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Monday, September 06, 2021

À Kaboul, ces Afghanes qui défient les talibans

À Kaboul, samedi, aux abords du palais présidentiel, un milicien armé intervient alors que des femmes manifestent pour réclamer le maintien de leurs droits au travail et à l’éducation. BILAL GULER/Anadolu Agency via AFP

LE FIGARO : REPORTAGE - Les femmes se rassemblent en secret et manifestent face au nouveau pouvoir pour réclamer leurs droits.

Malgré la chaleur étouffante et la présence tout aussi oppressante de combattants talibans, un petit groupe de femmes aux tenues bariolées arpente une rue de Kaboul. Direction: le palais présidentiel, vidé depuis trois semaines de ses occupants et solennellement gardé par des membres du mouvement extrémiste qui s’est emparé du pays trois semaines plus tôt.

Munies de haut-parleurs et de pancartes sur lesquelles elles ont rédigé des slogans en persan et en anglais, elles interpellent leurs nouveaux dirigeants et la communauté internationale: «Éducation, travail, liberté!», «Nous voulons des droits humains», réclament-elles en chœur.

Lunettes de soleil sur le nez, voiles chatoyants posés sur l’arrière de la tête révélant des chevelures aux teintes blondes ou cuivrées, elles se passent un micro: «Les femmes ont des droits politiques, économiques et sociaux !» Résonnent ces quelques voix, sous l’œil curieux des passants, masculins pour la plupart, dont certains ont pris l’initiative de laisser pousser leur barbe afin de se prémunir contre d’éventuelles représailles. » | Par Margaux Benn, Envoyée spéciale à Kaboul | Publié : dimanche 5 septembre 2021 ; mis à jour : lundi 6 septembre 2021

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Thursday, November 17, 2011

En Arabie saoudite, une féministe chez les Saoud

LE MONDE – LE MAGAZINE: EN COULISSES – La princesse saoudienne Amira plaide la cause des femmes dans son pays. Un engagement à portée limitée même si le roi vient de leur donner le droit de voter aux élections municipales.

Naguère, les princesses dispensaient leurs bienfaits par le biais de sociétés de charité, aujourd'hui, elles accèdent au ministère de la parole grâce à Twitter. L'Arabie saoudite s'est trouvé une égérie en la personne de la quatrième épouse du richissime prince Al-Walid Ben Talal Ben Abdelaziz Al-Saoud, Amira. Née en Arabie saoudite, diplômée en droit des affaires d'une université du Connecticut, cette princesse de 27 ans, très médiatisée, a été la première à se féliciter, sur Twitter, de l'annulation en septembre par le roi Abdallah d'une peine de dix coups de fouet prononcée à l'encontre d'une Saoudienne. Sa faute : avoir pris le volant dans un pays où une fatwa interdit aux femmes de conduire. … » | Gilles Paris | sans date

Monday, November 15, 2010

Maladies cardiaques: les femmes supportent moins bien le stress au travail

TRIBUNE DE GENÈVE: SANTÉ | Les femmes ayant un travail stressant ont 40% plus de risques d'avoir une attaque cardiaque, cérébrale ou d'être opérées pour ouvrir une artère obstruée comparativement à celles dont l'activité est plus satisfaisante.

Une étude montre que des activités très stressantes et peu satisfaisantes accroissent le risque d'attaque cardiaque de 88% environ et de 43% de pontage coronarien ou d'autres procédures visant à ouvrir une artère. >>> ATS | Lundi 15 Novembre 2010

Saturday, July 10, 2010


En Inde, les femmes musulmanes montent au créneau contre les mollahs

LE FIGARO – BLOG – MARIE-FRANCE CALLE: A la fin mai, elles étaient déjà descendues dans la rue pour protester contre une fatwa des Déobandistes leur interdisant d'exercer des métiers où elles ne pourraient pas être "dûment couvertes". Le 29 juin, trois autres femmes musulmanes, des chiites cette fois, ont carrément battu trois mollahs, les accusant d'avoir consenti le talaq (le divorce) à leurs époux alors qu'elles n'avaient pas été consultées.

