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Wednesday, June 06, 2012

Londres jubile comme jamais

LE POINT: Des milliers de Britanniques sont venus acclamer la reine Élisabeth II pour le dernier jour de son jubilé, mardi.

L'apparition au balcon du palais de Buckingham d'Élisabeth II, saluée par les hourras d'une foule immense aux couleurs de l'Union Jack, a conclu mardi en apothéose le quatrième et dernier jour des célébrations du jubilé, où seul manquait le prince Philip, hospitalisé. La reine, habillée d'un ensemble en tulle vert d'eau avec un chapeau assorti, était flanquée des numéros un à trois dans l'ordre de succession au trône qu'elle occupe depuis soixante ans: son fils, le prince Charles, 63 ans, accompagné de Camilla, et ses petits-fils, William, 29 ans, en compagnie de sa femme, Kate, et Harry, 27 ans. » | Le Point.fr | mardi 05 juin 2012

Monday, June 04, 2012

Le complot pour remplacer Charles par William

LE FIGARO: La presse britannique soulève l'hypothèse selon laquelle le prince de Galles devrait céder la place à son fils William, dont la popularité est au plus haut depuis son mariage glamour en 2011.

Le prince Charles trépigne. S'il fait bonne figure dans les célébrations des soixante ans de règne de sa mère, le fils aîné d'Elizabeth II est d'ores et déjà l'héritier du trône qui a le plus attendu de l'histoire de la lignée britannique - après avoir détrôné, si l'on peut dire, son aïeul Edouard VII en 2008 [?]. Émouvant lorsqu'il raconte sur la BBC ses souvenirs de sa «mama» s'entraînant à porter la couronne lorsqu'elle lui donnait son bain à Buckingham avant son couronnement (il avait 4 ans), il ronge son frein.

À 86 ans, la reine se porte à merveille et promet à ses sujets de continuer à régner «pour de nombreuses années à venir». Sa propre mère a vécu 101 ans, sa grand-mère 85 ans. Le mot abdication est tabou à la cour d'Elizabeth, qui ne s'y résoudra qu'en cas de grande incapacité physique ou mentale. À l'âge où le commun des mortels se prépare à prendre sa retraite, le prince de Galles, lui, est toujours en formation. Parmi ses 21 prédécesseurs, seulement 14 sont devenus rois. » | Par Florentin Collomp | lundi 04 juin 2012

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Sunday, June 03, 2012

Les Britanniques célèbrent leur reine pour son jubilé

LE FIGARO: Coup d'envoi des festivités pour les 60 ans de règne d'Elizabeth II, 1000 bateaux ont défilé sur la Tamise.

Comme dans un tableau de Turner, la Tamise est apparue nimbée de brume, les contours flous des tours de Westminster et de Big Ben se dessinant au loin. Sous une bruine incessante depuis la veille au soir, les sujets de Sa Majesté se sont rangés le long de la rivière pour attendre la reine.

«La pluie? Nous sommes anglais, nous sommes roya¬listes, on ne pouvait pas ne pas être là !» s'exclame Charmian Guilbert, retraitée du Kent arrivée avec sept amies dès le début de la matinée pour prendre place aux premiers rangs dans les jardins situés derrière le palais de Westminster.

Mais la pluie s'est arrêtée. À la mi-journée, les quais se remplissent. Dans les gares de la capitale, les trains bondés déversent des foules qui se dirigent vers tout ce que Londres a de quais. Pour les faire patienter, les écrans géants projettent des images en noir et blanc du couronnement d'Elizabeth II, en 1953. Selon les plus anciens, ce jour-là, il pleuvait déjà à verse et il faisait encore plus froid. Pique-nique géant » | Par Florentin Collomp | dimanche 03 juin 2012

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Saturday, June 02, 2012

«The Queen and I» par Stéphane Bern

LE FIGARO: Du 3 au 5 juin, la reine Elizabeth II célèbre les soixante ans de son règne, notamment par un défilé naval sur la Tamise retransmis dimanche après-midi sur France 2 *. Présente sur les billets de banque et sur les timbres, reine de 16 États, chef du Commonwealth, qui réunit pas moins de 54 pays, défenseur de la foi anglicane, source des honneurs, Elizabeth II est aussi l'inconnue la plus célèbre du monde. Quarantième successeur de Guillaume le Conquérant, elle n'a jamais accordé d'interview, mais tous ceux qui l'approchent restent fascinés. Stéphane Bern nous brosse son portrait.

Un tiers des Britanniques confessent avoir un jour fait ce rêve surprenant: la reine sonne à leur porte et ils lui ouvrent alors qu'ils sont nus ou en pyjama! Les psychanalystes auraient du grain à moudre après un tel aveu, tant il est vrai que Sa Très Gracieuse Majesté exerce sur tous une fascination sans égale, car elle est une figure maternelle, l'incarnation vivante de la nation britannique et de ses vertus. C'est dire si la rencontrer constitue un événement à tous égards remarquable.

Je me souviens avoir été convié une première fois au début des années 90 dans le parc de Windsor à un match de polo que disputait le prince de Galles. Le très distingué Richard Dunhill, héritier d'une longue dynastie de fournisseurs de la Cour en tabac, m'avait aimablement invité à «prendre le thé avec la reine». L'exercice consiste à déguster une tasse de Earl Grey trop infusé dans une tasse de porcelaine bone china à l'intérieur de l'enclos royal - royal enclosure devrait plutôt se traduire par périmètre royal - où, à tour de rôle, nous fûmes présentés à la souveraine qui, comble de la décontraction, ne portait pas de chapeau assorti à son manteau bleu en ce jour de compétitions sportives. Lorsque vous lui êtes présenté et que vous inclinez respectueusement le buste devant celle qui règne - mais ne gouverne pas - sur 2 milliards de loyaux sujets à travers le Commonwealth, vous êtes pris d'un vertige, fort naturel au demeurant, devant celle qui est tout à la fois un monument national, un symbole d'histoire millénaire, un mythe vivant et une légende. » | Par Stéphane Bern | vendredi 01 juin 2012