Des hommes manifestent à Téhéran contre l'Arabie Saoudite après la mort de 150 Iraniens à la Mecque, le 25 septembre 2015
L’EXPRESS: Quatre jours après la bousculade meurtrière au hajj, le ton monte entre l'Iran chiite et l'Arabie saoudite sunnite. Cette dernière accuse Téhéran de chercher à "politiser" le pèlerinage musulman de La Mecque.
Voilà qui ne va pas arranger les relations entre Ryad et Téhéran, qui se sont encore dégradées ces dernières années avec la crise syrienne, la guerre au Yémen, et plus récemment avec l'accord sur le nucléaire conclu entre l'Iran et les grandes puissances.
La République islamique d'Iran a exigé ce dimanche "des excuses" du royaume saoudien, après avoir demandé en vain d'être associée à l'enquête sur la tragique bousculade qui a coûté la vie à 769 pèlerins, dont au moins 155 Iraniens, jeudi près de La Mecque. » | Par LEXPRESS.fr avec AFP | dimanche 27 septembre 2015
leJDD: Les grandes puissances entament aujourd’hui dans la capitale autrichienne la dernière semaine de négociations pour obtenir de Téhéran l’abandon de son programme nucléaire.
"Nos positions ne sont pas convergentes." Les diplomates possèdent définitivement l'art de la litote. Alors que la partie iranienne estime que ce dernier round de tractations est une "occasion unique d'entrer dans l'Histoire", la France estime qu'"aucune des questions principales n'est résolue". Il faut dire que le Guide suprême de la révolution islamique, Ali Khamenei, n'y est pas allé par quatre chemins en réclamant lundi dernier le droit pour l'Iran de posséder d'ici deux à cinq ans 190.000 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium afin de pouvoir produire du combustible pour une vingtaine de centrales nucléaires. Le fossé est immense entre "plusieurs centaines" de centrifugeuses, que les grandes puissances sont disposées à concéder à l'Iran, et le chiffre évoqué par l'ayatollah. » | François Clemenceau - Le Journal du Dimanche | dimanche 13 juillet 2014
LE FIGARO: Des affiches géantes sur les murs de Téhéran, mettant en doute la sincérité des États-Unis dans les négociations sur le nucléaire, ont été retirées.
À Téhéran, des affiches géantes ont été retirées des murs de la capitale iranienne. L'un de ces posters montrait deux négociateurs, iranien et américain, assis face à face à une table. L'Américain porte une veste et une cravate, mais un pantalon et des bottes militaires, signe de son double langage. Sur un autre, on peut voir une main iranienne tendue en signe de paix qui fait face aux griffes d'un aigle, symbole du «grand Satan» américain avec lequel l'Iran n'a plus de relations diplomatiques depuis trente-trois ans. » | Par Georges Malbrunot | lundi 28 octobre 2013
Tuesday, April 23, 2013
Complot terroriste: allégations «ridicules», dit Téhéran
LA PRESSE: L'Iran a jugé mardi «ridicules» et «hilarantes» les accusations canadiennes selon lesquelles deux hommes arrêtés et accusés de vouloir commettre un attentat au Canada recevaient leurs ordres d'éléments d'Al-Qaïda en Iran.
«À 64 ans, c'est la chose la plus hilarante que j'ai entendue. Un ''Al-Qaïda iranien'' est une nouvelle falsification ridicule. J'espère que les responsables canadiens réfléchissent un peu et prennent en considération l'intelligence des gens et l'opinion publique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, selon l'agence Isna.
«Nous sommes contre tout acte terroriste (...) le gouvernement extrémiste canadien a une politique d'Iranophobie dans la poursuite de son attitude hostile à l'égard de notre pays», a déclaré de son côté le porte-parole du ministère, Ramin Mehmanparast lors de son point de presse hebdomadaire.
L'Iran est un pays à majorité chiite alors qu'Al-Qaïda est formé d'extrémistes sunnites qui considèrent les chiites comme des hérétiques. » | Agence France-Presse, Téhéran, Iran | mardi 23 avril 2013
Tuesday, February 15, 2011
Le Parlement iranien s'en prend aux manifestants et aux leaders de l'opposition
LE MONDE: Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, et les députés de la majorité conservatrice ont lancé, mardi 15 février, de violentes attaques contre les chefs de l'opposition au lendemain de manifestations qui ont fait, selon la police, un mort et neuf blessés. Les députés ont crié "mort à l'Amérique !", "mort à Israël !", mais aussi "mort à Moussavi, Karoubi et Khatami !" (l'ancien président réformateur) lors de la session parlementaire.
