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Thursday, February 10, 2022

La revanche de Camilla, future reine consort d’Angleterre

Le prince Charles et Camilla assistent à une cérémonie d’accueil maorie, lors d’une visite en Nouvelle-Zélande, le 20 novembre 2019. EyePress News/EYEPRESS via Reuters Connect

LE FIGARO : ENQUÊTE - Dans une lettre au parfum de vœu testamentaire, Elizabeth II a solennellement adoubé Camilla Parker Bowles, amante puis épouse du prince Charles. Longtemps détestée par l’opinion publique et tenue pour responsable de la mort de Lady Diana, la roturière deviendra souveraine aux côtés de son mari, après le décès de la reine.

Londres

Longtemps, ce fut le diable pour une partie des Britanniques. Des ménagères la poursuivaient avec leur Caddie quand elle faisait ses courses au supermarché. Au théâtre ou au pub, elle était huée, insultée. Camilla était tenue pour responsable de la mort de Diana. Le week-end dernier, pourtant, l’épouse du prince Charles a été solennellement adoubée par Elizabeth II. La mal-aimée honorée par une reine si populaire. Le chemin parcouru est spectaculaire. » | Par Arnaud De La Grange | Publié : mercredi 9 février 2022 ; mis à jour : jeudi 10 février 2022

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Monday, February 07, 2022

70-Jahre-Thronjubiläum: Die Queen bricht alle Rekorde

NEUE ZÜRCHER ZEITUNG: Vor siebzig Jahren bestieg Elizabeth II. den Thron, nun kann sie als erste britische Monarchin das Platinjubiläum feiern. Mit ihrem Wunsch, Charles’ Gattin Camilla möge dereinst Königin werden, richtet sie den Blick in die Zukunft – doch ans Aufhören denkt die 95-Jährige nicht.

Die Queen ist für die Briten ein Anker der Stabilität in unruhigen Zeiten. | Imago

Als erste britische Monarchin der Geschichte hat Königin Elizabeth II. am Sonntag auf Schloss Sandringham in Norfolk ihr Platin-Thronjubiläum feiern können. Der Königspalast hatte in den letzten Tagen Bilder veröffentlicht, welche die Jubilarin vor einer grossen Torte oder bei der Entgegennahme von Glückwünschen von Kindern zeigen. In einer eigens für das Jubiläum verfassten Mitteilung an die Nation blickte die 95-jährige Queen nicht nur auf ihre 70-jährige Herrschaft zurück, sondern richtete den Blick auch in die Zukunft.

Es sei ihr aufrichtiger Wunsch, dass die Gattin von Kronprinz Charles, Prinzessin Camilla, dereinst als «Queen consort» an der Seite ihres Sohnes stehe und somit Königin werde. Damit beendete Elizabeth die Spekulationen, Charles könnte Camilla nach seinem Aufstieg auf den Thron bloss zur «Princess consort» machen – da die Bevölkerung das Andenken an Charles’ erste Frau Diana hochhält und eine Ernennung Camillas zur Queen womöglich nicht goutieren würde. » | Niklaus Nuspliger, London | Samstag, 5. Februar 2022

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Royal Nod for ‘Queen Camilla’ Caps Years of Image Repair: Queen Elizabeth II has put to rest decades of speculation by giving Prince Charles’ wife, Camilla, what some see as her “stamp of approval.” »

Saturday, February 05, 2022

Marc Roche: Elizabeth II «s’est imposée en mère de la nation»

La reine Elizabeth II. VICTORIA JONES/AFP

Correspondant à Londres depuis 35 ans, Marc Roche a publié récemment un livre passionnant, Elle ne voulait pas être reine (Albin Michel).

LE FIGARO : ENTRETIEN - Selon le correspondant à Londres, la reine du Royaume-Uni, qui passe le cap des 70 ans de règne, «réussit la réconciliation nationale mieux que tout homme politique».

LE FIGARO. - En dehors de sa longueur, en quoi le règne d’Elizabeth II est-il particulier? Marc ROCHE. - En soixante-dix ans, le Royaume-Uni a été plus bouleversé que pendant tous les règnes précédents. Cela vaut pour les changements géopolitiques, avec la décolonisation, l’adhésion à l’Europe puis le retrait de l’UE, les problèmes d’unité nationale avec l’indépendantisme écossais. Il y a eu aussi une accélération des avancées technologiques et scientifiques, ainsi qu’une évolution rapide des mœurs. En 1952, les divorcés étaient toujours interdits à la cour alors qu’aujourd’hui, trois enfants sur quatre de la Reine sont divorcés… L’héritier de la couronne est lui-même divorcé et remarié à une autre divorcée. Tout cela montre le chemin parcouru.

