LE FIGARO : Le 22 avril 2023, Robert Prussak, 57 ans, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres.
Le procès d'un homme accusé d'avoir enlevé, drogué et agressé sexuellement une fillette française de 9 ans en vacances au Royaume-Uni avec sa famille s'est ouvert près de Londres cette semaine. Le 22 avril 2023, Robert Prussak, 57 ans, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres avec leurs trois enfants. «Il m'a demandé si j'avais besoin d'aide et j'ai dit oui», avait déclaré à l'époque la petite fille à la police. Elle avait été retrouvée trois heures après sa disparition. Son entretien a été montré lundi aux jurés au tribunal d'Isleworth, à l'ouest de Londres. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 23 octobre 2024
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Wednesday, October 23, 2024
Friday, August 09, 2024
Wednesday, August 07, 2024
Emeutes au Royaume-Uni : qui est l’activiste d’extrême droite Tommy Robinson ?
Méfiez-vous ! Cette vidéo contient du langage grossier. / Beware! This video contains strong language. – Mark
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Sunday, August 04, 2024
Les images des émeutes racistes qui ébranlent le Royaume-Uni
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Tuesday, December 05, 2023
Le gouvernement britannique vers un durcissement drastique de sa politique migratoire
LE MONDE : Le Royaume-Uni souhaite diminuer les arrivées annuelles d’au moins 300 000 personnes. Une décision qui pourrait accentuer la pénurie de personnel dans les secteurs de la santé et de l’aide sociale, notamment.
Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, lors d’une session plénière de la COP28, le vendredi 1er décembre 2023, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. PETER DEJONG / AP
Le gouvernement britannique durcit significativement sa politique migratoire au risque de pénaliser l’économie du pays, déjà handicapée par la pénurie de main-d’œuvre. Le ministre de l’intérieur, James Cleverly, a annoncé lundi 4 décembre un relèvement du plancher de ressources annuelles nécessaires pour venir s’établir au Royaume-Uni : il va passer de 26 200 livres sterling (environ 30 552 euros) à plus de 38 700 livres. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 4 décembre 2023
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Le gouvernement britannique durcit significativement sa politique migratoire au risque de pénaliser l’économie du pays, déjà handicapée par la pénurie de main-d’œuvre. Le ministre de l’intérieur, James Cleverly, a annoncé lundi 4 décembre un relèvement du plancher de ressources annuelles nécessaires pour venir s’établir au Royaume-Uni : il va passer de 26 200 livres sterling (environ 30 552 euros) à plus de 38 700 livres. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 4 décembre 2023
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Thursday, September 21, 2023
Entre le Royaume-Uni et la France, l’exigence d’une nouvelle Entente cordiale
LE MONDE – ÉDITORIAL : La visite de Charles III confirme la volonté du premier ministre britannique, Rishi Sunak, de renouer avec l’UE et la France. Pourtant, il faudra plus qu’un dîner pour surmonter des années de dérive anti-européenne de Londres et d’incompréhension réciproque.
Bien sûr, ce ne sont que des images, des gestes, des mots, souvent des poncifs. Il faut prendre les visites des souverains d’Angleterre en France pour ce qu’elles sont : des mises en scène à haute teneur symbolique destinées à célébrer les liens, des manifestations de prestige jugées profitables de part et d’autre, des jalons aussi dans la longue et tumultueuses histoire franco-britannique. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 21 septembre 2023
Discours de Charles III au Sénat : le roi du Royaume-Uni propose une nouvelle « entente cordiale » pour agir pour le climat : Au deuxième jour de sa visite d’Etat en France, jeudi, le souverain a tenu un discours historique devant les parlementaires français, où il a longuement loué « la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France ». »
Bien sûr, ce ne sont que des images, des gestes, des mots, souvent des poncifs. Il faut prendre les visites des souverains d’Angleterre en France pour ce qu’elles sont : des mises en scène à haute teneur symbolique destinées à célébrer les liens, des manifestations de prestige jugées profitables de part et d’autre, des jalons aussi dans la longue et tumultueuses histoire franco-britannique. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 21 septembre 2023
Discours de Charles III au Sénat : le roi du Royaume-Uni propose une nouvelle « entente cordiale » pour agir pour le climat : Au deuxième jour de sa visite d’Etat en France, jeudi, le souverain a tenu un discours historique devant les parlementaires français, où il a longuement loué « la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France ». »
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Tuesday, January 10, 2023
Royaume-Uni : « Entrer enfin dans l’âge de raison du Brexit »
LE MONDE – CHRONIQUE : L’opinion publique britannique regrette désormais majoritairement la sortie de l’Union européenne. Mais ni le gouvernement, ni l’opposition, ni le patronat, ni les syndicats ne militent pour un retour en arrière, observe Eric Albert dans sa chronique.
