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Sunday, November 28, 2021

Crise des migrants : Darmanin appelle le Royaume-Uni à «prendre ses responsabilités»

Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur

LE FIGARO : À l'issue de la réunion de crise sur les migrants qui s'est tenue ce dimanche à Calais, le ministre de l'Intérieur a déclaré que la France ne devait pas être «l'otage de la politique intérieure» du Royaume-Uni.

«La Grande-Bretagne doit prendre ses responsabilités», a affirmé Gérald Darmanin à l'issue de la réunion de crise sur les migrants menée à Calais avec d'autres représentants européens. Le ministre de l'Intérieur a toutefois assuré que cette réunion n'était pas «antianglaise, mais proeuropéenne». «Nous devons travailler avec nos amis britanniques. Ils doivent nous aider collectivement à mieux lutter contre les passeurs», a-t-il poursuivi. La réunion d'urgence s'est tenue à la suite de la mort de 27 migrants lors du naufrage d'un bateau pneumatique dans la Manche mercredi. Regarder la vidéo » | Par Le Figaro | dimanche 28 novembre 2021

Monday, November 22, 2021

Brexit : les pêcheurs français annoncent des actions imminentes contre le Royaume-Uni

Olivier Leprêtre, président du Comité régional des pêches des Hauts-de-France. FRANCOIS LO PRESTI / AFP

LE FIGARO : Le président du comité des pêches des Hauts de France a annoncé lundi soir la préparation d'un mouvement national pour protester contre le refus des Britanniques d'accorder des licences de pêche aux bateaux français.

Face aux négociations qui s'enlisent, les pêcheurs français passent à l'action. Un mouvement national sera mené dans les prochains jours pour protester contre le refus britannique d'accorder des licences de pêche aux bateaux français.

«La Grande Bretagne doit respecter l'accord du Brexit», a martelé Olivier Leprêtre, président du comité régional des pêches des Hauts-de-France. «Ils veulent avoir accès au marché européen ? Qu'ils nous donnent des licences. Sinon on leur coupera l'accès. C'était dans les conditions de l'accord du Brexit.» » | Par Edouard de Mareschal | lundi 22 novembre 2021

À LIRE AUSSI :

Pêche post-Brexit: «Le gouvernement laisse notre profession s’éteindre» : ENTRETIEN - Pour Olivier Becquet, qui a navigué pendant vingt-trois ans, l’issue proposée au bras de fer qui oppose l’Angleterre à la France est tout simplement «indécente». »

Avis de gros temps sur la pêche française : INFOGRAPHIE - Le Brexit a engendré des tensions entre Londres et Paris dans une des zones les plus poissonneuses au monde. Plongeon dans un secteur en pleine mutation. »

Wednesday, November 17, 2021

"Nul ne peut ralentir le passage du temps" : le communiqué inquiétant de la reine Elizabeth II

La reine Elizabeth II en visite dans une station de pompage dans le Norfolk (5 février 2020, Wolferton. | Crédit Adrian DENNIS / POOL / AFP

MADAME FIGARO : Depuis son hospitalisation, les apparitions publiques de la monarque britannique se font de plus en plus rares. Ce mardi 16 novembre, la souveraine de 95 ans a renoncé une nouvelle fois à participer à une cérémonie officielle. De quoi raviver les craintes sur son état de santé.

C'est la première fois qu'elle n'y assiste pas en plus de cinquante ans : mardi 16 décembre, la reine Elizabeth a annulé sa participation au Synode général, l'assemblée nationale de l'Église d'Angleterre, pour se reposer. Une absence loin de passer inaperçue.

