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Wednesday, February 05, 2014

L'Arabie saoudite s'en prend aux djihadistes

Le roi d'Arabie saoudite Abdullah
LE FIGARO: Pour éviter le départ des djihadistes en Syrie, le roi Abdallah vient de décider que combattre à l'étranger était désormais passible d'une lourde peine de prison.

Craignant un dangereux retour de flammes, le roi Abdallah vient d'adopter un décret qui prévoit des peines de trois à vingt ans de prison pour les Saoudiens qui participent à des conflits à l'étranger. Ce durcissement est d'abord destiné à tarir le flot des candidats à la guerre sainte en Syrie, où les ressortissants du royaume wahhabite sont les plus nombreux parmi les djihadistes qui luttent pour renverser le régime de Bachar el-Assad.

Dans le passé, l'Arabie, patrie d'un islam ultrarigoriste, a souffert du retour de ses ressortissants d'Irak après l'invasion américaine de 2003. La branche locale d'al-Qaida en avait alors profité pour perpétrer de nombreux et sanglants attentats, jurant même de faire tomber la famille régnante, qui vécut de difficiles «années de sang» entre 2003 et 2005.

Selon ce décret, les Saoudiens qui rejoignent ou soutiennent des organisations considérées comme terroristes, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, s'exposeront pour leur part à des peines allant de cinq à trente ans d'emprisonnement. » | Par Georges Malbrunot | mercredi 05 février 2014

Tuesday, February 04, 2014

Barack Obama en Arabie saoudite en mars

LA PRESSE: Le président Barack Obama se rendra fin mars en Arabie saoudite pour parler sécurité et coopération avec le roi Abdallah, grand allié des États-Unis au Moyen-Orient, a annoncé lundi la Maison-Blanche.

Sur fond d'accord nucléaire intérimaire avec l'Iran, concurrent de Riyad dans la région, M. Obama effectuera cette visite dans la foulée d'une tournée européenne qui le mènera aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie, a précisé le porte-parole de l'exécutif américain, Jay Carney.

«Le président se réjouit de discuter avec le roi Abdallah des liens durables et stratégiques entre les États-Unis et l'Arabie saoudite, ainsi que de notre coopération pour faire progresser des intérêts communs liés à la sécurité du Golfe et de la région, de la paix au Proche-Orient, la lutte contre l'extrémisme violent et d'autres dossiers» économiques et liés à la sécurité, selon la même source.

M. Obama s'est jusqu'ici rendu une seule fois à Riyad, en juin 2009, soit au début de son premier mandat. Il avait reçu le roi Abdallah dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche un an plus tard. » | Agence France-Presse, Washington | lundi 03 février 2014

Sunday, November 04, 2012

Hollande rencontre en Arabie saoudite le roi Abdallah

LE POINT: Le président français doit notamment évoquer avec le souverain saoudien la crise syrienne et l'Iran.

Le président français François Hollande s'est entretenu dimanche à Jeddah, sur la mer Rouge, avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite de la crise syrienne et de l'Iran, après avoir exprimé son soutien au Liban au cours d'une brève étape à Beyrouth. "Le président a discuté avec le roi Abdallah du processus de paix au Proche-Orient, de la question du nucléaire iranien et de la crise syrienne ainsi que de la coopération entre les deux pays", a déclaré un porte-parole de François Hollande après un entretien de deux heures.

Cette première visite en Arabie saoudite "est avant tout politique", a déclaré François Hollande aux journalistes, dans l'avion qui l'amenait de Beyrouth à Jeddah, sur la mer Rouge. "La France joue un rôle actif dans la région du Moyen-Orient. Nous sommes le pays le plus actif sur les dossiers de la Syrie, du Liban et du processus de paix" au Proche-Orient, a-t-il encore dit. "L'Arabie saoudite est extrêmement inquiète des agissements iraniens" pour se doter de l'arme nucléaire, avait en outre souligné l'Élysée, tandis que François Hollande a déclaré cette semaine être prêt à voter de "nouvelles sanctions" contre Téhéran. » | LePoint.fr | dimanche 04 novembre 2012

Tuesday, June 29, 2010

La violente charge du roi Abdallah contre l’Iran et Israël

LE FIGARO – BLOG DE GEORGES MALBRUNOT: Le monarque saoudien, qui rencontre ce mardi Barack Obama à la Maison Blanche, n’a pas mâché ses mots lors de la récente visite à Djeddah d’Hervé Morin, le ministre de la Défense. « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël », lui a déclaré le roi Abdallah, le 5 juin dernier.

