« Stabilité », « croissance » et « services publics » : tels étaient les mots d’ordre du ministre des finances britannique, Jeremy Hunt, qui a dévoilé, jeudi 17 novembre, un budget d’austérité pour redresser les finances du Royaume-Uni. Celui-ci prévoit 55 milliards de livres de hausses d’impôts et de coupes dans la dépense publique, bien que le pays soit déjà entré en récession.
« C’est un plan de stabilité équilibré », « j’ai essayé d’être juste en demandant à ceux qui ont plus de contribuer plus », a fait valoir M. Hunt, au ton sobre, devant le Parlement. « Le Royaume-Uni, comme d’autres pays, est maintenant en récession » selon l’OBR, l’organisme public de prévisions budgétaires, a fait valoir le ministre, et son produit intérieur brut va encore baisser de 1,4 % en 2023. Jeremy Hunt a dévoilé « trois priorités : la stabilité, la croissance et les services publics ». La stabilité, après les turbulences financières du précédent gouvernement, vient en haut de la liste, et avec elle la lutte contre l’inflation, « qui touche davantage les plus pauvres ». » | Le Monde avec AFP | jeudi 17 novembre 2022