LE FIGARO : Le premier ministre socialiste espagnol a également annoncé lors de son allocution le lancement d’un «plan anticorruption» élaboré avec l’OCDE.
Dans une allocution solennelle de 45 minutes adressée aux députés, Pedro Sánchez, qui fait face à la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en 2018, a dit avoir «envisagé» de démissionner et de convoquer des élections anticipées après les révélations ayant abouti au placement en détention provisoire de l’ex-N.3 du Parti socialiste, Santos Cerdán. Il a finalement choisi de rester à son poste car «jeter l’éponge n’était pas une option». » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 9 juillet 2025
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Wednesday, July 09, 2025
Saturday, December 14, 2024
Juan Carlos: Corruption, mistresses... Saga of a royal Spanish scandal - RTS
Dec 11, 2024 | He had it all: sumptuous mistresses, despite a façade marriage. The prestige of power over Spain, whose democratic transition he ensured after Franco's military dictatorship. Could it be money that caused his downfall? His passion for hunting? From VIP safaris in Botswana to suspicions of bribes received from Kazakhstan and Saudi Arabia, Juan Carlos got bogged down in a financial scandal whose trail leads to certain Swiss private banks. Forced into exile in Abu Dhabi, Juan Carlos is at the heart of a saga of grandeur and decadence. Could it even endanger the Spanish monarchy?
"Juan Carlos: A King at the Heart of the Scandal"
A report by Mauro LOSA and Roland ROSSIER for the program "Temps Présent" broadcast on RTS Radio Télévision Suisse - 2021
"Juan Carlos: A King at the Heart of the Scandal"
A report by Mauro LOSA and Roland ROSSIER for the program "Temps Présent" broadcast on RTS Radio Télévision Suisse - 2021
Sunday, November 10, 2024
Al-Andalus, Une Civilisation Légendaire - Documentaire Histoire & Archéologie - Arte | 2019
Dec 27, 2022 | Pendant huit siècles, juifs, chrétiens et musulmans ont partagé une civilisation commune en Espagne médiévale. Al-Andalus, territoire ibérique ainsi désigné pendant sa domination musulmane du début du VIIIe à la fin du XVe siècle, est souvent considéré comme un paradis perdu, un lieu paisible du vivre ensemble entre les croyants des trois religions monothéistes.
Si une cohabitation fut possible, elle n'empêcha toutefois pas nombre de persécutions, de décapitations et de conversions forcées.
Cette société multiconfessionnelle reste toutefois unique dans l'histoire européenne et a donné naissance à une culture flamboyante.
Réalisation: Michael Schwartz
Année: 2019
Si une cohabitation fut possible, elle n'empêcha toutefois pas nombre de persécutions, de décapitations et de conversions forcées.
Cette société multiconfessionnelle reste toutefois unique dans l'histoire européenne et a donné naissance à une culture flamboyante.
Réalisation: Michael Schwartz
Année: 2019
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Espagne,
Espagne mauresque
Andalousie : les trésors antiques du royaume d'Espagne
Nov 10, 2024 | Un peuple fort, un royaume qui fut un temps un empire, une civilisation raffinée… autant de vérités qui définissent l’Espagne sans la résumer. Ce pays fut marqué par des influences toujours variées qui lui forgèrent un visage original. Déjà, au temps des brillants royaumes musulmans qui rayonnent sur la terre d’Al-Andalus, l’Andalousie des mosquées et des palais…
Puis, lors de la reconquête chrétienne qui unifie peu à peu le pays et change-les arts… Ensuite, sous l’impulsion des Grandes découvertes qui amènent mille richesses et qui bâtissent mille merveilles… Et enfin, sous les règnes de Charles Quint et de Philippe II qui achèvent de faire de l’Espagne la première puissance du monde chrétien, Le Royaume d’Espagne n’aura jamais cessé d’écrire, dans sa pierre, sa formidable épopée.
Réalisateur : Nicolas Thomä
Puis, lors de la reconquête chrétienne qui unifie peu à peu le pays et change-les arts… Ensuite, sous l’impulsion des Grandes découvertes qui amènent mille richesses et qui bâtissent mille merveilles… Et enfin, sous les règnes de Charles Quint et de Philippe II qui achèvent de faire de l’Espagne la première puissance du monde chrétien, Le Royaume d’Espagne n’aura jamais cessé d’écrire, dans sa pierre, sa formidable épopée.
Réalisateur : Nicolas Thomä
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Sunday, October 20, 2024
Alhambra, le trésor du dernier sultanat d'Espagne | ARTE
Oct 20, 2024 | Documentaire disponible jusqu'au 24/11/2024
Exploration inédite de l’Alhambra, à Grenade, cité palatiale fortifiée embrasée par le soleil andalou, joyau de l’art islamique et témoin de l’ultime royaume musulman en Espagne.
