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Friday, July 15, 2022

Des chaleurs extrêmes font suffoquer l’Espagne, la France, la Grèce, le Portugal et bientôt le Royaume-Uni

LE MONDE : Des incendies ont brûlé quelque 17 000 hectares dans la péninsule Ibérique et environ 7 000 dans l’Hexagone.

Des milliers de pompiers continuaient vendredi 14 juillet leur lutte contre les flammes en France, en Grèce et dans la péninsule Ibérique, où les températures restent suffocantes. Plus au nord, le Royaume-Uni se prépare à vivre ce week-end une chaleur « extrême ».

Dans le sud-ouest de la France, où deux incendies ont brûlé plus de 7 000 hectares depuis mardi, notamment près de la très touristique dune du Pilat, sur la côte Atlantique, la situation « est toujours défavorable », a annoncé la préfecture du département de la Gironde. Ces feux, qui mobilisent un millier de pompiers, ont entraîné depuis mardi l’évacuation de 10 000 personnes. Déclenché jeudi après-midi par le passage d’un train, un autre incendie a ravagé au moins 300 hectares près d’Avignon, dans le Sud-Est, avant d’être fixé.

45 °C enregistré dans la péninsule ibérique

Dans la péninsule Ibérique, confrontée depuis plusieurs jours à des températures suffocantes, le thermomètre a atteint pour le deuxième jour consécutif des valeurs extrêmes, avec un pic de 45 °C enregistré à 17 heures près d’Avila, dans le centre-ouest de l’Espagne, non loin de Madrid. » | Le Monde avec AFP | vendredi 15 juillet 2022

LIRE AUSSI : La Gironde confrontée à des feux de forêt violents et à une forte chaleur : Plus de 7000 hectares ont déjà brûlé, et les incendies sont encore actifs. »

Wednesday, July 13, 2022

La grande puissance en mutation | Le Royaume-Uni et le Brexit (1/2) | ARTE

Jul 13, 2022 Pourquoi les Britanniques ont-ils décidé de quitter l’Europe ? Cette première partie aborde l’héritage colonial de l’empire – qui fit du petit État insulaire la première puissance mondiale au XIXe siècle – et le souvenir victorieux de la Seconde Guerre mondiale, deux éléments clés ayant nourri l’aspiration à l’indépendance nationale, l’euroscepticisme et le racisme d’une partie des Britanniques.

Depuis le référendum de 2016, qui a scellé la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 décembre 2020, les menaces proférées à l’encontre des musulmans et les agressions contre les immigrés d’Europe de l’Est et les homosexuels ont bondi de 40 % dans le pays. Ravivé par le mouvement Black Lives Matter, né outre-Atlantique, le passé colonial de la Grande-Bretagne pèse de plus en plus sur les débats dans un pays fracturé entre europhiles et europhobes. Comment en est-on arrivé là ? De 1945 à aujourd’hui en passant par l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne en 1973, cette première partie aborde notamment l’héritage colonial de l’empire – qui fit du petit État insulaire la première puissance mondiale au XIXe siècle – et le souvenir victorieux de la Seconde Guerre mondiale, deux éléments clés ayant nourri l’aspiration à l’indépendance nationale, l’euroscepticisme et le racisme d’une partie des Britanniques.

Portrait choral

À travers les témoignages de citoyens aux profils variés (cinéaste, ancien syndicaliste, chef d’entreprise, psychologue, humoriste...), Sebastian Bellwinkel (Policiers et citoyens, une relation sous tension) retrace le long processus – historique, économique, politique… – qui a conduit une majorité de Britanniques sur la voie du Brexit.

Documentaire de Sebastian Bellwinkel (Allemagne, 2020, 52mn)
Rediffusion disponible jusqu'au 06/10/2022



ARTE : Le pays des contradictions | Le Royaume-Uni et le Brexit (2/2) »

Wednesday, July 06, 2022

Royaume-Uni : la pression s’accroît sur Boris Johnson, après une série de démissions au sein de son cabinet

LE MONDE : Le départ surprise, mardi, des ministres britanniques de l’économie et de la santé, deux figures importantes du Parti conservateur, affaiblit considérablement le chef du gouvernement, touché par un nouveau scandale.

