Showing posts with label guerre en Ukraine. Show all posts
Showing posts with label guerre en Ukraine. Show all posts

Saturday, February 24, 2024

En direct, guerre en Ukraine : des milliers de personnes manifestent en France et à l’étranger pour soutenir le pays

LE MONDE : Les hommages se multiplient pour la deuxième année de la guerre. Comme la première ministre italienne, Giorgia Meloni, en déplacement à Kiev à l’occasion de ce deuxième anniversaire, Justin Trudeau, le premier ministre canadien, a signé un accord bilatéral de sécurité avec l’Ukraine. LIVE EN COURS » | samedi 24 février 2024

Saturday, November 25, 2023

En direct, guerre en Ukraine : Kiev a subi cette nuit « l’attaque de drones russes la plus massive » depuis le début du conflit, selon les autorités ukrainiennes

LE MONDE : L’armée de l’air ukrainienne et le président, Volodymyr Zelensky, ont dénoncé l’envoi de plus 70 engins lancés du territoire russe. « La majorité des drones ont été abattus, mais pas tous », a précisé M. Zelensky. Au moins cinq personnes ont été blessées, selon le maire de la capitale. LIVE EN COURS » | samedi 25 novembre 2023

Friday, July 21, 2023

Guerre en Ukraine : la Russie met en garde tous les navires céréaliers en mer Noire

LE MONDE : Après s’être retiré lundi de l’accord sur le transport sécurisé des céréales par la mer Noire, Moscou a bombardé des silos de grain à Odessa et menace désormais tout cargo qui s’approcherait des ports ukrainiens. Kiev demande de l’aide à la communauté internationale.

Les autorités russes ont annoncé, mercredi 19 juillet, qu’elles considéreraient comme une cible militaire tout navire se dirigeant vers les ports ukrainiens de la mer Noire, au moment où Kiev, qui accuse Moscou de bombarder ses terminaux céréaliers, réclame des escortes internationales pour ces cargos après l’expiration de l’accord signé le 22 juillet 2022, crucial pour l’alimentation mondiale.

L’Ukraine, dont la contre-offensive peine pour l’instant à briser les lignes de défense construites par les Russes, a dans le même temps répété qu’il ne pouvait y avoir aucune négociation avec Moscou, et réclamé à ses alliés occidentaux des centaines de blindés supplémentaires et des avions de combat américains F-16 pour reprendre ses territoires. » | Le Monde avec AFP | jeudi 20 juillet 2023

Wednesday, April 12, 2023

Moscou adapte sa législation pour faciliter une nouvelle mobilisation militaire

LE MONDE : Les convocations pourront désormais être envoyées de manière électronique et non plus seulement sous forme de papier remis en main propre. En plus de risquer des poursuites pénales s’ils cherchent à échapper à l’enrôlement, les destinataires de ces messages auront interdiction de quitter le territoire.

Officiellement, il n’est pas question d’une nouvelle vague de mobilisation pour le front ukrainien. Mais dans le cas où celle-ci serait annoncée, la Russie s’est dotée, mardi 11 avril, d’instruments rendant bien plus efficace l’appel sous les drapeaux d’une partie de sa population.

C’est le sens des amendements adoptés par la Douma à la surprise générale et selon une procédure d’urgence. Certains députés se sont en effet plaints de n’avoir pas eu le temps de lire les soixante pages d’amendements, ce qui n’a pas empêché le texte d’être adopté à l’unanimité. » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)| mardi 11 avril 2023

Article réservé aux abonnés

Monday, October 03, 2022

Russie : la résistance féministe | ARTE Reportage

Leur banière : FAWR, - Feminist Anti War Resistance -, dont la chaîne Telegram a très vite attiré plus de 30.000 followers. Parmi elles, Paladdia : c’est le nom d'artiste de cette jeune designer qui a déjà été incarcérée deux fois depuis le début de la guerre.

A Saint-Pétersbourg, elle est surveillée de près par la police chargée de faire taire les opposants. Son amie Lolja Nordic, elle, a été accusée de “terrorisme téléphonique”. Elle risquait 10 ans de prison et vit désormais à Tallinn, en Estonie. Pourtant, malgré la distance, elle reste l’une des principales coordinatrices du réseau de résistantes féministes anti-guerre. Et vient par ailleurs en aide aux réfugiés ukrainiens qui débarquent à Tallinn. La doyenne de ces militantes s’appelle Yelena Osipova. A 77 ans, cette peintre dont la famille était rescapée du siège de Leningrad est surnommée “la grand-mère pour la paix”. Elle n’hésite pas à manifester régulièrement dans les rues de St Petersbourg, armée de ses toiles dénonçant la guerre.