Lorsqu'en 1492 les couronnes d'Aragon et de Castille font tomber le sultanat de Grenade et pénètrent à l'intérieur des dix hectares cernés de muraille de sa forteresse, au sommet de la colline qui domine la ville, les envahisseurs restent muets devant la magnificence du lieu. C'est que l'Alhambra ("Al Hamra", littéralement "la rouge", en arabe, la couleur caractéristique de ses murs), dont les travaux ont débuté en 1238, demeure la plus importante merveille architecturale des sultans nasrides, la dernière dynastie musulmane d’Espagne. Les murs des palais, recouverts de calligraphie arabe, racontent par la voix des vizirs, les Premiers ministres également poètes, huit siècles de splendeurs de l'art islamique. Les jardins, joyaux de verdure au cœur d'une région aride, sont irrigués par un ingénieux système développé au XIIIe siècle, qui continue en partie à fournir aujourd’hui l'eau nécessaire aux nombreuses essences d'arbres fruitiers, plantées pour créer une impression d’éden terrestre. Au cœur de la cité palatiale, la célèbre fontaine aux douze lions, alimentant des canaux qui représentent les quatre fleuves du paradis décrit dans le Coran, apporte la preuve que la figuration, tant qu'elle n'investissait pas le domaine religieux, avait toute sa place dans le monde musulman.
En compagnie d’experts, d’archéologues et de restaurateurs de l'Alhambra, tous passionnés, Marc Jampolsky (Versailles – Le palais retrouvé du Roi-Soleil) révèle le destin aussi exceptionnel que tragique de ce chef-d’œuvre arabo-andalou. Une exploration privilégiée d'un site à la beauté exubérante, prouesse architecturale qui fit de la géométrie une ressource formelle et expressive sans égale.
Documentaire de Marc Jampolsky (France, 2024, 1h32mn)
Diese Dokumentation ist hier auch auf Deutsch verfügbar. — © Mark Alexander
Exploration inédite de l’Alhambra, à Grenade, cité palatiale fortifiée embrasée par le soleil andalou, joyau de l’art islamique et témoin de l’ultime royaume musulman en Espagne.
Lorsqu'en 1492 les couronnes d'Aragon et de Castille font tomber le sultanat de Grenade et pénètrent à l'intérieur des dix hectares cernés de muraille de sa forteresse, au sommet de la colline qui domine la ville, les envahisseurs restent muets devant la magnificence du lieu. C'est que l'Alhambra ("Al Hamra", littéralement "la rouge", en arabe, la couleur caractéristique de ses murs), dont les travaux ont débuté en 1238, demeure la plus importante merveille architecturale des sultans nasrides, la dernière dynastie musulmane d’Espagne. Les murs des palais, recouverts de calligraphie arabe, racontent par la voix des vizirs, les Premiers ministres également poètes, huit siècles de splendeurs de l'art islamique. Les jardins, joyaux de verdure au cœur d'une région aride, sont irrigués par un ingénieux système développé au XIIIe siècle, qui continue en partie à fournir aujourd’hui l'eau nécessaire aux nombreuses essences d'arbres fruitiers, plantées pour créer une impression d’éden terrestre. Au cœur de la cité palatiale, la célèbre fontaine aux douze lions, alimentant des canaux qui représentent les quatre fleuves du paradis décrit dans le Coran, apporte la preuve que la figuration, tant qu'elle n'investissait pas le domaine religieux, avait toute sa place dans le monde musulman.
En compagnie d’experts, d’archéologues et de restaurateurs de l'Alhambra, tous passionnés, Marc Jampolsky (Versailles – Le palais retrouvé du Roi-Soleil) révèle le destin aussi exceptionnel que tragique de ce chef-d’œuvre arabo-andalou. Une exploration privilégiée d'un site à la beauté exubérante, prouesse architecturale qui fit de la géométrie une ressource formelle et expressive sans égale.
Documentaire de Marc Jampolsky (France, 2024, 1h32mn)
Diese Dokumentation ist hier auch auf Deutsch verfügbar. — © Mark Alexander
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Saturday, August 10, 2024
Espagne: «Je n'ai jamais eu l'intention de me rendre», affirme Carles Puigdemont
LE FIGARO : L’ancien président de la Catalogne avait remis un pied à Barcelone jeudi après sept années d’exil en raison d’un mandat d’arrêt le visant, avant de s'enfuir de nouveau.
Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a affirmé n’avoir «jamais eu l'intention» de se rendre, après avoir remis un pied en Espagne pour la première fois jeudi depuis sept ans lors d'une apparition éclair à Barcelone. Le tout, malgré un mandat d'arrêt le visant. «Je n'ai jamais eu l'intention de me livrer à une autorité judiciaire qui n'est compétente ni pour nous persécuter (...) ni pour rendre la justice, mais est motivée par des objectifs politiques», a expliqué dans une vidéo publiée sur le réseau social X Carles Puigdemont deux jours après être venu à Barcelone. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 10 août 2024
Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a affirmé n’avoir «jamais eu l'intention» de se rendre, après avoir remis un pied en Espagne pour la première fois jeudi depuis sept ans lors d'une apparition éclair à Barcelone. Le tout, malgré un mandat d'arrêt le visant. «Je n'ai jamais eu l'intention de me livrer à une autorité judiciaire qui n'est compétente ni pour nous persécuter (...) ni pour rendre la justice, mais est motivée par des objectifs politiques», a expliqué dans une vidéo publiée sur le réseau social X Carles Puigdemont deux jours après être venu à Barcelone. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 10 août 2024
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Saturday, October 28, 2023
Eglise catholique d’Espagne : plus de 200 000 mineurs pourraient avoir été victimes d’agression sexuelle
LE MONDE : Ces estimations sont contenues dans un rapport remis vendredi au Congrès des députés espagnols par le Défenseur du peuple, Angel Gabilondo, au terme des travaux d’une commission indépendante, la première établie dans ce pays pour évaluer l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Eglise catholique.
