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Wednesday, December 03, 2025

Guerre en Ukraine: «aucun compromis» sur les territoires occupés après une rencontre entre Poutine et Witkoff à Moscou

LE FIGARO : Les discussions menées au Kremlin n’ont pas permis d’avancer sur l’enjeu territorial au cœur du conflit. Les deux parties saluent un échange constructif, mais les divergences sont toujours présentes alors que les forces russes poursuivent leur progression sur le front.

«Aucun compromis» n'a été trouvé mardi sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie en Ukraine après une rencontre à Moscou entre le président Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff, qui lui présentait le plan de Washington pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine.

Steve Witkoff, accompagné du gendre du président américain, Jared Kushner, s'est entretenu pendant près de cinq heures au Kremlin avec le dirigeant russe à propos de ce plan présenté par Washington il y a deux semaines et depuis retravaillé lors de consultations avec les Ukrainiens. «Nous avons pu nous mettre d'accord sur certains points (...), d'autres ont suscité des critiques, mais l'essentiel est qu'une discussion constructive ait eu lieu et que les parties aient déclaré leur volonté de poursuivre leurs efforts», a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 3 décembre 2025

Friday, November 21, 2025

Guerre en Ukraine : Donald Trump met de nouveau Kiev sous pression

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’ébauche d’un plan de paix demandant des concessions majeures à Kiev constitue un nouveau changement de posture du président américain.

La politique de Trump vis-à-vis de l’Ukraine vient de connaître un nouveau mouvement de balancier. Les 28 propositions d’un «plan de paix» négocié directement entre les Russes et les Américains, dont les fuites ont été organisées dans les médias mercredi, ressemblent fortement à un nouvel alignement de l’Administration sur les revendications russes, au détriment de l’Ukraine, qui n’a pas été associée aux négociations.

Selon les éléments connus, le plan exigerait de Kiev des concessions territoriales, militaires et diplomatiques équivalentes à une capitulation. Sans avoir été vaincue, l’Ukraine devrait renoncer aux parties du Donbass qu’elle contrôle encore, abandonnant notamment les puissantes lignes défensives aménagées depuis 2015, et que les Russes n’ont pas réussi à percer, réduire de moitié la taille de son armée, et abandonner des pans entiers de son armement offensif, en particulier les missiles à longue portée. » | Par Adrien Jaulmes, correspondant à Washington | vendredi 21 novembre 2025

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Trump veut que cette guerre prenne fin, non pas parce qu'il se soucie vraiment du bien-être des Ukrainiens, mais, si je ne m'abuse, parce qu'il souhaite conclure des accords commerciaux lucratifs avec la Russie, grâce auxquels il peut s'enrichir, ainsi que sa famille et ses sbires, encore davantage. — © Mark Alexander

Monday, September 29, 2025

La Russie prévoit d’enrôler 135.000 hommes pour le service militaire

LE FIGARO : Depuis le début de son attaque à grande échelle contre l’Ukraine, en février 2022, l’armée russe assure que ces recrues ne sont pas déployées sur le champ de bataille contre les troupes ukrainiennes et effectuent des tâches subalternes en Russie.

La campagne de conscription militaire d'automne en Russie a pour objectif cette année de recruter 135.000 jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans, selon un décret signé lundi 29 septembre par le président Vladimir Poutine. Ces soldats devront être recrutés entre le 1er octobre et le 31 décembre pour effectuer leur service militaire obligatoire, qui dure un an en Russie. Le pays organise chaque année deux campagnes d'enrôlement, l'une au printemps et l'autre à l'automne. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 29 septembre 2025

Friday, September 26, 2025

Guerre en Ukraine : Zelensky menace de viser le Kremlin, des paroles «irresponsables» selon la Russie

LE FIGARO : Le dirigeant ukrainien «balance des menaces à tout va, ce qui paraît assez irresponsable», a réagi Dmitri Peskov, questionné à ce sujet lors de son briefing quotidien.

Le porte-parole de la présidence russe a jugé vendredi 26 septembre «irresponsable» les «menaces» de frappes contre le Kremlin formulées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une interview diffusée la veille. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 26 septembre 2025

Wednesday, September 24, 2025

Guerre en Ukraine : Moscou affirme qu’il est «erroné» de penser que Kiev puisse reprendre des territoires

LE FIGARO : Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a par ailleurs annoncé que la Russie n’a pas d’«alternative» à la poursuite du conflit.