Son fils cadet, le prince Edward, a pris le relais et a partagé un communiqué écrit par la reine, rapporte notamment le site du magazine People. Dont l'un des passages a été très remarqué : «Il est difficile de croire que cela fait plus de 50 ans que le prince Philip et moi-même avons assisté à la toute première réunion du Synode général», confie Elizabeth II dans ce texte. Avant d’ajouter : «Aucun d'entre nous ne peut ralentir le passage du temps.» Regarder la vidéo » | La Rédaction | mercredi 17 novembre 2021

À LIRE AUSSI : Pourquoi la reine Elizabeth II n’abdiquera jamais : Après presque soixante-deux années de règne, la souveraine britannique confie de plus en plus de responsabilités à son héritier, le prince Charles. Les rumeurs l’annoncent sur le départ mais la reine affirme que « sa mission dure toute la vie ». »

Thursday, November 04, 2021

Crise de la pêche : les discussions entre Paris et Londres se poursuivent après la rencontre entre deux ministres

LE MONDE : Les ministres français et britannique Clément Beaune et David Frost se sont rencontrés jeudi et ont « exposé leurs positions et leurs préoccupations », selon Londres. Les discussions doivent reprendre la semaine prochaine.

Le secrétaire d’Etat britannique chargé du Brexit, David Frost, a rencontré, jeudi 4 novembre en fin de matinée, le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, à Paris. FRENCH FOREIGN MINISTRY / VIA REUTERS

Rencontre au sommet pour tenter d’apaiser les tensions concernant le dossier de la pêche. Le secrétaire d’Etat britannique chargé du Brexit, David Frost, a rencontré, jeudi 4 novembre en fin de matinée, le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, à Paris.

« Cet entretien a permis la reprise de dialogue », mais « il y a encore beaucoup de travail et des écarts de position importants », a déclaré Clément Beaune après cette entrevue avec David Frost. « Ce que nous demandons, c’est l’application de l’accord, ce ne sont pas des exigences nouvelles par rapport à l’accord », a-t-il insisté. Lors d’un briefing par téléphone avec des journalistes, Clément Beaune a fait état d’une discussion « utile et positive »marquant « la reprise d’un dialogue à un niveau politique entre la France et le Royaume-Uni », qui « s’inscrit toujours dans le cadre européen ». » | Le Monde avec AFP et Reuters | jeudi 4 novembre 2021

Im Streit zwischen Frankreich und Grossbritannien geht es um mehr als nur um Fische: Der umstrittene Zugang französischer Fischer zu britischen Gewässern treibt Paris und London an den Rand einer Eskalation. Auf beiden Seiten geht es um politisches Kalkül und Symbolpolitik, aber auch um die Durchsetzung grundsätzlicher Interessen nach dem Brexit. »

British and French talks to settle fishing row end in stalemate: Brexit minister David Frost met Europe minister Clément Beaune in Paris but two sides remain at odds »

«Le long chemin du Brexit»

LE FIGARO : L’éditorial du Figaro, par Philippe Gélie.

Premier acte d’une «renaissance nationale», le Brexit ouvrait la voie au «Global Britain», version haut de gamme d’un Royaume-Uni béni par les gains de productivité et les hausses de salaires découlant quasi naturellement d’un contrôle retrouvé de l’immigration. Presque un an après que le pays a largué les amarres de l’UE, le scénario s’est quelque peu compliqué: la Grande-Bretagne est certes redevenue une île, mais elle ne vogue pas encore toutes voiles dehors vers le grand large.

Avant d’envisager un bond technologique, c’est de chauffeurs routiers, d’ouvriers du bâtiment et de personnel agricole qu’elle manque le plus, précisément cette main-d’œuvre européenne réduite de 200.000 paires de bras. Plus inquiétant, la croissance reste à la traîne du continent, les investissements et l’attractivité internationale affichent des indices en baisse et même les exportations hors UE ont reculé. Il est désormais clair que, séparé de son premier marché, le pari économique de l’après-Brexit ne sera pas gagnant en un claquement de doigts. » | Par Philippe Gélie | dimanche 24 octobre 2021

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Saturday, October 30, 2021

Différends post-Brexit : la «crédibilité» du Royaume-Uni est en jeu, juge Macron

Emmanuel Macron a donné une interview au Financial Times publiée ce vendredi soir. ARIS OIKONOMOU / AFP

LE FIGARO : Le président français est revenu sur les différends post-Brexit portant sur les licences de pêche et le protocole nord-irlandais dans une interview au Financial Times.

