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Friday, February 16, 2024
Vladimir Poutine interviewé par Tucker Carlson, ancienne vedette de Fox News
Alexeï Navalny, l’homme qui dérangeait Vladimir Poutine, est mort
En direct, Alexeï Navalny est mort : l’opposant russe « vient d’être brutalement assassiné par le Kremlin », affirme le président de la Lettonie
LE MONDE : L’annonce de la mort de l’adversaire numéro un de Vladimir Poutine suscite une vive émotion parmi les puissances occidentales.
12 : 14 : L’Union européenne tient « le régime russe » pour « seul responsable » de la mort d’Alexeï Navalny, affirme Charles Michel
« Alexeï Navalny s’est battu pour les valeurs de liberté et de démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime. L’UE tient le régime russe pour seul responsable de cette mort tragique », a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel, sur X.
Il a poursuivi en écrivant : « J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille. Et à ceux qui luttent pour la démocratie partout dans le monde, dans les conditions les plus sombres. Les combattants meurent. Mais la lutte pour la #liberté ne se termine jamais ». LIVE EN COURS » | vendredi 16 février 2024
12 : 14 : L’Union européenne tient « le régime russe » pour « seul responsable » de la mort d’Alexeï Navalny, affirme Charles Michel
« Alexeï Navalny s’est battu pour les valeurs de liberté et de démocratie. Pour ses idéaux, il a fait le sacrifice ultime. L’UE tient le régime russe pour seul responsable de cette mort tragique », a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel, sur X.
Il a poursuivi en écrivant : « J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille. Et à ceux qui luttent pour la démocratie partout dans le monde, dans les conditions les plus sombres. Les combattants meurent. Mais la lutte pour la #liberté ne se termine jamais ». LIVE EN COURS » | vendredi 16 février 2024
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Thursday, July 20, 2023
Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des BRICS à Johannesburg
LE MONDE : Au nom du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, l’Afrique du Sud est censée arrêter le dirigeant russe s’il entre sur son territoire.
Le président russe, Vladimir Poutine, ne participera pas au sommet des BRICS prévu fin août à Johannesburg, a annoncé mercredi 19 juillet la présidence sud-africaine, mettant fin à plusieurs mois de spéculations sur le sujet. Cette annonce épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et a refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. La Russie représentée par Lavrov » | Le Monde avec AFP | mercredi 19 juillet 2023
Le président russe, Vladimir Poutine, ne participera pas au sommet des BRICS prévu fin août à Johannesburg, a annoncé mercredi 19 juillet la présidence sud-africaine, mettant fin à plusieurs mois de spéculations sur le sujet. Cette annonce épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et a refusé de condamner l’invasion russe de l’Ukraine. La Russie représentée par Lavrov » | Le Monde avec AFP | mercredi 19 juillet 2023
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Friday, September 30, 2022
Vladimir Poutine scelle l’annexion de quatre territoires d’Ukraine à l’issue d’un discours anti-Occident
LE MONDE : Applaudi à plusieurs reprises, le président russe a appelé l’Ukraine à « un cessez-le-feu », malgré les récentes déconvenues des troupes de Moscou.
Ce devait être un discours « volumineux », selon Dmitri Peskov, son porte-parole. Il n’a finalement duré que trente-sept minutes. Le président russe, Vladimir Poutine, a officialisé, vendredi 30 septembre, l’annexion par la Russie des quatre territoires de l’est de l’Ukraine consultés par référendum, au nom du « droit à l’autodétermination des peuples ». « C’est la volonté de millions de personnes », a affirmé Vladimir Poutine lors d’une cérémonie officielle en présence de centaines de dignitaires, dont des élus de la Douma, dans la salle Saint-Georges du Kremlin.