Le premier ministre britannique, Boris Johnson, entouré de Sajid Javid et de Rishi Sunak, à Londres, le 7 septembre 2021. TOBY MELVILLE / AFP

Jusqu’à présent, Boris Johnson semblait pouvoir résister à tous les scandales. Le dernier en date – un mensonge, au mieux par omission, au sujet des agissements déplacés d’un député conservateur – lui portera-t-il le coup fatal ?

Après la démission presque simultanée du chancelier de l’Echiquier, Rishi Sunak, et du ministre de la santé, Sajid Javid, deux poids lourds de son gouvernement, mardi 5 juillet, le premier ministre britannique lutte désormais pour sa survie. Chaque jour risque d’être le dernier, surtout si les départs se multiplient. Mercredi matin, de nouveaux responsables, à l’instar du secrétaire d’Etat à la famille, Will Quince, ont annoncé leur démission, alors que M. Johnson devait affronter deux périlleux rendez-vous dans la journée : la séance des questions au premier ministre, à la Chambre des communes, et une audition programmée de longue date devant la « commission de liaison » du Parlement, chargée de surveiller l’activité du gouvernement. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | mercredi 6 juillet 2022

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Wednesday, May 18, 2022

Irlande du Nord : le gouvernement britannique menace Bruxelles

LE MONDE : Londres remet en cause une partie du traité du Brexit qui instaure une frontière douanière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni.

Après des semaines de supputations et de rumeurs, le gouvernement Johnson passe aux menaces explicites. Liz Truss, la ministre britannique des affaires étrangères, a confirmé à la Chambre des communes, mardi 17 mai, qu’elle déposerait formellement « dans les prochaines semaines » un projet de loi remettant en cause unilatéralement des pans entiers du fameux « protocole ». Cette partie cruciale du traité du Brexit avec l’Union européenne (UE) instaure une frontière douanière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, afin de protéger l’intégrité du marché intérieur européen tout en évitant le retour d’une frontière physique sur l’île d’Irlande. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) et Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) | mercredi 18 mai 2022

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Saturday, May 07, 2022

Boris Johnson face aux conséquences du Brexit

LE MONDE – ÉDITORIAL: Le parti conservateur a subi un sérieux revers lors des élections locales britanniques du 5 mai. Le premier ministre paye là le mécontentent lié à la sortie du Royaume-Uni de l’UE. La situation pourrait devenir très tendue en Irlande du Nord si les résultats définitifs confirment une victoire du Sinn Fein.

Ni la popularité du premier ministre Boris Johnson ni celle du Brexit n’étaient au centre des élections locales britanniques qui ont eu lieu jeudi 5 mai. Mais, six ans après le référendum qui a décidé du divorce avec l’Union européenne (UE), leurs résultats reflètent à la fois un certain désamour des Britanniques à l’égard de leur bouillant dirigeant et le mécontentement lié aux conséquences économiques néfastes de la sortie de l’UE. Le Parti conservateur de M. Johnson a perdu des centaines de sièges dans les assemblées locales, un certain nombre de ses électeurs ayant préféré les travaillistes ou les libéraux-démocrates.

A Londres, dont M. Johnson fut un maire populaire, plusieurs « boroughs » lui ont tourné le dos tandis que, dans le sud de l’Angleterre, les lib-dem, pro-européens, ont séduit d’anciens électeurs conservateurs. Les déboires des tories sont moins nets dans les régions ouvrières du nord de l’Angleterre converties au Brexit par M. Johnson, qui ne retournent que très partiellement au Labour. » | Éditorial | samedi 7 mai 2022

Saturday, April 02, 2022

Ces oligarques russes qui font trembler les journalistes et les écrivains britanniques

La journaliste britannique, Catherine Belton (à gauche), a été attaquée en diffamation par plusieurs oligarques russes dont Roman Abramovitch (à droite), propriétaire du club de football Chelsea, après la publication de son livre Putin’s People. TT News Agency via AFP / ADAM IHSE / AFP / JUSTIN TALLIS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Le premier ministre Boris Johnson souhaite en finir avec les lois du pays sur la diffamation qui entravent depuis des années la liberté d’enquête sur ces proches de Poutine.

