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Thursday, November 17, 2022

Le basketteur australien Isaac Humphries fait son coming out

JOCK : Isaac Humphries, basketteur professionnel australien et ancien joueur de la NBA, vient d’annoncer son homosexualité. Il est aujourd’hui le seul joueur ouvertement gay membre d’une ligue masculine de basket-ball de haut niveau.


Isaac Humphries a 24 ans. Ce grand joueur de basketball (il mesure 2m11) a publié mardi 15 novembre 2022 une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il fait son coming out à de ses coéquipiers. Il a également écrit un éditorial émouvant sur CNN dans lequel il explique pourquoi il était temps pour lui de sortir du placard.

Quelques mois plus tôt, le sportif s’était dit que lorsqu’il rejoindrait une nouvelle équipe, il ferait son coming-out publique. Engagé par l’équipe de Melbourne United pour la saison 2022-23, il a courageusement tenu parole… et plus encore.

Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux qui est devenue instantanément virale, le pivot titulaire a parlé à son équipe de ses luttes passées. Il a aussi offert un message d’espoir aux athlètes qui sont encore dans le placard. » | Jock | mercredi 16 novembre 2022

Tuesday, May 31, 2022

L’Australie désigne symboliquement un « ministre délégué pour la République » avant une possible sortie de la monarchie

LE MONDE : Cette mesure, voulue par le nouveau premier ministre Anthony Albanese, pourrait aboutir à une « suppression de la Couronne » dans le pays.

Le premier ministre australien, Anthony Albanese, le 31 mai 2022. LUKAS COCH / AP

Le nouveau premier ministre australien, de centre gauche, Anthony Albanese, a nommé mardi 31 mai son gouvernement qui comprend un « ministre délégué pour la République », dans un pays qui est une monarchie selon sa Constitution. Matt Thistlethwaite, député de Sydney, a vu cette attribution lui échoir parmi d’autres. Il s’agit pour l’Australie d’une étape symbolique vers une sortie de la monarchie britannique, en pleins préparatifs à Londres du jubilé de la reine Elizabeth II.

Des dirigeants travaillistes avaient déjà promis dans le passé un référendum pour défaire la reine d’Angleterre de son titre de chef d’Etat de l’Australie. Une promesse que M. Albanese, républicain de longue date, s’est gardé de réitérer pendant la campagne. » | Le Monde avec AFP | mardi 31 mai 2022

Saturday, May 21, 2022

Australia Election: Anthony Albanese Vows Unity after Labor Seizes Power

Anthony Albanese vows government of unity, not division. | Screenshot from the accompanying video.

BBC: Australia has elected its first Labor government in almost a decade and Anthony Albanese as prime minister, ousting Scott Morrison's coalition.

Mr Albanese told jubilant supporters that Australians had "voted for change". However it is still unclear whether he can secure a majority.

The centre-left leader vowed to bring people together, invest in social services and "end the climate wars".

Mr Morrison thanked the "miracle of the Australian people" after conceding.

In perhaps the election's greatest twist, support also surged for Greens and independent candidates running on climate platforms.

They could wield greater influence if Labor fails to secure 76 lower house seats to govern in its own right. Late on Saturday it had 72 seats to the Coalition's 55, the ABC projected.

Mr Albanese said it was an "extraordinary honour" to lead the country after he emerged to rapturous applause at Labor's victory party in Sydney.

"My Labor team will work every day to bring Australians together. And I will lead a government worthy of the people of Australia," he said. With video » | Jay Savage, BBC News, Sydney | Saturday, May 21, 2022

France’s outgoing foreign minister welcomes defeat of Scott Morrison: Undiplomatic remarks from Jean-Yves Le Drian follow war of words between nations over abandoned submarine deal »

En Australie, les travaillistes espèrent ravir le pouvoir aux conservateurs à l’issue des législatives : Anthony Albanese, en tête dans les sondages avant les élections prévues samedi, pourrait succéder à Scott Morrison sans que la politique étrangère du pays ne change. »

Australier wählen die Regierung ab: Nach fast zehn Jahren an der Macht muss die konservative Partei in Australien in die Opposition. Die Sozialdemokraten werden mindestens eine Minderheitsregierung bilden können. »

Thursday, February 10, 2022

En Australie, la «Ouestralie» rêve d’indépendance

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’Australie-Occidentale, isolée du reste du pays à cause des mesures pour contrer la pandémie, refuse de rouvrir ses frontières… Et renoue avec d’anciennes ambitions sécessionnistes, jamais totalement oubliées.