Trois personnalités, parmi les milliers d’activistes, qui dénoncent la violence d’Etat en Russie, convaincues que l’oppression envers les femmes russes et l’acceptation de la guerre en Ukraine participent du même système, idéologiquement bien implanté au cœur de la société.

Reportage de Sophie Larmoyer (France, 2022)
Disponible jusqu'au 18/05/2025


Tuesday, September 27, 2022

Guerre en Ukraine : fuir ou protester, les réponses des Russes à la mobilisation militaire édictée par Poutine

LE MONDE : Depuis la mobilisation militaire « partielle » décrétée par Vladimir Poutine le 21 septembre, qui concerne officiellement 300 000 réservistes, les manifestations se succèdent et des milliers de Russes tentent de fuir le pays. Synthèse d’une actualité sans précédent.

Des recrues russes devant un centre de recrutement militaire à Bataysk, lundi 26 septembre 2022. AP

Face à la contre-offensive ukrainienne, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, le 21 septembre, la mobilisation de centaines de milliers de Russes pour combattre sur le front. L’ordre est devenu immédiatement effectif et un décret a été publié peu après sur le site du Kremlin. Le Monde fait le point sur cette mobilisation et ses conséquences.

Le décret de mobilisation comporte dix points : tous ont été publiés, sauf le 7e, qui reste confidentiel et inquiète les Russes : il concernerait le nombre de civils russes qui doivent rejoindre l’armée. Le média d’opposition Novaïa Gazeta Europe a écrit, citant des sources au Kremlin, qu’un million de Russes pourraient être concernés. Ce que Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a démenti.

Après l’allocution de Vladimir Poutine, le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, a précisé que 300 000 réservistes étaient concernés par cet ordre de mobilisation, soit à peine « 1,1 % des ressources mobilisables » dans le pays, estimé à quelque 25 millions de personnes. Ces renforts seront déployés pour « consolider » et « contrôler » les lignes arrières, le long d’« une ligne de front qui fait plus de 1 000 kilomètres » dans le sud et l’est de l’Ukraine. Les hommes ayant une formation spécialisée (tankistes, servants de pièces antiaériennes…) seront mobilisés en priorité, a-t-il insisté. » | Le Monde avec AFP et Reuters | mardi 27 septembre 2022

Tuesday, September 20, 2022

Vladimir Poutine en perte d’influence

LE MONDE – ÉDITORIAL : Face au regain de violence entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, et entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Moscou peine à tenir le rôle d’arbitre qu’elle revendique. Un signe qui témoigne de l’affaiblissement du président russe sur la scène internationale.

La géopolitique est impitoyable dès que se manifestent des signes de faiblesse. Vladimir Poutine ne peut que le constater alors que ses troupes viennent d’essuyer en Ukraine un revers cuisant, contraintes à la retraitedans la région de Kharkiv sous la pression des forces de Kiev. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï qui s’est tenu à Samarcande, en Ouzbékistan, lui a certes donné l’occasion d’une photo de famille, au côté notamment du président chinois, Xi Jinping, mais ses homologues ont été chiches en soutiens. » | Éditorial « du Monde » | mardi 20 septembre 2022

Monday, September 12, 2022

Vladimir Poutine fragilisé par la débâcle militaire en Ukraine

LE MONDE : Le chef du Kremlin est visé par deux appels à la destitution, qui, même s’ils n’ont aucune chance d’aboutir, reflètent la lassitude de la population devant une campagne militaire qui dure depuis plus de six mois.

Vladimir Poutine, au Kremlin, à Moscou, le 8 septembre 2022. GAVRIIL GRIGOROV / AFP

Deux groupes de députés municipaux à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou, ont exigé, vendredi 9 septembre, que Vladimir Poutine quitte le pouvoir, sur fond de fiasco militaire en Ukraine et d’élections locales à travers le pays. Le motif invoqué par les élus est cinglant : le président russe a, selon eux, failli.