Un beau matin de printemps, Catherine Bolton, ancienne correspondante du Financial Times à Moscou, découvrait dans sa boîte aux lettres londonienne un courrier de l’oligarque russe Roman Abramovitch. Le milliardaire propriétaire de Chelsea portait plainte contre la journaliste pour diffamation, après la publication de son livre Putin’s People. Son enquête, qui met en lumière les personnalités qui gravitent autour des cercles de pouvoir de Vladimir Poutine, affirmait qu’il avait acheté le club de football en 2003 sur ordres du président russe. Défendu par Nigel Tait, associé du cabinet britannique Carter-Ruck, l’oligarque lui réclamait plusieurs millions de livres de dommages et intérêts.

«À coups de lettres, de coups de fil menaçants et de procès, les oligarques russes, aidés par de grands cabinets d’avocats anglais, empêchent depuis des années la publication de nombreux articles sur eux dans les journaux. Ces entraves à la liberté d’expression doivent cesser», témoignait Catherine Bolton la semaine passée, devant la commission parlementaire des affaires étrangères. Jusqu’à ce que la guerre en Ukraine bouleverse le climat politique, la population anglaise méconnaissait l’histoire des oligarques russes implantés dans les quartiers chics de la capitale, comme Knightsbridge et Belgravia. En grande partie parce que mener des enquêtes sur ces personnalités représente un risque financier de taille. Les rares rédactions qui s’y sont essayées, comme le Financial Times, The Guardian ou The Economist, ont été condamnées par les tribunaux à payer des millions de livres en diffamation. » | Par Claudia Cohen | vendredi 1 avril 2022

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Saturday, February 19, 2022

Crise en Ukraine : la France et l’Allemagne appellent leurs ressortissants à quitter le pays

LE MONDE – LIVE EN COURS : Depuis Munich, le président ukrainien Zelensky a décrit son pays comme « le bouclier de l’Europe » contre l’armée russe et demandé aux dirigeants occidentaux de cesser la politique « d’apaisement » vis-à-vis de Poutine.



Londres demande aux ressortissants britanniques de quitter l’Ukraine

Dans un message aux ressortissants britanniques en Ukraine, le Foreign Office leur enjoint de « partir tant qu’il reste des options (…). En cas d’incursion militaire, il est probable que les routes (…) sortant d’Ukraine soient gravement perturbées et que les routes traversant l’Ukraine soient fermées », Le ministère des affaires étrangères leur demande de se signaler et de s’enregistrer auprès des autorités britanniques. « Cela nous permettra de fournir les dernières informations. » » | samedi 19 février 2022

Auswärtiges Amt fordert Deutsche auf, sofort die Ukraine zu verlassen: Angesichts der weiteren Zuspitzung der Ukraine-Krise ruft die Bundesregierung nun alle Deutschen „dringend“ dazu auf, die Ukraine sofort zu verlassen. Die Lufthansa setzt ihre Flüge ins Land aus. »

Friday, February 11, 2022

Covid-19 : le Royaume-Uni en passe de réussir le pari de l'abandon total des restrictions

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Le 27 janvier dernier, nos voisins britanniques abandonnaient complètement les mesures sanitaires, une première en Europe. Deux semaines plus tard, les données épidémiologiques semblent leur donner raison.

Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, la situation au Royaume-Uni est un indicateur fiable pour la France. Avec deux semaines d'avance lors de chaque vague épidémique, nos voisins britanniques jouent un rôle de modèle pour anticiper l'évolution de la situation. Mais les deux pays ont suivi des stratégies différentes lors de la cinquième vague : alors que les restrictions sont levées progressivement pendant le mois de février dans l'Hexagone, le Royaume-Uni a fait le choix de faire sauter toutes les mesures en même temps. Ainsi, depuis le 27 janvier, le port du masque n'y est plus obligatoire, le télétravail n'est plus officiellement recommandé et le passe sanitaire n'est plus imposé pour l'accès aux boîtes de nuit et aux grands rassemblements. » | Par Hugues Maillot | vendredi 11 février 2022

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Thursday, February 10, 2022

La revanche de Camilla, future reine consort d’Angleterre

Le prince Charles et Camilla assistent à une cérémonie d’accueil maorie, lors d’une visite en Nouvelle-Zélande, le 20 novembre 2019. EyePress News/EYEPRESS via Reuters Connect

LE FIGARO : ENQUÊTE - Dans une lettre au parfum de vœu testamentaire, Elizabeth II a solennellement adoubé Camilla Parker Bowles, amante puis épouse du prince Charles. Longtemps détestée par l’opinion publique et tenue pour responsable de la mort de Lady Diana, la roturière deviendra souveraine aux côtés de son mari, après le décès de la reine.