Sydney

Ce week-end, après presque deux ans de fermeture totale, les frontières de l’Australie-Occidentale devaient enfin rouvrir et permettre aux étrangers mais aussi aux Australiens venus d’autres États, de s’y rendre. Las, il y a quinze jours, les autorités locales, craignant d’être submergées par la vague Omicron, ont annoncé que les frontières de cet État resteraient fermées «indéfiniment». Le monde économique a vertement critiqué cette décision, certaines entreprises menaçant d’attaquer le gouvernement ouest-australien en justice, pour entrave à la liberté de circulation, et d’autres de déménager leur siège social de Perth, la capitale de l’Australie-Occidentale, sur la côte est.

Mais la population continue de soutenir massivement le travailliste Mark McGowan, à la tête de cet État prospère, où le salaire moyen (1160 € par semaine) est de 8% plus élevé qu’à l’échelle nationale. D’après un sondage paru fin janvier, 71% des répondants soutiennent sa décision de maintenir l’Australie-Occidentale sous cloche. McGowan avait déjà été plébiscité l’an dernier lors des élections d’État, 60% des électeurs ayant voté pour les travaillistes, soit le triple des voix recueillies par le Parti libéral, leur principal adversaire. » | Par Grégory Plesse | jeudi 10 février 2022

À LIRE AUSSI :

L’Australie, forteresse décriée du zéro Covid : TÉMOIGNAGES - Le pays, qui vit replié depuis mars 2020, pourrait le rester un an de plus, au grand désespoir des expatriés français. »

Monday, November 01, 2021

François Heisbourg: «Le risque de guerre est plus élevé qu’avant la pandémie»

François Heisbourg. Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro

LE FIGARO : ENTRETIEN - Pour le spécialiste de géopolitique, qui publie Retour de la guerre (Odile Jacob), la montée en puissance de la Chine, l’évolution technologique et l’absence d’ordre mondial rendent le retour de conflits plus probable que pendant la guerre froide.

LE FIGARO. - Après la crise du Covid, la puissance chinoise s’affirme plus que jamais tandis que le départ chaotique des États-Unis d’Afghanistan a pu être interprété comme un signe de déclin. Dans cette configuration, le retour de la guerre est-il inévitable?

François HEISBOURG. - Le risque de guerre est plus élevé qu’il ne l’était avant la pandémie et il est amené à s’accroître. Une des raisons majeures de cette montée des tensions tient à l’accélération de la puissance chinoise et à sa confrontation idéologique, économique, technologique, politique avec les États-Unis, et peut-être avec le monde démocratique de façon plus générale.

Il y a aussi l’évolution technologique, qui déstabilise la situation stratégique à travers la cyberguerre et qui donne un caractère quotidien aux conflits. Le continuum de la non-guerre jusqu’à la guerre la plus dure est plus direct que durant la guerre froide. Lors de cette dernière, il n’y avait pas de guerre tant qu’il n’y avait pas de tir. Et, par ailleurs, la dissuasion nucléaire obéissait à des règles qui empêchèrent (avec difficulté, tout de même) la guerre d’éclater entre les deux blocs et les deux superpuissances. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On passe insensiblement de la non-guerre à une quasi-guerre à un début de guerre… Dans le domaine nucléaire, le développement de nouveaux arsenaux nucléaires entraîne une fragilisation de la dissuasion. … » | Par Alexandre Devecchio | Publié : dimanche 31 octobre 2021 ; mis à jour : lundi 1 novembre 2021

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Tuesday, September 28, 2021

«Les Européens doivent sortir de la naïveté» vis-à-vis des États-Unis et «se faire respecter», dit Macron

LE FIGARO : Le président de la République plaide pour plus de pragmatisme et de lucidité face aux États-Unis en réaction à la perte du «contrat du siècle».

«Les Européens doivent sortir de la naïveté» en «tirant les conséquences» des nouveaux choix stratégiques des États-Unis, tournés vers leur rivalité avec la Chine, a déclaré mardi 28 septembre le président français Emmanuel Macron.

