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Wednesday, September 22, 2021

Crise des sous-marins: Scott Morrison, le pire des alliés pour la France

Le premier ministre australien, Scott Morrison, durant une conférence de presse à Canberra, le 17 août. ROHAN THOMSON/AFP

LE FIGARO : PORTRAIT - L’actuel premier ministre australien est l’exact opposé de son prédécesseur, le centriste Malcolm Turnbull avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle».

Le monde l’avait découvert lors des violents incendies qui ont ravagé l’Australie en 2019-2020. Une crise d’une ampleur inédite particulièrement mal gérée par Scott Morrison, qui, au summum de celle-ci, avait choisi de maintenir ses vacances à Hawaï. Finalement contraint de revenir, il s’était défendu en rappelant que son rôle n’était pas de «tenir la lance à incendie»

Depuis la semaine dernière et l’annonce choc d’un rapprochement anglo-saxon, plus personne en France n’ignore le nom du premier ministre australien. Scott Morrison, 53 ans, est accusé par Jean-Yves Le Drian d’avoir porté à la France un «coup dans le dos». Une figure qui ne lui est pas inconnue. Morrisson est devenu premier ministre en août 2018, après une énième rébellion interne du Parti libéral qui s’est traduite par l’éviction de son prédécesseur, le modéré Malcolm Turnbull, avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle». » | Par Henri Biaujout | mardi 21 septembre 2021

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Crise des sous-marins : Macron s'entretiendra avec Biden ce mercredi – Le président américain a sollicité un entretien avec son homologue français pour évoquer la crise diplomatique entre les deux pays. »

Sunday, September 19, 2021

Crise des sous-marins: une «rupture de confiance majeure» avec Washington

Jean-Yves Le Drian lors d’une réunion avec son homologue hongrois, le 10 septembre 2021. ATTILA KISBENEDEK/AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Pour le gouvernement français, le «contrat du siècle» avec l’Australie ne se résumait pas à une affaire de vente d’armes.

En rappelant pour consultation ses ambassadeurs à Washington et à Canberra, une mesure très forte d’ordinaire réservée à des pays adversaires lorsqu’ils franchissent les lignes rouges, comme la Turquie d’Erdogan il y a un an, la France a-t-elle surréagi? «Crise grave», «mensonge», «duplicité», «mépris»: rarement le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a l’habitude d’appeler un chat un chat, mais n’est pas connu pour être colérique ni impulsif, avait paru aussi irrité.

Quant au porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, il parle de «rupture de confiance majeure». La tourmente sera au cœur du coup de téléphone prévu dans les jours qui viennent entre Emmanuel Macron et Joe Biden, à la demande du président américain. Elle sera aussi évoquée dans des entretiens entre le chef de la diplomatie française et ses homologues américains en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, dès lundi. » | Par Isabelle Lasserre | dimanche 19 septembre 2021

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À LIRE AUSSI :

Sans le Brexit, le Royaume-Uni aurait-il pu négocier le nouveau pacte de sécurité avec les États-Unis et l'Australie ? : LA VÉRIFICATION - Aussitôt après l'annonce du torpillage du «contrat du siècle» entre la France et l'Australie, Nigel Farage s'est félicité du contrat Aukus signé par le Royaume-Uni, qu'il estime être une conséquence du Brexit. »

Friday, September 17, 2021

Les trois leçons de l’alliance entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni

LE MONDE : Au-delà des sensibilités françaises, la nouvelle alliance anglo-saxonne créée pour faire face à la Chine pose des questions existentielles à l’Europe

Editorial du « Monde ».
La colère du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à propos de l’abandon par Canberra du contrat signé avec la France sur la fourniture de sous-marins conventionnels à l’Australie est justifiée. L’alliance conclue par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, rendue publique mercredi 15 septembre, afin de développer des sous-marins australiens à propulsion nucléaire pour contrer l’ascension de la Chine dans le Pacifique, est bien, comme il l’a dit, un « coup dans le dos » de la France, à laquelle aussi bien Canberra que Washington ont caché tous les préparatifs de cette opération.

C’est surtout un coup dur révélateur des risques auxquels s’exposent les puissances qui jouent au-dessus de leurs capacités. Au-delà de cette mauvaise manière faite à un pays qui, jusqu’à nouvel ordre, est un allié, trois leçons peuvent déjà être dégagées de la naissance de l’Aukus, sigle donné à ce nouveau pacte de sécurité sur la base de l’acronyme Australia-United Kingdom-United States.

