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Wednesday, May 18, 2022

Irlande du Nord : le gouvernement britannique menace Bruxelles

LE MONDE : Londres remet en cause une partie du traité du Brexit qui instaure une frontière douanière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni.

Après des semaines de supputations et de rumeurs, le gouvernement Johnson passe aux menaces explicites. Liz Truss, la ministre britannique des affaires étrangères, a confirmé à la Chambre des communes, mardi 17 mai, qu’elle déposerait formellement « dans les prochaines semaines » un projet de loi remettant en cause unilatéralement des pans entiers du fameux « protocole ». Cette partie cruciale du traité du Brexit avec l’Union européenne (UE) instaure une frontière douanière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, afin de protéger l’intégrité du marché intérieur européen tout en évitant le retour d’une frontière physique sur l’île d’Irlande. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) et Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) | mercredi 18 mai 2022

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Thursday, October 14, 2021

Brexit : des exigences britanniques inacceptables

LE MONDE : ace à la surenchère de Londres concernant la remise en cause de la compétence de la Cour de justice de l’Union européenne, l’UE doit rester ferme, tant pour sauvegarder la paix en Irlande que pour défendre le marché unique.

Editorial.
On croyait le cauchemar du Brexit terminé. Il n’en est rien. Tout juste deux ans après sa signature, le 17 octobre 2019, l’accord sur le divorce péniblement conclu entre le Royaume-uni et l’Union européenne est remis en cause par son principal promoteur, Boris Johnson. Le contentieux soulevé par Londres porte sur la mise en œuvre du « protocole nord-irlandais », un volet de l’accord qui prévoit l’instauration de contrôles douaniers pour les marchandises débarquant en Irlande du Nord en provenance de Grande-Bretagne afin de protéger le marché intérieur européen, auquel appartient toute l’île d’Irlande.

Instaurer une telle frontière de fait en mer d’Irlande était la seule solution pour éviter le rétablissement de la frontière entre les deux Irlandes supprimée par l’accord de paix de 1998. Les contrôles à l’entrée de l’Irlande du Nord, province du Royaume-Uni, résultaient également d’un choix net de M. Johnson : la sortie du Royaume-Uni de l’union douanière européenne. Sa prédécesseure, Theresa May, avait fait le choix inverse, précisément pour éviter une frontière en mer d’Irlande, option, affirmait-elle, qu’« aucun premier ministre britannique n’acceptera[it] jamais ». » | Éditorial, Le Monde | jeudi 14 octobre 2021

Brüssel und London lancieren riskanten Brexit-Poker um Nordirland: Sowohl die EU wie auch Grossbritannien wollen das Nordirland-Protokoll reformieren. Doch während Brüssel praktische Vorschläge für Handelserleichterungen präsentiert, wirft London Grundsatzfragen rund um EU-Richter auf. Erneut droht eine Konfrontation mit potenziell schwerwiegenden Folgen. »

Friday, April 16, 2021

Irlande du Nord : des mensonges à la violence

LE MONDE: La restauration d’une frontière entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, que les loyalistes vivent comme une trahison, résulte d’un choix politique du premier ministre britannique Boris Johnson : celui d’un Brexit dur.

Editorial du « Monde ».
Le Brexit menace la paix en Irlande du Nord. Cette dramatique évidence n’est pas une découverte. Deux semaines avant le référendum de juin 2016 par lequel les Britanniques ont décidé de quitter l’Union européenne (UE), John Major et Tony Blair avaient lancé ensemble, depuis Derry, cet avertissement solennel.

Ces deux anciens premiers ministres britanniques, artisans de l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de guerre civile sanglante, savaient de quoi ils parlaient. Personne, à Londres, n’a voulu les entendre. Cinq ans plus tard, les huit nuits de violences qu’a connues la province britannique sonnent comme une terrible validation de leur mise en garde. » | Éditorial, Le Monde | lundi 12 avril 2021