Quand elle est montée sur le trône, elle symbolisait une Angleterre impériale, blanche, anglo-saxonne et protestante. Aujourd’hui, il n’y a plus d’empire, même s’il reste le Commonwealth dont elle a d’ailleurs été l’artisane. La société est devenue plus diverse et multiculturelle, avec symboliquement le premier écuyer noir nommé en 2017. Et le catholicisme et l’islam sont plutôt plus dynamiques que l’Église anglicane. L’Angleterre n’avait jamais autant changé sous un autre monarque[.] » | Pa Arnaud De La Grange | vendredi 4 février 2022

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Elizabeth II, forte et tranquille quelle que soit la crise : PORTRAIT - À l’aube de ses 95 ans, la reine d’Angleterre doit gérer une nouvelle crise. Elle en a vu d’autres, et des plus graves. »

Friday, December 17, 2021

Le cadeau qu'Elizabeth II offre à chacun des 550 membres de son personnel

La reine Elizabeth II assiste au service religieux du jour de Noël à l'église St Mary Magdalene sur le domaine de Sandringham. (Norfolk, le 25 décembre 2019.) | Getty Images

MADAME FIGARO : Parmi les nombreuses traditions auxquelles s'attache la famille royale britannique, l'une revêt une importance particulière pour la reine. Chaque année, Elizabeth II offre à tous les membres de son personnel, un présent choisi.

Pendant que Tom Cruise offrait 300 pâtisseries aux membres de l’équipe du film Mission: Impossible 7 pour Noël, la reine Elizabeth II, quant à elle, s'apprêtait à donner ses traditionnels cadeaux à son personnel. Et la souveraine a aussi misé sur quelque chose de comestible. » | Alice Mascher | vendredi 17 décembre 2021

Monday, June 04, 2012

Le complot pour remplacer Charles par William

LE FIGARO: La presse britannique soulève l'hypothèse selon laquelle le prince de Galles devrait céder la place à son fils William, dont la popularité est au plus haut depuis son mariage glamour en 2011.

Le prince Charles trépigne. S'il fait bonne figure dans les célébrations des soixante ans de règne de sa mère, le fils aîné d'Elizabeth II est d'ores et déjà l'héritier du trône qui a le plus attendu de l'histoire de la lignée britannique - après avoir détrôné, si l'on peut dire, son aïeul Edouard VII en 2008 [?]. Émouvant lorsqu'il raconte sur la BBC ses souvenirs de sa «mama» s'entraînant à porter la couronne lorsqu'elle lui donnait son bain à Buckingham avant son couronnement (il avait 4 ans), il ronge son frein.

À 86 ans, la reine se porte à merveille et promet à ses sujets de continuer à régner «pour de nombreuses années à venir». Sa propre mère a vécu 101 ans, sa grand-mère 85 ans. Le mot abdication est tabou à la cour d'Elizabeth, qui ne s'y résoudra qu'en cas de grande incapacité physique ou mentale. À l'âge où le commun des mortels se prépare à prendre sa retraite, le prince de Galles, lui, est toujours en formation. Parmi ses 21 prédécesseurs, seulement 14 sont devenus rois. » | Par Florentin Collomp | lundi 04 juin 2012

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Saturday, June 02, 2012

«The Queen and I» par Stéphane Bern

LE FIGARO: Du 3 au 5 juin, la reine Elizabeth II célèbre les soixante ans de son règne, notamment par un défilé naval sur la Tamise retransmis dimanche après-midi sur France 2 *. Présente sur les billets de banque et sur les timbres, reine de 16 États, chef du Commonwealth, qui réunit pas moins de 54 pays, défenseur de la foi anglicane, source des honneurs, Elizabeth II est aussi l'inconnue la plus célèbre du monde. Quarantième successeur de Guillaume le Conquérant, elle n'a jamais accordé d'interview, mais tous ceux qui l'approchent restent fascinés. Stéphane Bern nous brosse son portrait.

Un tiers des Britanniques confessent avoir un jour fait ce rêve surprenant: la reine sonne à leur porte et ils lui ouvrent alors qu'ils sont nus ou en pyjama! Les psychanalystes auraient du grain à moudre après un tel aveu, tant il est vrai que Sa Très Gracieuse Majesté exerce sur tous une fascination sans égale, car elle est une figure maternelle, l'incarnation vivante de la nation britannique et de ses vertus. C'est dire si la rencontrer constitue un événement à tous égards remarquable.

Je me souviens avoir été convié une première fois au début des années 90 dans le parc de Windsor à un match de polo que disputait le prince de Galles. Le très distingué Richard Dunhill, héritier d'une longue dynastie de fournisseurs de la Cour en tabac, m'avait aimablement invité à «prendre le thé avec la reine». L'exercice consiste à déguster une tasse de Earl Grey trop infusé dans une tasse de porcelaine bone china à l'intérieur de l'enclos royal - royal enclosure devrait plutôt se traduire par périmètre royal - où, à tour de rôle, nous fûmes présentés à la souveraine qui, comble de la décontraction, ne portait pas de chapeau assorti à son manteau bleu en ce jour de compétitions sportives. Lorsque vous lui êtes présenté et que vous inclinez respectueusement le buste devant celle qui règne - mais ne gouverne pas - sur 2 milliards de loyaux sujets à travers le Commonwealth, vous êtes pris d'un vertige, fort naturel au demeurant, devant celle qui est tout à la fois un monument national, un symbole d'histoire millénaire, un mythe vivant et une légende. » | Par Stéphane Bern | vendredi 01 juin 2012