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Wednesday, November 10, 2021

‘Throwing Toothpicks at the Mountain’: Paul Keating Says Aukus Submarines Plan Will Have No Impact on China

THE GUARDIAN: Former Australian prime minister also says Britain ‘like an old theme park sliding into the Atlantic’ compared to modern China

The former Australian prime minister Paul Keating has denounced the US- and UK-backed plan for nuclear-powered submarines as “like throwing a handful of toothpicks at the mountain”, declaring Australia should avoid being drawn into a war with China.

The former Labor leader on Wednesday accused the major Australian political parties of losing their way on foreign policy, while dismissing the credibility of the UK’s “tilt” to the Indo-Pacific region.

“Britain is like an old theme park sliding into the Atlantic compared to modern China,” said Keating, who was Australia’s prime minister from 1991 to 1996.

Keating also played down criticism of China’s militarisation of disputed features in the South China Sea by saying “big powers are rude”, and said it would be wrong to insist the increasingly dominant economic power could be only “a stakeholder” in a US-led system. » | Daniel Hurst | Wednesday, November 10, 2021


Australian foreign minister seeks to allay south-east Asia fears that nuclear submarines will stir up conflict: Marise Payne is visiting four countries in the region, including Malaysia and Indonesia, which have both raised concerns over Aukus deal »

Tuesday, November 02, 2021

French Officials Vent Fury over Australian Leak of Macron Text Message

THE GUARDIAN: Confidence shattered by ‘crude’ leak of president’s message to prime minister Scott Morrison, says adviser

Emmanuel Macron, the French president, had texted Australia’s prime minister to ask whether he could expect good or bad news on their submarine deal. Photograph: John Thys/AP

Elysée officials have expressed fury at the decision of Australian prime minister, Scott Morrison, to leak a private text message from the French president, Emmanuel Macron, as the diplomatic rift between the two countries deepened.

“Confidence has been completely shattered,” a close adviser to Macron told French media on Tuesday. “Disclosing a text message exchange between heads of state or government is a pretty crude and unconventional tactic.”

The adviser told Le Parisien that it “would never even enter the head” of the French president to disclose communications of this kind. “It is not the kind of thing that is likely to improve relations between France and Australia,” they said.

In the text, two days before the announcement of the Aukus security partnership and the cancellation of a major French contract to supply submarines to Australia, Macron asked Morrison whether he could expect good or bad news on the submarines.

Its publication came after Macron told reporters he “knew” that Morrison had lied to him over plans with the US and the UK to acquire nuclear-propelled submarines. Morrison rejected the claim and said he was “not going to cop sledging of Australia”. » | Jon Henley in Paris | Tuesday, November 2, 2021

Crise des sous-marins : l'entourage de Macron en colère après la fuite d'un SMS au premier ministre australien : Le chef de l'État aurait envoyé : «Dois-je m'attendre à de bonnes ou de mauvaises nouvelles pour notre ambition conjointe sur les sous-marins ?» à Scott Morrison. »

Sunday, October 31, 2021

Macron Accuses Australian PM of Lying over Submarine Deal

THE GUARDIAN: French president criticises Scott Morrison and expresses scepticism that Aukus pact will deliver on schedule

Emmanuel Macron at a press conference during the G20 summit in Rome. Photograph: Ludovic Marin/AFP/Getty Images

Emmanuel Macron has accused the Australian prime minister, Scott Morrison, of lying to him over an abandoned $90bn submarine contract, in a significant escalation of tensions between Paris and Canberra.

The French president levelled the accusation in impromptu comments to Australian journalists on the sidelines of the G20 summit in Rome. He said he had a lot of “respect and friendship” for Australia and Australians, but respect between nations needed to be reciprocated.

“I just say when we have respect, you have to be true and you have to behave in line and consistent with this value,” he said.

