"Nos positions ne sont pas convergentes." Les diplomates possèdent définitivement l'art de la litote. Alors que la partie iranienne estime que ce dernier round de tractations est une "occasion unique d'entrer dans l'Histoire", la France estime qu'"aucune des questions principales n'est résolue". Il faut dire que le Guide suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei, n'y est pas allé par quatre chemins en réclamant lundi dernier le droit pour l'Iran de posséder d'ici deux à cinq ans 190.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium afin de pouvoir produire du combustible pour une vingtaine de centrales nucléaires. Le fossé est immense entre "plusieurs centaines" de centrifugeuses, que les grandes puissances sont disposées à concéder à l'Iran, et le chiffre évoqué par l'ayatollah. » | François Clemenceau - Le Journal du Dimanche | dimanche 13 juillet 2014
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Sunday, July 13, 2014
Dernier rendez-vous à Vienne
"Nos positions ne sont pas convergentes." Les diplomates possèdent définitivement l'art de la litote. Alors que la partie iranienne estime que ce dernier round de tractations est une "occasion unique d'entrer dans l'Histoire", la France estime qu'"aucune des questions principales n'est résolue". Il faut dire que le Guide suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei, n'y est pas allé par quatre chemins en réclamant lundi dernier le droit pour l'Iran de posséder d'ici deux à cinq ans 190.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium afin de pouvoir produire du combustible pour une vingtaine de centrales nucléaires. Le fossé est immense entre "plusieurs centaines" de centrifugeuses, que les grandes puissances sont disposées à concéder à l'Iran, et le chiffre évoqué par l'ayatollah. » | François Clemenceau - Le Journal du Dimanche | dimanche 13 juillet 2014
Tuesday, September 24, 2013
À l'ONU, Obama tend la main à Téhéran
LA PRESSE: Barack Obama a accepté mardi d'essayer de résoudre la crise nucléaire iranienne par la voie diplomatique, prenant note du changement de ton de son nouvel homologue Hassan Rohani, mais réclamant des «actes transparents et vérifiables».
À la tribune de l'assemblée générale des Nations unies, qui a débuté mardi matin à New York, le président des États-Unis a estimé que M. Rohani, récemment investi, avait reçu un «mandat pour suivre un chemin plus modéré» que son prédécesseur ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.
M. Rohani, qui était attendu devant les délégués en fin d'après-midi, a adopté un ton conciliant envers l'Occident et appelé au dialogue pour résoudre les contentieux dont le plus brûlant réside dans le dossier nucléaire.
Les États-Unis et leurs alliés soupçonnent le programme nucléaire iranien d'avoir des visées militaires, ce que Téhéran dément. Mardi, une nouvelle fois, M. Obama a prévenu que son pays était déterminé à empêcher Téhéran de développer une arme atomique. » | Tangi Quemener | Agence France-Presse | New York | mardi 24 septembre 2013
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À la tribune de l'assemblée générale des Nations unies, qui a débuté mardi matin à New York, le président des États-Unis a estimé que M. Rohani, récemment investi, avait reçu un «mandat pour suivre un chemin plus modéré» que son prédécesseur ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.
M. Rohani, qui était attendu devant les délégués en fin d'après-midi, a adopté un ton conciliant envers l'Occident et appelé au dialogue pour résoudre les contentieux dont le plus brûlant réside dans le dossier nucléaire.
Les États-Unis et leurs alliés soupçonnent le programme nucléaire iranien d'avoir des visées militaires, ce que Téhéran dément. Mardi, une nouvelle fois, M. Obama a prévenu que son pays était déterminé à empêcher Téhéran de développer une arme atomique. » | Tangi Quemener | Agence France-Presse | New York | mardi 24 septembre 2013
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Sunday, November 04, 2012
LE POINT: Le président français doit notamment évoquer avec le souverain saoudien la crise syrienne et l'Iran.
Le président français François Hollande s'est entretenu dimanche à Jeddah, sur la mer Rouge, avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite de la crise syrienne et de l'Iran, après avoir exprimé son soutien au Liban au cours d'une brève étape à Beyrouth. "Le président a discuté avec le roi Abdallah du processus de paix au Proche-Orient, de la question du nucléaire iranien et de la crise syrienne ainsi que de la coopération entre les deux pays", a déclaré un porte-parole de François Hollande après un entretien de deux heures.
Cette première visite en Arabie saoudite "est avant tout politique", a déclaré François Hollande aux journalistes, dans l'avion qui l'amenait de Beyrouth à Jeddah, sur la mer Rouge. "La France joue un rôle actif dans la région du Moyen-Orient. Nous sommes le pays le plus actif sur les dossiers de la Syrie, du Liban et du processus de paix" au Proche-Orient, a-t-il encore dit. "L'Arabie saoudite est extrêmement inquiète des agissements iraniens" pour se doter de l'arme nucléaire, avait en outre souligné l'Élysée, tandis que François Hollande a déclaré cette semaine être prêt à voter de "nouvelles sanctions" contre Téhéran. » | LePoint.fr | dimanche 04 novembre 2012
Sunday, June 27, 2010
TRIBUNE DE GENÈVE: L'Iran dispose de suffisamment d'uranium faiblement enrichi "pour fabriquer deux armes" nucléaires, a déclaré dimanche le patron de la CIA Leon Panetta. >>> AFP | Dimanche 27 Juin 2010
Thursday, September 17, 2009
TRIBUNE DE GENÈVE: BRAS DE FER | Le président Dmitri Medvedev n’exclut plus d’adopter les sanctions souhaitées par les Occidentaux contre l’Iran. De quoi modifier la stratégie du régime des mollahs? Rendez-vous dans quinze jours.