Tandis qu'en Europe certaines femmes musulmanes s'accrochent à leur droit de porter la burqa, en Inde, une poignée d'entre elles tentent de s'émanciper des règles dictées par les mollahs. Et le mouvement fait tache d'huile. Au printemps dernier, elles avaient été nombreuses à s'insurger contre une fatwa des Déobandistes (sunnites) visant à leur interdire d'exercer des professions où elles ne pouvaient être certaines de pouvoir travailler voilées. Si nombreuses qu'elles avaient attiré l'attention des médias, réussissant ainsi à provoquer un débat national. Continuez à lire et écrire un commentaire >>> Par Marie-France Calle | Samedi 10 Juillet 2010

Talibanism: Women Thrash Muslim Clerics, Husbands

Wednesday, February 10, 2010

La princesse saoudienne qui défend la cause des femmes

LE FIGARO: Rencontre exclusive avec la fille préférée du roi Abdallah, et son atout pour faire bouger la société.

Elle avait précisé : pas de photo. Pour sa première interview à un journal occidental, Son Altesse royale la princesse Adelah bint Abdallah sait jusqu'où elle peut s'aventurer. Si des présentatrices au visage découvert apparaissent quotidiennement sur les chaînes saoudiennes, la fille préférée du roi Abdallah ne peut se permettre de transgresser les «traditions familiales» même si elle n'y verrait personnellement aucun inconvénient. Elle a pourtant accepté, pour la première fois, de recevoir un journaliste en tête à tête, et chez elle. C'est déjà un grand pas, dans un pays où l'on peut condamner une femme au fouet pour s'être simplement trouvée en compagnie d'un homme étranger à sa famille.

La princesse accueille simplement le visiteur dans sa maison de Riyad, une vaste villa que l'on ne saurait qualifier de palais. Pas de protocole. Adelah bint Abdallah, une grande et jolie femme, tend la main en souriant au seuil d'un salon aux meubles modernes, métal et cuir. Elle porte une jupe longue en cuir noir, une veste courte en velours vert sur un chemisier de soie grège, un foulard en fine mousseline posé sur les cheveux. «Je le mets quand je suis en représentation officielle», explique-t-elle. On est loin du niqab, la tenue noire couvrant entièrement le visage, courante dans les rues saoudiennes.

En plein accord avec son père, Adelah bint Abdallah s'est créé une mission bien à elle dans la famille royale, faire avancer la cause des femmes dans un pays encore très traditionnel. L'establishment religieux ne voit pas cela d'un très bon œil. Mais avec la légitimité de son rang et l'appui personnel de son père, la princesse se sent libre d'exprimer des convictions qui pourront sans doute choquer plus d'un religieux, sans parler des islamistes locaux.

Le voile complet ? En Arabie saoudite comme en France, il devrait s'agir d'un choix personnel. La mixité, déjà en vigueur dans les hôpitaux, où des femmes médecins traitent des patients masculins, et vice-versa ? Elle devrait être étendue à toute la société. L'âge du mariage ? Il faut fixer un minimum, dit la princesse, qui prend spontanément la défense de la «fillette de Boureïda», une histoire qui divise les Saoudiens, celle d'une gamine de 12 ans qui a épousé un homme de 80 ans (lire encadré). 50 % des diplômés sont des filles >>> D’envoyé spécial du Figaro à Riyad, Pierre Prier | Mercredi 10 Février 2010

LE FIGARO: «Nombre de lois doivent être changées» : INTERVIEW - Dans son premier entrerien avec un journal occidental, la fille du roi Abdallah évoque ses «combats» pour faire bouger la société saoudienne. >>> Propos recueillis à Riyad par Pierre Prier | Mardi 09 Février 2010

Friday, June 12, 2009

Les femmes dans le monde arabe sont comme des "meubles" dénonce Kadhafi

TRIBUNE DE GENÈVE: VISITE OFFICIELLE | Le leader libyen a estimé que le monde avait besoin d'une révolution féminine basée sur une révolution culturelle.

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Mouammar Kadhafi a rencontré des femmes italiennens au troisième jour de sa visite en Italie. Crédits photo: Tribune de Genève

Les femmes dans le monde arabe et musulman sont comme "des meubles" que l’on peut déplacer à volonté sans devoir répondre à qui que ce soit, a estimé vendredi le leader libyen Mouammar Kadhafi, au troisième jour de sa visite officielle en Italie. "La femme est comme un meuble qu’il est possible de changer quand on veut et personne ne demandera jamais pourquoi on l’a fait", a dit M. Kadhafi, cité par l’agence Ansa, au cours d’un discours devant des femmes italiennes provenant du monde de la culture, de la politique et de l’économie. >>> AFP | Vendredi 12 Juin 2009

Thursday, March 05, 2009

«Le multiculturalisme trahit les femmes et les enfants»

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Photo d’Ayaan Hirsi Ali grâce à la Cyberpresse

CYBERPRESSE.CA: C'est une tragédie, survenue aux Pays-Bas, qui l'a fait connaître du monde entier. En novembre 2004, un Néerlandais d'origine marocaine assassine le cinéaste Théo Van Gogh.