Le conseil des députés de la municipalité de Smolninskoïe (un quartier de Saint-Pétersbourg) a envoyé une missive officielle à la Douma, la chambre basse du Parlement, réclamant la destitution du chef de l’Etat. Le texte indique que les hostilités en Ukraine « nuisent à la sécurité de la Russie et de ses citoyens », ainsi qu’à l’économie, et qu’elles ne sont pas parvenues à arrêter la progression de l’OTAN vers les frontières russes. Selon ces élus municipaux, les actions du chef du Kremlin relèvent de l’article 93 de la Constitution, selon lequel le président peut être démis de ses fonctions pour « trahison ».

L’auteur de l’appel, Dmitry Paliouga, l’a publié sur Twitter. Le député soutient que Vladimir Poutine est responsable de la « mort d’hommes russes valides, du déclin économique national, de la fuite des cerveaux depuis la Russie, et de l’expansion de l’OTAN vers l’Est ». » | Par Emmanuel Grynszpan | lundi 12 septembre 2022
Article réservé aux abonnés

Thursday, September 01, 2022

« Les oligarchies du Moyen-Orient aspirent à passer de l’or noir à l’or vert »

LE MONDE – CHRONIQUE : La guerre en Ukraine a enrichi les pays du Golfe Arabo-Persique, dont les ressources en méthane et en pétrole sont abondantes. Avec cette manne, la région cherche à se diversifier, en misant sur l’énergie « verte ». A commencer par l’hydrogène, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

Le vainqueur incontestable de la guerre en Ukraine est le golfe Arabo-Persique. Les navires occidentaux font désormais la queue devant les ports méthaniers du Qatar ou pétroliers d’Arabie saoudite et des Emirats. Selon les calculs du Fonds monétaire international, cité par le Financial Times, les producteurs du Golfe devraient engranger 1 300 milliards de dollars (1 300 milliards d’euros) de plus d’ici à 2026 par rapport à la situation prévalant avant le conflit. La croissance en Arabie saoudite devrait s’afficher en 2022 au-delà de 7,6 %, permettant au pays d’afficher un excédent budgétaire, le premier depuis 2003, représentant 5,5 % de son produit intérieur brut. » | Philippe Escande | jeudi 1 septembre 2022

Article réservé aux abonnés

Wednesday, August 24, 2022

Les amputés de la guerre en Ukraine

LE MONDE : FACTUEL | Le nombre de soldats ayant perdu un membre n’est pas rendu public de peur de « démoraliser les Ukrainiens ».

Les deux hommes se sont liés d’amitié en réapprenant à marcher. Aleksandr vient de Kiev, Yevgen de Tchernihiv. Ils ne se connaissaient pas, n’ont pas combattu ensemble, mais ont tous deux perdu une jambe au mois de mars, quelques jours après le début de la guerre. « Aleksandr m’a proposé de rester chez lui le temps des soins », raconte Yevgen, qui a préféré ne pas donner son nom, tout comme son acolyte. « En échange du loyer, je lui ai demandé de faire la vaisselle et le ménage », blague Aleksandr.

Depuis que leurs plaies ont cicatrisé, les deux pères de famille se rendent chaque jour dans les locaux du centre de rééducation Bez Ozmezhen (« sans limites »), un petit bâtiment dans la banlieue de Kiev. Entre les ateliers de confection des prothèses temporaires, le long d’un couloir, les hommes marchent et effectuent des exercices sous l’œil attentif d’un médecin. Depuis le 24 février, le jeune patron de l’entreprise, Andriy Ovcharenko, dit avoir reçu plus de 50 Ukrainiens gravement blessés, certains avec plusieurs membres sectionnés. » | Par Thomas d'Istria | mardi 23 août 2022

Read in English

Réservé àux abonnés

Monday, August 01, 2022

« Déporter des enfants ukrainiens et les “russifier”, c’est amputer l’avenir de l’Ukraine »

LE MONDE – TRIBUNE: Le déplacement forcé de mineurs en Russie participe du projet de Vladimir Poutine « d’éradiquer l’identité et la nation ukrainiennes », affirme, dans une tribune au « Monde » un collectif d’intellectuels et de pédopsychiatres, parmi lesquels Bernard Golse et l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.

Dans sa nostalgie d’une Europe centrale vassalisée où toute contestation était écrasée par un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis cinq mois sous le couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils, déplace les populations.

