LE FIGARO: Pour le souverain saoudien, le sommet de la Ligue arabe qui s'ouvre lundi au Qatar est un peu celui de la dernière chance dans la recherche d'une solution dans le conflit israélo-palestinien. Avec la modernisation du régime, ce sont les deux obsessions du roi Abdallah.
À 85 ans, le roi Abdallah est hanté par l'impasse du conflit israélo-palestinien, le risque de désintégration du monde arabe et la montée en puissance de l'Iran. Le monarque saoudien voit avec tristesse Téhéran étendre son influence dans le monde arabe grâce à ses relais en Irak, en Syrie, en Palestine avec le Hamas, au Liban avec le Hezbollah. L'ambition du roi de faire taire les divisions de la famille arabe pour relancer la proposition de paix avec Israël dont il est l'auteur risque de se heurter une fois de plus aux réalités. Malgré tous ses efforts, le président égyptien Hosni Moubarak, l'autre pilier régional, devrait bouder le sommet. L'Égypte entend ainsi protester contre le soutien total du Qatar au Hamas palestinien, que Moubarak essaie en vain de persuader de participer à un gouvernement d'union nationale avec le Fatah de Mahmoud Abbas. Un crève-cœur pour le roi d'Arabie. >>> Pierre Prier | Lundi 30 Mars 2009
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