L’année 2022 aura marqué la défaite politique du Brexit au Royaume-Uni. Désormais, 60 % des Britanniques affirment que la sortie de l’Union européenne (UE) a été une erreur, contre 40 % qui la soutiennent. Le basculement a commencé à l’été 2021 (les Britanniques étaient alors partagés, à 50 % dans chaque camp) et, depuis, les deux courbes s’éloignent progressivement.
Ils peuvent désormais constater les conséquences négatives de leur décision. Difficile de faire précisément le tri entre le Brexit, la pandémie, le choc énergétique et le chaos politique, mais les faits sont là : l’économie décroche plus qu’ailleurs. Entre le deuxième trimestre 2016, date du référendum, et celui de 2022, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure de 5,5 % à celle d’un groupe d’une quarantaine de pays comparables qui connaissaient, les années précédentes, une croissance similaire, selon les calculs du Centre for European Reform, un groupe de réflexion. Le volume du commerce extérieur britannique a également augmenté de 7 % de moins que ce groupe. Et les investissements sont de 11 % inférieurs. » | Eric Albert, Londres, correspondance | mardi 10 janvier 2023
L’année 2022 aura marqué la défaite politique du Brexit au Royaume-Uni. Désormais, 60 % des Britanniques affirment que la sortie de l’Union européenne (UE) a été une erreur, contre 40 % qui la soutiennent. Le basculement a commencé à l’été 2021 (les Britanniques étaient alors partagés, à 50 % dans chaque camp) et, depuis, les deux courbes s’éloignent progressivement.
Ils peuvent désormais constater les conséquences négatives de leur décision. Difficile de faire précisément le tri entre le Brexit, la pandémie, le choc énergétique et le chaos politique, mais les faits sont là : l’économie décroche plus qu’ailleurs. Entre le deuxième trimestre 2016, date du référendum, et celui de 2022, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure de 5,5 % à celle d’un groupe d’une quarantaine de pays comparables qui connaissaient, les années précédentes, une croissance similaire, selon les calculs du Centre for European Reform, un groupe de réflexion. Le volume du commerce extérieur britannique a également augmenté de 7 % de moins que ce groupe. Et les investissements sont de 11 % inférieurs. » | Eric Albert, Londres, correspondance | mardi 10 janvier 2023
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Saturday, January 07, 2023
Royaume-Uni : les syndicats mènent leurs plus grandes grèves depuis 30 ans et redécouvrent leur pouvoir de négociation
LE MONDE : Après avoir connu un profond déclin, ils se coordonnent désormais et commencent à obtenir des résultats, portés par la sortie de la pandémie et le choc de l’inflation au Royaume-Uni.
Les Britanniques n’avaient pas connu ça depuis trois décennies. Depuis l’été dernier, de grandes grèves secouent régulièrement le pays, en particulier dans les services publics. Pour aider les usagers à s’y retrouver, les médias ont dû mettre en place des calendriers des grèves.
Cette semaine, du 3 au 7 janvier, deux syndicats se sont relayés pour immobiliser les trains, avec certaines journées pratiquement sans trafic ; vendredi, les agents des autoroutes ont aussi débrayé, ainsi que les inspecteurs du permis de conduire ; mardi 10 janvier, ce sera au tour des instituteurs en Ecosse, puis, le lendemain, des ambulanciers en Angleterre. La semaine suivante, les infirmières reprennent leur mouvement historique : en décembre 2022, elles avaient effectué leur première grève depuis la création de leur syndicat en 1906, et elles ont prévu deux nouvelles journées d’action.
Les syndicats ne cachent pas qu’ils se coordonnent pour que les grèves se succèdent. « L’objectif est d’atteindre une perturbation maximum », explique un syndicaliste, sous couvert d’anonymat. » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | samedi 7 janvier 2023
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Les Britanniques n’avaient pas connu ça depuis trois décennies. Depuis l’été dernier, de grandes grèves secouent régulièrement le pays, en particulier dans les services publics. Pour aider les usagers à s’y retrouver, les médias ont dû mettre en place des calendriers des grèves.
