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Thursday, June 14, 2012

Les salafistes mettent au défi l'État tunisien

LE FIGARO: Une exposition d'art contemporain a servi de prétexte aux extrémistes pour déclencher des émeutes.

Jamais la Tunisie n'avait connu des violences d'une telle ampleur depuis la révolution et les quelques semaines qui suivirent la chute de Ben Ali. Dans la nuit de lundi à mardi puis le lendemain, des émeutiers ont incendié ou vandalisés des commissariats, une annexe de tribunal ainsi que d'autres symboles de l'État tout autour de Tunis et ont été confrontés aux forces de l'ordre. La colère s'est limitée dans un premier temps aux alentours de Tunis, dans les banlieues bourgeoises que sont Carthage ou La Marsa ou dans des quartiers plus populaires de la capitale, avant de s'étendre à d'autres villes du pays comme Sousse ou Jendouba.

Selon plusieurs témoins, des hommes aux attributs salafistes seraient les auteurs de ces troubles. Le ministère de l'Intérieur confirme, précisant toutefois que des voyous, auteurs de pillages, ont gonflé les rangs des émeutiers dont il est difficile d'estimer le nombre.

Un jeune homme de 22 ans, présenté comme salafiste, a trouvé la mort mardi soir à Sousse (Est). Il avait été atteint plus tôt dans la journée d'une balle dans la tête lors d'affrontements entre manifestants et policiers.

Mercredi, les autorités faisaient état de 165 interpellations parmi lesquelles des salafistes mais aussi des personnes sans appartenance partisane déjà connues de la justice. » | Par Thibaut Cavaillès | jeudi 14 juin 2012

Wednesday, August 10, 2011

Kadhafi et Ahmadinejad dénoncent la répression des émeutes en Grande-Bretagne

TRIBUNE DE GENÈVE: La Libye et l'Iran dénoncent mercredi l'attitude des forces de l'ordre à l'égard des émeutiers en Grande-Bretagne. Mouammar Kadhafi affirme même que David Cameron doit quitter le gouvernement.

Considérés comme des parias par Londres et la communauté internationale, la Libye et l’Iran n’ont pas raté l’occasion pour dénoncer la "répression" des émeutiers en Grande-Bretagne, Tripoli allant jusqu’à affirmer que le Premier ministre britannique a "perdu sa légitimité".

"Cameron et son gouvernement doivent partir après les manifestations populaires contre eux et la violente répression exercée par sa police contre ceux qui ont participé à ces manifestations pacifiques", a déclaré le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, cité mercredi par l’agence officielle Jana.

"Cameron et son gouvernement ont perdu toute légitimité", a-t-il ajouté, au moment où Londres et ses alliés au sein de l’Otan s’efforcent de déloger le régime du colonel Mouammar Kadhafi accusé de réprimer dans le sang une insurrection qui s’est déclenchée en février.

Selon lui, "ces manifestations montrent que le peuple britannique rejette ce gouvernement, qui tente de s’imposer par la force". » | AFP | Mercredi 10 Août 2011

Saturday, January 29, 2011

”Israël craint d’être encore plus isolé”

L’Etat hébreu, don’t l’Egypte est le principal interlocuteur arabe, refoute les conséquences des émeutes pour la paix de la région, explique Georges Malbrunot

Wednesday, January 12, 2011

L'agitation gagne la capitale tunisienne

LE FIGARO: Manifestants et forces de l'ordre se sont affrontés dans le centre de Tunis et la police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les nombreux blessés sont amenés dans les hopitaux où l'on assiste à des scènes de panique.


Des centaines de jeunes criant des slogans contre le régime sur la place de la porte de France, à Tunis, ont essayé d'avancer vers l'avenue Habib Bourguiba, et les forces de sécurité leur ont barré la route en tirant des grenades lacrymogènes. >>> Par Olivier Couvreur | Mercredi 12 Janvier 2011

FINANCIAL TIMES DEUTSCHLAND: Tunesien versinkt im Chaos – Bilderserie >>>

Saturday, January 08, 2011

ÉMEUTES - En Algérie et en Tunisie, la jeunesse s'enflamme

LE POINT: Au Maghreb, les jeunes manifestent violemment contre une situation économique insupportable dans un contexte politique en crise.