Le président français Emmanuel Macron a estimé que la «crédibilité» du Royaume-Uni était en jeu dans les différends post-Brexit sur les licences de pêche et le protocole nord-irlandais, dans une interview au Financial Times publiée vendredi soir. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 29 octobre 2021

Friday, October 29, 2021

Londres veut lutter pénalement contre les thérapies de conversion

Le projet de loi prévoit de punir d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans de telles pratiques. ZACH GIBSON / AFP

LE FIGARO : Le gouvernement britannique envisage de créer une infraction pénale pour lutter contre les thérapies de conversion, qui prétendent transformer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne. Le projet, dévoilé vendredi 29 octobre, prévoit de punir d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans de telles pratiques. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 29 octobre 2021

Les «thérapies de conversion» pour homosexuels, entre mythe et réalité »

Urging change of gender to be criminalised »

Gay conversion therapy is set to be BANNED as equalities minister announces consultation on how to legislate against the practice: Liz Truss has announced a consultation on banning 'archaic' conversion therapy / The equalities minister says there is 'no place for the abhorrent practice' / Violent forms of the therapy are already covered under other offences in the UK / he Government's six-week public consultation will close on December 10 »

Conversion therapy to be restricted but not banned in proposed bill: Equalities minister Liz Truss will consult on plans to allow counselling for non-vulnerable adults »

Tories’ proposed conversion therapy ban includes ‘concerning’ loophole for ‘praying the gay away’: The Conservative government has finally announced proposed plans for its conversion therapy ban – with religious forms of the discredited practice to remain legal. »

BoJo fails again! This bill doesn’t go far enough! Gay conversion therapy is considered dangerous; therefore, it should be banned outright – no ‘ifs’, no ‘buts’. BoJo wanted to be our leader, so he should show some leadership and courage. This is a half-baked measure! – © Mark

Thursday, October 28, 2021

Brexit: Paris prêt au «combat» pour ses pêcheurs face à Londres

Des pêcheurs français au large de Jersey, en mai. La France affirme que près de la moitié des demandes de licence effectuées par ses pêcheurs n’ont toujours pas été satisfaites. SAMEER AL-DOUMY/AFP

LE FIGARO : La France a saisi un chalutier britannique et a lancé un avertissement verbal à un deuxième, provoquant la colère du Royaume-Uni.

De notre correspondant à Londres

«Ce n’est pas la guerre, c’est un combat.» Après l’annonce de mesures de rétorsion pour «défendre les droits des pêcheurs français» face aux Britanniques, la ministre de la Mer, Annick Girardin, s’est défendue de vouloir déclencher les hostilités générales. Mais le «combat» s’est durci ce jeudi avec le déroutage d’un navire de pêche britannique. Et les relations franco-britanniques ne cessent de se dégrader.

Après la saisie par la France d’un chalutier et l’avertissement verbal lancé à un deuxième, le gouvernement de Boris Johnson a dénoncé un acte «décevant et disproportionné». Les deux navires, spécialisés dans la coquille Saint-Jacques, ont été contrôlés par la gendarmerie maritime française en baie de Seine. L’un d’eux, le Cornelis Gert Jan, a été dérouté sur Le Havre. Selon Paris, il ne figurait pas sur les listes de licences accordées au Royaume-Uni par la Commission européenne et la France. Londres affirme au contraire que le bateau était en règle. Le propriétaire de ce chalutier écossais a estimé qu’il s’agissait d’un «malentendu» et dénoncé une manœuvre politique. » | Par Arnaud De La Grange | jeudi 28 October 2021

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Jersey offers 162 fishing licences after French ultimatum: Jersey has offered fishing licences to 162 French vessels after an ultimatum was issued by France. »

Wednesday, October 27, 2021

Pêche: la France va dégainer ses mesures de rétorsion contre la Grande-Bretagne

Les pêcheurs britanniques (ici, en mars, au large des côtes de Cornouailles) déplorent de faire les frais de la guerre commerciale entre les deux pays. HUGH HASTINGS/Getty Images via AFP

LE FIGARO : La France s'apprête à frapper le commerce transfrontalier dès le 2 novembre.