« Les habitants de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia deviennent nos citoyens pour toujours », a-t-il ajouté, ajoutant que les populations avaient voté « sans équivoque » pour « un avenir commun ». « Quatre nouvelles régions russes » seront ainsi formées, a-t-il dit. Nous défendrons ces terres « de toutes nos forces et par tous les moyens », a-t-il martelé, parlant d’un combat « pour la grande Russie historique ». « L’Union soviétique n’existe plus, nous ne pouvons plus revenir dans le passé, mais la Russie n’en a plus besoin, n’a plus besoin de cela », a-t-il poursuivi. » | Le Monde avec AFP et Reuters | vendredi 30 septembre 2022
Ce devait être un discours « volumineux », selon Dmitri Peskov, son porte-parole. Il n’a finalement duré que trente-sept minutes. Le président russe, Vladimir Poutine, a officialisé, vendredi 30 septembre, l’annexion par la Russie des quatre territoires de l’est de l’Ukraine consultés par référendum, au nom du « droit à l’autodétermination des peuples ». « C’est la volonté de millions de personnes », a affirmé Vladimir Poutine lors d’une cérémonie officielle en présence de centaines de dignitaires, dont des élus de la Douma, dans la salle Saint-Georges du Kremlin.
« Les habitants de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia deviennent nos citoyens pour toujours », a-t-il ajouté, ajoutant que les populations avaient voté « sans équivoque » pour « un avenir commun ». « Quatre nouvelles régions russes » seront ainsi formées, a-t-il dit. Nous défendrons ces terres « de toutes nos forces et par tous les moyens », a-t-il martelé, parlant d’un combat « pour la grande Russie historique ». « L’Union soviétique n’existe plus, nous ne pouvons plus revenir dans le passé, mais la Russie n’en a plus besoin, n’a plus besoin de cela », a-t-il poursuivi. » | Le Monde avec AFP et Reuters | vendredi 30 septembre 2022
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Tuesday, September 20, 2022
Vladimir Poutine en perte d’influence
LE MONDE – ÉDITORIAL : Face au regain de violence entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, et entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Moscou peine à tenir le rôle d’arbitre qu’elle revendique. Un signe qui témoigne de l’affaiblissement du président russe sur la scène internationale.
La géopolitique est impitoyable dès que se manifestent des signes de faiblesse. Vladimir Poutine ne peut que le constater alors que ses troupes viennent d’essuyer en Ukraine un revers cuisant, contraintes à la retraitedans la région de Kharkiv sous la pression des forces de Kiev. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï qui s’est tenu à Samarcande, en Ouzbékistan, lui a certes donné l’occasion d’une photo de famille, au côté notamment du président chinois, Xi Jinping, mais ses homologues ont été chiches en soutiens. » | Éditorial « du Monde » | mardi 20 septembre 2022
La géopolitique est impitoyable dès que se manifestent des signes de faiblesse. Vladimir Poutine ne peut que le constater alors que ses troupes viennent d’essuyer en Ukraine un revers cuisant, contraintes à la retraitedans la région de Kharkiv sous la pression des forces de Kiev. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï qui s’est tenu à Samarcande, en Ouzbékistan, lui a certes donné l’occasion d’une photo de famille, au côté notamment du président chinois, Xi Jinping, mais ses homologues ont été chiches en soutiens. » | Éditorial « du Monde » | mardi 20 septembre 2022
Monday, September 12, 2022
Vladimir Poutine fragilisé par la débâcle militaire en Ukraine
LE MONDE : Le chef du Kremlin est visé par deux appels à la destitution, qui, même s’ils n’ont aucune chance d’aboutir, reflètent la lassitude de la population devant une campagne militaire qui dure depuis plus de six mois.
Vladimir Poutine, au Kremlin, à Moscou, le 8 septembre 2022. GAVRIIL GRIGOROV / AFP
Deux groupes de députés municipaux à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou, ont exigé, vendredi 9 septembre, que Vladimir Poutine quitte le pouvoir, sur fond de fiasco militaire en Ukraine et d’élections locales à travers le pays. Le motif invoqué par les élus est cinglant : le président russe a, selon eux, failli.
Le conseil des députés de la municipalité de Smolninskoïe (un quartier de Saint-Pétersbourg) a envoyé une missive officielle à la Douma, la chambre basse du Parlement, réclamant la destitution du chef de l’Etat. Le texte indique que les hostilités en Ukraine « nuisent à la sécurité de la Russie et de ses citoyens », ainsi qu’à l’économie, et qu’elles ne sont pas parvenues à arrêter la progression de l’OTAN vers les frontières russes. Selon ces élus municipaux, les actions du chef du Kremlin relèvent de l’article 93 de la Constitution, selon lequel le président peut être démis de ses fonctions pour « trahison ».