Plus de 200 000 mineurs pourraient avoir été victimes d’agression sexuelle de la part de religieux en Espagne, selon l’estimation, publiée vendredi 27 octobre, d’une commission d’enquête indépendante sur la pédocriminalité dans l’Eglise catholique. » | Le Monde avec AFP | vendredi 17 octobre 2023
L’église espagnole accusée de crimes pédophiles. Un évêque gay organisant des orgies sexuelles en Pologne. Ce ne sont pas des publicités pour la religion, et encore moins pour l’Église catholique. Avec des nouvelles comme celles-ci, il faut se demander si on a vraiment besoin de religion dans sa vie ! – © Mark Alexander
Spanish clergy sexually abused more than 200,000 children, inquiry estimates: Ombudsman says Catholic church’s response to cases ‘insufficient’ and calls for creation of a reparations fund »
Plus de 200 000 mineurs pourraient avoir été victimes d’agression sexuelle de la part de religieux en Espagne, selon l’estimation, publiée vendredi 27 octobre, d’une commission d’enquête indépendante sur la pédocriminalité dans l’Eglise catholique. » | Le Monde avec AFP | vendredi 17 octobre 2023
L’église espagnole accusée de crimes pédophiles. Un évêque gay organisant des orgies sexuelles en Pologne. Ce ne sont pas des publicités pour la religion, et encore moins pour l’Église catholique. Avec des nouvelles comme celles-ci, il faut se demander si on a vraiment besoin de religion dans sa vie ! – © Mark Alexander
Spanish clergy sexually abused more than 200,000 children, inquiry estimates: Ombudsman says Catholic church’s response to cases ‘insufficient’ and calls for creation of a reparations fund »
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Friday, October 06, 2023
Juan Carlos, ancien roi d’Espagne, échappe au procès que voulait lui intenter son ex-maîtresse au Royaume-Uni
LE MONDE : Corinna zu Sayn-Wittgenstein-Sayn avait accusé l’ancien monarque de harcèlement. La justice britannique a estimé que la plaignante n’avait pas « suffisament établi » que les faits supposés se soient déroulés en Angleterre.
L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a obtenu gain de cause, vendredi 6 octobre, contre son ex-maîtresse qui lui réclamait près de 150 millions d’euros pour harcèlement, la justice britannique se déclarant incompétente pour juger ce dossier. Dans son jugement, la juge Rowena Collins Rice a conclu que « la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles ne dispose pas de la compétence juridictionnelle pour juger » cette procédure. La magistrate a notamment souligné que la plaignante n’avait « pas suffisamment établi » que les faits à l’origine de sa demande se soient produits en Angleterre. » | Le Monde avec AFP | vendredi 6 octobre 2023
L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a obtenu gain de cause, vendredi 6 octobre, contre son ex-maîtresse qui lui réclamait près de 150 millions d’euros pour harcèlement, la justice britannique se déclarant incompétente pour juger ce dossier. Dans son jugement, la juge Rowena Collins Rice a conclu que « la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles ne dispose pas de la compétence juridictionnelle pour juger » cette procédure. La magistrate a notamment souligné que la plaignante n’avait « pas suffisamment établi » que les faits à l’origine de sa demande se soient produits en Angleterre. » | Le Monde avec AFP | vendredi 6 octobre 2023
Sunday, July 23, 2023
Gordon Brown, ex-premier ministre britannique : « La capitulation des conservateurs espagnols face à l’extrême droite aurait des répercussions sur tout le continent »
LE MONDE : L’ancien premier ministre britannique déplore, dans une tribune au « Monde », le projet du Parti populaire de s’allier, en cas de victoire, avec Vox et son programme hypernationaliste, anti-LGBT + et anti-immigration. Cela révèle à quel point le nationalisme et le populisme sont en train de se systématiser.
Les élections législatives du dimanche 23 juillet, en Espagne, sont importantes non seulement pour l’avenir de ce pays, mais également pour celui de l’Europe. La défaite du premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, pourrait permettre au parti d’extrême droite Vox, qui rassemble des démagogues sans envergure, d’acquérir un réel pouvoir parlementaire. En outre, si, comme on s’y attend, Vox et le Parti populaire (PP) – conservateur – forment un gouvernement de coalition, disparaîtrait la mise à distance des politiciens d’extrême droite, une tradition qui perdure depuis la mort du généralissime Francisco Franco, en 1975.