Cette violente diatribe contre les deux ennemis désignés de l’Arabie nous a été confirmée par deux sources, diplomatique et militaire, françaises à Paris. On ignore quelle a été la réaction du ministre de la Défense, qui était entouré d’une poignée de diplomates et de hauts-gradés lors de l’audience avec le roi, point d’orgue d’une visite de deux jours en Arabie, un mois avant celle du souverain à Paris.

La charge d’Abdallah est intervenue quelques jours après l’assaut israélien contre la flottille humanitaire au cours duquel neuf Turcs ont été tués par les forces de sécurité de l’Etat hébreu. La bavure a suscité une vague de critiques dans le monde arabe et placé Israël sur la défensive au plan international. L’impunité dont jouit, selon lui, Israël exaspère le roi Abdallah, déçu que l’Etat hébreu n’ait jamais accepté son plan de paix global, présenté au nom des 22 pays arabes lors d’un sommet à Beyrouth en 2002.

Toute aussi profonde, sa colère contre l’Iran est alimentée par les craintes que suscitent en Arabie les ambitions nucléaires de Téhéran. Il faut y ajouter l’antagonisme traditionnel entre les deux pôles principaux de l’islam : Riyadh pour le monde sunnite et Téhéran pour les chiites. Continuez à lire et écrire un commentaire >>> Par Georges Malbrunot | Mardi 29 Juin 2010

Sunday, December 06, 2009

«Die Schluckfähigkeit stösst an Grenzen» : Mit Bundespräsident Merz auf der Suche nach den Ursachen

NZZ am SONNTAG: Bundespräsident Merz möchte wissen, warum das Ja zum Minarettverbot zustande gekommen ist. Im Interview mit der «NZZ am Sonntag» sagt er, er könne das wachsende Unbehagen gegenüber Ausländern nachvollziehen. Manche Schweizer fühlten sich im eigenen Land bedrängt.

«Ein Baureglement gegen eine Religion – das kann nicht funktionieren.» Bundespräsident Hans-Rudolf Merz in seinem Amtssitz «Bernerhof». (Bern, 4. Dezember 2009) Bild: NZZ am SONNTAG

NZZ am Sonntag: Sie sagten vor den Medien, Sie wollten den saudischen König anrufen. Was werden Sie ihm sagen?

Hans-Rudolf Merz: Ich kenne ihn, ich kenne Saudiarabien. Und ich habe ein aufgeschlossenes Verhältnis zu muslimischen Staaten. Ich werde dem König unsere demokratischen Verfahren erklären. Verstehen Sie mich nicht falsch: Wir müssen uns nicht entschuldigen, wir müssen informieren. Ich hatte auch schon ein Gespräch mit dem österreichischen Bundespräsidenten Heinz Fischer.

Hat er Sie angerufen?

Ja. Ich freue mich, dass er sich für unser System interessiert. Auch unseren Nachbarn ist es nicht in allen Details bekannt.

Was hat Herrn Fischer denn beschäftigt?

Die Initiative interessiert im Ausland nicht zuletzt auch deshalb, weil dort ähnliche Fragen auftauchen wie bei uns und weil sich dort zum Teil gleiches Unbehagen manifestiert.

Hätte man die Initiative für ungültig erklären müssen? Man liess das Volk im Glauben, es könne frei abstimmen, und jetzt heisst es, es müsse juristisch geklärt werden, ob das Minarettverbot überhaupt durchsetzbar sei.