Faut-il le prendre au mot? Le président russe Dmitri Medvedev a semé le doute mardi en laissant entendre que Moscou ne s’opposerait plus forcément à des sanctions plus dures contre Téhéran, qui refuse de geler son programme nucléaire. Etonnant. La semaine dernière, le Kremlin déclarait exactement le contraire! Si l’évolution se confirme, ce virage à 180 degrés change la donne du poker international qui se joue autour du dossier iranien.
Voyez plutôt. Dans quinze jours, le 1er octobre, doivent s’ouvrir in extremis des négociations à Istanbul entre le régime des mollahs et les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne). Sans oublier l’Allemagne, qui participe aussi aux pourparlers. Ce dialogue «global, exhaustif et constructif» proposé il y a huit jours par Téhéran, est surtout le résultat d’un ultimatum américain: Barack Obama exigeait avant la fin septembre une réponse de l’Iran à la «main tendue» en mars par le président des Etats-Unis. Ce n’est pas tout: d’ici à fin décembre, la Maison-Blanche veut un «deal». Faute de quoi elle proposera de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité. >>> Andrés allemand | Jeudi 17 Septembre 2009
Monday, September 07, 2009
TRIBUNE DE GENÈVE: IRAN | L'Iran est prêt à un dialogue sur le nucléaire dans un cadre "juste et logique" avec les grandes puissances du groupe 5+1, a déclaré lundi le président iranien.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré lundi qu'il était prêt à "discuter" avec le président américain Barack Obama devant les médias internationaux, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons proposé un dialogue dans un cadre logique et juste avec tous les pays (...) qui peuvent permettre de changer les choses" dans les affaires mondiales, a déclaré M. Ahmadinejad.
Le groupe groupe 5+1 comprend les membres permanents du Conseil de sécurité Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne ainsi que l'Allemagne. >>> AFP | Lundi, 07. September 2009
Saturday, August 29, 2009
leJDD.fr: Dans un rapport publié vendredi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) estime que le programme nucléaire iranien représente toujours une menace, et ce, en dépit des récents efforts faits par Téhéran.
Peut mieux faire. C'est en substance le message délivré vendredi à l'Iran par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Dans un rapport confidentiel dont l'agence Reuters a obtenu copie, les experts de l'AIEA relèvent les récents efforts faits par la République islamique en matière de nucléaire, mais leur conclusion n'a pas varié d'un iota depuis leurs dernières enquêtes: le programme nucléaire iranien représente toujours une menace pour le reste du monde. Ainsi, si les autorités iraniennes ont autorisé une surveillance accrue des installations de Natanz, site d'enrichissement d'uranium, elles ont, dans le même temps, installé un millier de nouvelles centrifugeuses, portant leur parc total à 8308 unités. Pour l'heure non exploitées, elles permettent, en théorie, à l'Iran d'accélérer ses activités d'enrichissement d'uranium, première étape, craint la communauté internationale, vers la mise au point d'une bombe atomique.
Dans son rapport, l'AIEA s'inquiète également des activités en cours sur le site d'Arak. Certes, Téhéran a autorisé ce mois-ci, et pour la première fois depuis un an, des inspecteurs de l'ONU à visiter le réacteur nucléaire à eau lourde qui s'y trouve. Mais les experts relèvent que depuis, la République islamique refuse de leur fournir davantage de précisions sur la nature du programme. L'AIEA craint que ce réacteur ne soit configuré de manière à retraiter du plutonium pour fabriquer des armes nucléaires, en sus de la centrale de Natanz. Et d'insister, dans son rapport, sur la dimension militaire du nucléaire iranien. Les autorités iraniennes assurent, elles, que leurs activités nucléaires n'ont qu'une visée civile, notamment pour produire de l'électricité. "Une litanie de tentatives d'obstruction" >>> M.E (avec Reuters) - leJDD.fr | Samedi 29 Août 2009
Saturday, February 23, 2008
TRIBUNE DE GENÈVE: MONDE | 17H29 L'Iran a rejeté d'avance samedi toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU le sanctionnant pour ses activités nucléaires sensibles, au lendemain d'un rapport de l'AIEA déplorant le manque de coopération de Téhéran.
"Si le Conseil de sécurité veut adopter une nouvelle résolution (contre l'Iran), cette résolution sera sans fondement légal et juridique", a déclaré Javad Vaïdi, l'adjoint du responsable nucléaire, cité par l'agence Isna.
Le porte-parole du gouvernement, Gholamhossein Elham, a affirmé pour sa part qu'il n'y avait "aucune justification légale pour que le dossier nucléaire iranien reste au Conseil de sécurité". Nucléaire: l'Iran rejette d'avance toute nouvelle résolution de l'ONU >>>
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