L’auteur de l’appel, Dmitry Paliouga, l’a publié sur Twitter. Le député soutient que Vladimir Poutine est responsable de la « mort d’hommes russes valides, du déclin économique national, de la fuite des cerveaux depuis la Russie, et de l’expansion de l’OTAN vers l’Est ». » | Par Emmanuel Grynszpan | lundi 12 septembre 2022
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Deux groupes de députés municipaux à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou, ont exigé, vendredi 9 septembre, que Vladimir Poutine quitte le pouvoir, sur fond de fiasco militaire en Ukraine et d’élections locales à travers le pays. Le motif invoqué par les élus est cinglant : le président russe a, selon eux, failli.
Le conseil des députés de la municipalité de Smolninskoïe (un quartier de Saint-Pétersbourg) a envoyé une missive officielle à la Douma, la chambre basse du Parlement, réclamant la destitution du chef de l’Etat. Le texte indique que les hostilités en Ukraine « nuisent à la sécurité de la Russie et de ses citoyens », ainsi qu’à l’économie, et qu’elles ne sont pas parvenues à arrêter la progression de l’OTAN vers les frontières russes. Selon ces élus municipaux, les actions du chef du Kremlin relèvent de l’article 93 de la Constitution, selon lequel le président peut être démis de ses fonctions pour « trahison ».
L’auteur de l’appel, Dmitry Paliouga, l’a publié sur Twitter. Le député soutient que Vladimir Poutine est responsable de la « mort d’hommes russes valides, du déclin économique national, de la fuite des cerveaux depuis la Russie, et de l’expansion de l’OTAN vers l’Est ». » | Par Emmanuel Grynszpan | lundi 12 septembre 2022
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Wednesday, September 07, 2022
Vladimir Poutine menace de ne plus livrer ni pétrole ni gaz à l’Union européenne si les prix sont plafonnés
LE MONDE : La présidente de la Commission européenne a proposé cette mesure, mercredi. « Si les pays européens veulent renoncer à leurs avantages compétitifs, c’est à eux de décider », a rétorqué le président russe.
Le président russe, Vladimir Poutine, lors d’une réunion avec les membres du Conseil de sécurité par téléconférence à Moscou, le 22 juin 2022. MIKHAIL METZEL / AFP
Le président russe, Vladimir Poutine, a menacé, mercredi 7 septembre, de cesser toute livraison d’hydrocarbures en cas de plafonnement des prix, tout en se défendant d’utiliser l’énergie comme une « arme » face à l’Europe qui craint des pénuries.
Lors d’un forum économique à Vladivostok, Vladimir Poutine a tenu à être clair : la Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou. Plafonner les prix des hydrocarbures russes serait « une décision absolument stupide », « une bêtise », a lancé M.
« Si les pays européens veulent renoncer à leurs avantages compétitifs, c’est à eux de décider », a-t-il prévenu. Mais « nous ne livrerons rien du tout si c’est contraire à nos intérêts, en l’occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (…). Rien », a-t-il ajouté, le ton ferme. « Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats » signés avec les pays importateurs, a encore affirmé M. Poutine devant plusieurs dirigeants économiques russes et asiatiques, fustigeant « ceux qui essaient de nous dicter leur propre volonté ». » | Le Monde avec AFP | mercredi 7 septembre 2022
Le président russe, Vladimir Poutine, a menacé, mercredi 7 septembre, de cesser toute livraison d’hydrocarbures en cas de plafonnement des prix, tout en se défendant d’utiliser l’énergie comme une « arme » face à l’Europe qui craint des pénuries.
Lors d’un forum économique à Vladivostok, Vladimir Poutine a tenu à être clair : la Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou. Plafonner les prix des hydrocarbures russes serait « une décision absolument stupide », « une bêtise », a lancé M.
« Si les pays européens veulent renoncer à leurs avantages compétitifs, c’est à eux de décider », a-t-il prévenu. Mais « nous ne livrerons rien du tout si c’est contraire à nos intérêts, en l’occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (…). Rien », a-t-il ajouté, le ton ferme. « Nous ne fournirons rien en dehors du cadre des contrats » signés avec les pays importateurs, a encore affirmé M. Poutine devant plusieurs dirigeants économiques russes et asiatiques, fustigeant « ceux qui essaient de nous dicter leur propre volonté ». » | Le Monde avec AFP | mercredi 7 septembre 2022
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Thursday, August 18, 2022
En Russie, les outrances de Dmitri Medvedev, le faucon de Poutine
LE MONDE : Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, l’ex-président russe enchaîne les diatribes violentes et haineuses contre Kiev et ses alliés.