Des milliers de personnes ont tenté de manifester, lundi après-midi, dans le centre de Téhéran à l'appel des chefs de l'opposition, l'ancien premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi. "Moussavi et Karoubi doivent être pendus !", ont crié les députés lors de la session. >>> LEMONDE.FR avec AFP | Mardi 15 Février 2011
TRIBUNE DE GENÈVE: MISE AU POINT | Le gouvernement iranien «n'approuve pas» les insultes de certains medias iraniens contre l'épouse du président français Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy, a déclaré mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le quotidien ultra-conservateur Kayhan avait assimilé samedi Carla Bruni-Sarkozy à une "prostituée" en raison de sa vie privée jugée "immorale", après que l'épouse de Nicolas Sarkozy a pris la défense d'une Iranienne condamnée à mort par lapidation dans une affaire d'adultères et de meurtre.
Le journal, coutumier de propos insultants à l'égard de responsables iraniens ou étrangers, est revenu à la charge mardi dans un article évoquant "l'indignation de cette prostituée italienne" après l'article du journal samedi.
"La République islamique n'approuve pas l'insulte contre les responsables des autres pays", a déclaré M. Mehmanparast interrogé sur ces commentaires lors de son briefing hebdomadaire. >>> AFP | Mardi 31 Août 2010
Friday, February 19, 2010
Nucléaire : Iran : après le rapport de l'AIEA, il est "urgent" d'agir
LE POINT: Le dernier rapport de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien "montre combien il est urgent d'agir avec détermination pour répondre à l'absence de coopération de l'Iran", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères. "Ce rapport confirme avec précision les très graves préoccupations de la communauté internationale. Il montre combien il est urgent d'agir avec détermination pour répondre à l'absence de coopération de l'Iran", a estimé devant la presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. >>> AFP | Vendredi 19 Février 2010
Tuesday, February 09, 2010
Protesters Attack Italy's Embassy in Iran
THE JERUSALEM POST: Teheran summons Italian envoy; protests also held outside French, Dutch embassies.
About 100 Iranians protested Tuesday in front of the Italian embassy in Teheran, shouting "Death to Italy, Death to Berlusconi, " Italy's foreign minister said. Protests were also held outside the French and Dutch embassies.
The protests came a week after Premier Silvio Berlusconi announced — in Israel — that Italy was scaling back its economic dealings with Iran and wanted tighter sanctions against the Teheran leadership. Italy has long been Teheran's biggest trading partner in the EU.
Television footage of the protests shown on Sky TG 24 showed protesters throwing stones and eggs at the Italian embassy. Foreign Ministry officials said none of the protesters managed to get inside and that police intervened.
Frattini told the Senate that the protest was "hostile" and that the group tried to assault the building. >>> Associated Press | Tuesday, February 09, 2010
Manifestation d'Iraniens devant l'ambassade d'Italie à Téhéran
LA PRESSE CANADIENNE: ROME/TEHERAN — Aux cris de "Mort à l'Italie, mort à Berlusconi", une centaine d'Iraniens ont manifesté mardi devant l'ambassade d'Italie à Téhéran, selon le ministre italien des Affaires étrangères. Des actions de protestation ont également eu lieu devant les missions diplomatiques de France et des Pays-Bas.
Les rassemblements ont été organisés une semaine après l'annonce par le président du Conseil Silvio Berlusconi d'une révision à la baisse des relations commerciales entre son pays et l'Iran.
A l'occasion d'un déplacement en Israël, le chef du gouvernement italien a également souhaité un durcissement des sanctions contre le régime de Téhéran. L'Italie est depuis longtemps le plus important partenaire commercial de l'Iran au sein de l'Union européenne.
La chaîne Sky TV 24 a diffusé des images montrant des protestataires qui jetaient des pierres et des oeufs sur l'ambassade d'Italie. Des responsables du ministère des Affaires étrangères ont déclaré qu'aucun des manifestants n'avait réussi à s'introduire dans le bâtiment et que la police était intervenue.