Si Vox devait participer au gouvernement espagnol, son programme effrayant, hypernationaliste, anti-LGBT +, antiféministe et anti-immigration, plongerait l’Europe encore un peu plus dans un abîme de droite. La capitulation face au parti de la part des conservateurs de centre droit, qui rejetaient habituellement les alliances avec l’extrême droite mais qui cherchent désespérément à revenir au pouvoir, aurait des répercussions sur tout le continent, notamment parce que l’Espagne exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre. » | Gordon Brown, Ancien premier ministre du Royaume-Uni | dimanche 23 juillet 2023
Espagne : Vox, le parti d’extrême droite au centre du jeu lors des élections législatives anticipées : L’échiquier politique espagnol s’est reconfiguré depuis 2014, et oppose désormais deux blocs : le PSOE aspire à la victoire de l’union des gauches et à rester au pouvoir. A droite, le PP part favori et n’écarte pas de gouverner en coalition avec Vox. »
Les élections législatives du dimanche 23 juillet, en Espagne, sont importantes non seulement pour l’avenir de ce pays, mais également pour celui de l’Europe. La défaite du premier ministre socialiste, Pedro Sanchez, pourrait permettre au parti d’extrême droite Vox, qui rassemble des démagogues sans envergure, d’acquérir un réel pouvoir parlementaire. En outre, si, comme on s’y attend, Vox et le Parti populaire (PP) – conservateur – forment un gouvernement de coalition, disparaîtrait la mise à distance des politiciens d’extrême droite, une tradition qui perdure depuis la mort du généralissime Francisco Franco, en 1975.
Si Vox devait participer au gouvernement espagnol, son programme effrayant, hypernationaliste, anti-LGBT +, antiféministe et anti-immigration, plongerait l’Europe encore un peu plus dans un abîme de droite. La capitulation face au parti de la part des conservateurs de centre droit, qui rejetaient habituellement les alliances avec l’extrême droite mais qui cherchent désespérément à revenir au pouvoir, aurait des répercussions sur tout le continent, notamment parce que l’Espagne exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre. » | Gordon Brown, Ancien premier ministre du Royaume-Uni | dimanche 23 juillet 2023
Espagne : Vox, le parti d’extrême droite au centre du jeu lors des élections législatives anticipées : L’échiquier politique espagnol s’est reconfiguré depuis 2014, et oppose désormais deux blocs : le PSOE aspire à la victoire de l’union des gauches et à rester au pouvoir. A droite, le PP part favori et n’écarte pas de gouverner en coalition avec Vox. »
Tuesday, June 06, 2023
L’Espagne, un pays divisé | ARTE
Jun 4, 2023 | Les blessures de la guerre civile et du franquisme expliquent-elles la polarisation croissante de la vie politique espagnole, entre une extrême gauche toujours forte et l’ascension du parti d’extrême droite Vox ? État des lieux.
La vie politique espagnole connaît depuis quinze ans une polarisation croissante, spectaculaire à l’échelle de l’Europe. La crise économique de 2008 et le conflit autour de l’indépendance catalane ont vu émerger successivement le parti Podemos, à gauche, puis celui d’extrême droite Vox. Leur succès a poussé à se radicaliser les formations historiques comme le Parti populaire (PP) et le parti socialiste (PSOE), tandis que les centristes perdaient du terrain. Certains discours raniment ainsi les fantômes de la guerre civile (1936-1939) et des crimes amnistiés du franquisme, qui ont laissé dans la mémoire collective des plaies jamais refermées. Au point que, sur fond d’une crise sanitaire qui a accentué encore les inégalités, cette attraction vers les extrêmes donne l'image d'un pays fracturé.
Échos de guerre
Outre l’écrivain Javier Cercas, dont l’œuvre se nourrit de l’histoire de la guerre d’Espagne et de ses échos dans le présent, Marcel Mettelsiefen rencontre différents représentants et militants politiques, comme Pablo Iglesias, cofondateur et ancien dirigeant de Podemos, Carles Puigdemont, Lluïsa Erill et Anna Rufí, leader et militantes indépendantistes catalans, Maria Avila, une activiste du droit au logement, Emilio Silva, président d’une association de réhabilitation des victimes du franquisme, le matador Morante de la Puebla, candidat pour Vox en 2018, ainsi qu’Antonio Mellado, un membre de ce parti. Le passionnant état des lieux d’un pays et de ses lignes de faille.
Documentaire de Marcel Mettelsiefen (Espagne, 2022, 52mn)
Disponible jusqu'au 28/08/2023
La vie politique espagnole connaît depuis quinze ans une polarisation croissante, spectaculaire à l’échelle de l’Europe. La crise économique de 2008 et le conflit autour de l’indépendance catalane ont vu émerger successivement le parti Podemos, à gauche, puis celui d’extrême droite Vox. Leur succès a poussé à se radicaliser les formations historiques comme le Parti populaire (PP) et le parti socialiste (PSOE), tandis que les centristes perdaient du terrain. Certains discours raniment ainsi les fantômes de la guerre civile (1936-1939) et des crimes amnistiés du franquisme, qui ont laissé dans la mémoire collective des plaies jamais refermées. Au point que, sur fond d’une crise sanitaire qui a accentué encore les inégalités, cette attraction vers les extrêmes donne l'image d'un pays fracturé.