Diese Frage ist berechtigt. Heute prüft das Parlament die Gültigkeit von Volksinitiativen. Verstösst eine Initiative gegen zwingendes Völkerrecht, ist sie ungültig und darf nicht zur Abstimmung gebracht werden. Nur: Ob es sich um zwingendes Völkerrecht handelt, ist nicht immer einfach zu beurteilen. Vielleicht sind gewisse Fragen neu zu klären: Braucht es ein anderes Organ für die Vorprüfung? Soll man gar nicht mehr prüfen – nach dem Motto: Volkes Stimme ist Gottes Stimme?

Ist das für Sie eine Option?

Nein. Allein schon der Begriff «Volk» wurde immer wieder missbraucht. Eine Gültigkeitsprüfung ist nötig. Zu überlegen ist jetzt allenfalls neu, wie intensiv eine Initiative vorgeprüft wird und wer das tun soll. Das ist aber nicht die erste Frage, die sich nach der Abstimmung stellt.

Was ist die erste Frage?

Ich möchte wissen, warum dieses Ergebnis zustande gekommen ist. Die Frage der Zuwanderung hat dabei sicher eine Rolle gespielt. Max Frisch sagte einst: «Man rief Arbeitskräfte, und es kamen Menschen.» Mit den Menschen kommen auch Werte, Religionen, Traditionen. Die steigende Zahl von Andersdenkenden provoziert Fragen: Werden sie uns einschränken, unterwandern, eines Tages sogar beherrschen? Das Unbehagen wächst – und mit ihm das Bedürfnis, zu sagen: Bis hierher und nicht weiter. >>> Interview: Heidi Gmür, Markus Häfliger | Sonntag, 06. Dezember 2009

La Suisse dialoguera, mais ne s’excusera pas

TRIBUNE DE GENÈVE: MINARETS | Le Conseil fédéral va prendre langue avec la communauté musulmane de Suisse et avec les Etats étrangers pour «expliquer le vote de dimanche».

Pour le Conseil fédéral, l’heure est au dialogue. Cinq jours après la décision du peuple suisse d’interdire l’érection de minarets, Hans-Rudolf Merz a annoncé hier après-midi qu’Eveline Widmer-Schlumpf allait «dans le courant du mois» s’entre­tenir avec la communauté musulmane de Suisse.
Les autorités fédérales vont aussi engager le dialogue avec l’étranger, et particulièrement les pays musulmans. Elles s’efforceront de faire comprendre que le vote n’était pas dirigé contre les musulmans, leur culture et leur religion, mais très spécifiquement contre la construction de minarets. «Nous allons leur expliquer cette décision qui correspond aux standards démocratiques suisses. Mais nous n’allons pas présenter d’excuses», a déclaré le président de la Confédération. A titre personnel, il a annoncé qu’il allait téléphoner au roi d’Arabie saoudite, rencontré le printemps dernier. >>> Frédéric Ravussin (Berne) | Samedi 05 Décembre 2009

Wednesday, November 18, 2009

La lutte des princes saoudiens pour succéder au roi Abdallah

Le roi Abdallah entend nouer une alliance de sang, en cherchant à marier un de ses fils avec une fille de son rival et demi-frère, Nayef. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Plusieurs clans de la famille royale briguent le trône du monarque âgé de 84 ans.

Nicolas Sarkozy est arrivé dans un royaume engagé dans une offensive militaire contre des rebelles chiites, qui cherchent à le déstabiliser à partir du Yémen, voisin. Mais cette campagne fortement médiatisée, conduite par le vice-ministre de la Défense, Khaled Ben Sultan, s'inscrit également dans la lutte que les prétendants au trône se livrent pour succéder au roi Abdallah, âgé de 84 ans. Un processus de désignation obscur et complexe à la cour des six mille princes d'Arabie, dont les immenses richesses pétrolières aiguisent les appétits de pouvoir.

Ce dernier devrait échoir à un frère (ou demi-frère) d'Abdallah, mais la plupart sont, eux aussi, âgés. À 83 ans, dont quarante à la tête du ministère de la Défense, l'héritier, Sultan, est malade et absent du royaume depuis un an. En meilleure santé, Nayef, le ministre de l'Intérieur, a tout de même 76 ans.