Cette semaine, du 3 au 7 janvier, deux syndicats se sont relayés pour immobiliser les trains, avec certaines journées pratiquement sans trafic ; vendredi, les agents des autoroutes ont aussi débrayé, ainsi que les inspecteurs du permis de conduire ; mardi 10 janvier, ce sera au tour des instituteurs en Ecosse, puis, le lendemain, des ambulanciers en Angleterre. La semaine suivante, les infirmières reprennent leur mouvement historique : en décembre 2022, elles avaient effectué leur première grève depuis la création de leur syndicat en 1906, et elles ont prévu deux nouvelles journées d’action.
Les syndicats ne cachent pas qu’ils se coordonnent pour que les grèves se succèdent. « L’objectif est d’atteindre une perturbation maximum », explique un syndicaliste, sous couvert d’anonymat. » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | samedi 7 janvier 2023
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Sunday, December 18, 2022
Le Royaume-Uni dans l’impasse
LE MONDE – ÉDITORIAL : Impuissant à lutter contre l’inflation, le gouvernement britannique refuse de céder aux revendications de rattrapage de salaires, alors qu’une vague de grèves de grande ampleur frappe le Royaume-Uni. Une situation qui traduit la grande faiblesse politique de ses dirigeants.
Des gares vides, des métros rares, des rendez-vous médicaux annulés et des ambulances introuvables. Jamais depuis les années Thatcher le Royaume-Uni n’avait connu une vague de grèves de pareille ampleur, au point que la référence à un nouvel « hiver du mécontentement », expression d’inspiration shakespearienne qui désigne les grèves massives de 1978-1979, est omniprésente. Plus de 1 million de travailleurs britanniques au total doivent cesser le travail, d’ici à la fin de l’année, dans un mouvement de relais commencé le 12 décembre destiné à satisfaire des revendications de salaires, face à une inflation qui s’est élevée en novembre à 10,7 % sur un an (6,2 % en France). » | Éditorial « du Monde » | samedi 17 décembre 2022
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Des gares vides, des métros rares, des rendez-vous médicaux annulés et des ambulances introuvables. Jamais depuis les années Thatcher le Royaume-Uni n’avait connu une vague de grèves de pareille ampleur, au point que la référence à un nouvel « hiver du mécontentement », expression d’inspiration shakespearienne qui désigne les grèves massives de 1978-1979, est omniprésente. Plus de 1 million de travailleurs britanniques au total doivent cesser le travail, d’ici à la fin de l’année, dans un mouvement de relais commencé le 12 décembre destiné à satisfaire des revendications de salaires, face à une inflation qui s’est élevée en novembre à 10,7 % sur un an (6,2 % en France). » | Éditorial « du Monde » | samedi 17 décembre 2022
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Sunday, December 04, 2022
Au Royaume-Uni, Rishi Sunak à la tête d’un Parti conservateur en mode rebelle
LE MONDE : Le premier ministre britannique doit faire face aux multiples revendications de sa propre majorité alors que les travaillistes continuent à progresser dans les sondages.
Les conservateurs britanniques encaissent les mauvaises nouvelles à un rythme soutenu. Vendredi 2 décembre, ils ont essuyé une brutale gifle électorale, les travaillistes remportant une victoire écrasante lors d’élections parlementaires partielles organisées la veille dans la circonscription de Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre : 61,2 % des voix exprimées, contre 22,4 % pour la candidate locale des tories. Le score le plus bas du parti dans cette localité plutôt rurale et conservatrice depuis… 1832. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | samedi 3 décembre 2022
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Les conservateurs britanniques encaissent les mauvaises nouvelles à un rythme soutenu. Vendredi 2 décembre, ils ont essuyé une brutale gifle électorale, les travaillistes remportant une victoire écrasante lors d’élections parlementaires partielles organisées la veille dans la circonscription de Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre : 61,2 % des voix exprimées, contre 22,4 % pour la candidate locale des tories. Le score le plus bas du parti dans cette localité plutôt rurale et conservatrice depuis… 1832. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | samedi 3 décembre 2022
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Monday, November 28, 2022
Avec la crise économique et sociale, le sentiment anti-Brexit progresse au Royaume-Uni
LE MONDE : Ni les conservateurs ni les travaillistes ne sont prêts à une renégociation de l’accord de sortie de l’Union européenne, en dépit de ses effets négatifs avérés sur l’économie.