«Lorsque nous sommes sous l'effet de pressions de puissances qui parfois se durcissent, réagir, montrer que nous avons avec nous aussi la puissance et la capacité à nous défendre n'est pas céder à l'escalade, c'est simplement nous faire respecter», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse avec le premier ministre grec, en réaction à la perte par la France du contrat australien de sous-marins au profit des États-Unis. Regardez la vidéo » | Par Le Figaro avec AFP | mardi 28 septembre 2021

Friday, September 24, 2021

Pourquoi l’Australie a peur de la Chine

Le premier ministre australien Scott Morrison. EPA/LUKAS COCH via MaxPPP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Face à la constante montée en puissance de la Chine dans la zone indopacifique et aux tensions commerciales de plus en plus fortes entre les deux pays, l’Australie a choisi de renforcer sa coopération militaire avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

1. Une diplomatie sous haute tension

Si la deuxième économie au monde s’intéresse particulièrement aux richesses minières et aux productions agricoles australiennes, elle ne cesse par ailleurs d’accentuer son implantation dans les pays du sud du Pacifique, voisins de l’Australie. Au point que l’île-continent - où vivent un peu plus de 25 millions d’Australiens - craint de devenir peu à peu l’arrière-pays d’une Chine de 1,4 milliard d’habitants, située à 4000 kilomètres de ses côtes. Depuis le vote, en 2017, d’une loi sur les ingérences étrangères et le financement de la vie politique qui visait particulièrement l’activisme du Parti communiste chinois en Australie, le torchon diplomatique brûle entre les deux pays.

D’autant plus qu’en arrivant à la tête du gouvernement l’année suivante, le nouveau premier ministre Scott Morrison, bien décidé à freiner les projets d’investissement chinois sur son territoire, a suivi la même ligne et multiplié les passes d’armes. Le 20 avril 2021, il a notamment mis son veto à un accord par lequel l’État de Victoria envisageait d’être partie prenante de la «nouvelle route de la soie» chinoise, provoquant une nouvelle fois la colère de Pékin. Depuis, la liste des litiges entre les deux puissances régionales n’en finit plus de s’allonger. » | Par Cyril Hofstein | vendredi 24 septembre 2021

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À LIRE AUSSI :

Chine contre Australie: les raisons de l’escalade »

Wednesday, September 22, 2021

Crise des sous-marins: dans les coulisses de la «trahison» du siècle

Boris Johnson, Scott Morrison et Joe Biden (de gauche à droite) ont profité du G7 en Cornouailles (ici, le 12 juin, au Carbis Bay Hotel) pour sceller l’alliance de sécurité et de défense Aukus entre le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis.UPI/ABACA/UPI/ABACA

LE FIGARO : RÉCIT - Pour satisfaire les Australiens, la France avait même proposé de «réévaluer» le contrat et de fournir des sous-marins nucléaires.

Même les anciens espions John le Carré et Ian Flemming, le créateur de James Bond, n’auraient pu imaginer un tel scénario. Ils auraient en revanche pu trouver un titre à l’affaire dite «des sous-marins australiens»: la trahison du siècle. Ses détails, qui racontent l’une des plus grandes arnaques diplomatiques dont a jamais été victime la France, expliquent le niveau de colère, rarement vu pour un allié, des plus hauts responsables français. Ils justifient aussi la «rupture de confiance» évoquée par Paris envers les États-Unis et l’Australie. Elle devrait laisser des traces pendant longtemps. Surtout vis-à-vis de l’Australie. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 21 septembre 2021

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Crise des sous-marins: Scott Morrison, le pire des alliés pour la France

Le premier ministre australien, Scott Morrison, durant une conférence de presse à Canberra, le 17 août. ROHAN THOMSON/AFP

LE FIGARO : PORTRAIT - L’actuel premier ministre australien est l’exact opposé de son prédécesseur, le centriste Malcolm Turnbull avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle».