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a déclaré au Sénat que cette manifestation était "hostile" et que le groupe avait tenté d'attaquer le bâtiment. >>> | Mardi 09 Février 2010
Iraner greifen italienische Botschaft an
DIE PRESSE: Hunderte Mitglieder der regierungsnahen Bassiji-Miliz haben vor der italienische Botschaft in Teheran protestiert. Sie riefen "Tod Italien" und "Tod Berlusconi".
In Teheran haben am Dienstag vor den Botschaften Italiens, Deutschlands, Frankreichs und der Niederlande Dmonstrationen stattgefunden. Dutzende Milizionäre versuchten, die italienische Botschaft des Landes anzugreifen. Rund Hundert Mitglieder der regierungsnahen Bassiji hätten das Gebäude mit Steinen beworfen sowie "Tod Italien" und "Tod Berlusconi" gerufen, sagte Italiens Außenminister Franco Frattini. Die iranische Polizei sei eingeschritten, um Schlimmeres zu verhindern.
Italien ist traditionell einer der wichtigsten europäischen Handelspartner der Islamischen Republik. Doch die engen Beziehungen Ministerpräsident Silvio Berlusconis zu Israel und der wachsende Druck im Atomstreit haben zu einem Einbruch der italienischen Investitionen im Iran geführt. Vergangene Woche hatte Berlusconi bei einem Besuch in Jerusalem die Unterstützung für Israel betont und "wirksame Sanktionen" gegen den Iran wegen dessen Atomprogramm verlangt. Zudem kündigte er an, die Wirtschaftsbeziehungen mit dem Iran einzuschränken. >>> Ag. | Dienstag, 09. Februar 2010
Sunday, January 03, 2010
Prison d'Evin : l'enfer de la section 209
Une cellule de la prison d'Evin, décorée à l'aide de portraits d'imams chiites, en juin 2006. Crédits photo : Le Figaro
LE FIGARO: Dans la prison d'Evin, à Téhéran, les prisonniers de droit commun sont entassés dans des cellules collectives. Les détenus politiques échouent, eux, dans la fameuse section 209.
«L'Iran est devenu une prison. Evin est devenu une université !» Le slogan, répété à cor et à cri, lors de chaque manifestation iranienne, en dit long sur la répression en cours à Téhéran, à l'heure où de nombreux manifestants, intellectuels, étudiants, ténors du courant réformiste et journalistes s'entassent à Evin, un des plus importants centres de détention de la capitale iranienne. Combien sont-ils ? Les estimations varient de plusieurs centaines à plusieurs milliers, et selon la Campagne internationale pour les droits de l'homme en Iran, «plus de 1.000 personnes auraient été arrêtées pendant la nouvelle vague de l'Achoura» (en référence aux manifestations du week end).
Située sur les hauteurs de la ville, la prison d'Evin, dont la réputation n'est plus à faire, a été inaugurée en 1971, soit huit ans avant la révolution. Ironie du sort : un grand nombre de détenus actuels, à l'instar du défenseur des droits de l'homme Emadeddin Baghi, en sont familiers, pour y avoir déjà séjourné au temps du chah. En général, les prisonniers de droit commun sont répartis dans des cellules collectives. >>> Delphine Minoui, correspondante du Figaro au Moyen-Orient | Mercredi 30 Décembre 2009
Monday, December 14, 2009
Mehr Härte gegenüber dem Iran zeigen: Bisherige Bemühungen Obamas gegen Atompläne laut Clinton gescheitert
NZZ ONLINE: Die USA wollen im Streit über das iranische Atomprogramm den Druck auf Teheran verstärken. Nach den Worten von Aussenministerin Hillary Clinton sind die bisherigen Bemühungen der Regierung von Präsident Obama gescheitert, die iranische Führung zum Einlenken zu bewegen. Nun müsse der Druck auf den Iran erhöht werden.