Ce mercredi, le Kremlin a assuré que la Russie était «stable», après les propos du président américain, Donald Trump, qui a comparé la veille le pays à un «tigre de papier».

«La Russie conserve sa stabilité économique», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’une interview à la radio RBC, ajoutant néanmoins que «la Russie faisait face à des tensions et des problèmes dans différents secteurs de l’économie». » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 24 septembre 2025

Monday, February 17, 2025

Guerre en Ukraine : les dirigeants européens réunis en urgence à Paris

Feb 17, 2025 | Une réunion de dirigeants européens se tient lundi à l’Elysée, pour faire face à l’« accélération » de l’administration américaine sur le dossier ukrainien, et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité de l’Europe.

Wednesday, February 12, 2025

Guerre en Ukraine : Donald Trump annonce qu’il rencontrera Vladimir Poutine «probablement» en Arabie Saoudite

LE FIGARO : De son côté, le président russe a dit à son homologue américain vouloir trouver une «solution de long terme» au conflit ukrainien via des «pourparlers de paix», a annoncé le Kremlin.

Donald Trump a annoncé ce mercredi 12 février sur son réseau social Truth Social avoir eu une «conversation prolongée et très productive» avec Vladimir Poutine, lors de laquelle tous deux ont convenu de commencer à négocier «immédiatement» sur l’Ukraine. À l’issue de cet entretien, le chef d’État américain a annoncé à des journalistes présents à la Maison Blanche, qu’il rencontrera son homologue russe «probablement» en Arabie saoudite, sans donner de date, et a prédit aussi un cessez-le-feu «dans un futur pas si lointain» en Ukraine. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 12 février 2025

Saturday, February 24, 2024

En direct, guerre en Ukraine : des milliers de personnes manifestent en France et à l’étranger pour soutenir le pays

LE MONDE : Les hommages se multiplient pour la deuxième année de la guerre. Comme la première ministre italienne, Giorgia Meloni, en déplacement à Kiev à l’occasion de ce deuxième anniversaire, Justin Trudeau, le premier ministre canadien, a signé un accord bilatéral de sécurité avec l’Ukraine. LIVE EN COURS » | samedi 24 février 2024

Saturday, November 25, 2023

En direct, guerre en Ukraine : Kiev a subi cette nuit « l’attaque de drones russes la plus massive » depuis le début du conflit, selon les autorités ukrainiennes

LE MONDE : L’armée de l’air ukrainienne et le président, Volodymyr Zelensky, ont dénoncé l’envoi de plus 70 engins lancés du territoire russe. « La majorité des drones ont été abattus, mais pas tous », a précisé M. Zelensky. Au moins cinq personnes ont été blessées, selon le maire de la capitale. LIVE EN COURS » | samedi 25 novembre 2023

Friday, July 21, 2023

Guerre en Ukraine : la Russie met en garde tous les navires céréaliers en mer Noire

LE MONDE : Après s’être retiré lundi de l’accord sur le transport sécurisé des céréales par la mer Noire, Moscou a bombardé des silos de grain à Odessa et menace désormais tout cargo qui s’approcherait des ports ukrainiens. Kiev demande de l’aide à la communauté internationale.

Les autorités russes ont annoncé, mercredi 19 juillet, qu’elles considéreraient comme une cible militaire tout navire se dirigeant vers les ports ukrainiens de la mer Noire, au moment où Kiev, qui accuse Moscou de bombarder ses terminaux céréaliers, réclame des escortes internationales pour ces cargos après l’expiration de l’accord signé le 22 juillet 2022, crucial pour l’alimentation mondiale.

L’Ukraine, dont la contre-offensive peine pour l’instant à briser les lignes de défense construites par les Russes, a dans le même temps répété qu’il ne pouvait y avoir aucune négociation avec Moscou, et réclamé à ses alliés occidentaux des centaines de blindés supplémentaires et des avions de combat américains F-16 pour reprendre ses territoires. » | Le Monde avec AFP | jeudi 20 juillet 2023

Wednesday, April 12, 2023

Moscou adapte sa législation pour faciliter une nouvelle mobilisation militaire

LE MONDE : Les convocations pourront désormais être envoyées de manière électronique et non plus seulement sous forme de papier remis en main propre. En plus de risquer des poursuites pénales s’ils cherchent à échapper à l’enrôlement, les destinataires de ces messages auront interdiction de quitter le territoire.

Officiellement, il n’est pas question d’une nouvelle vague de mobilisation pour le front ukrainien. Mais dans le cas où celle-ci serait annoncée, la Russie s’est dotée, mardi 11 avril, d’instruments rendant bien plus efficace l’appel sous les drapeaux d’une partie de sa population.