Échos de guerre
Outre l’écrivain Javier Cercas, dont l’œuvre se nourrit de l’histoire de la guerre d’Espagne et de ses échos dans le présent, Marcel Mettelsiefen rencontre différents représentants et militants politiques, comme Pablo Iglesias, cofondateur et ancien dirigeant de Podemos, Carles Puigdemont, Lluïsa Erill et Anna Rufí, leader et militantes indépendantistes catalans, Maria Avila, une activiste du droit au logement, Emilio Silva, président d’une association de réhabilitation des victimes du franquisme, le matador Morante de la Puebla, candidat pour Vox en 2018, ainsi qu’Antonio Mellado, un membre de ce parti. Le passionnant état des lieux d’un pays et de ses lignes de faille.
Documentaire de Marcel Mettelsiefen (Espagne, 2022, 52mn)
Disponible jusqu'au 28/08/2023
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Monday, September 12, 2022
L’écrivain espagnol Javier Marias est mort
LE MONDE : Figure de proue de la littérature espagnole, l’auteur avait 70 ans. Il est mort dimanche à Madrid des suites d’une pneumonie.
Javier Marias dans son appartement, à Madrid, en Espagne, le 19 décembre 2017. QUIM LLENAS / GETTY IMAGES
L’écrivain espagnol Javier Marias, dont l’œuvre a été traduite dans plus de quarante langues et dans près de soixante pays, est mort, dimanche 11 septembre, à Madrid à l’âge de 70 ans, a annoncé sa maison d’édition, Alfaguara, dans un communiqué. « Avec une énorme tristesse, en notre nom et au nom de la famille, nous avons le regret d’annoncer que notre grand auteur et ami Javier Marias est décédé cet après-midi à Madrid », écrit Alfaguara. Le communiqué précise qu’il souffrait « depuis quelques semaines d’une pneumonie qui s’est aggravée ces dernières heures ». Selon le quotidien El Mundo, il s’agissait d’une pneumonie « provoquée par le Covid » et qui a entraîné son hospitalisation pendant de longs mois. » | Le Monde avec AFP | dimanche 11 septembre 2022
Spanish novelist Javier Marías dies in Madrid hospital aged 70: Marías, also a translator and columnist, was described as ‘one of Spain’s greatest contemporary writers’ »
Javier Marías: a life in writing: Falling in love has a very good reputation. But I have seen kind and noble people behave very badly because they are in love' »
The Infatuations by Javier Marías – review: Javier Marías's haunting murder mystery, embracing all the big questions about life, love and death, is an instant Spanish classic »
L’écrivain espagnol Javier Marias, dont l’œuvre a été traduite dans plus de quarante langues et dans près de soixante pays, est mort, dimanche 11 septembre, à Madrid à l’âge de 70 ans, a annoncé sa maison d’édition, Alfaguara, dans un communiqué. « Avec une énorme tristesse, en notre nom et au nom de la famille, nous avons le regret d’annoncer que notre grand auteur et ami Javier Marias est décédé cet après-midi à Madrid », écrit Alfaguara. Le communiqué précise qu’il souffrait « depuis quelques semaines d’une pneumonie qui s’est aggravée ces dernières heures ». Selon le quotidien El Mundo, il s’agissait d’une pneumonie « provoquée par le Covid » et qui a entraîné son hospitalisation pendant de longs mois. » | Le Monde avec AFP | dimanche 11 septembre 2022
Spanish novelist Javier Marías dies in Madrid hospital aged 70: Marías, also a translator and columnist, was described as ‘one of Spain’s greatest contemporary writers’ »
Javier Marías: a life in writing: Falling in love has a very good reputation. But I have seen kind and noble people behave very badly because they are in love' »
The Infatuations by Javier Marías – review: Javier Marías's haunting murder mystery, embracing all the big questions about life, love and death, is an instant Spanish classic »
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Sunday, April 24, 2022
« Nous avons besoin d’une France qui défende nos valeurs européennes communes », plaident les chefs de gouvernement portugais, espagnol et allemand
LE MONDE : Antonio Costa, Pedro Sanchez et Olaf Scholz se prononcent, dans une tribune au « Monde », contre « une candidate d’extrême droite qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie ».
Tribune. L’Europe fait face à un changement d’époque. Dans une tentative de réécrire l’histoire, Vladimir Poutine a lancé une attaque brutale contre l’Ukraine et son peuple. Les images de Marioupol, Boutcha ou Kramatorsk nous rappellent les périodes les plus sombres de l’Europe. Mais l’agression de Vladimir Poutine va encore plus loin. Il a enfreint la règle la plus fondamentale de notre ordre de paix européen : ne pas redessiner les frontières par la force, comme nous l’avons fait tant de fois au cours de notre passé sanglant. Sa guerre vise les valeurs que la France et nos pays défendent : la démocratie, la souveraineté, la liberté et l’Etat de droit.
Néanmoins, les populistes et l’extrême droite dans tous nos pays ont fait de Vladimir Poutine un modèle idéologique et politique, se faisant l’écho de ses revendications nationalistes. Ils ont copié ses attaques contre les minorités et la diversité. Ils partagent son rêve d’une nation uniforme. Nous ne devons pas l’oublier, même si ces politiciens tentent aujourd’hui de prendre leurs distances avec l’agresseur russe.