Londres

Longtemps, ce fut le diable pour une partie des Britanniques. Des ménagères la poursuivaient avec leur Caddie quand elle faisait ses courses au supermarché. Au théâtre ou au pub, elle était huée, insultée. Camilla était tenue pour responsable de la mort de Diana. Le week-end dernier, pourtant, l’épouse du prince Charles a été solennellement adoubée par Elizabeth II. La mal-aimée honorée par une reine si populaire. Le chemin parcouru est spectaculaire. » | Par Arnaud De La Grange | Publié : mercredi 9 février 2022 ; mis à jour : jeudi 10 février 2022

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Tuesday, February 08, 2022

«Carrie Antoinette», l’épouse controversée de Boris Johnson

Carrie et Boris Johnson, en mars 2020, à Londres. Lock Stephen/Lock Stephen/I-Images/ABACA

LE FIGARO : RÉCIT - Dans une biographie non autorisée, Carrie Johnson est décrite par ses détracteurs comme une intrigante à Downing Street.

Correspondant à Londres

Elle a gagné un drôle de surnom, venu de l’autre côté de la Manche. Carrie Johnson, l’épouse du premier ministre britannique, est appelée «Carrie Antoinette» par certains de ses détracteurs. Ils entendent ainsi moquer un goût du luxe que l’on a prêté à la reine de France… Et en plein «Partygate», une biographie non autorisée vient nourrir leurs reproches.

L’auteur du livre, Lord Ashcroft, est l’une des plus grosses fortunes de Grande-Bretagne et un grand donateur du Parti conservateur dont il fut un temps le numéro deux. Celui qui a trouvé «fascinante» la trajectoire de Carrie Johnson n’est pour autant pas tendre avec celle qu’il accuse de vouloir «tout contrôler» à Downing Street. De jouer les premiers ministres bis. Pour Michael Ashcroft, Carrie «empêche tout bonnement Boris Johnson de gouverner la Grande-Bretagne aussi efficacement que les électeurs le méritent». Elle serait son mauvais génie. » | Par Arnaud De La Grange | Publié : lundi 7 février 2022 ; mis à jour : mardi 8 février 2022

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Saturday, February 05, 2022

Marc Roche: Elizabeth II «s’est imposée en mère de la nation»

La reine Elizabeth II. VICTORIA JONES/AFP

Correspondant à Londres depuis 35 ans, Marc Roche a publié récemment un livre passionnant, Elle ne voulait pas être reine (Albin Michel).

LE FIGARO : ENTRETIEN - Selon le correspondant à Londres, la reine du Royaume-Uni, qui passe le cap des 70 ans de règne, «réussit la réconciliation nationale mieux que tout homme politique».

LE FIGARO. - En dehors de sa longueur, en quoi le règne d’Elizabeth II est-il particulier? Marc ROCHE. - En soixante-dix ans, le Royaume-Uni a été plus bouleversé que pendant tous les règnes précédents. Cela vaut pour les changements géopolitiques, avec la décolonisation, l’adhésion à l’Europe puis le retrait de l’UE, les problèmes d’unité nationale avec l’indépendantisme écossais. Il y a eu aussi une accélération des avancées technologiques et scientifiques, ainsi qu’une évolution rapide des mœurs. En 1952, les divorcés étaient toujours interdits à la cour alors qu’aujourd’hui, trois enfants sur quatre de la Reine sont divorcés… L’héritier de la couronne est lui-même divorcé et remarié à une autre divorcée. Tout cela montre le chemin parcouru.