Le souverain a eu l'idée de créer en 2006 un conseil de l'allégeance pour apaiser les querelles internes, mais surtout pouvoir passer le relais à la deuxième génération, celle des petits-fils d'Ibn Saoud, le fondateur de l'Arabie moderne. Celui-ci ayant eu plusieurs dizaines d'enfants, ses petits-enfants sont évidemment très nombreux à lorgner le trône. Mais aujourd'hui, trois émergent du lot.

Mitab, un fils du roi, qui dirige la garde nationale. Mohamed Ben Nayef, fils du prince Nayef, qui commande les opérations antiterroristes au ministère de l'Intérieur. Et Khaled Ben Sultan (KBS), qui profite de la guerre au Sud pour montrer au roi qu'il pourrait très bien succéder à son père à la tête du ministère de la Défense, quand Sultan mourra. Pacte familial >>> Georges Malbrunot, envoyé spécial du Figaro à Riyad | Mercredi 18 Novembre 2009

Tuesday, November 17, 2009

Le roi Abdallah invite Sarkozy à la ferme

LE FIGARO: Le président traite ce mardi avec le monarque saoudien des dossiers du Proche-Orient.

Nicolas Sarkozy se familiarise avec les mœurs bédouines. Pour sa troisième visite en Arabie saoudite, le président de la République va passer presque vingt-quatre heures, à partir de mardi après-midi, dans la ferme du roi Abdallah, à 70 km au sud de Riyad, la capitale. Sans ministre. Sans Carla. Et très peu de journalistes pour l'accompagner. Ses deux précédents séjours, menés au pas de charge, avaient irrité les Saoudiens, qui préfèrent disposer d'un peu de temps pour parler affaires ou politique, et si possible dans la discrétion. Or sur les dossiers chauds du moment, Paris et Riyad convergent le plus souvent. Mieux valait donc, cette fois, se conformer aux usages locaux.

À l'instar de Nicolas Sarkozy, le roi Abdallah est inquiet de la menace nucléaire iranienne. Les relations sont mauvaises entre les deux pôles de l'islam - Téhéran pour les chiites et Riyad pour les sunnites. Le monarque saoudien approuve la fermeté de ton française contre l'Iran. Mais il ne veut pas d'une attaque israélienne, qui déstabiliserait la région et risquerait de compromettre son programme de réformes dans le royaume. «Comment mettre sur pied une politique de sanctions qui tienne la route pour éviter la confrontation ?», se demande-t-on côté français. >>> | Mardi 17 Novembre 2009

Monday, March 30, 2009

Les hantises et les défis 
du roi Abdallah

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Souverain depuis 2005, le roi Abdallah, réputé pour sa piété et sa passion pour la poésie, s'efforce de réformer en douceur la très conservatrice Arabie saoudite. Crédits photo: Google Images

LE FIGARO: Pour le souverain saoudien, le sommet de la Ligue arabe qui s'ouvre lundi au Qatar est un peu celui de la dernière chance dans la recherche d'une solution dans le conflit israélo-palestinien. Avec la modernisation du régime, ce sont les deux obsessions du roi Abdallah.

À 85 ans, le roi Abdallah est hanté par l'impasse du conflit israélo-palestinien, le risque de désintégration du monde arabe et la montée en puissance de l'Iran. Le monarque saoudien voit avec tristesse Téhéran étendre son influence dans le monde arabe grâce à ses relais en Irak, en Syrie, en Palestine avec le Hamas, au Liban avec le Hezbollah. L'ambition du roi de faire taire les divisions de la famille arabe pour relancer la proposition de paix avec Israël dont il est l'auteur risque de se heurter une fois de plus aux réalités. Malgré tous ses efforts, le président égyptien Hosni Moubarak, l'autre pilier régional, devrait bouder le sommet. L'Égypte entend ainsi protester contre le soutien total du Qatar au Hamas palestinien, que Moubarak essaie en vain de persuader de participer à un gouvernement d'union nationale avec le Fatah de Mahmoud Abbas. Un crève-cœur pour le roi d'Arabie. >>> Pierre Prier | Lundi 30 Mars 2009

The Dawning of a New Dark Age (Broché) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Relié) >>>