A la lumière de ces éléments, le second tour de l’élection présidentielle française n’est pas, pour nous, une élection comme les autres. Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe. C’est le choix entre un candidat démocrate, qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne (UE) puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie – des valeurs fondamentales qui nous viennent directement des Lumières françaises. » | Antonio Luis Santos da Costa, premier ministre du Portugal depuis 2015, membre du Parti socialiste ; Pedro Sánchez Pérez-Castejón, Président du gouvernement espagnol depuis 2018, membre du parti socialiste ouvrier espagnol ; Olaf Scholz, Chancelier fédéral d’Allemagne depuis décembre 2021, membre du Parti social-démocrate | jeudi 21 avril 2022
Article réservé aux abonnés
Tribune. L’Europe fait face à un changement d’époque. Dans une tentative de réécrire l’histoire, Vladimir Poutine a lancé une attaque brutale contre l’Ukraine et son peuple. Les images de Marioupol, Boutcha ou Kramatorsk nous rappellent les périodes les plus sombres de l’Europe. Mais l’agression de Vladimir Poutine va encore plus loin. Il a enfreint la règle la plus fondamentale de notre ordre de paix européen : ne pas redessiner les frontières par la force, comme nous l’avons fait tant de fois au cours de notre passé sanglant. Sa guerre vise les valeurs que la France et nos pays défendent : la démocratie, la souveraineté, la liberté et l’Etat de droit.
Néanmoins, les populistes et l’extrême droite dans tous nos pays ont fait de Vladimir Poutine un modèle idéologique et politique, se faisant l’écho de ses revendications nationalistes. Ils ont copié ses attaques contre les minorités et la diversité. Ils partagent son rêve d’une nation uniforme. Nous ne devons pas l’oublier, même si ces politiciens tentent aujourd’hui de prendre leurs distances avec l’agresseur russe.
A la lumière de ces éléments, le second tour de l’élection présidentielle française n’est pas, pour nous, une élection comme les autres. Le choix auquel le peuple français est confronté est crucial pour la France et pour chacun d’entre nous en Europe. C’est le choix entre un candidat démocrate, qui croit que la France est plus forte dans une Union européenne (UE) puissante et autonome, et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie – des valeurs fondamentales qui nous viennent directement des Lumières françaises. » | Antonio Luis Santos da Costa, premier ministre du Portugal depuis 2015, membre du Parti socialiste ; Pedro Sánchez Pérez-Castejón, Président du gouvernement espagnol depuis 2018, membre du parti socialiste ouvrier espagnol ; Olaf Scholz, Chancelier fédéral d’Allemagne depuis décembre 2021, membre du Parti social-démocrate | jeudi 21 avril 2022
Article réservé aux abonnés
Tuesday, August 24, 2021
L’exil forcé et doré de l’ancien roi espagnol Juan Carlos
LE FIGARO : RÉCIT - L’ex monarque, qui a fui d’éventuelles poursuites judiciaires il y a un an, aurait, dans sa retraite d’Abou Dhabi, le mal du pays.
«Le roi émérite lira probablement cet article.» Tel est le drôle d’avertissement par lequel le journal El País entamait, début août, le récit de la vie quotidienne aux Émirats arabes unis de Juan Carlos, roi d’Espagne depuis la mort de Franco en 1975, jusqu’à son abdication en faveur de son fils Felipe VI en 2014. L’ex-chef d’État n’est pas réputé être un lecteur particulièrement avide. Mais, à la retraite et exilé sur l’île de Zaya Nurai, le roi s’ennuie.
Voilà un an que Juan Carlos a justifié son départ d’Espagne par une lettre pleine de non-dits et sous-entendus adressée, non pas à son peuple, mais à son fils. Le 3 août 2020, le Palais dévoilait que son ancien locataire avait communiqué «sa décision, méditée, de séjourner, en ce moment, hors d’Espagne» dans le but de «faciliter l’exercice des fonctions (de Felipe VI, NDLR) dans le calme et la sérénité». Lesdites fonctions, devait-on fatalement en conclure, avaient été sérieusement altérées par ce que Juan Carlos appelait pudiquement «certains événements passés de ma vie privée». Il s’agissait moins des affaires de jupons, sur lesquelles les sujets peu puritains de sa majesté ont fermé les yeux pendant 39 ans de règne, que des accusations d’enrichissement personnel et de fraude fiscale autour de présumées commissions occultes. Un an après, nous apprend la presse espagnole, Juan Carlos aimerait bien rentrer… mais le moment ne semble jamais le bon! » | Par Mathieu de Taillac | Publié : lundi 23 août 2021 ; mis à jour : mardi 24 août 2021
Juan Carlos choque l’Espagne en s’installant à Abu Dhabi »
Espagne : le roi appelle au respect des «principes moraux» en plein scandale autour de Juan Carlos »
Espagne : le crépuscule de Juan Carlos en cinq dates »
Juan Carlos, la chute d’un roi rattrapé par le scandale »
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Monday, August 23, 2021
«C’est notre responsabilité morale d’aider les Afghans», souligne Ursula von der Leyen
LE FIGARO : En déplacement dans une base militaire du nord-est de l’Espagne, qui servira de centre d'accueil pour les Afghans arrivant de Kaboul et ayant travaillé pour l'UE, Ursula von der Leyen déplore «la tragédie» que traverse actuellement l’Afghanistan. La présidente de la Commission européenne souligne qu’en plus de l’aide apportée par les différents États, «l’Union européenne est engagée à continuer à soutenir les ONG» au sein du pays. Vidéo : Ursula von der Leyen en parle en anglais » | Dimanche 22 août 2021
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Saturday, August 07, 2021
Ceuta: un morceau d’Espagne au Maghreb
LE FIGARO : REPORTAGE - Sur la côte d’Afrique du Nord, face à Gibraltar, la ville autonome dont la moitié des habitants est musulmane maintient une présence espagnole sous le regard envieux des Marocains.