Entre le 24 février et le 18 juin, selon le ministère russe de la défense, plus de 1,9 million d’Ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants [200 000 selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, début juin], auraient ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union soviétique. » | Collectif | lundi 1 août 2022

Article réservé aux abonnés

Tué par les frappes russes sur Mykolaïv : les derniers jours d’un magnat ukrainien des céréales

LE MONDE : Oleksi Vadatoursky était le président de Nibulon, géant ukrainien des céréales. Il est mort dans les bombardements russes qui ont touché la ville portuaire, dans la nuit de samedi à dimanche. « Le Monde » l’avait rencontré il y a peu, alors qu’il s’efforçait de poursuivre les exportations, malgré la guerre.

Oleksi Vadatursky (à gauche), le 16 juillet 2022. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

C’était une rencontre un peu provoquée, même s’il n’en savait rien, dans une petite cité portuaire des bords du Danube, « quelque part dans le sud-ouest de l’Ukraine », comme on dit dans ces cas-là, car il savait qu’il était une cible. Sur les traces du chaos des exportations de céréales ukrainiennes, en grande partie bloquées par la Russie, nous avions rencontré Oleksi Vadatoursky, fondateur et président de Nibulon, devenu en vingt ans le plus gros opérateur sur le marché céréalier ukrainien.

Avant l’invasion russe du 24 février, Nibulon exportait des millions de tonnes de céréales et d’oléagineux vers le monde entier à partir de Mykolaïv, l’un des principaux ports ukrainiens de la mer Noire, réduit depuis au silence et à l’immobilisme par Vladimir Poutine. C’est là, à Mykolaïv, qu’il a été tué avec sa femme, Raisa, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet, lors du pire bombardement qu’a connu la cité depuis février. » | Par Olivier Truc (Bessarabie (Ukraine), envoyé spécial) | lundi 1 août 2022

Article réservé aux abonnés

Friday, July 22, 2022

La guerre en Ukraine, sujet de discussion au sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran à propos de la Syrie

LE MONDE : Vladimir Poutine a rencontré à Téhéran ses homologues iranien et turc. Soucieux de contourner les sanctions occidentales, l’Iran et la Russie tentent de renforcer leur coopération énergétique et militaire.

Les présidents russe, Vladimir Poutine, iranien, Ebrahim Raïssi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, au palais de Saadabad, à Téhéran, le 19 juillet 2022. SERGEI SAVOSTYANOV / AP

L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la venue du président russe, Vladimir Poutine, accueilli chaleureusement à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, mardi 19 juillet, par le ministre iranien du pétrole, Javad Owji. La visite de M. Poutine, la deuxième à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine, est une réponse à la récente tournée du président américain, Joe Biden, en Israël et en Arabie saoudite, au cours de laquelle il a été question de contrecarrer l’Iran.

Sanctionnés par l’Occident – l’un pour ses ambitions nucléaires, l’autre pour son offensive en Ukraine – l’Iran et la Russie cherchent à approfondir leur entente tout en maintenant la Turquie dans leur sillage pour démontrer qu’ils ne sont pas isolés dans le monde.

Mardi, les trois chefs d’Etat russe, Vladimir Poutine, turc, Recep Tayyip Erdogan et iranien, Ebrahim Raïssi, se sont réunis à Téhéran pour évoquer la Syrie, où le trio est engagé dans le processus dit d’« Astana » censé ouvrir la voie à un règlement du conflit syrien. Mais la guerre en Ukraine a occupé le devant de la scène. » | Par Ghazal Golshiri, Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Emmanuel Grynszpan | mercredi 20 juillet 2022

Article réservé aux abonnés

Read in English.

Friday, July 15, 2022

Astrologues et médiums au secours de « l’opération spéciale » russe en Ukraine

LE MONDE : Le succès de l’ésotérisme répond à l’angoisse profonde qui traverse la société russe dans une période troublée.

L’astrologue russe Pavel Globa parle du futur de la Russie lors d’une conférence à Moscou, en décembre 2007. DMITRY KOSTYUKOV / AFP

LETTRE DE MOSCOU

Vous pensiez que le conflit en Ukraine avait quelque chose à voir avec l’impérialisme russe ? Avec les ambitions personnelles du président Vladimir Poutine ? Avec l’expansion de l’OTAN ? Erreur ! « Ce qui se passe entre la Balance Vladimir Poutine et le Scorpion Joe Biden est tout à fait typique des relations zodiacales. On observe souvent chez Poutine la tentative de maintenir un équilibre, de chercher un accord. Et seulement quand c’est impossible, il passe à l’offensive. Le Scorpion, lui, frappe délibérément, après avoir trouvé le point faible de son adversaire. »