Un manifestant tient un drapeau lors d’une marche appelant le Royaume-Uni à rejoindre l’Union européenne, à Londres, le 22 octobre 2022. MAJA SMIEJKOWSKA / REUTERS
Après deux années d’omerta, le Brexit s’invite à nouveau au cœur du débat britannique. Les experts et les médias critiquent ouvertement ses effets négatifs sur l’économie du Royaume-Uni. L’opinion publique bouge aussi : sur le plateau de « Question Time », l’émission phare de la BBC ou au micro de la très populaire radio LBC, les auditeurs multiplient les critiques contre le divorce avec l’Union européenne (UE). Selon un sondage de l’institut YouGov publié le 17 novembre, 56 % des sondés estiment que le pays « a eu tort de quitter l’UE » le 31 décembre 2020.
Pour autant, prononcer le « B word » (le mot Brexit) reste tabou chez les conservateurs, même modérés. La direction du Parti travailliste reste aussi dans le déni, alors que, a priori, critiquer les tories promoteurs d’un Brexit « dur » aux allures d’erreur historique pourrait lui faire gagner des points. Keir Starmer, son chef de file, se contente de prôner une vague amélioration des termes de l’accord commercial post-Brexit conclu en 2020 entre l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson et l’UE. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 28 novembre 2022
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Nous, les Britanniques, n'aurions jamais dû abandonner nos amis de l'Union européenne. Notre place est dans l'Union européenne. S'il n'y avait pas eu quelques grandes gueules très imprudentes et stupides, nous n'aurions jamais quitté le club. Nous sommes partis à notre propre détriment. La meilleure chose que nous puissions faire maintenant est d'essayer de retourner chez nos amis en Europe, casquette à la main si nécessaire. – © Mark Alexander
Après deux années d’omerta, le Brexit s’invite à nouveau au cœur du débat britannique. Les experts et les médias critiquent ouvertement ses effets négatifs sur l’économie du Royaume-Uni. L’opinion publique bouge aussi : sur le plateau de « Question Time », l’émission phare de la BBC ou au micro de la très populaire radio LBC, les auditeurs multiplient les critiques contre le divorce avec l’Union européenne (UE). Selon un sondage de l’institut YouGov publié le 17 novembre, 56 % des sondés estiment que le pays « a eu tort de quitter l’UE » le 31 décembre 2020.
Pour autant, prononcer le « B word » (le mot Brexit) reste tabou chez les conservateurs, même modérés. La direction du Parti travailliste reste aussi dans le déni, alors que, a priori, critiquer les tories promoteurs d’un Brexit « dur » aux allures d’erreur historique pourrait lui faire gagner des points. Keir Starmer, son chef de file, se contente de prôner une vague amélioration des termes de l’accord commercial post-Brexit conclu en 2020 entre l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson et l’UE. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 28 novembre 2022
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Nous, les Britanniques, n'aurions jamais dû abandonner nos amis de l'Union européenne. Notre place est dans l'Union européenne. S'il n'y avait pas eu quelques grandes gueules très imprudentes et stupides, nous n'aurions jamais quitté le club. Nous sommes partis à notre propre détriment. La meilleure chose que nous puissions faire maintenant est d'essayer de retourner chez nos amis en Europe, casquette à la main si nécessaire. – © Mark Alexander
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Friday, November 25, 2022
Au Royaume-Uni, une grève historique des infirmières, dont le salaire réel a baissé de 20 % depuis 2010
LE MONDE : La grève aura lieu les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans. Le gouvernement reconnaît que « c’est une période difficile », mais refuse de répondre aux demandes.
Les infirmières britanniques vont se mettre en grève les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans, illustrant la gravité de la crise sociale au Royaume-Uni avec des débrayages dans de nombreux secteurs, qui n’avaient pas été vus depuis des décennies. « Les infirmières en ont assez », a résumé Pat Cullen, la secrétaire générale du syndicat Royal College of Nurses (RCN). « Assez des bas salaires, (…) assez de ne pas pouvoir donner aux patients les soins qu’ils méritent. » » | Le Monde avec AFP | vendredi 25 novembre 2022
Les infirmières britanniques vont se mettre en grève les 15 et 20 décembre, un mouvement inédit en 106 ans, illustrant la gravité de la crise sociale au Royaume-Uni avec des débrayages dans de nombreux secteurs, qui n’avaient pas été vus depuis des décennies. « Les infirmières en ont assez », a résumé Pat Cullen, la secrétaire générale du syndicat Royal College of Nurses (RCN). « Assez des bas salaires, (…) assez de ne pas pouvoir donner aux patients les soins qu’ils méritent. » » | Le Monde avec AFP | vendredi 25 novembre 2022
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Friday, November 18, 2022
Derrière la récession britannique, l’effritement provoqué par le Brexit
LE MONDE : Près de deux ans après son entrée en vigueur, la sortie de l’UE réduit les investissements et le commerce.