Le monde l’avait découvert lors des violents incendies qui ont ravagé l’Australie en 2019-2020. Une crise d’une ampleur inédite particulièrement mal gérée par Scott Morrison, qui, au summum de celle-ci, avait choisi de maintenir ses vacances à Hawaï. Finalement contraint de revenir, il s’était défendu en rappelant que son rôle n’était pas de «tenir la lance à incendie»

Depuis la semaine dernière et l’annonce choc d’un rapprochement anglo-saxon, plus personne en France n’ignore le nom du premier ministre australien. Scott Morrison, 53 ans, est accusé par Jean-Yves Le Drian d’avoir porté à la France un «coup dans le dos». Une figure qui ne lui est pas inconnue. Morrisson est devenu premier ministre en août 2018, après une énième rébellion interne du Parti libéral qui s’est traduite par l’éviction de son prédécesseur, le modéré Malcolm Turnbull, avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle». » | Par Henri Biaujout | mardi 21 septembre 2021

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Crise des sous-marins : Macron s'entretiendra avec Biden ce mercredi – Le président américain a sollicité un entretien avec son homologue français pour évoquer la crise diplomatique entre les deux pays. »

Monday, September 20, 2021

Crise des sous-marins: les États-Unis ne s’émeuvent pas de l’ire tricolore, ni d’avoir mal traité la France

Le président des États-Unis, vendredi, arrive sur la base militaire de Dover (Delaware) pour passer le week-end dans sa résidence de Rehoboth Beach. ALEX EDELMAN/AFP

LE FIGARO : Le président Biden a convenu, à son retour de son week-end, de s’expliquer avec son homologue français.

Correspondant à Washington

Le rappel à Paris pour consultation de l’ambassadeur de France aux États-Unis, Philippe Étienne, n’a pas suscité beaucoup d’émoi à Washington. Cette mesure diplomatique, destinée à exprimer un profond désaccord, n’avait pourtant jamais été utilisée à l’égard des États-Unis, y compris pendant de précédents épisodes de tension entre les deux pays.

L’annonce de la décision, vendredi en fin de journée, est aussi intervenue juste avant le week-end. Joe Biden, parti en week-end dans sa résidence de Rehoboth Beach, dans le Delaware, avant même l’annonce du rappel de l’ambassadeur, n’a pas fait de commentaires. La seule réaction de la Maison-Blanche a été un communiqué d’Emily Horne, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui a déclaré: «Nous avons été en contact étroit avec nos partenaires français concernant leur décision de rappeler l’ambassadeur Étienne à Paris pour consultation. Nous comprenons leur position et nous continuerons à œuvrer dans les prochains jours pour résoudre nos différends, comme nous l’avons fait à d’autres moments au cours de notre longue alliance.» » | Par Adrien Jaulmes | dimanche 19 septembre 2021 ; mis à jour : lundi 20 septembre 2021

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Sunday, September 19, 2021

Crise des sous-marins: une «rupture de confiance majeure» avec Washington

Jean-Yves Le Drian lors d’une réunion avec son homologue hongrois, le 10 septembre 2021. ATTILA KISBENEDEK/AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Pour le gouvernement français, le «contrat du siècle» avec l’Australie ne se résumait pas à une affaire de vente d’armes.

En rappelant pour consultation ses ambassadeurs à Washington et à Canberra, une mesure très forte d’ordinaire réservée à des pays adversaires lorsqu’ils franchissent les lignes rouges, comme la Turquie d’Erdogan il y a un an, la France a-t-elle surréagi? «Crise grave», «mensonge», «duplicité», «mépris»: rarement le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a l’habitude d’appeler un chat un chat, mais n’est pas connu pour être colérique ni impulsif, avait paru aussi irrité.

Quant au porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, il parle de «rupture de confiance majeure». La tourmente sera au cœur du coup de téléphone prévu dans les jours qui viennent entre Emmanuel Macron et Joe Biden, à la demande du président américain. Elle sera aussi évoquée dans des entretiens entre le chef de la diplomatie française et ses homologues américains en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, dès lundi. » | Par Isabelle Lasserre | dimanche 19 septembre 2021

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À LIRE AUSSI :

Sans le Brexit, le Royaume-Uni aurait-il pu négocier le nouveau pacte de sécurité avec les États-Unis et l'Australie ? : LA VÉRIFICATION - Aussitôt après l'annonce du torpillage du «contrat du siècle» entre la France et l'Australie, Nigel Farage s'est félicité du contrat Aukus signé par le Royaume-Uni, qu'il estime être une conséquence du Brexit. »