Quand elle est montée sur le trône, elle symbolisait une Angleterre impériale, blanche, anglo-saxonne et protestante. Aujourd’hui, il n’y a plus d’empire, même s’il reste le Commonwealth dont elle a d’ailleurs été l’artisane. La société est devenue plus diverse et multiculturelle, avec symboliquement le premier écuyer noir nommé en 2017. Et le catholicisme et l’islam sont plutôt plus dynamiques que l’Église anglicane. L’Angleterre n’avait jamais autant changé sous un autre monarque[.] » | Pa Arnaud De La Grange | vendredi 4 février 2022

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À LIRE AUSSI :

Elizabeth II, forte et tranquille quelle que soit la crise : PORTRAIT - À l’aube de ses 95 ans, la reine d’Angleterre doit gérer une nouvelle crise. Elle en a vu d’autres, et des plus graves. »

Sunday, January 30, 2022

Le pays des contradictions | Le Royaume-Uni et le Brexit (2/2) | ARTE

Jan 28, 2022 • Pourquoi les Britanniques ont-ils décidé de quitter l’Europe ? Second volet de ce voyage dans la genèse du Brexit : comment les politiques économiques menées depuis Thatcher ont-elles nourri la montée du discours eurosceptique au Royaume-Uni ?

Les années Thatcher semblent avoir été déterminantes. Alors que la politique de privatisations menée à marche forcée par la Dame de fer a fragilisé le tissu économique et ébranlé la classe ouvrière, la perte de souveraineté du royaume s’est imposée comme un lancinant leitmotiv. Après les espoirs déçus suscités par son successeur, le travailliste Tony Blair, la défiance vis-à-vis des institutions européennes n’a fait que croître au sein de la population. Pour un grand nombre de Britanniques, s’en émanciper est alors perçu comme la seule solution pour mettre un frein au déclin économique et géopolitique de leur pays.

Portrait choral

À travers les témoignages de citoyens aux profils variés (cinéaste, ancien syndicaliste, chef d’entreprise, psychologue, humoriste...), Sebastian Bellwinkel (Policiers et citoyens, une relation sous tension) retrace le long processus – historique, économique, politique… – qui a conduit une majorité de Britanniques sur la voie du Brexit.

Documentaire de Sebastian Bellwinkel (Allemagne, 2020, 53mn)
Disponible jusqu'au 29/04/2022



La première partie de ce documentaire est ici.

La grande puissance en mutation | Le Royaume-Uni et le Brexit (1/2) | ARTE

Jan 28, 2022 • Pourquoi les Britanniques ont-ils décidé de quitter l’Europe ? Cette première partie aborde l’héritage colonial de l’empire – qui fit du petit État insulaire la première puissance mondiale au XIXe siècle – et le souvenir victorieux de la Seconde Guerre mondiale, deux éléments clés ayant nourri l’aspiration à l’indépendance nationale, l’euroscepticisme et le racisme d’une partie des Britanniques.

Depuis le référendum de 2016, qui a scellé la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 décembre 2020, les menaces proférées à l’encontre des musulmans et les agressions contre les immigrés d’Europe de l’Est et les homosexuels ont bondi de 40 % dans le pays. Ravivé par le mouvement Black Lives Matter, né outre-Atlantique, le passé colonial de la Grande-Bretagne pèse de plus en plus sur les débats dans un pays fracturé entre europhiles et europhobes. Comment en est-on arrivé là ? De 1945 à aujourd’hui en passant par l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne en 1973, cette première partie aborde notamment l’héritage colonial de l’empire – qui fit du petit État insulaire la première puissance mondiale au XIXe siècle – et le souvenir victorieux de la Seconde Guerre mondiale, deux éléments clés ayant nourri l’aspiration à l’indépendance nationale, l’euroscepticisme et le racisme d’une partie des Britanniques.

Portrait choral

À travers les témoignages de citoyens aux profils variés (cinéaste, ancien syndicaliste, chef d’entreprise, psychologue, humoriste...), Sebastian Bellwinkel (Policiers et citoyens, une relation sous tension) retrace le long processus – historique, économique, politique… – qui a conduit une majorité de Britanniques sur la voie du Brexit.