La France s'apprête à déclencher une guerre commerciale contre la Grande-Bretagne, dans le conflit sur les pêcheurs. Évoquée depuis des semaines, une liste de mesures de rétorsion devait être précisée mercredi soir. Celles-ci ont été présentées mercredi matin aux élus locaux des régions concernées, Hauts-de-France, Normandie et Bretagne. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, en a fait l'annonce à l'issue du Conseil des ministres.

Dès le 2 novembre, « des contrôles douaniers et sanitaires systématiques sur les produits débarqués en France et l'interdiction de débarquement de produits de la mer » seront mis en place, a-t-il déclaré, faute de changement de position britannique d'ici là. Cela signifie que l'ensemble des marchandises importées pourront faire l'objet d'une sorte de zèle des « contrôles sur les camions », susceptible de ralentir considérablement les échanges. Voire un blocus total sur le poisson. » | Par Florentin Collomp | mercredi 27 octobre 2021

À LIRE AUSSI : Covid ou Brexit: les vraies raisons des turbulences britanniques »

Sunday, October 24, 2021

Les paris économiques risqués de Boris Johnson

La Grande-Bretagne ne peut, seule, isolée, mener une politique économique autarcique qui se défierait des contraintes pesant sur les autres. olga Akmen/Pool Photo via AP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - La défiance du gouvernement britannique vis-à-vis des préoccupations des chefs d’entreprise risque d’entraîner le pays dans une spirale dangereuse.

C’était l’une des promesses du Brexit. Mettre fin à l’immigration incontrôlée d’Européens, accusée de tirer les salaires à la baisse, pour redonner la priorité aux Britanniques dans l’emploi. Boris Johnson a répété son objectif lors du congrès du Parti conservateur, au début du mois. Il entend faire du pays une «économie à hauts salaires, qualifications élevées, haute productivité et, par là même, faibles impôts».

Las. Ce postulat se heurte aux réalités d’une économie mondialisée et à ses tensions conjoncturelles. La Grande-Bretagne ne peut, seule, isolée, mener une politique économique autarcique qui se défierait des contraintes pesant sur les autres. Selon le professeur d’économie au King’s College London Jonathan Portes, l’impact prévisible de ce malthusianisme migratoire serait «moins d’emploi et moins de production», plutôt que l’inverse. » | Par Florentin Collomp | dimanche 24 octobre 2021

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Wednesday, October 20, 2021

Pêche post-Brexit : Paris précise ses menaces de sanctions contre le Royaume-Uni et Jersey

Un navire de pêche français à l'entrée du port de Saint-Hélier sur l'île de Jersey. SAMEER AL-DOUMY / AFP

LE FIGARO : Elles pourraient être mises en place dès novembre si les pêcheurs français n'obtiennent pas davantage de licences de pêche avant le 30 octobre.

La menace revient régulièrement dans la bouche des membres du gouvernement français depuis plusieurs semaines : celle de sanctions contre le Royaume-Uni en réponse à l'accès limité aux eaux britanniques pour les pêcheurs français depuis le Brexit.

Contrairement à ce que prévoit l'accord du Brexit de décembre 2020, seules 200 licences de pêche ont été accordées aux marins français par Londres et Jersey. 230 sont encore en attente jusqu'au 30 octobre, date butoir pour la validation définitive de ces licences de pêche. Une situation qui provoque la colère française. » | Par Paul Marion | mercredi 20 octobre 2021

Thursday, October 14, 2021

Brexit : des exigences britanniques inacceptables

LE MONDE : ace à la surenchère de Londres concernant la remise en cause de la compétence de la Cour de justice de l’Union européenne, l’UE doit rester ferme, tant pour sauvegarder la paix en Irlande que pour défendre le marché unique.