C’est la faute des autres. En présentant le budget du Royaume-Uni, jeudi 17 novembre, Jeremy Hunt, le chancelier de l’Echiquier, a pris grand soin de rappeler que la récession dans laquelle plonge actuellement son pays – le PIB a reculé au troisième trimestre de 0,2 % et est prévu en baisse de 1,4 % pour l’ensemble de 2023 – vient d’ailleurs. Elle est « made in Russia », affirme-t-il.
D’ailleurs, il souligne que le Royaume-Uni n’est pas un cas à part. « L’inflation est élevée ici [11,1 % en octobre], mais elle est plus élevée en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie. Les taux d’intérêt ont augmenté ici [de 0,1 % à 3 % en un an], mais encore plus vite aux Etats-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande. » » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | vendredi 18 novembre 2022
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C’est la faute des autres. En présentant le budget du Royaume-Uni, jeudi 17 novembre, Jeremy Hunt, le chancelier de l’Echiquier, a pris grand soin de rappeler que la récession dans laquelle plonge actuellement son pays – le PIB a reculé au troisième trimestre de 0,2 % et est prévu en baisse de 1,4 % pour l’ensemble de 2023 – vient d’ailleurs. Elle est « made in Russia », affirme-t-il.
D’ailleurs, il souligne que le Royaume-Uni n’est pas un cas à part. « L’inflation est élevée ici [11,1 % en octobre], mais elle est plus élevée en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie. Les taux d’intérêt ont augmenté ici [de 0,1 % à 3 % en un an], mais encore plus vite aux Etats-Unis, au Canada et en Nouvelle-Zélande. » » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | vendredi 18 novembre 2022
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Thursday, November 17, 2022
Royaume-Uni : le gouvernement présente un nouveau budget d’austérité
LE MONDE : Le plan, présenté par le ministre des finances britannique, Jeremy Hunt, prévoit 55 milliards de livres de baisses d’impôts et de coupes budgétaires dans les dépenses publiques. Il doit rassurer les marchés britanniques et la Banque d’Angleterre après l’échec de Liz Truss et en pleine récession.
Le ministre des finances britannique, Jeremy Hunt, quitte le 11 Downing Street pour rejoindre le Parlement à Londres, jeudi 17 novembre 2022. ALASTAIR GRANT / AP
« Stabilité », « croissance » et « services publics » : tels étaient les mots d’ordre du ministre des finances britannique, Jeremy Hunt, qui a dévoilé, jeudi 17 novembre, un budget d’austérité pour redresser les finances du Royaume-Uni. Celui-ci prévoit 55 milliards de livres de hausses d’impôts et de coupes dans la dépense publique, bien que le pays soit déjà entré en récession.
« C’est un plan de stabilité équilibré », « j’ai essayé d’être juste en demandant à ceux qui ont plus de contribuer plus », a fait valoir M. Hunt, au ton sobre, devant le Parlement. « Le Royaume-Uni, comme d’autres pays, est maintenant en récession » selon l’OBR, l’organisme public de prévisions budgétaires, a fait valoir le ministre, et son produit intérieur brut va encore baisser de 1,4 % en 2023. Jeremy Hunt a dévoilé « trois priorités : la stabilité, la croissance et les services publics ». La stabilité, après les turbulences financières du précédent gouvernement, vient en haut de la liste, et avec elle la lutte contre l’inflation, « qui touche davantage les plus pauvres ». » | Le Monde avec AFP | jeudi 17 novembre 2022
« Stabilité », « croissance » et « services publics » : tels étaient les mots d’ordre du ministre des finances britannique, Jeremy Hunt, qui a dévoilé, jeudi 17 novembre, un budget d’austérité pour redresser les finances du Royaume-Uni. Celui-ci prévoit 55 milliards de livres de hausses d’impôts et de coupes dans la dépense publique, bien que le pays soit déjà entré en récession.
