Affaiblie après seulement un mois au pouvoir, la première ministre britannique, Liz Truss, a tenté de reprendre la main, mercredi 5 octobre, au dernier jour d’un congrès du Parti conservateur à Birmingham jusqu’ici chaotique, miné par les dissensions internes sur la politique à mener pour sortir le Royaume-Uni de la crise. « Dans ces temps difficiles, nous devons agir. Je suis déterminée à faire avancer le Royaume-Uni pour nous sortir de la tempête », a lancé la cheffe du gouvernement, dans une allocution sans annonce d’un peu plus d’une demi-heure devant les élus et militants de son parti.
Avec la volonté de renouveler un pouvoir conservateur à la tête du pays depuis douze ans, la première ministre a affirmé vouloir « en finir avec le cycle de faible croissance » et répété son objectif de faire « croître l’économie britannique ». « Le statu quo n’est pas une option », a-t-elle insisté. Tentant de faire taire ceux qui, même dans ses rangs, l’accusent d’être déjà hors jeu – un mois à peine après son arrivée au pouvoir –, elle a de nouveau insisté sur ses priorités : baisser les impôts, améliorer le service de santé et la lutte contre l’immigration illégale. » | Le Monde avec AFP | mercredi 5 octobre 2022
Liz Truss a promis un feu de joie des réglementations européennes d'ici jusqu’à Noël. Ces règlements ont été mis en place pour protéger les droits des travailleurs. Donc, fondamentalement, ce que Madame Truss dit, c'est qu'elle veut que les travailleurs soient exploités. Ce n'est pas un progrès ! Cela ramènera l'horloge à l'ère victorienne. Cela équivaut à de la conduite d'esclaves ! Quelle horreur ! – © Mark Alexander
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