Editorial.
On croyait le cauchemar du Brexit terminé. Il n’en est rien. Tout juste deux ans après sa signature, le 17 octobre 2019, l’accord sur le divorce péniblement conclu entre le Royaume-uni et l’Union européenne est remis en cause par son principal promoteur, Boris Johnson. Le contentieux soulevé par Londres porte sur la mise en œuvre du « protocole nord-irlandais », un volet de l’accord qui prévoit l’instauration de contrôles douaniers pour les marchandises débarquant en Irlande du Nord en provenance de Grande-Bretagne afin de protéger le marché intérieur européen, auquel appartient toute l’île d’Irlande.

Instaurer une telle frontière de fait en mer d’Irlande était la seule solution pour éviter le rétablissement de la frontière entre les deux Irlandes supprimée par l’accord de paix de 1998. Les contrôles à l’entrée de l’Irlande du Nord, province du Royaume-Uni, résultaient également d’un choix net de M. Johnson : la sortie du Royaume-Uni de l’union douanière européenne. Sa prédécesseure, Theresa May, avait fait le choix inverse, précisément pour éviter une frontière en mer d’Irlande, option, affirmait-elle, qu’« aucun premier ministre britannique n’acceptera[it] jamais ». » | Éditorial, Le Monde | jeudi 14 octobre 2021

Brüssel und London lancieren riskanten Brexit-Poker um Nordirland: Sowohl die EU wie auch Grossbritannien wollen das Nordirland-Protokoll reformieren. Doch während Brüssel praktische Vorschläge für Handelserleichterungen präsentiert, wirft London Grundsatzfragen rund um EU-Richter auf. Erneut droht eine Konfrontation mit potenziell schwerwiegenden Folgen. »

Thursday, October 07, 2021

Boris Johnson promet un avenir «radieux»

Boris Johnson, mercredi devant le congrès des conservateurs à Manchester: «Build back better» (reconstruisons en mieux). PAUL ELLIS/AFP

LE FIGARO : Le premier ministre britannique a déroulé, mercredi, devant le congrès des tories sa vision d’un «conservatisme radical et optimiste».

Boris Johnson ne veut pas se laisser polluer par l’air du temps. Certes, il y a ces crises en cascade, la flambée des prix du gaz, les pénuries d’essence, les problèmes d’approvisionnement dans les supermarchés ou les usines, le manque de main-d’œuvre et mille autres tracasseries qui flottent dans le sillage de la crise sanitaire et du Brexit. Mais le premier ministre se veut un indéfectible optimiste et il fallait rassurer les militants. Il a ainsi promis, mercredi, un avenir «radieux», en déroulant sa vision d’un «conservatisme radical et optimiste».

C’est la première fois depuis deux ans que «BoJo» haranguait ses troupes conservatrices réunies en congrès à Manchester. Par contraste avec un Labour «fatigué et pessimiste», le patron des tories a voulu déployer toute sa force de conviction. L’artisan du Brexit s’est engagé à libérer «l’esprit unique» de la Grande-Bretagne. Cet esprit comparable à nul autre, il le trouve chez les soignants, les entrepreneurs et les sportifs. Le premier ministre a cité en exemple la résilience mentale de la joueuse de tennis Emma Raducanu, lors de sa victoire dans le dernier US Open. Et s’est émerveillé qu’un pays représentant 0,8 % de la population mondiale ait pu se hisser à la quatrième place des médailles aux derniers Jeux olympiques. » | Par Arnaud De La Grange | mercredi 8 octobre 2021

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Depuis le Brexit, les différends entre Paris et Londres s’accumulent : ANALYSE - Le bras de fer franco-britannique engagé depuis neuf mois au sujet de la pêche n’est qu’un contentieux parmi d’autres. La relation entre les deux pays n’avait pas été aussi dégradée depuis longtemps. »

La France peut-elle vraiment couper le courant à Jersey ? : LA VÉRIFICATION - Le secrétaire d'État aux Affaires européennes a agité ce mardi la menace énergétique pour faire pression contre Londres dans le dossier de la pêche. »

Sunday, October 03, 2021

Après le Brexit, Boris Johnson se prépare à un «hiver du mécontentement»

Boris Johnson à son arrivée au congrès annuel du Parti conservateur, le 3 octobre à Manchester. BEN STANSALL/AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Suite à l’envolée du prix du gaz et la pénurie de carburant, le premier ministre va devoir s’expliquer au congrès annuel du Parti conservateur.