Ce dernier venait tout juste de réaliser le court métrage Soumission, un film dans lequel une femme au visage voilé, mais au corps nu, raconte à Allah les sévices qu'elle a subis au nom de la religion: violence, viol, mariage forcé. Sur sa peau, on peut lire des sourates du Coran.

En tuant le cinéaste, le meurtrier a laissé dans son dos, sous un poignard, une liste de personnes à éliminer. Le nom d'Ayaan Hirsi Ali, la scénariste du film, y figurait tout en haut.

Depuis, la jeune femme d'origine somalienne vit sous haute sécurité. Elle ne va nulle part sans des gardes armés. Avant de la rencontrer, à Montréal, les représentants de La Presse ont dû répondre à un interrogatoire de son garde du corps.

La menace qui plane sur elle n'a cependant jamais réduit Ayaan Hirsi Ali au silence. Auteure de deux livres, dont Infidèle, des mémoires dans lesquels elle raconte son enfance en Somalie dans une famille musulmane dévote, ainsi que son exil aux Pays-Bas pour éviter un mariage forcé, la jeune femme a été au coeur de plus d'une controverse. Notamment quand il a été révélé qu'elle avait pris quelques libertés avec la vérité en demandant l'asile, en 1992. >>> Laura-Julie Perreault,
La Presse | Mardi 03 Mars 2009

The Dawning of a New Dark Age (Paperback/Broché – Canada) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Hardback/Relié – Canada) >>>

Saturday, February 14, 2009

Iran: La coiffeuse qui aimait les livres

L'EXPRESS: De son salon, à Téhéran, elle a fait une bibliothèque. Et un espace de liberté où, trente ans après la révolution islamique, les femmes se retrouvent et débattent.

Chez Farkhondeh Gohari, on entre sans rendez-vous. Femmes au foyer en tchador noir, adolescentes aux mèches rebelles dépassant du foulard, étudiantes sans le sou, elles sont des dizaines à se presser, chaque jour, devant sa porte. Avec une seule requête: quel livre emprunter cette semaine?

"Pour moi, ce sont toutes des soeurs. Je suis ici pour les aider, à ma façon", murmure l'hôtesse entre quelques gorgées de thé fumant - la seule récréation qu'elle s'accorde, avant d'aller classer les livres de sa bibliothèque de Shahr-e Rey, une ville populaire au sud de Téhéran.

Ce n'est pas une rebelle, Farkhondeh Gohari, dans son voile clair et son manteau informe. Rien à voir avec les pin-up du nord de la capitale, qui narguent les gardiens de la morale islamique en arborant des foulards ultracolorés. Ni avec certaines féministes qui finissent régulièrement au cachot pour avoir eu le courage de dénoncer ouvertement le régime clérical et la discrimination envers les femmes.

Pourtant, alors que la République islamique souffle ses 30 bougies, ce petit bout de femme tout en rondeurs bataille, sans bruit, pour une plus grande émancipation de ses consoeurs. Avec pour seules armes quelques livres empilés sur de modestes étagères en bois. "Il y en a pour tous les goûts: des livres de cuisine, des romans de Dostoïevski, des essais de Jean-Paul Sartre, des méthodes d'anglais, des poèmes persans. Quoi qu'on lise, la lecture libère l'esprit", dit-elle.

Voilà quinze ans déjà que, par un beau matin de mars, cette quinquagénaire au caractère bien trempé, mère de quatre enfants, a décidé, sur un coup de tête, de transformer son salon de beauté en un salon de lecture. Un pari fou couronné de succès. "Ca a commencé avec 50 livres achetés d'occasion. Aujourd'hui, j'ai une sélection de plus de 7000 ouvrages. La demande ne cesse d'augmenter", se félicite-t-elle.

Au début, c'est un peu par hasard qu'elle endosse sa mission, à cheval entre le social et l'humanitaire. "J'étais en train de coiffer une jeune mariée, se souvient-elle, lorsqu'une voisine a frappé à la porte. Elle voulait à tout prix me convaincre d'assister à un atelier sur la prévention sanitaire organisé par la municipalité." >>> Par Delphine Minoui | Samedi 14 Février 2009

The Dawning of a New Dark Age (Broché) >>>
The Dawning of a New Dark Age (Relié) >>>