Die USA schlägt gegenüber dem Iran schärfere Töne an. Aussenministerin Clinton kündigte am Montag vor Journalisten in Washington an, ihr Land wolle härter gegen die Atompläne der Iraner vorgehen. Israel will mehr Härte
Auch der israelische Verteidigungsminister Ehud Barak forderte bei einem Besuch in Wien eine harte Haltung gegenüber dem Iran: «Es braucht starke, neue Sanktionen», sagte er. Eine iranische Atombombe würde ein regionales Wettrüsten nach sich ziehen. Deswegen dürfe niemand eine Option ausschliessen, sagte Barak am Montag mit Blick auf Militärschläge gegen die iranischen Atomanlagen. >>> ap | Montag, 14. Dezember 2009
Monday, December 07, 2009
Battered Not Beaten: Iranian Opposition Plays the Long Game
TIMES ONLINE: The Iranian opposition is brave and inspiring. Its members repeatedly risk their limbs, lives and liberty by taking to the streets in defiance of the regime and its ruthless security forces. They do so despite six months of arrests, beatings, torture and show trials that have resulted in death penalties and years of incarceration. But are they achieving anything?
The demonstrations are smaller than they were. The grip of the security forces has never looked seriously threatened. Western governments, preoccupied with the nuclear issue, appear to have accepted President Ahmadinejad’s re-election and written off the "green" movement.
Opposition activists are not discouraged, however. They insist they are playing a long game the goal of which is gradually to win over the provinces, the small towns, members of the basij volunteer militia; to eat away at whatever support the regime still has until eventually it topples.
They scribble anti-government slogans on banknotes, daub graffiti on walls, disseminate information on e-mail trees to counter the propadanga of the state-controlled media. Mir Hossein Mousavi, Mr Ahmadinejad’s election rival, has likened the regime’s attempts at censorship to stopping a flood with barbed wire. >>> Martin Fletcher | Monday, December 07, 2009
Tehran Univeristy Demonstration for Students Day
Manifestation sous haute tension à Téhéran
Les manifestants de l'opposition ont une nouvelle fois défilé lundi à Téhéran pour contester la réélection en juin dernier du président Ahmadinejad. Crédits photo : Le Figaro
LE FIGARO: Des milliers de manifestants de l'opposition ont défilé lundi dans la capitale iranienne pour protester une nouvelle fois contre la réélection du président Ahmadinejad. Des mouvements rapidement réprimés par les forces de l'ordre.
Nouvelle poussée de violences dans les rues de Téhéran. La police, déployée en force lundi dans la capitale iranienne, a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les milliers de manifestants de l'opposition venus protester contre le président Mahmoud Ahmadinejad, en marge de la «journée de l'étudiant». Cette dernière commémore chaque année la mort de trois étudiants lors d'une manifestation anti-américaine en décembre 1953. Et donne lieu, depuis les années 1990, à des rassemblements en faveur des réformes. Les étudiants, fer de lance de l'actuel mouvement d'opposition né au lendemain de la réélection contestée d'Ahmadinejad en juin dernier, ont ainsi profité de cette journée pour manifester.
Selon un témoin, les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants ont eu lieu sur l'avenue Enghelab, qui longe l'université de Téhéran, elle-même encerclée par des policiers anti-émeute et des gardes révolutionnaires. >>> Le Figaro.fr (avec agences) | Lundi 07 Décembre 2009
Proteste in Iran: Polizei knüppelt in Teheran
ZEIT ONLINE: In Iran demonstrieren Regimegegner, Sicherheitskräfte setzen Schlagstöcke und Tränengas ein, die Universität ist umstellt. Anlass der Unruhe ist der sogenannte Studententag.
Im Zentrum Teherans ist die Polizei mit Gewalt gegen Demonstranten der Opposition vorgegangen. "Die Polizei setzt Schlagstöcke ein, um die Demonstranten zu zerstreuen", sagte ein Augenzeuge der Nachrichtenagentur Reuters. Auch Tränengas kam zum Einsatz. "Die Leute skandieren Parolen gegen die Regierung." Die Zusammenstöße ereigneten sich demnach auf dem Platz Ferdowsi. Zuvor hatte die Polizei die Universität von Teheran umstellt, um Proteste der Opposition zu verhindern. >>> Zeit Online, Reuters, dpa | Montag, 07. Dezember 2009
Tuesday, December 01, 2009
Mode in Iran
Wednesday, November 04, 2009
L'opposition iranienne à nouveau dans la rue
Une manifestante «anti-Ahmadinejad» fuit mercredi la police à Téhéran, en marge du cérémonies anti-américaines commémorant le 30e anniversaire de la prise de l'ambassade américaine. Crédits photo : Le Figaro
LE FIGARO: En marge des cérémonies anti-américaines marquant l'anniversaire de la prise de l'ambassade des Etats-Unis, des affrontements ont opposé mercredi les adversaires du régime et les policiers à Téhéran.