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Les émeutes de vendredi à Alger, dans le quartier populaire de Belouizdad, à Belcourt. Photo : Le Point

Le Maghreb s'enflamme. Les moins de 30 ans (70 % de la population) sont dans la rue et veulent tout casser pour se faire entendre. Surtout en Algérie, où les manifestations ont un air de déjà-vu. En octobre 1988, les émeutes d'Alger, commencées par une manipulation politique et poursuivies par le soulèvement d'une population excédée par des conditions de vie difficiles, un chômage énorme et le mépris d'une classe politique sclérosée dominée par le FLN, avaient débouché sur un éphémère "printemps d'Alger". En 1991, des élections pluripartistes avaient montré que le FIS, le principal parti islamiste, risquait d'emporter la majorité au Parlement. L'armée avait alors annulé le second tour du scrutin, prenant le risque d'une guerre civile qui a fait plus de 100.000 morts. La situation politique est différente. Mais les causes du mécontentement social sont les mêmes. >>> Par Mireille Duteil | Samedi 08 Janvier 2011

Saturday, May 15, 2010

Bangkok : huit nouveaux morts dans les affrontements, le Premier ministre ne veut pas "reculer"

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Des tirs nourris et des explosions ont continué de résonner dans Bangkok toute la journée. Photo : Le Temps

LE TEMPS: Le Premier ministre thaïlandais a exclu samedi de renoncer aux opérations militaires engagées contre les manifestants, alors que Bangkok a été le théâtre de nouvelles scènes de guérilla urbaine au cours desquelles huit personnes ont été tuées et près de 50 blessées, selon les services de secours de la capitale thaïlandaise.Au total, selon les services de secours, 24 personnes ont été tuées depuis jeudi soir, date de la reprise des violences. "Nous ne pouvons reculer et permettre à ceux qui violent la loi et arment des militants de tenir tête au gouvernement", a déclaré Abhisit Vejjajijva à la télévision. Peu avant, le porte-parole de l'armée avait évoqué la possibilité d'un coup de force dans le quartier contrôlé par les "chemises rouges" antigouvernementales. >>> AFP | Samedi 15 Mai 2010

Thursday, April 02, 2009

A Athènes, pas un jour sans son attentat

TRIBUNE DE GENÈVE: CONTESTATION | Banques, commerces ou voitures de luxe sont devenus les cibles quasi quotidiennes d’une violence attribuée par l’Etat à la mouvance anarchiste. Derrière ce phénomène se cache autre chose: l’effondrement de la classe moyenne.

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Voitures incendiées samedi dernier chez un concessionnaire Jaguar à Athènes. En Grèce, la multiplicité des actions de groupuscules anarchistes se couple à la montée de la petite criminalité. Photo grâce à la TDG

Cinq banques, une succursale de la Poste, une voiture diplomatique, une autre appartenant à une société de gardiennage et trois autos particulières. Parties en flammes, incendiées dans la nuit de lundi à mardi, au centre-ville et dans la grande banlieue d’Athènes.
Mais que se passe-t-il en Grèce, où une grève générale de vingt-quatre heures – convoquée aujourd’hui par les syndicats pour protester contre la vie chère – pourrait s’accompagner de nouvelles violences?

Depuis les émeutes qui ont ravagé le centre d’Athènes, au mois de décembre, suite à la mort d’un lycéen de 15 ans abattu par un policier, la violence s’installe dans cette mégapole de près de 5 millions d’habitants. Sans épargner d’autres grands centres urbains, comme Salonique en particulier. Pour l’instant, les dégâts sont matériels. Mais les Grecs, pourtant habitués aux actions de groupuscules anarchistes, s’interrogent. La multiplicité des attaques se couple à la montée de la petite criminalité. Elle s’ajoute à la montée en puissance de gangs mafieux, qui n’hésitent plus à descendre des patrons de club ou des partenaires en «affaire». >>> Nicolas Verdan | Jeudi 02 Avril 2009