Documentaire de Sebastian Bellwinkel (Allemagne, 2020, 52mn)
Disponible jusqu'au 29/04/2022


Wednesday, January 26, 2022

Ukraine: l’Amérique et ses alliés divergent sur la stratégie face à Vladimir Poutine

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Un décalage s’est installé ces derniers jours entre l’alarmisme de l’Administration Biden et l’appréciation des Européens quant à l’imminence d’une invasion de l’Ukraine par les forces russes.

Depuis les derniers développements de la crise ukrainienne à la fin de l’année dernière, un troublant décalage est apparu entre les perceptions des uns et des autres. Début novembre 2021, quand le gouvernement américain a tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l’armée russe préparait une nouvelle offensive militaire de grande envergure contre l’Ukraine, les responsables de Kiev étaient restés plutôt dubitatifs. Même chose sur la ligne de front, près de Marioupol, où les militaires, habitués au renforcement des forces russes depuis le printemps 2021, ne voyaient pas l’imminence d’une intervention qui, selon Washington et l’Otan, aurait pu avoir lieu fin décembre ou début janvier.

Ce même décalage déconcertant s’observe aujourd’hui entre les analyses alarmistes des États-Unis et du Royaume-Uni et les propos plus modérés de la France, de l’Europe et des Ukrainiens. Depuis plusieurs jours, Joe Biden prévient de l’imminence probable d’une nouvelle intervention russe en Ukraine. Il a annoncé le possible déploiement de 8500 militaires américains, placés en état d’alerte pour augmenter, en cas de besoin, les troupes de l’Otan. Il a aussi décidé de rapatrier les familles des diplomates en poste à Kiev, mesure immédiatement imitée par le Royaume-Uni et l’Australie. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 25 janvier 2022

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Ukraine: «Les Européens doivent se préparer aux conséquences d’une éventuelle offensive russe» : ENTRETIEN - Pour Marie Dumoulin, directrice du programme Europe élargie, au centre de réflexion European Council on Foreign Relations, une attaque russe contre l’Ukraine représente «un problème de sécurité» pour les pays voisins. »

Tuesday, January 18, 2022

Boris Johnson bataille pour sa survie politique

Boris Johnson, lors d’un débat au Parlement britannique, le 5 janvier, à Londres. REUTERS TV/REUTERS

LE FIGARO : RÉCIT - Le premier ministre prépare une salve de mesures populaires chez les tories pour tenter de désamorcer le scandale.

Dans les couloirs de Whitehall, on la dénomme «Operation Save Big Dog» (sauver le gros chien)… L’opération de sauvetage de Boris Johnson est lancée. Sérieusement touché par le «Partygate», le premier ministre lutte pour sa survie politique. Les conclusions de l’enquête interne sur les «fêtes de confinement» au sommet du pouvoir pourraient être rendues en fin de semaine. La contre-attaque passe par le nettoyage des positions de Downing Street et une salve de mesures populaires dans les rangs conservateurs.

Boris Johnson veut changer la «petite» musique qui se fait entendre à travers tout le pays. L’idée s’imprime dans l’opinion qu’il n’est pas - ou plus - à sa place. Que ses jours sont comptés. Que politiquement, il n’est plus qu’un «homme mort qui marche» comme l’a asséné le député conservateur Roger Gale. Ses soutiens montent au front mollement. D’autres se tiennent à l’écart comme on s’écarte des malades. Cette fois-ci, celui qu’on surnommait «Mr Teflon» parce que les polémiques glissaient sur lui, est sérieusement accroché. Il reste à savoir si la blessure est mortelle ou non. » | Par Arnaud De La Grange | Publié : lundi 17 janvier 2022 ; mis à jour : mardi 18 janvier 2022

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Royaume-Uni: Boris Johnson face au lent poison du «Partygate» : De nouvelles révélations sur une «garden-party» organisée à Downing Street en plein confinement fragilisent le premier ministre. »

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Wie Johnson versucht, dem Affärensumpf zu entkommen: Boris Johnson ist unter anderem durch seine Corona-Partys schwer angeschlagen. Mit der „Operation rotes Fleisch“ sollen nun Wähler wieder angelockt werden, die von den Affären des Premierministers enttäuscht sind. »

Friday, December 31, 2021

Brexit: un an après, Boris Johnson peine à tenir ses promesses

C’est sur le front politique que ce premier anniversaire du Brexit est le plus tumultueux pour Boris Johnson. Hollie Adams/AP

LE FIGARO : RÉCIT - L’avenir glorieux promis aux Britanniques se fait attendre et l’opposition au premier ministre gagne du terrain, y compris dans son propre parti.