Les rues de Téhéran ont à nouveau été mercredi le théâtre d'une démonstration de force entre la police et les partisans de l'opposition. Les forces de l'ordre, déployées en nombre à Téhéran, ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les milliers de manifestants, venus dans le centre de la capitale, malgré l'interdiction des autorités. Une intervention rapidement bouclée par la police iranienne puisqu'après quelques heures de combats, les manifestations hostiles au gouvernement ont cessé. Selon des témoins, un nombre indéterminé d'opposants ont été blessés ou arrêtés lors de ces affrontements. Mais alors que le centre de la capitale reste quadrillé par les forces de sécurité, quelques petits groupes d'opposants sont toujours aux abords des avenues.
Les partisans de l'opposition ont multiplié ces derniers jours les appels sur Internet à descendre dans la rue, en marge de la manifestation officielle anti-américaine organisée mercredi pour célébrer le 30ème anniversaire de la prise de l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran. Des milliers de tenants de l'opposition se sont ainsi dirigés mercredi en petits groupes vers la place Haft-e Tir, dans le centre de Téhéran, aux cris d'«Allah Akbar (Dieu est le plus grand)» et «Mort au dictateur» (voir heure par heure les vidéos des manifestants). Mais la police, ainsi que des membres des forces de sécurité habillés en civil et la milice islamique des Bassidj, mobilisés pour l'occasion, sont rapidement intervenus à coups de bâtons et de tirs de gaz lacrymogènes, selon des témoins de la scène. L'avenue menant à la place Haft-e Tir a quant à elle été le point de cristallisation de l'opposition entre les «pro-Ahmadinejad» et les «antis». Au «Mort à l'Amérique» des partisans du pouvoir, les seconds rétorquaient ainsi «Mort à la Russie». Jusqu'à ce que la police disperse une nouvelle fois ces derniers. «La prise d'otages de l'ambassade a été une erreur» >>> Marion Brunet (lefigaro.fr) | Mercredi 04 Novembre 2009
Saturday, October 24, 2009
Nucléaire : l'Iran prend les Occidentaux à contre-pied
LE FIGARO: Téhéran n'a pas repondu à l'offre de l'AIEA et ne souhaiterait plus dialoguer avec les grandes puissances.
L'Iran a infligé un nouveau camouflet à la communauté internationale en omettant vendredi de répondre à la proposition qui lui était faite par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'enrichir à l'étranger les trois quarts de son uranium à usage civil. Tout en affirmant étudier «sous un jour favorable» l'offre négociée cette semaine à Vienne avec la France et les États-Unis, Téhéran a indiqué sa préférence pour l'achat à l'étranger d'uranium enrichi. Pire, le régime iranien aurait décidé d'interrompre le dialogue avec les Six (États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne). «Nous sommes dans une situation de blocage : Téhéran ne veut parler qu'avec l'AIEA», indique un diplomate. >>> Alain Barluet | Vendredi 23 Octobre 2009
Thursday, September 17, 2009
Moscou change la donne du poker nucléaire auquel joue Téhéran
TRIBUNE DE GENÈVE: BRAS DE FER | Le président Dmitri Medvedev n’exclut plus d’adopter les sanctions souhaitées par les Occidentaux contre l’Iran. De quoi modifier la stratégie du régime des mollahs? Rendez-vous dans quinze jours.
Dmitri Medvedev, président russe. Il a semé le doute mardi en laissant entendre que Moscou ne s’opposerait plus forcément à des sanctions plus dures contre Téhéran, qui refuse de geler son programme nucléaire. Crédits photo : Tribune de Genève
Faut-il le prendre au mot? Le président russe Dmitri Medvedev a semé le doute mardi en laissant entendre que Moscou ne s’opposerait plus forcément à des sanctions plus dures contre Téhéran, qui refuse de geler son programme nucléaire. Etonnant. La semaine dernière, le Kremlin déclarait exactement le contraire! Si l’évolution se confirme, ce virage à 180 degrés change la donne du poker international qui se joue autour du dossier iranien.