C’est le sens des amendements adoptés par la Douma à la surprise générale et selon une procédure d’urgence. Certains députés se sont en effet plaints de n’avoir pas eu le temps de lire les soixante pages d’amendements, ce qui n’a pas empêché le texte d’être adopté à l’unanimité. » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant)| mardi 11 avril 2023

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Monday, October 03, 2022

Russie : la résistance féministe | ARTE Reportage

Leur banière : FAWR, - Feminist Anti War Resistance -, dont la chaîne Telegram a très vite attiré plus de 30.000 followers. Parmi elles, Paladdia : c’est le nom d'artiste de cette jeune designer qui a déjà été incarcérée deux fois depuis le début de la guerre.

A Saint-Pétersbourg, elle est surveillée de près par la police chargée de faire taire les opposants. Son amie Lolja Nordic, elle, a été accusée de “terrorisme téléphonique”. Elle risquait 10 ans de prison et vit désormais à Tallinn, en Estonie. Pourtant, malgré la distance, elle reste l’une des principales coordinatrices du réseau de résistantes féministes anti-guerre. Et vient par ailleurs en aide aux réfugiés ukrainiens qui débarquent à Tallinn. La doyenne de ces militantes s’appelle Yelena Osipova. A 77 ans, cette peintre dont la famille était rescapée du siège de Leningrad est surnommée “la grand-mère pour la paix”. Elle n’hésite pas à manifester régulièrement dans les rues de St Petersbourg, armée de ses toiles dénonçant la guerre.

Trois personnalités, parmi les milliers d’activistes, qui dénoncent la violence d’Etat en Russie, convaincues que l’oppression envers les femmes russes et l’acceptation de la guerre en Ukraine participent du même système, idéologiquement bien implanté au cœur de la société.

Reportage de Sophie Larmoyer (France, 2022)
Disponible jusqu'au 18/05/2025


Tuesday, September 27, 2022

Guerre en Ukraine : fuir ou protester, les réponses des Russes à la mobilisation militaire édictée par Poutine

LE MONDE : Depuis la mobilisation militaire « partielle » décrétée par Vladimir Poutine le 21 septembre, qui concerne officiellement 300 000 réservistes, les manifestations se succèdent et des milliers de Russes tentent de fuir le pays. Synthèse d’une actualité sans précédent.

Des recrues russes devant un centre de recrutement militaire à Bataysk, lundi 26 septembre 2022. AP

Face à la contre-offensive ukrainienne, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, le 21 septembre, la mobilisation de centaines de milliers de Russes pour combattre sur le front. L’ordre est devenu immédiatement effectif et un décret a été publié peu après sur le site du Kremlin. Le Monde fait le point sur cette mobilisation et ses conséquences.

Le décret de mobilisation comporte dix points : tous ont été publiés, sauf le 7e, qui reste confidentiel et inquiète les Russes : il concernerait le nombre de civils russes qui doivent rejoindre l’armée. Le média d’opposition Novaïa Gazeta Europe a écrit, citant des sources au Kremlin, qu’un million de Russes pourraient être concernés. Ce que Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a démenti.

Après l’allocution de Vladimir Poutine, le ministre de la défense russe, Sergueï Choïgou, a précisé que 300 000 réservistes étaient concernés par cet ordre de mobilisation, soit à peine « 1,1 % des ressources mobilisables » dans le pays, estimé à quelque 25 millions de personnes. Ces renforts seront déployés pour « consolider » et « contrôler » les lignes arrières, le long d’« une ligne de front qui fait plus de 1 000 kilomètres » dans le sud et l’est de l’Ukraine. Les hommes ayant une formation spécialisée (tankistes, servants de pièces antiaériennes…) seront mobilisés en priorité, a-t-il insisté. » | Le Monde avec AFP et Reuters | mardi 27 septembre 2022

Tuesday, September 20, 2022

Vladimir Poutine en perte d’influence

LE MONDE – ÉDITORIAL : Face au regain de violence entre le Tadjikistan et le Kirghizistan, et entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Moscou peine à tenir le rôle d’arbitre qu’elle revendique. Un signe qui témoigne de l’affaiblissement du président russe sur la scène internationale.