Correspondant à Londres

Le grand large, on le sait, recèle souvent moins de dangers que le cabotage en vue des côtes. Boris Johnson en fait en ce début d’automne la singulière expérience. À Washington, il a eu son moment de gloire en compagnie de Joe Biden, pour célébrer le joli coup en Asie-Pacifique. Le retour en terre britannique a été plus rude. Les foyers de crise se multiplient et le gouvernement semble ne plus savoir où donner de la tête. La presse conservatrice l’accuse même de «l’avoir enterrée dans le sable», incapable de s’attaquer aux problèmes par incompétence. Et le premier ministre pourrait se trouver confronté à ce qu’on appelle ici un grand «hiver de mécontentement».

Comme toile de fond de la conférence annuelle du Parti conservateur qui se tient jusqu’à mercredi à Manchester, Boris Johnson aurait pu rêver mieux. Le Covid ayant dématérialisé le raout de l’an dernier, c’est pourtant la première fois que les tories se retrouvent depuis leur rezzou électoral de décembre 2019, qui a offert au vénérable parti sa plus solide majorité depuis trois décennies. «BoJo» voulait se servir de ce congrès pour tourner la page de dix-huit mois de pandémie et relancer son mandat. Mais le message est obscurci par les files de voitures devant des stations-service à sec. » | Par Arnaud De La Grange | dimanche 3 octobre 2021

Friday, October 01, 2021

Brexit : les Européens se rendant au Royaume-Uni doivent désormais montrer leur passeport

Le Royaume-Uni exige désormais des citoyens européens de présenter un passeport et non plus une carte d'identité. juliasudnitskaya / stock.adobe.com

LE FIGARO : Jusque-là, les Européens voyageant outre-Manche pouvaient présenter leur carte d'identité seulement à l'entrée du territoire. Le ministère de l'Intérieur britannique estime que ces dernières ne sont pas assez sécurisées.

La carte d'identité ne sera plus utilisable à partir de vendredi pour rentrer au Royaume-Uni, qui exige désormais des citoyens européens ou suisses qu'ils présentent un passeport, une des dernières conséquences en date du Brexit. Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur britannique affirme que ce changement permettra «d'empêcher les bandes criminelles organisées et autres personnes d'abuser du système», car les cartes d'identité constituent selon lui un document «non-sécurisé». » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 30 septembre 2021

À LIRE AUSSI :

Brexit : ces Britanniques qui cherchent une autre nationalité : INFOGRAPHIE - Les sujets de Sa Majesté établis sur le Continent, qui sont plus d'un million, se sentent oubliés par leur gouvernement dans les négociations sur le Brexit. Ils cherchent toutes les possibilités pour obtenir une double nationalité, ce qui n'est toutefois pas possible dans tous les pays de l'UE. »

Français de Londres: comment continuer à utiliser votre carte d'identité pour voyager entre l'Angleterre et la France : NOS CONSEILS - À partir du 1er octobre, les ressortissants français qui ne résident pas au Royaume-Uni ne pourront plus se servir de ce document pour s'y rendre, en raison du Brexit. Contrairement aux expatriés. »

Tuesday, September 28, 2021

Pénurie d'essence au Royaume-Uni: le gouvernement appelle l'armée à se tenir prête

LE FIGARO : Les pénuries d'essence se sont encore aggravées lundi, toujours sous l'effet d'«achats panique» d'automobilistes inquiets.

Le Royaume-Uni a demandé lundi 27 septembre à son armée de se tenir prête à venir en aide dans la crise des carburants en cours dans le pays, après un week-end où les Britanniques inquiets se sont rués dans les stations-service, laissant nombre d'entre elles à sec. «Un nombre limité de chauffeurs de camions-citernes militaires doivent être prêts à intervenir et déployés si nécessaires pour stabiliser l'approvisionnement en carburant», a déclaré dans la soirée le ministère de l'Énergie dans un communiqué.