Friday, September 17, 2021

Crise des sous-marins : Paris rappelle ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie

L'annonce du partenariat stratégique entre Washington, Londres et Canberra a débouché sur l'annulation par l'Australie d'un gros contrat d'achat de sous-marins à la France. (Photo d'illustration) BRENDAN ESPOSITO / AFP

LE FIGARO : La France a rappelé pour consultations ses ambassadeurs à cause de la «gravité exceptionnelle» de l'annonce du partenariat stratégique entre Washington, Londres et Canberra.

À Washington

L'ambassadeur de France aux États-Unis, Philippe Etienne, a été rappelé vendredi soir à Paris pour consultations, de même que son homologue en Australie, Jean-Pierre Thébault.

«Cette décision exceptionnelle est justifiée par la gravité exceptionnelle des annonces effectuées le 15 septembre par l'Australie et les États-Unis», a dit dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. «L'abandon du projet de sous-marins de classe océanique qui liait l'Australie à la France depuis 2016, et l'annonce d'un nouveau partenariat avec les États-Unis visant à lancer des études sur une possible future coopération sur des sous-marins à propulsion nucléaire, constituent des comportements inacceptables entre alliés et partenaires, dont les conséquences touchent à la conception même que nous nous faisons de nos alliances, de nos partenariats et de l'importance de l'indopacifique pour l'Europe», a aussi dit le ministre.

Washington a réagi dans la soirée assurant «avoir été en contact étroit» avec Paris. «Nous regrettons qu'ils aient franchi ce pas, toutefois nous resterons engagés dans les jours à venir pour résoudre nos différends», a ainsi déclaré un responsable de la Maison-Blanche. » | Par Adrien Jaulmes | vendredi 17 septembre 2021

Les trois leçons de l’alliance entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni

LE MONDE : Au-delà des sensibilités françaises, la nouvelle alliance anglo-saxonne créée pour faire face à la Chine pose des questions existentielles à l’Europe

Editorial du « Monde ».
La colère du ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à propos de l’abandon par Canberra du contrat signé avec la France sur la fourniture de sous-marins conventionnels à l’Australie est justifiée. L’alliance conclue par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, rendue publique mercredi 15 septembre, afin de développer des sous-marins australiens à propulsion nucléaire pour contrer l’ascension de la Chine dans le Pacifique, est bien, comme il l’a dit, un « coup dans le dos » de la France, à laquelle aussi bien Canberra que Washington ont caché tous les préparatifs de cette opération.

C’est surtout un coup dur révélateur des risques auxquels s’exposent les puissances qui jouent au-dessus de leurs capacités. Au-delà de cette mauvaise manière faite à un pays qui, jusqu’à nouvel ordre, est un allié, trois leçons peuvent déjà être dégagées de la naissance de l’Aukus, sigle donné à ce nouveau pacte de sécurité sur la base de l’acronyme Australia-United Kingdom-United States.

La première porte sur la relation transatlantique. Pour ceux qui en doutaient encore, l’administration Biden ne diffère pas, sur ce point, de l’administration Trump : les Etats-Unis passent avant tout, qu’il s’agisse de leur intérêt stratégique, économique, financier ou sanitaire. « America first » reste la ligne directrice de la politique extérieure de la Maison Blanche. » | Éditorial | vendredi 17 septembre 2021

Lire aussie :

Sous-marins australiens : des risques de prolifération nucléaire dans la zone indo-pacifique : Le partenariat stratégique Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui inclut la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra, pourrait inciter d’autres Etats à vouloir se doter de ce type de submersibles. »

Pourquoi l’accord entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie fait craindre un risque de prolifération nucléaire

Le USS San Juan, un sous-marin nucléaire d’attaque américain. Zuma/Zuma/ABACA

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - L’entrée de l’Australie dans le club des nations avec des sous-marins à propulsion nucléaire pose de nombreuses questions. Mais selon son premier ministre, elle ne veut pas de la bombe atomique.