La première porte sur la relation transatlantique. Pour ceux qui en doutaient encore, l’administration Biden ne diffère pas, sur ce point, de l’administration Trump : les Etats-Unis passent avant tout, qu’il s’agisse de leur intérêt stratégique, économique, financier ou sanitaire. « America first » reste la ligne directrice de la politique extérieure de la Maison Blanche. » | Éditorial | vendredi 17 septembre 2021

Lire aussie :

Sous-marins australiens : des risques de prolifération nucléaire dans la zone indo-pacifique : Le partenariat stratégique Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui inclut la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, pourrait inciter d’autres Etats à vouloir se doter de ce type de submersibles. »

Pourquoi l’accord entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie fait craindre un risque de prolifération nucléaire

Le USS San Juan, un sous-marin nucléaire d’attaque américain. Zuma/Zuma/ABACA

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’entrée de l’Australie dans le club des nations avec des sous-marins à propulsion nucléaire pose de nombreuses questions. Mais selon son premier ministre, elle ne veut pas de la bombe atomique.

Jusqu’à l’annonce de l’accord stratégique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, les seules nations équipées de sous-marins à propulsion nucléaire étaient six grandes puissances détentrices de l’arme atomique: les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine et l’Inde. L’entrée de l’Australie dans ce club très restreint pose de nombreuses questions, notamment dans le domaine de la lutte contre la prolifération de l’arme atomique, étant donné la forte teneur en uranium des combustibles utilisés.

«Cet accord est tout à fait légal dans le droit international, puisque seule la propulsion des sous-marins sera nucléaire et qu’ils n’emporteront pas d’armes nucléaires, précise Emmanuelle Maître, chargée de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dont l’Australie est signataire, n’interdit pas l’usage du nucléaire pour la propulsion navale, même militaire.» Création d’un précédent » | Par Cyrille Vanlerberghe | jeudi 16 septembre 2021

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Commande de sous-marins : pourquoi l'Australie déchire le "contrat du siècle" passé avec la France : L'Australie a rompu un gigantesque contrat passé auprès de la France pour la livraison de sous-marins conventionnels, provoquant la colère de Paris. Elle s'engage dans une alliance commune avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. »

Thursday, September 16, 2021

Sous-marins : l’Australie rompt le « contrat du siècle » avec la France, au profit de technologies américaines et britanniques

LE MONDE : Dans le même temps, les Etats-Unis ont annoncé un vaste partenariat de sécurité avec l’Australie et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. Paris a déploré une « décision regrettable » et un « coup dans le dos ».

Le président français, Emmanuel Macron, et l’ancien premier ministre australien Malcolm Turnbull sur le pont d’un sous-marin de la marine australienne, à Sydney, le 2 mai 2018. BRENDAN ESPOSITO / AFP

Le premier ministre australien, Scott Morrison, a confirmé, jeudi 16 septembre, la rupture d’un gigantesque contrat, conclu en 2016 avec la France, pour la fourniture de sous-marins conventionnels, préférant construire des sous-marins à propulsion nucléaire à l’aide de technologies américaines et britanniques. « La décision que nous avons prise de ne pas continuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre chemin n’est pas un changement d’avis, c’est un changement de besoins », a déclaré M. Morrison.

Dans son sillage, les Etats-Unis ont ainsi annoncé un vaste partenariat de sécurité avec l’Australie et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. « La première grande initiative de [ce nouveau pacte appelé] “Aukus” sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie », a encore déclaré le premier ministre australien, apparaissant en visioconférence, tout comme son homologue britannique, Boris Johnson, lors d’un événement présidé par Joe Biden à la Maison Blanche.

La France voit ainsi ce « contrat du siècle », de quelque 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros, mais seulement 8 milliards pour la partie française), échapper à son industrie navale. Le français Naval Group avait été sélectionné en 2016 par Canberra pour fournir douze sous-marins à propulsion conventionnelle (non nucléaire), dérivés des futurs sous-marins nucléaires français Barracuda. » | Le Monde avec AFP | jeudi 16 septembre 2021

Joe Biden torpille le «contrat du siècle» entre la France et l'Australie : les leçons d'un Trafalgar indopacifique

Le «contrat du siècle» prévoyait la construction de douze sous-marins d'attaque par le chantier Naval Group pour plus de 30 milliards d'euros. AFP PHOTO / DCNS

LE FIGARO : ANALYSE - Le nouveau pacte entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer la Chine signale l'avènement d'une logique de blocs en Asie-Pacifique, et marginalise l'Europe et la France dans la région clé du 21e siècle.

Coup de Trafalgar dans le Pacifique pour la diplomatie française et sa filière d'armement. L'Australie a torpillé le «contrat du siècle», qui prévoyait la construction de douze sous-marins d'attaque par le chantier Naval Group pour plus de 30 milliards d'euros, au profit d'un nouvel ambitieux pacte de sécurité avec les États-Unis de Joe Biden, et le Royaume-Uni de Boris Johnson, visant à contenir la montée en puissance dans la Chine dans la région. » | Par Sébastien Falletti | jeudi 16 septembre 2021

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