Dmitri Medvedev (deuxième à gauche) s’entretient avec le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov (à gauche), Denis Pouchiline, le leader de la République populaire autoproclamée de Donetsk (de dos) et le ministre russe de l’intérieur, Vladimir Kolokoltsev, à Louhansk (Ukraine), le 11 août 2022. AP
Pas une semaine, ou presque, ne s’écoule sans que Dmitri Medvedev profère de nouvelles menaces. Tandis que Moscou et Kiev continuent à s’accuser mutuellement de bombardements inquiétants autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes, dans le sud de l’Ukraine, il écrivait, vendredi 12 août, sur son compte Telegram : « Les salopards de Kiev et leurs mécènes occidentaux semblent prêts à organiser un nouveau Tchernobyl. (…) Que puis-je dire… N’oublions pas que l’Union européenne possède également des centrales nucléaires. Et que des accidents y sont également possibles. » » | Par Isabelle Mandraud | jeudi 18 août 2022
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Pas une semaine, ou presque, ne s’écoule sans que Dmitri Medvedev profère de nouvelles menaces. Tandis que Moscou et Kiev continuent à s’accuser mutuellement de bombardements inquiétants autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes, dans le sud de l’Ukraine, il écrivait, vendredi 12 août, sur son compte Telegram : « Les salopards de Kiev et leurs mécènes occidentaux semblent prêts à organiser un nouveau Tchernobyl. (…) Que puis-je dire… N’oublions pas que l’Union européenne possède également des centrales nucléaires. Et que des accidents y sont également possibles. » » | Par Isabelle Mandraud | jeudi 18 août 2022
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Friday, August 05, 2022
« C’est Poutine qui est en train d’anéantir le monde russe, le vrai, celui qui a une existence historique»
LE MONDE – TRIBUNE: Pour le président de la Russie, ce que les peuples de l’ex-URSS (sans les pays baltes) ont de russe suffit pour les unir. Mais l’empire était multiethnique, et son patrimoine est le produit de la diversité, affirme l’universitaire Serge Rolet, dans une tribune au « Monde ».
On comprend bien pourquoi les Ukrainiens n’ont aucune envie de faire partie du monde russe (« rousski mir ») que cherche à leur imposer Vladimir Poutine. La réalisation de ce fantasme nationaliste grand-russe ferait de l’Ukraine une humiliante arrière-cour de la Russie. Pour Poutine, les peuples qui composent le monde russe (c’est-à-dire ceux de l’ex-URSS, sans les pays baltes) n’ont en commun que ce qu’ils ont de russe. Or ce qui est russe est souvent constitué d’apports non russes.
L’histoire, le patrimoine matériel et immatériel de la Russie sont le produit de la diversité. Le centre est autant fait par la périphérie que la périphérie l’est par le centre. L’empire russe était multiethnique. Une partie importante de la noblesse russe descend des Tatars. Dostoïevski passe pour avoir dit : « Nous [les écrivains russes de son temps] sommes tous sortis du Manteau de Gogol. » Gogol (1809-1852) était ukrainien et il écrivait en russe ; ses œuvres sont saturées d’histoires, de folklore, de paysages ukrainiens. » | Serge Rolet, Professeur de russe à l’université de Lille | vendredi 5 août 2022
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On comprend bien pourquoi les Ukrainiens n’ont aucune envie de faire partie du monde russe (« rousski mir ») que cherche à leur imposer Vladimir Poutine. La réalisation de ce fantasme nationaliste grand-russe ferait de l’Ukraine une humiliante arrière-cour de la Russie. Pour Poutine, les peuples qui composent le monde russe (c’est-à-dire ceux de l’ex-URSS, sans les pays baltes) n’ont en commun que ce qu’ils ont de russe. Or ce qui est russe est souvent constitué d’apports non russes.