Voyez plutôt. Dans quinze jours, le 1er octobre, doivent s’ouvrir in extremis des négociations à Istanbul entre le régime des mollahs et les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne). Sans oublier l’Allemagne, qui participe aussi aux pourparlers. Ce dialogue «global, exhaustif et constructif» proposé il y a huit jours par Téhéran, est surtout le résultat d’un ultimatum américain: Barack Obama exigeait avant la fin septembre une réponse de l’Iran à la «main tendue» en mars par le président des Etats-Unis. Ce n’est pas tout: d’ici à fin décembre, la Maison-Blanche veut un «deal». Faute de quoi elle proposera de nouvelles sanctions au Conseil de sécurité. >>> Andrés allemand | Jeudi 17 Septembre 2009
Wednesday, September 16, 2009
Des religieux contre Ahmadinejad
leJDD.fr: En appelant les dignitaires religieux à dénoncer les violences commises par le pouvoir en Iran, le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri s'est une nouvelle fois attiré les foudres de Téhéran. Plusieurs de ses proches ont été arrêtes.
En Iran, l'opposition peut compter sur le soutien du grand ayatollah Hossein Ali Montazeri. Depuis la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad à la tête de la République islamique, il n'a cessé de donner de la voix, dénonçant notamment la répression des manifestations. Sa dernière prise de position - il a demandé lundi aux dignitaires religieux de dénoncer les procès des manifestants et les violences commises dans les prisons - a d'ailleurs valu des ennuis à ses proches. Selon la presse réformatrice, plusieurs membres de sa famille, dont les trois enfants de son fils, ont été arrêtés.
Depuis la fin des années 1980, le grand ayatollah – rang le plus élevé du clergé chiite -fait figure de premier dissident religieux. L'homme a pourtant participé à la révolution islamique de 1979 et à l'élaboration de la Constitution iranienne, qui instaure, entre autres, la théocratie. Mais s'il croit toujours au fondement même de la République islamique – à savoir que le religieux prime sur le politique – il s'est très tôt montré très critique envers le pouvoir. Choisi en 1985 par l'Assemblée des experts – un collège de 88 religieux chargé de nommer et de révoquer le Guide suprême de la révolution – pour succéder à l'ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique, il a été écarté par Khomeini lui-même, celui-ci n'ayant pas goûté ses critiques sur la répression politique et culturelle. Son successeur au poste de Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, l'a fait placer en résidence surveillée entre 1997 et 2003. Le clergé chiite divisé >>> Marianne Enault, leJDD.fr | Mercredi 16 Septembre 2009
Tuesday, September 15, 2009
Ahmadinejad reçoit l'ambassadeur du "petit Satan"
LE FIGARO – BLOG: Au pays des mollahs, tout finit par arriver ! Après cinq longs mois d’attente, le nouvel ambassadeur britannique en Iran vient de présenter ses lettres de créances à Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République islamique. « Nous regardons vers l’avenir, a déclaré ce dernier en recevant Simon Gass. Nous espérons que le gouvernement britannique a tiré les leçons et corrigera son comportement passé », a ajouté Ahmadinejad.
Déjà passablement mauvaises, les relations entre Téhéran et Londres se sont encore dégradées, après l’élection présidentielle de juin, remportée – grâce à des fraudes – par Mahmoud Ahmadinejad. Le guide suprême, Ali Khameneï, accusa ouvertement les médias britanniques d’avoir soutenu les manifestants. Et une dizaine d'employés locaux de l’ambassade de Grande-Bretagne furent même arrêtés pendant quelques jours.
Jusqu’à très récemment, la Grande-Bretagne était considérée comme le « petit Satan » par l’Iran. Le prédécesseur de Simon Gass, Jeffery Adams, subissait – certes, avec un flegme tout britannique - les petites vexations que lui infligeaient ses homologues iraniens, quand ces derniers le convoquaient au ministère des Affaires étrangères, pour lui rappeler les déclarations « hostiles » de son patron à Londres. Avec les commentaires >>> Par Georges Malbrunot | Lundi 14 Septembre 2009
Saturday, August 29, 2009
Iran: Les hésitations de l'AIEA
leJDD.fr: Dans un rapport publié vendredi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) estime que le programme nucléaire iranien représente toujours une menace, et ce, en dépit des récents efforts faits par Téhéran.