La géopolitique est impitoyable dès que se manifestent des signes de faiblesse. Vladimir Poutine ne peut que le constater alors que ses troupes viennent d’essuyer en Ukraine un revers cuisant, contraintes à la retraitedans la région de Kharkiv sous la pression des forces de Kiev. Le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï qui s’est tenu à Samarcande, en Ouzbékistan, lui a certes donné l’occasion d’une photo de famille, au côté notamment du président chinois, Xi Jinping, mais ses homologues ont été chiches en soutiens. » | Éditorial « du Monde » | mardi 20 septembre 2022

Monday, September 12, 2022

Vladimir Poutine fragilisé par la débâcle militaire en Ukraine

LE MONDE : Le chef du Kremlin est visé par deux appels à la destitution, qui, même s’ils n’ont aucune chance d’aboutir, reflètent la lassitude de la population devant une campagne militaire qui dure depuis plus de six mois.

Vladimir Poutine, au Kremlin, à Moscou, le 8 septembre 2022. GAVRIIL GRIGOROV / AFP

Deux groupes de députés municipaux à Saint-Pétersbourg, puis à Moscou, ont exigé, vendredi 9 septembre, que Vladimir Poutine quitte le pouvoir, sur fond de fiasco militaire en Ukraine et d’élections locales à travers le pays. Le motif invoqué par les élus est cinglant : le président russe a, selon eux, failli.

Le conseil des députés de la municipalité de Smolninskoïe (un quartier de Saint-Pétersbourg) a envoyé une missive officielle à la Douma, la chambre basse du Parlement, réclamant la destitution du chef de l’Etat. Le texte indique que les hostilités en Ukraine « nuisent à la sécurité de la Russie et de ses citoyens », ainsi qu’à l’économie, et qu’elles ne sont pas parvenues à arrêter la progression de l’OTAN vers les frontières russes. Selon ces élus municipaux, les actions du chef du Kremlin relèvent de l’article 93 de la Constitution, selon lequel le président peut être démis de ses fonctions pour « trahison ».

L’auteur de l’appel, Dmitry Paliouga, l’a publié sur Twitter. Le député soutient que Vladimir Poutine est responsable de la « mort d’hommes russes valides, du déclin économique national, de la fuite des cerveaux depuis la Russie, et de l’expansion de l’OTAN vers l’Est ». » | Par Emmanuel Grynszpan | lundi 12 septembre 2022
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Thursday, September 01, 2022

« Les oligarchies du Moyen-Orient aspirent à passer de l’or noir à l’or vert »

LE MONDE – CHRONIQUE : La guerre en Ukraine a enrichi les pays du Golfe Arabo-Persique, dont les ressources en méthane et en pétrole sont abondantes. Avec cette manne, la région cherche à se diversifier, en misant sur l’énergie « verte ». A commencer par l’hydrogène, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

Le vainqueur incontestable de la guerre en Ukraine est le golfe Arabo-Persique. Les navires occidentaux font désormais la queue devant les ports méthaniers du Qatar ou pétroliers d’Arabie saoudite et des Emirats. Selon les calculs du Fonds monétaire international, cité par le Financial Times, les producteurs du Golfe devraient engranger 1 300 milliards de dollars (1 300 milliards d’euros) de plus d’ici à 2026 par rapport à la situation prévalant avant le conflit. La croissance en Arabie saoudite devrait s’afficher en 2022 au-delà de 7,6 %, permettant au pays d’afficher un excédent budgétaire, le premier depuis 2003, représentant 5,5 % de son produit intérieur brut. » | Philippe Escande | jeudi 1 septembre 2022

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Wednesday, August 24, 2022

Les amputés de la guerre en Ukraine

LE MONDE : FACTUEL | Le nombre de soldats ayant perdu un membre n’est pas rendu public de peur de « démoraliser les Ukrainiens ».

Les deux hommes se sont liés d’amitié en réapprenant à marcher. Aleksandr vient de Kiev, Yevgen de Tchernihiv. Ils ne se connaissaient pas, n’ont pas combattu ensemble, mais ont tous deux perdu une jambe au mois de mars, quelques jours après le début de la guerre. « Aleksandr m’a proposé de rester chez lui le temps des soins », raconte Yevgen, qui a préféré ne pas donner son nom, tout comme son acolyte. « En échange du loyer, je lui ai demandé de faire la vaisselle et le ménage », blague Aleksandr.