L’histoire, le patrimoine matériel et immatériel de la Russie sont le produit de la diversité. Le centre est autant fait par la périphérie que la périphérie l’est par le centre. L’empire russe était multiethnique. Une partie importante de la noblesse russe descend des Tatars. Dostoïevski passe pour avoir dit : « Nous [les écrivains russes de son temps] sommes tous sortis du Manteau de Gogol. » Gogol (1809-1852) était ukrainien et il écrivait en russe ; ses œuvres sont saturées d’histoires, de folklore, de paysages ukrainiens. » | Serge Rolet, Professeur de russe à l’université de Lille | vendredi 5 août 2022
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Monday, August 01, 2022
« Déporter des enfants ukrainiens et les “russifier”, c’est amputer l’avenir de l’Ukraine »
LE MONDE – TRIBUNE: Le déplacement forcé de mineurs en Russie participe du projet de Vladimir Poutine « d’éradiquer l’identité et la nation ukrainiennes », affirme, dans une tribune au « Monde » un collectif d’intellectuels et de pédopsychiatres, parmi lesquels Bernard Golse et l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.
Dans sa nostalgie d’une Europe centrale vassalisée où toute contestation était écrasée par un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis cinq mois sous le couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils, déplace les populations.
Entre le 24 février et le 18 juin, selon le ministère russe de la défense, plus de 1,9 million d’Ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants [200 000 selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, début juin], auraient ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union soviétique. » | Collectif | lundi 1 août 2022
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Dans sa nostalgie d’une Europe centrale vassalisée où toute contestation était écrasée par un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis cinq mois sous le couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils, déplace les populations.
Entre le 24 février et le 18 juin, selon le ministère russe de la défense, plus de 1,9 million d’Ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants [200 000 selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, début juin], auraient ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union soviétique. » | Collectif | lundi 1 août 2022
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Friday, July 22, 2022
La guerre en Ukraine, sujet de discussion au sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran à propos de la Syrie
LE MONDE : Vladimir Poutine a rencontré à Téhéran ses homologues iranien et turc. Soucieux de contourner les sanctions occidentales, l’Iran et la Russie tentent de renforcer leur coopération énergétique et militaire.
Les présidents russe, Vladimir Poutine, iranien, Ebrahim Raïssi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, au palais de Saadabad, à Téhéran, le 19 juillet 2022. SERGEI SAVOSTYANOV / AP
L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la venue du président russe, Vladimir Poutine, accueilli chaleureusement à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, mardi 19 juillet, par le ministre iranien du pétrole, Javad Owji. La visite de M. Poutine, la deuxième à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine, est une réponse à la récente tournée du président américain, Joe Biden, en Israël et en Arabie saoudite, au cours de laquelle il a été question de contrecarrer l’Iran.
Sanctionnés par l’Occident – l’un pour ses ambitions nucléaires, l’autre pour son offensive en Ukraine – l’Iran et la Russie cherchent à approfondir leur entente tout en maintenant la Turquie dans leur sillage pour démontrer qu’ils ne sont pas isolés dans le monde.
Mardi, les trois chefs d’Etat russe, Vladimir Poutine, turc, Recep Tayyip Erdogan et iranien, Ebrahim Raïssi, se sont réunis à Téhéran pour évoquer la Syrie, où le trio est engagé dans le processus dit d’« Astana » censé ouvrir la voie à un règlement du conflit syrien. Mais la guerre en Ukraine a occupé le devant de la scène. » | Par Ghazal Golshiri, Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Emmanuel Grynszpan | mercredi 20 juillet 2022
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L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la venue du président russe, Vladimir Poutine, accueilli chaleureusement à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, mardi 19 juillet, par le ministre iranien du pétrole, Javad Owji. La visite de M. Poutine, la deuxième à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine, est une réponse à la récente tournée du président américain, Joe Biden, en Israël et en Arabie saoudite, au cours de laquelle il a été question de contrecarrer l’Iran.
Sanctionnés par l’Occident – l’un pour ses ambitions nucléaires, l’autre pour son offensive en Ukraine – l’Iran et la Russie cherchent à approfondir leur entente tout en maintenant la Turquie dans leur sillage pour démontrer qu’ils ne sont pas isolés dans le monde.