Jusqu’à l’annonce de l’accord stratégique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, les seules nations équipées de sous-marins à propulsion nucléaire étaient six grandes puissances détentrices de l’arme atomique: les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine et l’Inde. L’entrée de l’Australie dans ce club très restreint pose de nombreuses questions, notamment dans le domaine de la lutte contre la prolifération de l’arme atomique, étant donné la forte teneur en uranium des combustibles utilisés.

«Cet accord est tout à fait légal dans le droit international, puisque seule la propulsion des sous-marins sera nucléaire et qu’ils n’emporteront pas d’armes nucléaires, précise Emmanuelle Maître, chargée de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dont l’Australie est signataire, n’interdit pas l’usage du nucléaire pour la propulsion navale, même militaire.» Création d’un précédent » | Par Cyrille Vanlerberghe | jeudi 16 septembre 2021

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Commande de sous-marins : pourquoi l'Australie déchire le "contrat du siècle" passé avec la France : L'Australie a rompu un gigantesque contrat passé auprès de la France pour la livraison de sous-marins conventionnels, provoquant la colère de Paris. Elle s'engage dans une alliance commune avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. »

Thursday, September 16, 2021

Annulation du «contrat du siècle» : Jean-Yves Le Drian dénonce un «coup dans le dos» de l'Australie

L'image ci-dessus est une capture d'écran de la vidéo accompagnant cet article.

LE FIGARO : Le ministre des Affaires étrangères, comme sa collègue aux Armées Florence Parly, s'est ému de la décision de l'Australie d'annuler l'achat de douze sous-marins français.

Quelques heures après l'annulation brutale par l'Australie de l'achat de douze sous-marins français, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a dénoncé un «coup dans le dos». «Nous avions établi avec l'Australie une relation de confiance et cette confiance est trahie», a-t-il asséné sur Franceinfo. «Je suis aujourd'hui très en colère. Ça ne se fait pas entre alliés». Jean-Yves Le Drian s'est également emporté contre «le comportement américain», qui a noué avec l'Australie un partenariat stratégique pour la construction d'engins à propulsion nucléaire américains. «Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible, ça ressemble beaucoup à ce que faisait Monsieur Trump», a regretté le ministre. Lisez la suite de l'article et regardez la vidéo » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 16 septembre 2021

À LIRE AUSSI :

Annulation du «contrat du siècle»: nouvelle crise diplomatique entre les États-Unis et la France : L'annulation, sous pression américaine, d'un contrat colossal pour l'achat de sous-marins par l'Australie est dénoncée à Paris comme un «coup dans le dos», indigne de relations entre alliés. »

Chine: «La main de fer de Xi» »

Sous-marins : l’Australie rompt le « contrat du siècle » avec la France, au profit de technologies américaines et britanniques

LE MONDE : Dans le même temps, les Etats-Unis ont annoncé un vaste partenariat de sécurité avec l’Australie et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. Paris a déploré une « décision regrettable » et un « coup dans le dos ».

Le président français, Emmanuel Macron, et l’ancien premier ministre australien Malcolm Turnbull sur le pont d’un sous-marin de la marine australienne, à Sydney, le 2 mai 2018. BRENDAN ESPOSITO / AFP

Le premier ministre australien, Scott Morrison, a confirmé, jeudi 16 septembre, la rupture d’un gigantesque contrat, conclu en 2016 avec la France, pour la fourniture de sous-marins conventionnels, préférant construire des sous-marins à propulsion nucléaire à l’aide de technologies américaines et britanniques. « La décision que nous avons prise de ne pas continuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre chemin n’est pas un changement d’avis, c’est un changement de besoins », a déclaré M. Morrison.

Dans son sillage, les Etats-Unis ont ainsi annoncé un vaste partenariat de sécurité avec l’Australie et le Royaume-Uni dans la zone indo-pacifique. « La première grande initiative de [ce nouveau pacte appelé] “Aukus” sera de livrer une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à l’Australie », a encore déclaré le premier ministre australien, apparaissant en visioconférence, tout comme son homologue britannique, Boris Johnson, lors d’un événement présidé par Joe Biden à la Maison Blanche.