« C’est un plan de stabilité équilibré », « j’ai essayé d’être juste en demandant à ceux qui ont plus de contribuer plus », a fait valoir M. Hunt, au ton sobre, devant le Parlement. « Le Royaume-Uni, comme d’autres pays, est maintenant en récession » selon l’OBR, l’organisme public de prévisions budgétaires, a fait valoir le ministre, et son produit intérieur brut va encore baisser de 1,4 % en 2023. Jeremy Hunt a dévoilé « trois priorités : la stabilité, la croissance et les services publics ». La stabilité, après les turbulences financières du précédent gouvernement, vient en haut de la liste, et avec elle la lutte contre l’inflation, « qui touche davantage les plus pauvres ». » | Le Monde avec AFP | jeudi 17 novembre 2022
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Saturday, October 22, 2022
Démission de Liz Truss au Royaume-Uni : le Brexit, « éléphant dans la pièce »
LE MONDE – ÉDITORIAL : La décision de la première ministre britannique marque l’échec des promesses liées à la décision de sortir de l’Union européenne. En tirer les leçons risque d’être long et douloureux mais cela est indispensable pour retrouver le chemin de la stabilité et de la prospérité.
Aucun premier ministre britannique depuis 1945 n’est resté si peu de temps au pouvoir que Liz Truss, démissionnaire, jeudi 20 octobre, après seulement quarante-quatre jours passés à Downing Street. Que le pays d’Europe au système démocratique le plus enraciné du continent soit à son tour atteint par l’instabilité n’est, en soi, pas une bonne nouvelle. Qu’une puissance désormais moyenne, mais qui compte dans le monde, soit prise dans un tourbillon de crise économique et politique, au moment où l’agression russe en Ukraine met à l’épreuve l’unité et la résilience de l’Europe, n’en est pas une non plus.
Vertigineuse, la chute de Liz Truss n’en était pas moins annoncée. La brutalité et l’absurdité de ses annonces économiques, faites de baisses d’impôts massives pour les riches non financées, ont été sanctionnées non seulement par les milieux financiers – où certains l’avaient mise en garde –, mais par l’opinion, atterrée par le dévissage immédiat du pays, là où elle promettait la croissance. Sa volte-face, marquée par le limogeage de son ministre des finances et l’abandon de son propre programme, avait achevé de ruiner le peu de crédibilité et d’autorité qui lui restait. » | Éditorial « du Monde » | vendredi 22 octobre 2022
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Aucun premier ministre britannique depuis 1945 n’est resté si peu de temps au pouvoir que Liz Truss, démissionnaire, jeudi 20 octobre, après seulement quarante-quatre jours passés à Downing Street. Que le pays d’Europe au système démocratique le plus enraciné du continent soit à son tour atteint par l’instabilité n’est, en soi, pas une bonne nouvelle. Qu’une puissance désormais moyenne, mais qui compte dans le monde, soit prise dans un tourbillon de crise économique et politique, au moment où l’agression russe en Ukraine met à l’épreuve l’unité et la résilience de l’Europe, n’en est pas une non plus.
Vertigineuse, la chute de Liz Truss n’en était pas moins annoncée. La brutalité et l’absurdité de ses annonces économiques, faites de baisses d’impôts massives pour les riches non financées, ont été sanctionnées non seulement par les milieux financiers – où certains l’avaient mise en garde –, mais par l’opinion, atterrée par le dévissage immédiat du pays, là où elle promettait la croissance. Sa volte-face, marquée par le limogeage de son ministre des finances et l’abandon de son propre programme, avait achevé de ruiner le peu de crédibilité et d’autorité qui lui restait. » | Éditorial « du Monde » | vendredi 22 octobre 2022
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Tuesday, October 18, 2022
Au Royaume-Uni, la première ministre Liz Truss en sursis
LE MONDE : Le « minibudget » de la cheffe de gouvernement britannique a été réduit à néant, lundi, par son nouveau chancelier de l’Echiquier. Donnée sur le départ, la dirigeante a affirmé qu’elle restait à Downing Street, mais sa marge de manœuvre paraît réduite.
La première ministre britannique, Liz Truss, à Londres, le 14 octobre 2022. DANIEL LEAL / AP
Liz Truss a le visage fermé, elle regarde droit devant elle, assise à sa place attitrée dans la Chambre des communes. La scène est étonnante, presque pénible : lundi 17 octobre, dans l’après-midi, la dirigeante écoute son nouveau chancelier de l’Echiquier (le ministre des finances britannique), Jeremy Hunt, détruire méthodiquement le « minibudget » qu’elle a défendu avec acharnement depuis qu’il a été rendu public, le 23 septembre. Elle est encore la première ministre du Royaume-Uni, mais elle a clairement perdu la partie. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | mardi 18 octobre 2022
Liz Truss a le visage fermé, elle regarde droit devant elle, assise à sa place attitrée dans la Chambre des communes. La scène est étonnante, presque pénible : lundi 17 octobre, dans l’après-midi, la dirigeante écoute son nouveau chancelier de l’Echiquier (le ministre des finances britannique), Jeremy Hunt, détruire méthodiquement le « minibudget » qu’elle a défendu avec acharnement depuis qu’il a été rendu public, le 23 septembre. Elle est encore la première ministre du Royaume-Uni, mais elle a clairement perdu la partie. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | mardi 18 octobre 2022
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Wednesday, October 05, 2022
Liz Truss promet de « faire avancer le Royaume-Uni pour le sortir de la tempête »
LE MONDE : Après un mois chaotique au pouvoir, la dirigeante conservatrice a profité, mercredi, du congrès de son parti pour défendre les priorités de son mandat devant des élus et militants parfois hostiles.