Les pénuries d'essence au Royaume-Uni se sont encore aggravées lundi, toujours sous l'effet d'«achats panique» d'automobilistes inquiets. «J'ai dû faire cinq stations-service différentes» et «mon réservoir est presque à sec», explique Lisa Wood, une automobiliste qui a patienté pendant plus d'une heure dans une station-service près du célèbre London Bridge, au cœur de Londres. Et de lancer à un conducteur voulant passer devant tout le monde: «Retournez au bout de la queue, vous êtes là depuis cinq minutes à peine!». Entre les klaxons et les jurons, Lisa concède que «ce n'est pas très britannique» de s'énerver, mais «quand il y a une crise, on n'est plus très «British». Regardez la vidéo » | Par Le Figaro avec AFP | Publié : lundi 27 septembre 2021 ; mis à jour : mardi 28 septembre 2021

Tankstellen ohne Benzin: Johnson plant Armeeeinsatz, Ärzte schlagen Alarm: Britischen Tankstellen ist das Benzin ausgegangen. Angst vor Engpässen führte zu Panikkäufen. »

Wednesday, September 22, 2021

Crise des sous-marins: dans les coulisses de la «trahison» du siècle

Boris Johnson, Scott Morrison et Joe Biden (de gauche à droite) ont profité du G7 en Cornouailles (ici, le 12 juin, au Carbis Bay Hotel) pour sceller l’alliance de sécurité et de défense Aukus entre le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis.UPI/ABACA/UPI/ABACA

LE FIGARO : RÉCIT - Pour satisfaire les Australiens, la France avait même proposé de «réévaluer» le contrat et de fournir des sous-marins nucléaires.

Même les anciens espions John le Carré et Ian Flemming, le créateur de James Bond, n’auraient pu imaginer un tel scénario. Ils auraient en revanche pu trouver un titre à l’affaire dite «des sous-marins australiens»: la trahison du siècle. Ses détails, qui racontent l’une des plus grandes arnaques diplomatiques dont a jamais été victime la France, expliquent le niveau de colère, rarement vu pour un allié, des plus hauts responsables français. Ils justifient aussi la «rupture de confiance» évoquée par Paris envers les États-Unis et l’Australie. Elle devrait laisser des traces pendant longtemps. Surtout vis-à-vis de l’Australie. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 21 septembre 2021

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Sunday, September 19, 2021

Crise des sous-marins : Le Drian dénonce une «duplicité», l'Australie évoque de «profondes et sérieuses réserves»

Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian justifié le rappel des ambassadeurs français à Canberra et Washington par le fait qu'il y avait «une crise grave entre nous». ATTILA KISBENEDEK / AFP

LE FIGARO : Le chef de la diplomatie française pointe «une rupture majeure de confiance». Canberra rétorque que la France savait que Canberra avait de «profondes et graves réserves» sur la commande de sous-marins.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a évoqué samedi la «crise grave» provoquée par le torpillage d'un mégacontrat de sous-marins français à Canberra, dénonçant une «duplicité», ce que l'Australie et les États-Unis contestent. Interrogé au journal télévisé de France 2, le ministre des Affaires étrangères a ainsi justifié le rappel des ambassadeurs français à Canberra et Washington par le fait qu'il y avait «une crise grave entre nous». Cette mesure, la première dans l'histoire des relations entre Paris et Washington, «est très symbolique. Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, il y a eu rupture majeure de confiance, il y a eu mépris donc ça ne va pas entre nous», a-t-il déclaré.

Plusieurs représentants du gouvernement australien ont tenté de faire baisser la pression française dans cette affaire et de défendre leur bonne foi. Le ministre australien des Finances Simon Birmingham a assuré dimanche que son pays avait informé le gouvernement français «à la première occasion possible, avant que l'affaire ne devienne publique». Interrogé par la chaîne publique australienne ABC, il a souligné que la décision australienne de revenir sur le contrat conclu avec la France était évidemment très difficile. «Nous ne sous-estimons pas l'importance maintenant de nous assurer que nous serons en mesure de rétablir ces liens forts avec le gouvernement français et nos partenaires à long terme», a-t-il ajouté. » | Par Le Figaro avec AFP | Publié : samedi 18 septembre 2021 ; mis à jour : dimanche 19 septembre 2021