When asked whether he thought Morrison had lied to him by not revealing Australia’s secret dialogue with the UK and US over the acquisition of nuclear submarines – a dialogue that ultimately became the Aukus pact – Macron was direct in his response. “I don’t think, I know,” he said. » | Katharine Murphy in Rome | Sunday, October 31, 2021

Emmanuel Macron estime que le premier ministre australien lui a «menti» sur les sous-marins : Interrogé par un journaliste australien en marge du G20, le président de la République a redit son sentiment d'avoir été trahi dans ce dossier. »

Saturday, October 30, 2021

Pour Sarkozy, l'affaire des sous-marins est une «trahison» des États-Unis

Nicolas Sarkozy en dédicace dans une librairie toulonnaise. CHRISTOPHE SIMON / AFP

LE FIGARO : L'ancien chef de l'État dédicaçait son dernier livre, Promenades, dans une librairie toulonnaise. Interrogé par la presse, il a commenté plusieurs sujets chauds de l'actualité internationale.

L'ex-président de la république Nicolas Sarkozy a estimé samedi à Toulon que l'affaire du contrat des sous-marins perdu par la France au profit des États-Unis n'était «pas seulement une maladresse», comme l'a reconnu le président américain Joe Biden, mais «une forme de trahison». «On ne traite pas ses alliés, ses amis comme on a été traité. Ce n'est pas possible, ce n'est pas conforme à l'intérêt stratégique de nos deux nations», a réagi l'ancien chef de l'État interrogé par la presse sur cette affaire en marge d'une séance de dédicace de son dernier livre. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 30 octobre 2021

Emmanuel Macron et Joe Biden mettent en scène leur réconciliation

LE FIGARO : Le président français et son homologue américain se sont entretenus pour la première fois en tête à tête depuis la crise diplomatique des sous-marins australiens.

Les symboles sont importants. Le président américain, Joe Biden, y a été attentif pour réparer l'humeur malmenée de son partenaire français. Vendredi à Rome, avant le début de la réunion du G20 qui se tient jusqu'à dimanche en Italie, il s'est donc déplacé pour rencontrer le chef de l'État, Emmanuel Macron, dans une «emprise française», souligne-t-on à l'Élysée. «Évidemment, il y a dans tout cela un caractère politique qui est important», insiste-t-on dans l'entourage du président. Joe Biden a été reçu à la Villa Bonaparte, site de l'ambassade de France auprès du Vatican. Un mois et demi après la crise diplomatique des sous-marins australiens et du pacte Aukus (États-Unis, Australie, Royaume-Uni) conclu dans le dos de Paris, Washington était prêt à quelques efforts pour calmer son allié furieux de cette «trahison». En retard sur son agenda, le président américain a toutefois fait patienter son hôte pendant près d'une heure et demie avant d'arriver … Regarder la vidéo » | Par Nicolas Barotte | vendredi 29 octobre 2021

À LIRE AUSSI : Avec Joe Biden, Emmanuel Macron gagne un «ami» sans se faire d’illusions : DÉCRYPTAGE - Paris sait qu’il n’y aura pas de retour au statu quo ante, après quatre ans de rupture sous Donald Trump. »

Biden admits to Macron the US was ‘clumsy’ in Aukus submarine deal: American president moves to repair relationship after France was blindsided by security pact »

Nuclear-Powered Submarines for Australia? Maybe Not So Fast. : Australia’s plan to build the submarines with U.S. and British help faces big hurdles. Supporters say they can be overcome. Critics say they may be too much. »

Biden: U-Boot-Deal mit Australien war „ungeschickt“ eingefädelt: Joe Biden und Emmanuel Macron wollen bei ihrem Treffen in Rom wieder das Vertrauen zueinander herstellen. Der amerikanische Präsident sagt, Frankreich sei ein „extrem wertvoller Partner“. »

Tuesday, October 05, 2021

Emmanuel Macron a reçu Antony Blinken, première rencontre avec un responsable américain depuis la crise des sous-marins

La rencontre entre les deux hommes politiques n'était pas prévue. Antony Blinken devait uniquement rencontrer Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du Président. POOL / REUTERS

LE FIGARO : L'Élysée a annoncé dans un communiqué que «beaucoup de travail» restait à faire «pour identifier les décisions concrètes» sur les enjeux communs de la France et des États-Unis.