De nos envoyés spéciaux Jean-Marc Gonin (texte) et Pascal Maitre / MYOP (photos)
Ceuta est-elle un morceau d’Espagne en Afrique ou un bout d’Afrique en Espagne? Est-elle en Europe ou au Maghreb? Accéder à ce territoire espagnol de la rive sud de la Méditerranée appartient aux rares voyages où une heure et demie de ferry suffit pour changer de continent tout en restant dans le même pays. Située sur le détroit de Gibraltar, à la pointe septentrionale du Maroc, à 75 kilomètres à l’est de Tanger et à 40 kilomètres au nord de Tétouan, la péninsule de Ceuta ressemble à un doigt pointé vers la Méditerranée. Le mont Hacho qui la surplombe constitue avec le célèbre rocher britannique de l’autre côté du détroit les fameuses Colonnes d’Hercule. La mythologie veut que le héros grec ait réussi par sa seule force à briser une montagne en deux, ouvrant le passage entre océan Atlantique et mer Méditerranée.
Cette situation géographique privilégiée permettant le contrôle des 14 kilomètres qui séparent Afrique … » | Par Jean-Marc Gonin | vendredi 6 août 2021
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Sunday, July 18, 2021
L'actrice espagnole Pilar Bardem, mère de Javier Bardem, est décédée à 82 ans
LE FIGARO : DISPARITION - Fille d'acteurs et sœur du cinéaste Juan Antonio Bardem, la comédienne avait reçu un Goya pour son rôle dans Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes.
L'actrice espagnole Pilar Bardem, mère de Javier Bardem, est décédée samedi à l'âge de 82 ans, ont annoncé ses enfants dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.«Nous voulons partager la nouvelle que Pilar Bardem, notre mère, notre exemple, est décédée. Elle est partie en paix, sans souffrance et entourée de l'amour de sa famille», ont écrit ses enfants Carlos, Monica et Javier dans un message publié samedi soir sur le compte Twitter de Carlos.
Née à Séville en 1939, Pilar Bardem était la fille d'un couple d'acteurs et la sœur du célèbre cinéaste Juan Antonio Bardem. Ses trois enfants se sont également consacrés à la profession d'acteur, atteignant, dans le cas de Javier, une renommée internationale avec l'Oscar pour son rôle dans No Country for Old Man [sic] des frères Coen. » | Par Le Figaro avec AFP | dimanche 18 juillet 2021
About Pilar Bardem in English fromm Wikipedia: Pilar Bardem »
Thursday, July 15, 2021
Six arrestations après le meurtre de Samuel, nouvelle manif contre l'homophobie à Barcelone
Nouvelles connexes sur le meurtre horrible de Samuel Luiz ici
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Wednesday, February 17, 2021
Al-Andalus sous la domination des musulmans espagnols (711 – 1492)
ANDALOUSIE: La conquête d’ Al-Andalus par les musulmans, puisque c’est ainsi qu’il nommèrent l’Espagne, se caractérisa par sa rapidité et sa facilité. Au début du 8ème siècle, le royaume wisigoth qui dominait l’Espagne était très affaibli par la corruption et la lutte de ses gouvernants, ce qui supposa que l’occupation des territoires par les musulmansayant traversé le détroit, fut très rapide.
Les communautés chrétiennes et juives furent tolérées en échange de tributs, raison pour laquelle la population d’Al-Andalus fut un tel mélange de races et de croyances.
A priori, il semble difficile de comprendre comment les peuples musulmans, qui tiennent la « guerre sainte » comme un de leurs percepts fondamentaux, permirent à d’autres religions de coexister dans les terres qu’ils occupaient. L’explication en est que les religions juives et chrétiennes sont toutes deux monothéistes, apparentées à l’Islam par le biais d’Abraham (père des trois religions). De plus, pour les musulmans, juifs et chrétiens étaient des « frères » qui se trompaient simplement et qui ne voulaient pas accepter le message d’Allah. Les musulmans appelaient les chrétiens et les juifs Ahl-al-kitab, les « gents du livre » (la Bible), duquel ils assumaient même une partie des traditions et des révélations antérieures. Pour ces raisons, ils leur octroyèrent un statut spécial.