Il était 23 heures à Londres et minuit à Bruxelles. Il y a un an, la célèbre cloche de Big Ben saluait la sortie de l’Union européenne après quarante-sept années d’un mariage parfois houleux. En ce 31 décembre 2020, l’heure était à l’euphorie pour Boris Johnson. Le premier ministre vantait un «moment incroyable pour le pays». Douze mois plus tard, l’anniversaire est triste. À quelques jours de la célébration de cette «nouvelle ère» pour le Royaume-Uni, le ministre du Brexit, David Frost, a démissionné. Une défection symbolique et fâcheuse pour BoJo. Le grand artisan du divorce se trouve pris dans des turbulences politiques sans précédent. Depuis quelques mois, les premiers effets du Brexit se font concrètement sentir. Et la flambée spectaculaire du variant Omicron a encore assombri le tableau. Censé gagner le grand large une fois larguées les aussières européennes, le navire britannique tangue sérieusement.

«Nous avons notre liberté entre nos mains et il nous revient d’en tirer le meilleur parti», avait ajouté Boris Johnson dans son message de Nouvel An. Apparemment, David Frost lui reproche d’avoir échoué, ou de ne pas prendre les bons chemins. Certes, le «Mr Brexit» britannique a invoqué des désaccords sur les nouvelles restrictions sanitaires. Mais ce diplomate qui a mené les âpres discussions avec l’UE a aussi dit ses «inquiétudes sur la route prise aujourd’hui». «J’espère que nous pourrons aller aussi vite que possible là où nous devons aller: une économie d’entrepreneurs, peu réglementée et peu taxée», a ainsi écrit David Frost dans sa lettre de démission. Boris Johnson avait un jour assuré qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’une «feuille de papier à cigarette» entre eux. Cette couche s’était apparemment épaissie. » | Par Arnaud De La Grange | jeudi 30 décembre 2021

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Il n'y a pas de hauts plateaux ensoleillés du Brexit, seulement des inconvénients et des problèmes et des friches sombres et ombragées. – © Mark

Friday, December 17, 2021

Au Royaume-Uni, Boris Johnson fragilisé par une claque électorale

Le premier ministre britannique, Boris Johnson, quitte le 10 Downing Street, vendredi 17 décembre, à Londres. TOBY MELVILLE/REUTERS

LE FIGARO : ANALYSE - La perte d’un siège dans le Nord-Shropshire tombe mal, alors que le premier ministre britannique enchaîne les faux pas.

Correspondant à Londres

Le siège était imperdable et ils l’ont perdu. Depuis la nuit des temps démocratiques, deux siècles tout au moins, la circonscription du Nord-Shropshire était détenue par les conservateurs. Ils viennent d’y essuyer une cuisante défaite. Les électeurs leur ont fait payer les scandales touchant le parti et Boris Johnson. Alors que tout le pays était tourné vers cette élection partielle, véritable test pour le premier ministre, cette claque électorale le fragilise encore un peu plus.

Dans cette circonscription rurale du centre de l’Angleterre, ce sont donc les libéraux-démocrates qui leur ont soufflé la place. La candidate du petit parti pro-européen, Helen Morgan, l’a emporté avec 47% des suffrages. Pour elle, les électeurs ont «clairement signifié à Boris Johnson que la fête est finie». Aux dernières législatives de 2019, les conservateurs avaient obtenu 62,7% des suffrages…

Face à ce cruel verdict, le premier ministre a adopté vendredi une posture modeste. «Je comprends parfaitement les frustrations des gens, a-t-il déclaré, j’entends ce que disent les électeurs du North Shropshire et, en toute humilité, je dois accepter ce verdict. Bien sûr, je prends mes responsabilités personnelles.» Pour le Daily Telegraph, le quotidien conservateur qui fut longtemps celui de «BoJo», cette défaite «choc» est une «humiliation». Le Daily Mail estime que Johnson vit un «cauchemar avant Noël» et que la défaite révèle le «niveau élevé de fureur publique contre le premier ministre». Dans le Times, le politologue vedette John Curtice parle d’un «tremblement de terre politique de 8,5 sur une échelle de 10». » | Par Arnaud De La Grange | vendredi 17 décembre 2021