Pas convaincus par cette explication fournie par l’astrologue russe Tamara Globa ? Essayez Svetlana Dragan, « astrologue géopolitique » : « Ce qui se passe, c’est une tentative de la Russie de se libérer de son statut de colonie et des modèles imposés par l’Ouest, le transhumanisme, l’extrémisme économique, et en général la suppression de l’homme. C’est une bataille entre un ancien monde et un nouveau monde, c’est toute la pyramide cosmique qui se modifie. » » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) | vendredi 15 juillet 2022

Article réservé aux abonnés

Sunday, May 08, 2022

Après plus de deux mois de silence, l’Iran se dit contre la guerre en Ukraine

LE MONDE – LIVE EN COURS : Le pays n’avait, jusqu’ici, pas condamné l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février. L’Iran a, finalement, déclaré être contre la guerre en Ukraine, souhaitant une solution politique au conflit.

Des propos tenus par le chef de la diplomatie, Hossein Amir-Abdollahian, lors d’une conférence de presse commune à Téhéran avec son homologue polonais Zbigniew Rau. M. Rau a entamé, samedi soir, une visite à l’invitation de la partie iranienne, la première depuis 2014. Son pays apporte une aide militaire à l’Ukraine.

« Nous sommes contre la guerre en Ukraine, tout comme nous sommes contre la guerre au Yémen, en Afghanistan, en Syrie, en Irak ou dans n’importe quelle partie du monde », a déclaré le ministre iranien lors de la conférence de presse commune. » | dimanche 8 mai 2022

Wednesday, April 27, 2022

Pourquoi la Russie évoque-t-elle le spectre d'une Troisième Guerre mondiale ?

Vladimir Poutine inspecte les exercices militaires conjoints russes dans la région de Leningrad le 18 septembre 2017.Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Lundi soir, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a estimé qu'il ne fallait pas «sous-estimer» le risque de Troisième Guerre mondiale. Réelle menace ou simple posture ?

Dans une interview diffusée à la télévision d'État lundi 25 avril au soir, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays s'efforçait de réduire le risque de guerre nucléaire, rappelant toutefois que le danger était «réel et sérieux». Au cours de son entretien télévisé, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en garde contre le danger d'une Troisième guerre mondiale : «Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer». En parallèle, des explosions se sont produites lundi 25 et mardi 26 en Transnistrie. L'Ukraine accuse Moscou de chercher à déstabiliser la région séparatiste moldave prorusse, et la présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité national, craignant un débordement du conflit en Ukraine. » | Par Jeanne Sénéchal | mardi 26 avril 2022

Réservé aux abonnés

Friday, April 22, 2022

Sur le front du Donbass, près de Donetsk, l’armée ukrainienne attend toujours la « grande bataille » promise par Moscou

LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE »

LE MONDE : REPORTAGE | Au nord-ouest de la capitale de la république autoproclamée prorusse, les soldats de la 6e brigade ukrainienne sont retranchés dans leur position creusée en 2015. Leur objectif : bloquer toute avancée ennemie et intercepter les groupes de reconnaissance.

La journée du jeudi 21 avril est calme et ensoleillée sur la position avancée de la 6e brigade ukrainienne « Grigorovich », 5 kilomètres à l’ouest de Donetsk. Donc propice à une pluie d’acier, ajustée par les drones russes et les caméras d’observation dardées sur cette position creusée en 2015. Mais, en dépit des promesses du Kremlin d’une « grande bataille du Donbass », l’intensité des bombardements reste inexplicablement faible sur le front sud. On distingue les instruments et leur emplacement dans l’orchestre infernal de la guerre. » | Par Emmanuel Grynszpan (Donbass (Ukraine), envoyé spécial) | vendredi 23 avril 2022

Réservé àux abonnés

Tuesday, April 19, 2022

Guerre en Ukraine : l’implacable avancée de l’armée russe dans le Donbass

LAURENCE GEAI / MYOP POUR «LE MONDE»

LE MONDE : REPORTAGE | Malgré l’intensification des frappes sur les villages de cette région dans l’est de l’Ukraine, des habitants, pour l’essentiel des personnes âgées, demeurent sur place, privés d’eau, de gaz et d’électricité.