Ce qui caractéristique le séjour des musulmans en Al-Andalus fut la fragmentation et la fragilité de ses territoires, qui firent qu’ Al-Andalus ne connut jamais de domination pacifique. Ce furent des temps de guerres continuelles, tantôt avec les chrétiens, qui petit à petit formaient un siège par le nord ; tantôt avec les musulmans eux-mêmes ; ou encore avec des tribus du nord de l’Afrique, qui tentaient également sans cesse des invasions par le sud. En conséquence, pour pouvoir maintenir la paix sur les territoires, les dominateurs devaient maintenir la paix en ayant recours à des politiques de pactes et d’alliances. Ainsi la domination musulmane en Al-Andalus et Grenade passa par diverses périodes bien distinctes. » | Pas d'attribution d'écriture | Sans date
Les communautés chrétiennes et juives furent tolérées en échange de tributs, raison pour laquelle la population d’Al-Andalus fut un tel mélange de races et de croyances.
A priori, il semble difficile de comprendre comment les peuples musulmans, qui tiennent la « guerre sainte » comme un de leurs percepts fondamentaux, permirent à d’autres religions de coexister dans les terres qu’ils occupaient. L’explication en est que les religions juives et chrétiennes sont toutes deux monothéistes, apparentées à l’Islam par le biais d’Abraham (père des trois religions). De plus, pour les musulmans, juifs et chrétiens étaient des « frères » qui se trompaient simplement et qui ne voulaient pas accepter le message d’Allah. Les musulmans appelaient les chrétiens et les juifs Ahl-al-kitab, les « gents du livre » (la Bible), duquel ils assumaient même une partie des traditions et des révélations antérieures. Pour ces raisons, ils leur octroyèrent un statut spécial.
Ce qui caractéristique le séjour des musulmans en Al-Andalus fut la fragmentation et la fragilité de ses territoires, qui firent qu’ Al-Andalus ne connut jamais de domination pacifique. Ce furent des temps de guerres continuelles, tantôt avec les chrétiens, qui petit à petit formaient un siège par le nord ; tantôt avec les musulmans eux-mêmes ; ou encore avec des tribus du nord de l’Afrique, qui tentaient également sans cesse des invasions par le sud. En conséquence, pour pouvoir maintenir la paix sur les territoires, les dominateurs devaient maintenir la paix en ayant recours à des politiques de pactes et d’alliances. Ainsi la domination musulmane en Al-Andalus et Grenade passa par diverses périodes bien distinctes. » | Pas d'attribution d'écriture | Sans date
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Sunday, September 27, 2015
La Catalogne vote sur son indépendance
leJDD: Dimanche, les électeurs de Catalogne sont appelés aux urnes à l'occasion d'élections régionales présentées sur place comme un plébiscite pour l'indépendance.
Les électeurs de Catalogne vont se prononcer dimanche pour la première fois sur l'indépendance de leur région, malgré l'opposition de Madrid, après l'une des campagnes électorales les plus intenses qu'ait connues l'Espagne post-franquiste. Dans la forme, ce ne sont que des élections régionales destinées à renouveler le parlement de cette région industrieuse de 7,5 millions d'habitants située dans le nord-est, entre Pyrénées et Méditerranée. Mais les indépendantistes les présentent comme un plébiscite sur l'indépendance et, reconnaissant que l'enjeu est "historique", ce sont les leaders nationaux qui ont mené la campagne en Catalogne, à commencer par le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy. » | Thomas Liabot (avec AFP) - leJDD.fr | Thomas Liabot (avec AFP) | samedi 26 septembre 2015
Les électeurs de Catalogne vont se prononcer dimanche pour la première fois sur l'indépendance de leur région, malgré l'opposition de Madrid, après l'une des campagnes électorales les plus intenses qu'ait connues l'Espagne post-franquiste. Dans la forme, ce ne sont que des élections régionales destinées à renouveler le parlement de cette région industrieuse de 7,5 millions d'habitants située dans le nord-est, entre Pyrénées et Méditerranée. Mais les indépendantistes les présentent comme un plébiscite sur l'indépendance et, reconnaissant que l'enjeu est "historique", ce sont les leaders nationaux qui ont mené la campagne en Catalogne, à commencer par le chef du gouvernement conservateur, Mariano Rajoy. » | Thomas Liabot (avec AFP) - leJDD.fr | Thomas Liabot (avec AFP) | samedi 26 septembre 2015
Tuesday, August 25, 2015
État islamique : Rabat et Madrid démantèlent un réseau de recruteurs
Quatorze personnes ont été interpellées au Maroc et en Espagne lors d'une "opération antiterroriste conjointe" des deux pays, visant à démanteler un réseau de recrutement pour le groupe État islamique (EI, Daesh en arabe), ont annoncé les ministères de l'Intérieur des deux pays. Des agents des services de renseignement - du Commissariat général d'information de la police espagnole et de la Direction générale de la surveillance du territoire marocaine - "ont démantelé une cellule terroriste composée de 14 personnes", a expliqué mardi le ministère espagnol de l'Intérieur. » | Source AFP | mardi 25 août 2015
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