Depuis que leurs plaies ont cicatrisé, les deux pères de famille se rendent chaque jour dans les locaux du centre de rééducation Bez Ozmezhen (« sans limites »), un petit bâtiment dans la banlieue de Kiev. Entre les ateliers de confection des prothèses temporaires, le long d’un couloir, les hommes marchent et effectuent des exercices sous l’œil attentif d’un médecin. Depuis le 24 février, le jeune patron de l’entreprise, Andriy Ovcharenko, dit avoir reçu plus de 50 Ukrainiens gravement blessés, certains avec plusieurs membres sectionnés. » | Par Thomas d'Istria | mardi 23 août 2022

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Monday, August 01, 2022

« Déporter des enfants ukrainiens et les “russifier”, c’est amputer l’avenir de l’Ukraine »

LE MONDE – TRIBUNE: Le déplacement forcé de mineurs en Russie participe du projet de Vladimir Poutine « d’éradiquer l’identité et la nation ukrainiennes », affirme, dans une tribune au « Monde » un collectif d’intellectuels et de pédopsychiatres, parmi lesquels Bernard Golse et l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.

Dans sa nostalgie d’une Europe centrale vassalisée où toute contestation était écrasée par un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis cinq mois sous le couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils, déplace les populations.

Entre le 24 février et le 18 juin, selon le ministère russe de la défense, plus de 1,9 million d’Ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants [200 000 selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, début juin], auraient ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union soviétique. » | Collectif | lundi 1 août 2022

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Tué par les frappes russes sur Mykolaïv : les derniers jours d’un magnat ukrainien des céréales

LE MONDE : Oleksi Vadatoursky était le président de Nibulon, géant ukrainien des céréales. Il est mort dans les bombardements russes qui ont touché la ville portuaire, dans la nuit de samedi à dimanche. « Le Monde » l’avait rencontré il y a peu, alors qu’il s’efforçait de poursuivre les exportations, malgré la guerre.

Oleksi Vadatursky (à gauche), le 16 juillet 2022. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

C’était une rencontre un peu provoquée, même s’il n’en savait rien, dans une petite cité portuaire des bords du Danube, « quelque part dans le sud-ouest de l’Ukraine », comme on dit dans ces cas-là, car il savait qu’il était une cible. Sur les traces du chaos des exportations de céréales ukrainiennes, en grande partie bloquées par la Russie, nous avions rencontré Oleksi Vadatoursky, fondateur et président de Nibulon, devenu en vingt ans le plus gros opérateur sur le marché céréalier ukrainien.

Avant l’invasion russe du 24 février, Nibulon exportait des millions de tonnes de céréales et d’oléagineux vers le monde entier à partir de Mykolaïv, l’un des principaux ports ukrainiens de la mer Noire, réduit depuis au silence et à l’immobilisme par Vladimir Poutine. C’est là, à Mykolaïv, qu’il a été tué avec sa femme, Raisa, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet, lors du pire bombardement qu’a connu la cité depuis février. » | Par Olivier Truc (Bessarabie (Ukraine), envoyé spécial) | lundi 1 août 2022

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Friday, July 22, 2022

La guerre en Ukraine, sujet de discussion au sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran à propos de la Syrie

LE MONDE : Vladimir Poutine a rencontré à Téhéran ses homologues iranien et turc. Soucieux de contourner les sanctions occidentales, l’Iran et la Russie tentent de renforcer leur coopération énergétique et militaire.

Les présidents russe, Vladimir Poutine, iranien, Ebrahim Raïssi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, au palais de Saadabad, à Téhéran, le 19 juillet 2022. SERGEI SAVOSTYANOV / AP

L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la venue du président russe, Vladimir Poutine, accueilli chaleureusement à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, mardi 19 juillet, par le ministre iranien du pétrole, Javad Owji. La visite de M. Poutine, la deuxième à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine, est une réponse à la récente tournée du président américain, Joe Biden, en Israël et en Arabie saoudite, au cours de laquelle il a été question de contrecarrer l’Iran.

Sanctionnés par l’Occident – l’un pour ses ambitions nucléaires, l’autre pour son offensive en Ukraine – l’Iran et la Russie cherchent à approfondir leur entente tout en maintenant la Turquie dans leur sillage pour démontrer qu’ils ne sont pas isolés dans le monde.

Mardi, les trois chefs d’Etat russe, Vladimir Poutine, turc, Recep Tayyip Erdogan et iranien, Ebrahim Raïssi, se sont réunis à Téhéran pour évoquer la Syrie, où le trio est engagé dans le processus dit d’« Astana » censé ouvrir la voie à un règlement du conflit syrien. Mais la guerre en Ukraine a occupé le devant de la scène. » | Par Ghazal Golshiri, Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Emmanuel Grynszpan | mercredi 20 juillet 2022

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