Baptism of fire as Liz Truss heads to US amid submarine row: As France accuses the US and Australia of ‘lies and duplicity’, new UK foreign secretary faces major diplomatic incident on her first official overseas trip »

Wir haben unsere Bedenken geäußert“: Paris wirft Canberra wegen eines geplatzten Rüstungsdeals „Doppelzüngigkeit“ vor. Der australische Außenminister weist den Vorwurf der Lüge jetzt entschieden zurück. Und auch die neue britische Außenministerin verteidigt den Deal. »

Friday, September 17, 2021

Les trois leçons de l’alliance entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni

LE MONDE : Au-delà des sensibilités françaises, la nouvelle alliance anglo-saxonne créée pour faire face à la Chine pose des questions existentielles à l’Europe

Editorial du « Monde ».
La colère du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à propos de l’abandon par Canberra du contrat signé avec la France sur la fourniture de sous-marins conventionnels à l’Australie est justifiée. L’alliance conclue par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, rendue publique mercredi 15 septembre, afin de développer des sous-marins australiens à propulsion nucléaire pour contrer l’ascension de la Chine dans le Pacifique, est bien, comme il l’a dit, un « coup dans le dos » de la France, à laquelle aussi bien Canberra que Washington ont caché tous les préparatifs de cette opération.

C’est surtout un coup dur révélateur des risques auxquels s’exposent les puissances qui jouent au-dessus de leurs capacités. Au-delà de cette mauvaise manière faite à un pays qui, jusqu’à nouvel ordre, est un allié, trois leçons peuvent déjà être dégagées de la naissance de l’Aukus, sigle donné à ce nouveau pacte de sécurité sur la base de l’acronyme Australia-United Kingdom-United States.

La première porte sur la relation transatlantique. Pour ceux qui en doutaient encore, l’administration Biden ne diffère pas, sur ce point, de l’administration Trump : les Etats-Unis passent avant tout, qu’il s’agisse de leur intérêt stratégique, économique, financier ou sanitaire. « America first » reste la ligne directrice de la politique extérieure de la Maison Blanche. » | Éditorial | vendredi 17 septembre 2021

Lire aussie :

Sous-marins australiens : des risques de prolifération nucléaire dans la zone indo-pacifique : Le partenariat stratégique Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui inclut la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, pourrait inciter d’autres Etats à vouloir se doter de ce type de submersibles. »

Pourquoi l’accord entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie fait craindre un risque de prolifération nucléaire

Le USS San Juan, un sous-marin nucléaire d’attaque américain. Zuma/Zuma/ABACA

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’entrée de l’Australie dans le club des nations avec des sous-marins à propulsion nucléaire pose de nombreuses questions. Mais selon son premier ministre, elle ne veut pas de la bombe atomique.

Jusqu’à l’annonce de l’accord stratégique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, les seules nations équipées de sous-marins à propulsion nucléaire étaient six grandes puissances détentrices de l’arme atomique: les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine et l’Inde. L’entrée de l’Australie dans ce club très restreint pose de nombreuses questions, notamment dans le domaine de la lutte contre la prolifération de l’arme atomique, étant donné la forte teneur en uranium des combustibles utilisés.

«Cet accord est tout à fait légal dans le droit international, puisque seule la propulsion des sous-marins sera nucléaire et qu’ils n’emporteront pas d’armes nucléaires, précise Emmanuelle Maître, chargée de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dont l’Australie est signataire, n’interdit pas l’usage du nucléaire pour la propulsion navale, même militaire.» Création d’un précédent » | Par Cyrille Vanlerberghe | jeudi 16 septembre 2021

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Commande de sous-marins : pourquoi l'Australie déchire le "contrat du siècle" passé avec la France : L'Australie a rompu un gigantesque contrat passé auprès de la France pour la livraison de sous-marins conventionnels, provoquant la colère de Paris. Elle s'engage dans une alliance commune avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. »