien aux États-Unis : « Beaucoup de jeunes Saoudiens sont dans mon cas. Ils ont envie d'aller à l'étranger pour vivre un moment une vie de garçon ou de fille normaux. » Photo grâce au Figaro

LE FIGARO: Élevés dans une société aux règles figées, les jeunes adultes s'évadent grâce aux sitcoms et aux sites Internet de socialisation.

«Les jeunes se reconnaissent dans les personnages parce qu'ils parlent comme eux, explique Nayef. Certaines répliques sont difficiles à comprendre pour les moins de 40 ans» Une petite révolution dans une société compassée, gouvernée par des règles religieuses et patriarcales souvent étouffantes pour les adolescents et les jeunes adultes. Certes, les lignes rouges ne sont pas bien loin. La séquence la plus audacieuse met en scène un apprenti docteur obligé de se cacher sous un lit dans une salle de repos strictement réservée aux étudiantes. Il s'y était rendu pour faire réchauffer un plat au micro-ondes et a été surpris par l'entrée inopinée d'une jeune fille. Pas le moindre flirt en vue. Il y a pourtant une histoire d'amour, mais platonique.

«Mon personnage est amoureux d'une étudiante, mais n'ose jamais le lui avouer, et elle se marie avec un autre», explique Fayez.

Ciné-club informel

37 Degrés se permet toutefois quelques critiques de la société, comme ces scènes où les personnages pensent tout haut, pestant parfois contre le conformisme des aînés. Nayef y est pour beaucoup : c'est aussi lui l'auteur des scénarios. À 24 ans, ce surdoué, fils d'un attaché militaire et d'une éducatrice, vient de terminer ses études de médecine, dans la vraie vie cette fois. Il envisage de poursuivre une spécialité médicale aux États-Unis. Sans abandonner sa passion pour le cinéma.

Nayef tourne aussi des films plus personnels avec une petite caméra, dont les thèmes tournent autour du paradoxe du comédien. Il les présente au Festival des Émirats arabes unis, tout comme sa bande de co­pains, regroupés autour d'un ciné-club informel. Il trouve ses modèles dans un Who's Who mondialisé : «Comme acteur, Daniel Day-Lewis. Comme scénariste, mais pas comme metteur en scène, Pedro Almodovar. Comme metteur en scène, Akira Kurosawa.»

Des références bien éloignées des insolences prudentes de 37 Degrés. Dans la réalité, nombre de Saoudiens de moins de 25 ans secouent les normes sociales. Un phénomène qui ne reste pas cantonné aux rejetons des grandes familles commerçantes nomadisant entre Djedda, Londres et New York. Il commence à toucher les enfants d'une classe moyenne émergente, dont les parents sont professeurs ou cadres du pétrole. Accros à Internet et au portable, rêvant d'ailleurs et de liberté. Attachés à la religion - personne ici ne se dit ouvertement athée - et tentés par la modernité. >>> Par Pierre Prier, envoyé spécial du Figaro à Riyad | Jeudi 07 Mai 2009

Monday, March 30, 2009

Les hantises et les défis 
du roi Abdallah

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Souverain depuis 2005, le roi Abdallah, réputé pour sa piété et sa passion pour la poésie, s'efforce de réformer en douceur la très conservatrice Arabie saoudite. Crédits photo: Google Images

LE FIGARO: Pour le souverain saoudien, le sommet de la Ligue arabe qui s'ouvre lundi au Qatar est un peu celui de la dernière chance dans la recherche d'une solution dans le conflit israélo-palestinien. Avec la modernisation du régime, ce sont les deux obsessions du roi Abdallah.

À 85 ans, le roi Abdallah est hanté par l'impasse du conflit israélo-palestinien, le risque de désintégration du monde arabe et la montée en puissance de l'Iran. Le monarque saoudien voit avec tristesse Téhéran étendre son influence dans le monde arabe grâce à ses relais en Irak, en Syrie, en Palestine avec le Hamas, au Liban avec le Hezbollah. L'ambition du roi de faire taire les divisions de la famille arabe pour relancer la proposition de paix avec Israël dont il est l'auteur risque de se heurter une fois de plus aux réalités. Malgré tous ses efforts, le président égyptien Hosni Moubarak, l'autre pilier régional, devrait bouder le sommet. L'Égypte entend ainsi protester contre le soutien total du Qatar au Hamas palestinien, que Moubarak essaie en vain de persuader de participer à un gouvernement d'union nationale avec le Fatah de Mahmoud Abbas. Un crève-cœur pour le roi d'Arabie. >>> Pierre Prier | Lundi 30 Mars 2009

The Dawning of a New Dark Age (Broché) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Relié) >>>

Monday, January 14, 2008

Sarkozy : «éviter la guerre
des religions»

LE FIGARO: Au deuxième jour de sa visite en Arabie Saoudite, le chef de l'Etat a détaillé sa «politique de civilisation» devant l'assemblée consultative du royaume et promis de gros contrats.

«La France veut être l'amie de l'Arabie, elle veut être l'amie du monde arabe, une amie qui ne veut pas donner des leçons, mais qui dit la vérité». Nicolas Sarkozy a profité de son discours devant l'assemblée consultative d'Arabie Saoudite, lundi à Ryad, pour détailler les contours de sa «politique de civilisation», mais aussi pour mettre en avant l'amitié entre la France et le royaume des Saoud.

«Le rapport de l'islam avec la modernité»

Pour le chef de l'Etat, «ici en Arabie saoudite se joue le rapport de l'islam avec la modernité». C'est pourquoi «la France ne veut pas seulement être un partenaire économique stratégique pour l'Arabie saoudite, elle veut aussi être pour l'Arabie saoudite un partenaire politique». Car, estime Nicolas Sarkozy, Paris et Ryad «partagent les mêmes objectifs d'une politique de civilisation» : «tout faire pour que soient evités le choc des civilisations et la guerre des religions».

Nicolas Sarkozy a tenu à adresser un message avant tout positif à ce pays ultraconservateur, notamment en matière de statut des femmes. «Sur la condition des femmes, sur la liberté d'expression, l'Arabie saoudite elle-même s'est mise en mouvement, lentement certes, mais qui ne serait impressionné par les changements qui se sont produits en quelques années?», a expliqué le chef de l'Etat, qui a également réitéré sa volonté de permettre aux pays arabes l'accès au nucléaire civil, qui «doit être un droit pour tous les peuples». Sarkozy : «éviter la guerre
des religions» >>>

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