La première ministre britannique, Liz Truss, au congrès du Parti conservateur, mercredi 5 octobre. OLI SCARFF / AFP
Affaiblie après seulement un mois au pouvoir, la première ministre britannique, Liz Truss, a tenté de reprendre la main, mercredi 5 octobre, au dernier jour d’un congrès du Parti conservateur à Birmingham jusqu’ici chaotique, miné par les dissensions internes sur la politique à mener pour sortir le Royaume-Uni de la crise. « Dans ces temps difficiles, nous devons agir. Je suis déterminée à faire avancer le Royaume-Uni pour nous sortir de la tempête », a lancé la cheffe du gouvernement, dans une allocution sans annonce d’un peu plus d’une demi-heure devant les élus et militants de son parti.
Avec la volonté de renouveler un pouvoir conservateur à la tête du pays depuis douze ans, la première ministre a affirmé vouloir « en finir avec le cycle de faible croissance » et répété son objectif de faire « croître l’économie britannique ». « Le statu quo n’est pas une option », a-t-elle insisté. Tentant de faire taire ceux qui, même dans ses rangs, l’accusent d’être déjà hors jeu – un mois à peine après son arrivée au pouvoir –, elle a de nouveau insisté sur ses priorités : baisser les impôts, améliorer le service de santé et la lutte contre l’immigration illégale. » | Le Monde avec AFP | mercredi 5 octobre 2022
Liz Truss a promis un feu de joie des réglementations européennes d'ici jusqu’à Noël. Ces règlements ont été mis en place pour protéger les droits des travailleurs. Donc, fondamentalement, ce que Madame Truss dit, c'est qu'elle veut que les travailleurs soient exploités. Ce n'est pas un progrès ! Cela ramènera l'horloge à l'ère victorienne. Cela équivaut à de la conduite d'esclaves ! Quelle horreur ! – © Mark Alexander
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Affaiblie après seulement un mois au pouvoir, la première ministre britannique, Liz Truss, a tenté de reprendre la main, mercredi 5 octobre, au dernier jour d’un congrès du Parti conservateur à Birmingham jusqu’ici chaotique, miné par les dissensions internes sur la politique à mener pour sortir le Royaume-Uni de la crise. « Dans ces temps difficiles, nous devons agir. Je suis déterminée à faire avancer le Royaume-Uni pour nous sortir de la tempête », a lancé la cheffe du gouvernement, dans une allocution sans annonce d’un peu plus d’une demi-heure devant les élus et militants de son parti.
Avec la volonté de renouveler un pouvoir conservateur à la tête du pays depuis douze ans, la première ministre a affirmé vouloir « en finir avec le cycle de faible croissance » et répété son objectif de faire « croître l’économie britannique ». « Le statu quo n’est pas une option », a-t-elle insisté. Tentant de faire taire ceux qui, même dans ses rangs, l’accusent d’être déjà hors jeu – un mois à peine après son arrivée au pouvoir –, elle a de nouveau insisté sur ses priorités : baisser les impôts, améliorer le service de santé et la lutte contre l’immigration illégale. » | Le Monde avec AFP | mercredi 5 octobre 2022
Liz Truss a promis un feu de joie des réglementations européennes d'ici jusqu’à Noël. Ces règlements ont été mis en place pour protéger les droits des travailleurs. Donc, fondamentalement, ce que Madame Truss dit, c'est qu'elle veut que les travailleurs soient exploités. Ce n'est pas un progrès ! Cela ramènera l'horloge à l'ère victorienne. Cela équivaut à de la conduite d'esclaves ! Quelle horreur ! – © Mark Alexander
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Friday, September 30, 2022
Le Royaume-Uni doit vite restaurer sa crédibilité
LE MONDE – ÉDITORIAL : Le gouvernement britannique est face à un dilemme. Soit il revient sur son programme fiscal radical, ce qui lui ferait perdre tout crédit politique. Soit il s’entête, et la crise financière empirera.