La France voit ainsi ce « contrat du siècle », de quelque 90 milliards de dollars australiens (56 milliards d’euros, mais seulement 8 milliards pour la partie française), échapper à son industrie navale. Le français Naval Group avait été sélectionné en 2016 par Canberra pour fournir douze sous-marins à propulsion conventionnelle (non nucléaire), dérivés des futurs sous-marins nucléaires français Barracuda. » | Le Monde avec AFP | jeudi 16 septembre 2021

Joe Biden torpille le «contrat du siècle» entre la France et l'Australie : les leçons d'un Trafalgar indopacifique

Le «contrat du siècle» prévoyait la construction de douze sous-marins d'attaque par le chantier Naval Group pour plus de 30 milliards d'euros. AFP PHOTO / DCNS

LE FIGARO : ANALYSE - Le nouveau pacte entre les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer la Chine signale l'avènement d'une logique de blocs en Asie-Pacifique, et marginalise l'Europe et la France dans la région clé du 21e siècle.

Coup de Trafalgar dans le Pacifique pour la diplomatie française et sa filière d'armement. L'Australie a torpillé le «contrat du siècle», qui prévoyait la construction de douze sous-marins d'attaque par le chantier Naval Group pour plus de 30 milliards d'euros, au profit d'un nouvel ambitieux pacte de sécurité avec les États-Unis de Joe Biden, et le Royaume-Uni de Boris Johnson, visant à contenir la montée en puissance dans la Chine dans la région. » | Par Sébastien Falletti | jeudi 16 septembre 2021

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Thursday, August 26, 2021

Les Occidentaux appellent à quitter l'aéroport de Kaboul en raison de «menaces» terroristes

Des Australiens, escortés par l'armée, embarquent à bord d'un Air Force C-17A Globemaster III pour quitter Kaboul. Australia's Department of Defenc / REUTERS

LE FIGARO : Une demande qui intervient alors que des milliers de personnes s'y massent toujours dans l'espoir de fuir le pays tombé aux mains des talibans.

Les États-Unis, l'Australie et la Grande Bretagne ont appelé leurs ressortissants à s'éloigner au plus vite de l'aéroport de Kaboul en raison de menaces «terroristes», alors que des milliers de personnes s'y massent toujours dans l'espoir de fuir le pays tombé aux mains des talibans.

Les trois pays ont émis simultanément des mises en garde très précises et presque identiques dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 août. Les personnes «se trouvant actuellement aux entrées Abbey, Est et Nord devraient partir immédiatement», a indiqué le département d'État américain, invoquant des «menaces sécuritaires». La diplomatie australienne a pour sa part mis en garde contre une «menace très élevée d'attentat terroriste». Londres a émis une alerte similaire, ajoutant : «Si vous vous trouvez dans la zone de l'aéroport, quittez-la pour un endroit sûr et attendez d'autres instructions. Si vous êtes à même de quitter l'Afghanistan en sécurité par d'autres moyens, faites-le immédiatement».

Aucune précision sur la nature de la menace n'a été apportée dans ces avis, mais le ministre australien de la Défense, Andrew Hastie, a expliqué que «le risque de la présence d'un kamikaze est si élevé que la menace augmente», dans une interview avec la radio australienne 6PR. Le secrétaire d'État britannique chargé des forces armées, James Heappey, a pour sa part évoqué une menace «très sérieuse» et «imminente». » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 26 août 2021

En France, l’impossible expulsion des réfugiés afghans «à risques» »

USA, Großbritannien und Australien warnen vor Terror am Flughafen: US-Bürger sollen die Gegend um das Abbey Gate, das East Gate und das North Gate „sofort verlassen“. Großbritannien spricht von einer hohen „Bedrohung“, die deutsche Botschaft warnt vor Schießereien und Terroranschlägen. »

Western countries begin to pull out of Kabul airlift amid terror threat »

Saturday, August 14, 2021

Canberra, la capitale de l'Australie, à son tour confinée

FIGARO / LIVE : Un confinement de sept jours de Canberra, la capitale australienne a été décrété jeudi par les autorités après la découverte d'un cas de coronavirus. Environ 400.000 habitants de cette ville, où siège le gouvernement, seront confinés à compter de jeudi, et rejoindront ainsi les millions d'Australiens du sud-est de l'immense île continent déjà contraints de demeurer chez eux. Avec une vidéo en anglais » | Publié : jeudi 12 août 2021 ; mis à jour : vendredi 13 août 2021