Mardi, les trois chefs d’Etat russe, Vladimir Poutine, turc, Recep Tayyip Erdogan et iranien, Ebrahim Raïssi, se sont réunis à Téhéran pour évoquer la Syrie, où le trio est engagé dans le processus dit d’« Astana » censé ouvrir la voie à un règlement du conflit syrien. Mais la guerre en Ukraine a occupé le devant de la scène. » | Par Ghazal Golshiri, Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Emmanuel Grynszpan | mercredi 20 juillet 2022
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Wednesday, May 18, 2022
Au Sahel, Paris échoue à contrer la propagande russe
LE MONDE : Face à Moscou qui déploie ses mercenaires sur le terrain et qui mène une campagne de propagande efficace sur les réseaux sociaux, la France semble pour le moment enregistrer des revers dans la bataille de l’opinion.
Des jeunes se prennent en photo devant une affiche du président russe Vladimir Poutine, lors de la manifestation portée par le mouvement Yerewolo contre la présence militaire française au Mali, place de la Tour de l’Afrique, à Bamako, le 4 février 2022. PALOMA LAUDET /COLLECTIF HORS FORMAT POUR "LE MONDE"
Des drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad. Une junte au pouvoir au Mali qui, avec un certain appui populaire, rompt tous les ponts avec Paris pour se rapprocher de Moscou. Des réseaux sociaux qui ne semblent bourdonner que d’une seule musique. La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’opinion au Sahel face à la Russie ?
Les objectifs et la pérennité du réinvestissement de la Russie en Afrique sont encore incertains mais sa stratégie est désormais mieux connue. Si son activité économique est limitée à quelques exploitations minières, Moscou a su s’implanter grâce à une offre sécuritaire sans pareille : un combiné d’accords de défense officiels et de liens officieux avec le Groupe Wagner, nébuleuse proche du Kremlin, fournissant mercenaires comme au Mali, en République centrafricaine ou en Libye, et experts en « guerre informationnelle ». Avec un évident succès jusque-là. » | Par Christophe Châtelot et Cyril Bensimon | mercredi 18 mai 2022
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Des drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad. Une junte au pouvoir au Mali qui, avec un certain appui populaire, rompt tous les ponts avec Paris pour se rapprocher de Moscou. Des réseaux sociaux qui ne semblent bourdonner que d’une seule musique. La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’opinion au Sahel face à la Russie ?
Les objectifs et la pérennité du réinvestissement de la Russie en Afrique sont encore incertains mais sa stratégie est désormais mieux connue. Si son activité économique est limitée à quelques exploitations minières, Moscou a su s’implanter grâce à une offre sécuritaire sans pareille : un combiné d’accords de défense officiels et de liens officieux avec le Groupe Wagner, nébuleuse proche du Kremlin, fournissant mercenaires comme au Mali, en République centrafricaine ou en Libye, et experts en « guerre informationnelle ». Avec un évident succès jusque-là. » | Par Christophe Châtelot et Cyril Bensimon | mercredi 18 mai 2022
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Tuesday, May 10, 2022
Cérémonies du 9-Mai : Vladimir Poutine, un chef de plus en plus isolé sur la scène internationale
LE MONDE : Pour les cérémonies du 9-Mai, le président russe a consacré la majeure partie de son discours à justifier, une nouvelle fois, l’offensive en Ukraine, pays dont il n’a pas une seule fois prononcé le nom.
Le président russe, Vladimir Poutine, lors du défilé militaire du Jour de la victoire, sur la place Rouge, dans le centre de Moscou, le 9 mai 2022. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
Lundi 9 mai, pour la première fois de son long règne, Vladimir Poutine était seul dans la tribune présidentielle placée sur la place Rouge, entouré uniquement de ses généraux et de vétérans, pour donner le coup d’envoi des célébrations du 9-Mai marquant le 77e anniversaire de la victoire soviétique dans la seconde guerre mondiale. « La Russie n’a que deux alliés, sa flotte et son armée », dit l’adage attribué à l’empereur Alexandre III.