En présentant le 23 septembre un programme fiscal radical et déconnecté du contexte économique, la première ministre britannique, Liz Truss, et son chancelier de l’Echiquier, Kwasi Kwarteng, ont provoqué une onde de choc spectaculaire. Depuis une semaine, le Royaume-Uni essuie une tempête financière et monétaire comme le pays en a rarement connu. Il a suffi d’une poignée de mesures mal calibrées pour jeter un doute sur la capacité de la cinquième économie mondiale à rembourser sa dette.
A peine nommé, le gouvernement veut enclencher un « cercle vertueux de la croissance ». Si l’intention est compréhensible, la méthode pour y parvenir est contestée à la fois par les marchés financiers, le Fonds monétaire international, l’opposition travailliste et même une partie des conservateurs. Un tour de force. » | Éditorial « du Monde » | vendredi 30 septembre 2022
LIRE AUSSI :
Entre gel des factures d’énergie et fortes baisses d’impôt, l’énorme pari budgétaire du gouvernement britannique : Le cabinet de Liz Truss va emprunter autant que lors de la grande crise financière de 2008. Les marchés s’inquiètent et l’opposition parle de « folie ». »
En présentant le 23 septembre un programme fiscal radical et déconnecté du contexte économique, la première ministre britannique, Liz Truss, et son chancelier de l’Echiquier, Kwasi Kwarteng, ont provoqué une onde de choc spectaculaire. Depuis une semaine, le Royaume-Uni essuie une tempête financière et monétaire comme le pays en a rarement connu. Il a suffi d’une poignée de mesures mal calibrées pour jeter un doute sur la capacité de la cinquième économie mondiale à rembourser sa dette.
A peine nommé, le gouvernement veut enclencher un « cercle vertueux de la croissance ». Si l’intention est compréhensible, la méthode pour y parvenir est contestée à la fois par les marchés financiers, le Fonds monétaire international, l’opposition travailliste et même une partie des conservateurs. Un tour de force. » | Éditorial « du Monde » | vendredi 30 septembre 2022
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Entre gel des factures d’énergie et fortes baisses d’impôt, l’énorme pari budgétaire du gouvernement britannique : Le cabinet de Liz Truss va emprunter autant que lors de la grande crise financière de 2008. Les marchés s’inquiètent et l’opposition parle de « folie ». »
Thursday, September 29, 2022
Le Royaume-Uni s’enfonce à nouveau dans la crise politique
LE MONDE : La panique a gagné les rangs des députés conservateurs, après l’intervention inédite de la Banque d’Angleterre pour éviter une panique financière provoquée par le « minibudget » du gouvernement de Liz Truss.
Avec leur « minibudget » – en fait, un énorme stimulus fiscal au seul bénéfice des plus riches –, la première ministre britannique, Liz Truss, et son chancelier de l’Echiquier (le ministre des finances), Kwasi Kwarteng, ont provoqué une tempête financière, mais aussi une nouvelle et profonde crise politique. Et ce, trois semaines seulement après leur prise de fonctions, alors que le Parti conservateur se remet juste du scandale du « partygate » et du départ humiliant de son précédent chef de file, Boris Johnson.
Face à cette spectaculaire et catastrophique entrée en matière, les commentateurs politiques parlent déjà d’« opération-suicide » pour la dirigeante, mais aussi pour les tories : en détruisant la crédibilité économique de la droite britannique, MmeTruss offre un boulevard aux travaillistes, qui, après douze années dans l’opposition, rêvent désormais tout haut de Downing Street. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | jeudi 29 septembre 2022
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Avec leur « minibudget » – en fait, un énorme stimulus fiscal au seul bénéfice des plus riches –, la première ministre britannique, Liz Truss, et son chancelier de l’Echiquier (le ministre des finances), Kwasi Kwarteng, ont provoqué une tempête financière, mais aussi une nouvelle et profonde crise politique. Et ce, trois semaines seulement après leur prise de fonctions, alors que le Parti conservateur se remet juste du scandale du « partygate » et du départ humiliant de son précédent chef de file, Boris Johnson.
Face à cette spectaculaire et catastrophique entrée en matière, les commentateurs politiques parlent déjà d’« opération-suicide » pour la dirigeante, mais aussi pour les tories : en détruisant la crédibilité économique de la droite britannique, MmeTruss offre un boulevard aux travaillistes, qui, après douze années dans l’opposition, rêvent désormais tout haut de Downing Street. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | jeudi 29 septembre 2022
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