Peut mieux faire. C'est en substance le message délivré vendredi à l'Iran par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Dans un rapport confidentiel dont l'agence Reuters a obtenu copie, les experts de l'AIEA relèvent les récents efforts faits par la République islamique en matière de nucléaire, mais leur conclusion n'a pas varié d'un iota depuis leurs dernières enquêtes: le programme nucléaire iranien représente toujours une menace pour le reste du monde. Ainsi, si les autorités iraniennes ont autorisé une surveillance accrue des installations de Natanz, site d'enrichissement d'uranium, elles ont, dans le même temps, installé un millier de nouvelles centrifugeuses, portant leur parc total à 8308 unités. Pour l'heure non exploitées, elles permettent, en théorie, à l'Iran d'accélérer ses activités d'enrichissement d'uranium, première étape, craint la communauté internationale, vers la mise au point d'une bombe atomique.
Dans son rapport, l'AIEA s'inquiète également des activités en cours sur le site d'Arak. Certes, Téhéran a autorisé ce mois-ci, et pour la première fois depuis un an, des inspecteurs de l'ONU à visiter le réacteur nucléaire à eau lourde qui s'y trouve. Mais les experts relèvent que depuis, la République islamique refuse de leur fournir davantage de précisions sur la nature du programme. L'AIEA craint que ce réacteur ne soit configuré de manière à retraiter du plutonium pour fabriquer des armes nucléaires, en sus de la centrale de Natanz. Et d'insister, dans son rapport, sur la dimension militaire du nucléaire iranien. Les autorités iraniennes assurent, elles, que leurs activités nucléaires n'ont qu'une visée civile, notamment pour produire de l'électricité. "Une litanie de tentatives d'obstruction" >>> M.E (avec Reuters) - leJDD.fr | Samedi 29 Août 2009
Wednesday, August 26, 2009
La France menace de sanctionner plus fortement l'Iran
L’EXPRESS.fr: Le gouvernement français envisage de nouvelles représailles si l'Iran ne reprend pas les discussions sur son programme nucléaire. "Qui peut croire les dirigeants iraniens?", s'est demandé Nicolas Sarkozy face aux ambassadeurs français réunis à l'Elysée.
Revigoré après ses trois semaines de vacances, le président français Nicolas Sarkozy a menacé l'Iran d'un "renforcement très substantiel des sanctions" si Téhéran ne répondait pas favorablement aux propositions de reprise des négociations avec les Occidentaux sur son programme nucléaire.
"Nous n'avons reçu aucune proposition positive à nos propositions (...) soyons clairs, si l'Iran ne change pas de politique, la question du renforcement très substantiel des sanctions sera posée", a lancé M. Sarkozy, ce mercredi, lors du discours d'ouverture de la Conférence des ambassadeurs français à l'Elysée. >>> Par LEXPRESS.fr avec AFP | Mercredi 26 Août 2009
Monday, August 17, 2009
La France obtient la libération de Clotilde Reiss
Clotilde Reiss (ici lors de sa comparution devant le tribunal de Téhéran, le 8 août) ne peut pas, pour l'instant, quitter l'Iran. Crédits photo : Le Figaro
LE FIGARO: La jeune universitaire française est sortie de prison dimanche soir après le versement d'une caution d'un «peu plus de 200.000 euros», selon une source diplomatique à Paris. Toujours sous contrôle judiciaire, elle est hébergée à l'ambassade de France à Téhéran.
«Soulagée.» C'est par ces mots que la Française Clotilde Reiss, détenue en Iran depuis le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations postélectorales, a commenté dimanche soir sa sortie de prison lors d'une conversation téléphonique avec le président de la République, Nicolas Sarkozy, ainsi qu'avec son épouse, Carla Bruni. «Elle est en bonne santé et garde un bon moral», a commenté la présidence. Nicolas Sarkozy «lui a exprimé sa joie et son plein soutien ainsi que celui de tous les Français, qui ont suivi avec inquiétude son arrestation et la procédure judiciaire à laquelle elle est soumise. Il a relevé la dignité et le courage avec lesquels Clotilde Reiss a affronté cette épreuve», indiquait dimanche soir un communiqué de l'Élysée. Le chef de l'État s'est également entretenu avec Rémi Reiss, le père de la jeune femme de 24 ans. Le retour en France en suspens >>> Valérie Samson avec Bruno Jeudy et Delphine Minoui | Lundi 17 Août 2009