Le Kremlin avait indiqué qu’aucun chef d’Etat étranger n’avait été invité, disant voir dans cette première un non-événement. Mais l’enjeu était bien d’éviter une rebuffade plus insultante encore que lors de l’édition 2015, quand les refus s’étaient accumulés, un an après l’annexion de la Crimée et en pleine guerre du Donbass. » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) | lundi 9 mai 2022
GUARDIAN EDITORIAL:
The Guardian view on Putin’s Victory Day speech: justifying the unjustifiable: As Russia’s brutal invasion of Ukraine stutters and stalls, the Russian president looked to shore up the home front »
Lundi 9 mai, pour la première fois de son long règne, Vladimir Poutine était seul dans la tribune présidentielle placée sur la place Rouge, entouré uniquement de ses généraux et de vétérans, pour donner le coup d’envoi des célébrations du 9-Mai marquant le 77e anniversaire de la victoire soviétique dans la seconde guerre mondiale. « La Russie n’a que deux alliés, sa flotte et son armée », dit l’adage attribué à l’empereur Alexandre III.
Le Kremlin avait indiqué qu’aucun chef d’Etat étranger n’avait été invité, disant voir dans cette première un non-événement. Mais l’enjeu était bien d’éviter une rebuffade plus insultante encore que lors de l’édition 2015, quand les refus s’étaient accumulés, un an après l’annexion de la Crimée et en pleine guerre du Donbass. » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) | lundi 9 mai 2022
GUARDIAN EDITORIAL:
The Guardian view on Putin’s Victory Day speech: justifying the unjustifiable: As Russia’s brutal invasion of Ukraine stutters and stalls, the Russian president looked to shore up the home front »
Friday, April 29, 2022
Cette moitié du monde qui reste dans le camp de Vladimir Poutine
LE FIGARO : ANALYSE - La crise ukrainienne, en cristallisant une opposition idéologique entre deux camps, fait souffler un vent de guerre froide sur le monde.
Vue d’Europe ou de Washington, l’impression domine que le monde entier s’est levé contre Poutine et sa guerre en Ukraine. Cette impression est nourrie par la condamnation unanime de l’Occident et par ses efforts politiques, économiques et militaires pour aider l’Ukraine à résister. Mais il s’agit d’une perception occidentale, qui agit comme un miroir déformant de la réalité.
Depuis le début de la guerre, une partie du monde soutient ouvertement le régime de Vladimir Poutine, tandis qu’une autre s’abstient de le condamner, se réfugiant dans l’indifférence ou l’embarras. Et deux mois après le début de l’offensive, les crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine n’ont pas modifié le positionnement de ces pays. » | Par Isabelle Lasserre | vendredi 29 Avril 2022
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Thursday, April 28, 2022
Ludmila Oulitskaïa, écrivaine russe : « Et, finalement, oui, Poutine peut annuler l’histoire et en fabriquer une autre »
LE MONDE : L’autrice vit désormais en exil : la guerre en Ukraine a rendu la Russie trop dangereuse pour elle. A Paris, elle évoque le passé, le présent et l’avenir, les siens comme ceux de son pays.
Ses mains s’abattent sur ses cuisses. « Un noir, un blanc ! » Deux pantalons. C’est tout ce que Ludmila Oulitskaïa a pris avec elle en quittant Moscou, quelques jours à peine après le déclenchement de la guerre en Ukraine, décidée par Vladimir Poutine, le 24 février. « Mon fils aîné est arrivé de Londres. Il a une vision large des choses, si large qu’il m’a dit : “Il faut partir tout de suite, c’est invivable ici.” » L’écrivaine et son mari, peintre et sculpteur, ont obtempéré. Ils ont fermé la porte de leur domicile et quitté la Russie, avec deux petites valises de moins de 7 kilos chacune, pour Berlin, puis Paris, où nous l’avons rencontrée. » | Par Isabelle Mandraud | mercredi 27 avril 2022
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La famille Pasternak dans l’éternelle tourmente russe : RÉCIT - À côté des Ukrainiens victimes du conflit, des Russes occidentalisés ou opposés à la guerre sont eux aussi, par milliers, poussés à l’exil. Assia Pasternak et son mari, descendants du grand écrivain russe, se confient. »
Ses mains s’abattent sur ses cuisses. « Un noir, un blanc ! » Deux pantalons. C’est tout ce que Ludmila Oulitskaïa a pris avec elle en quittant Moscou, quelques jours à peine après le déclenchement de la guerre en Ukraine, décidée par Vladimir Poutine, le 24 février. « Mon fils aîné est arrivé de Londres. Il a une vision large des choses, si large qu’il m’a dit : “Il faut partir tout de suite, c’est invivable ici.” » L’écrivaine et son mari, peintre et sculpteur, ont obtempéré. Ils ont fermé la porte de leur domicile et quitté la Russie, avec deux petites valises de moins de 7 kilos chacune, pour Berlin, puis Paris, où nous l’avons rencontrée. » | Par Isabelle Mandraud | mercredi 27 avril 2022
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La famille Pasternak dans l’éternelle tourmente russe : RÉCIT - À côté des Ukrainiens victimes du conflit, des Russes occidentalisés ou opposés à la guerre sont eux aussi, par milliers, poussés à l’exil. Assia Pasternak et son mari, descendants du grand écrivain russe, se confient. »
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Wednesday, April 27, 2022
Pourquoi la Russie évoque-t-elle le spectre d'une Troisième Guerre mondiale ?
LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Lundi soir, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a estimé qu'il ne fallait pas «sous-estimer» le risque de Troisième Guerre mondiale. Réelle menace ou simple posture ?
Dans une interview diffusée à la télévision d'État lundi 25 avril au soir, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays s'efforçait de réduire le risque de guerre nucléaire, rappelant toutefois que le danger était «réel et sérieux». Au cours de son entretien télévisé, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en garde contre le danger d'une Troisième guerre mondiale : «Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer». En parallèle, des explosions se sont produites lundi 25 et mardi 26 en Transnistrie. L'Ukraine accuse Moscou de chercher à déstabiliser la région séparatiste moldave prorusse, et la présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité national, craignant un débordement du conflit en Ukraine. » | Par Jeanne Sénéchal | mardi 26 avril 2022
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Thursday, April 21, 2022
Joe Biden affirme que Poutine «ne réussira jamais» à occuper l'Ukraine
LE FIGARO : Le président américain Joe Biden a déclaré jeudi 21 avril que le président russe Vladimir Poutine «ne réussira jamais à dominer et à occuper l'ensemble de l'Ukraine», alors qu'il s'exprime depuis la Maison Blanche après avoir rencontré le Premier ministre ukrainien. Regarder la vidéo » | jeudi 21 avril 2022
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Tuesday, April 19, 2022
Poutine hausse le ton face à Israël
LE FIGARO : Le Kremlin réclame l’église Nevsky à Jérusalem, en pressant l’État Hébreu de ne pas soutenir l’Ukraine.
Vladimir Poutine vient d’adresser une lettre à Naftali Bennett pour exiger la propriété de l’église Alexandre Nevsky, proche du Saint-Sépulcre sur la via Dolorosa à Jérusalem. Le président russe a envoyé sa missive au chef du gouvernement israélien après le vote de l’État hébreu en faveur de l’exclusion de la Russie de la commission des droits de l’homme des Nations unies, ce que fit la majorité des États membres en raison de la guerre en Ukraine.
La missive provoque un conflit diplomatique dont Israël ne veut pas. L’armée israélienne a besoin de l’accord tacite de Moscou pour continuer à bombarder en Syrie des cibles iraniennes. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la diplomatie d’un pays où environ 15 % de la population est russophone cherche à tracer une voie étroite entre le soutien à Volodymyr Zelensky et le ménagement de la Russie. » | Par Thierry Oberlé | lundi 18 avril 2022
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Saturday, April 09, 2022
La Russie poutinienne, malade d’une psychose impériale explosive
LE FIGARO : GRAND RÉCIT - Des courants marginalisés après la chute de l’URSS sont sortis des caves et constituent le cadre psychologique et intellectuel du régime.
On a l’impression d’être dans un asile de fous, mais la scène se passe à la télévision russe, lors de l’émission vespérale de la première chaîne de télévision ORT, où tous les soirs, officie le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste télévisuel en chef du pouvoir poutinien vêtu d’une longue vareuse de style néobolchevique, et entouré d’une série de «stratèges» chargés de dérouler la pensée du Kremlin. Le matraquage idéologique poutinien dure depuis deux décennies, mais depuis 2014, et surtout depuis le 24 février 2022, c’est devenu un spectacle surréaliste et fascisant, où les intervenants hurlent des invectives contre l’Ukraine et son «maître» américain, tout en affirmant que la Russie est victime d’un vaste complot occidental et assaillie de toutes parts. » | Par Laure Mandeville | vendredi 8 avril 2022
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