La mâchoire russe se referme sur le Donbass et déploie sa puissance de feu sur des dizaines de villages au nord du Donbass. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’a confirmé lundi 18 avril : « Nous pouvons maintenant affirmer que les troupes russes ont commencé la bataille pour le Donbass. Une très grande partie de l’armée russe est désormais consacrée à cette offensive », a-t-il assuré dans un discours retransmis sur Telegram. « La deuxième phase de la guerre a commencé », a aussi déclaré son chef de cabinet, Andriy Yermak. Une intensification des attaques également confirmée par la Russie, qui a affirmé, mardi, avoir mené des dizaines de frappes durant la nuit.

Dans les villages de la région au cœur de l’offensive russe, des habitants font pourtant le choix de rester sur place, comme sidérés par ce spectacle terrifiant. A Iatskivka, rue de la Paix, un couple de personnes âgées, assises sur un banc, regardent démarrer en trombe une voiture filant vers la sortie du village, en direction opposée des positions russes avancées. En cette fin d’après-midi dominicale, de la splendide et apaisante pinède enveloppant le village, une série de terribles détonations retentit, assourdissante et menaçante. Dissimulée dans les bois à une distance indéterminée, l’artillerie ukrainienne se déchaîne contre l’envahisseur russe, descendant de la région de Kharkiv pour entrer dans le Donbass. En toute logique, la réplique de l’artillerie russe ne tarde pas. » | Par Emmanuel Grynszpan (Sviatohirsk, Iatskivka (Ukraine) envoyé spécial) | mardi 19 avril 2022

Réservé aux abonnés

Saturday, April 16, 2022

Guerre en Ukraine : le premier ministre britannique interdit d’entrée en Russie

LE MONDE : Selon le ministère des affaires étrangères russe, cette mesure a été prise en réponse aux sanctions britanniques contre Moscou. L’interdiction concerne également d’autres responsables, comme le vice-premier ministre et la ministre des affaires étrangères.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le premier ministre britannique, Boris Johnson, dans les rues de Kiev lors d’une visite surprise du chef du gouvernement britannique, le 9 avril 2022. AP

La Russie a annoncé, samedi 16 avril, que le premier ministre britannique, Boris Johnson, ainsi que plusieurs autres hauts responsables étaient interdits d’entrée dans le pays, en réponse aux sanctions britanniques à l’encontre de Moscou, en raison de son opération militaire en Ukraine.

« Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour freiner notre pays et étrangler l’économie » nationale, a affirmé le ministère des affaires étrangères russe dans un communiqué.

Il dénonce les « actions hostiles sans précédent » de Londres, en particulier les sanctions à l’égard de hauts responsables russes. « Le gouvernement britannique cherche délibérément à aggraver la situation autour de l’Ukraine, en fournissant des armes létales au régime de Kiev et en coordonnant des efforts similaires au nom de l’OTAN », ajoute le ministère. » | Samedi 16 avril 2022

Russia bans Boris Johnson, Liz Truss and Ben Wallace from entering country: Moscow announces move that will also bar 10 other UK government members and politicians »

Saturday, April 09, 2022

La Russie poutinienne, malade d’une psychose impériale explosive

Le président russe, Vladimir Poutine (ici, en 2019, lors de la commémoration de la victoire de 1945), considère la fin de l’URSS comme la «plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle». Alexei Druzhinin/AP

Correspondante

LE FIGARO : GRAND RÉCIT - Des courants marginalisés après la chute de l’URSS sont sortis des caves et constituent le cadre psychologique et intellectuel du régime.

On a l’impression d’être dans un asile de fous, mais la scène se passe à la télévision russe, lors de l’émission vespérale de la première chaîne de télévision ORT, où tous les soirs, officie le présentateur vedette Vladimir Soloviev, propagandiste télévisuel en chef du pouvoir poutinien vêtu d’une longue vareuse de style néobolchevique, et entouré d’une série de «stratèges» chargés de dérouler la pensée du Kremlin. Le matraquage idéologique poutinien dure depuis deux décennies, mais depuis 2014, et surtout depuis le 24 février 2022, c’est devenu un spectacle surréaliste et fascisant, où les intervenants hurlent des invectives contre l’Ukraine et son «maître» américain, tout en affirmant que la Russie est victime d’un vaste complot occidental et assaillie de toutes parts. » | Par Laure Mandeville | vendredi 8 avril 2022

Réservé aux abonnés