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Le cadeau qu'Elizabeth II offre à chacun des 550 membres de son personnel

La reine Elizabeth II assiste au service religieux du jour de Noël à l'église St Mary Magdalene sur le domaine de Sandringham. (Norfolk, le 25 décembre 2019.) | Getty Images

MADAME FIGARO : Parmi les nombreuses traditions auxquelles s'attache la famille royale britannique, l'une revêt une importance particulière pour la reine. Chaque année, Elizabeth II offre à tous les membres de son personnel, un présent choisi.

Pendant que Tom Cruise offrait 300 pâtisseries aux membres de l’équipe du film Mission: Impossible 7 pour Noël, la reine Elizabeth II, quant à elle, s'apprêtait à donner ses traditionnels cadeaux à son personnel. Et la souveraine a aussi misé sur quelque chose de comestible. » | Alice Mascher | vendredi 17 décembre 2021

Thursday, December 16, 2021

Covid-19 : la France va restreindre l'accès aux voyageurs en provenance du Royaume-Uni

LE FIGARO : LE POINT SUR LA SITUATION - Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : Le Figaro fait le point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19.

Restrictions pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni, le Maroc ferme ses frontières, un nouveau retard pour le candidat vaccin Sanofi et 93 milliards de dollars pour soutenir les pays les plus pauvres... Le Figaro fait le point ce jeudi 16 décembre sur les dernières informations liées à la pandémie de Covid-19.

Nouveau tour de vis. La France va durcir les conditions d'accès pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni afin de limiter la propagation du variant Omicron, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Concrètement, les voyageurs devront s'enregistrer et la validité des tests pour se rendre en France depuis le Royaume-Uni va être réduite de 48 heures à 24 heures. Les motifs de voyage seront en outre «limités aux résidents (français) et à leurs familles», a-t-il précisé sur BFMTV et RMC. Les déplacements de «tourisme ou professionnels pour des personnes qui ne sont pas résidentes en France seront limités». » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 16 décembre 2021

France to tighten Covid restrictions on travel from Omicron-hit UK: Government says travel will be limited to ‘essential purposes’ for vaccinated and unvaccinated »

Sunday, November 28, 2021

L’Angleterre sonne l’alarme et renoue avec le port du masque obligatoire

Lors d’une conférence de presse, samedi à Londres, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé un durcissement des mesures sanitaires dans le pays. POOL/REUTERS

LE FIGARO : Critiqué pour avoir été lent à réagir au début de l’épidémie, le gouvernement britannique a voulu, cette fois, réagir vite.

Encore traumatisés par un Noël 2020 plombé par la fulgurante apparition du «variant anglais», les Britanniques s’alarment aujourd’hui pour les fêtes qui viennent. Boris Johnson les a assurés que la période serait plus festive que l’année dernière mais toute la presse faisait sa une sur de possibles projets de vacances torpillés. Et l’île recommence à se barricader. Face à la menace du variant Omicron, Boris Johnson s’est résolu à prendre des mesures qu’il s’interdisait trois jours auparavant.

L’apparition dans le royaume de trois cas Omicron - tous liés à un voyage en Afrique australe -, a tiré la sonnette d’alarme. Le premier ministre Boris Johnson a annoncé samedi durcir les mesures d’entrée en Angleterre à partir de mardi. Tous les voyageurs entrant dans le pays devront passer un test PCR deux jours après leur arrivée et s’isoler dans l’attente des résultats. Les mesures aux frontières avaient été relâchées cet été, seul un test antigénique était requis sans nécessité d’isolement. Londres a aussi mis sur une «liste rouge» dix pays d’Afrique australe. Par ailleurs, le port du masque va de nouveau être obligatoire dans les magasins et les transports en commun. » | Par Arnaud De La Grange | dimanche 28 novembre 2021

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