Emmanuel Macron a reçu mardi 5 octobre le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en tête-à-tête à Paris pour sa première rencontre avec un dirigeant des États-Unis depuis le début de la crise des sous-marins. Une discussion qui doit «contribuer à restaurer la confiance entre la France et les États-Unis».

Le secrétaire d'État, à l'agenda duquel ne figurait qu'un entretien avec Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron, «a ensuite été longuement reçu en tête-à-tête par le président de la République», précise l'Élysée dans un communiqué. Il y a un «commun accord que nous avons une opportunité à présent d'approfondir et renforcer la coordination» entre les deux pays alliés, notamment «sur les enjeux d'intérêt commun, qu'il s'agisse de la coopération UE-OTAN, du Sahel, ou de l'espace Indo-Pacifique». » | Par Le Figaro avec AFP | mardi 5 octobre 2021

À LIRE AUSSI :

Sous-marins : du «contrat du siècle» à la crise de confiance »

Thursday, September 30, 2021

‘Someone Lied’: French Foreign Minister Accuses Australia of Submarine Betrayal in Latest Broadside

THE GUARDIAN: Jean-Yves Le Drian says Australia reassured France everything was fine right up to the day the Aukus pact was announced

Jean-Yves Le Drian has told a French parliamentary hearing that Australia never expressed doubts about the submarine deal before breaking the contract. Photograph: Reuters

France has accused Australia of lying shortly before Canberra cancelled a major submarine contract, with the French foreign minister declaring “someone lied”.

With no sign of any imminent easing of tensions between the two countries, Jean-Yves Le Drian told a parliamentary hearing that Australia had never expressed doubts about the €56bn (A$90bn) submarine contract or the strategic Indo-Pacific pact before breaking the contract.

“Everything I have told you is confirmed by the letter I received on 15 September from the Australian ministry of defence that said everything is OK let’s continue,” Le Drian said.

The French foreign minister said this suggested “someone lied”. He added: “Something doesn’t add up and we don’t know what.” » | Kim Willsher in Paris and Daniel Hurst in Canberra | Thursday, September 30, 2021

Friday, September 24, 2021

Furious French Defence Contractor to Seek Compensation over Aukus Deal

THE GUARDIAN: Head of Naval Group attacks Australia’s ‘political’ decision to cancel €56bn contract with his firm

Australia has signed up to an empty promise by agreeing to a US nuclear powered submarine deal for which there is no clear delivery date or technology transfer agreement, the furious head of the French defence contractor Naval Group has warned.

Pierre Eric Pommellet also said his firm will be seeking compensation for Australia’s cancellation of a €56bn (£48bn) contract for 12 new Attack-class submarines, which he described as a purely political decision which came without warning.

His comments to Le Figaro were the latest allegations that Australia’s decision to replace the French contract with the Aukus deal with the UK and US was political rather than defence-based. Australia has implied that the contract cancellation followed a new assessment of the security threat posed by China.

Pommellet said the only tangible point of the proposed new contract “is the decision to acquire nuclear powered boats. When, how, with which partners, which technological transfer? No one knows. Australia, on the other hand, knows what it is losing and what we were committed to building.”

He added: “At Naval Group … we had no warning sign or the slightest information that we were becoming a plan B in favour of a plan A with the United States and the United Kingdom.

“Discussions between these two countries and Australia have undoubtedly been conducted in a very small circle at the highest political level for several months.

“This decision was announced to us without any notice, with incredible brutality.” » | Patrick Wintour | Thursday, September 23, 2021

Crise des sous-marins : le président de Naval Group rompt le silence »

Thursday, September 23, 2021

Dank der Aukus-Allianz mit den USA und Australien nimmt «Global Britain» Konturen an

NEUE ZÜRCHER ZEITUNG: An Amerikas Seite gegen China, im Zentrum einer Allianz englischsprachiger Länder und als sicherheitspolitischer Akteur im asiatischen Raum: Der neue Militärpakt mit Canberra und Washington zeigt, wie sich Grossbritannien nach dem Brexit auf der Weltbühne positionieren will.

Als Zeichen seiner aussenpolitischen Neuausrichtung entsandte Grossbritannien den Flugzeugträger HMS «Queen Elizabeth» im Sommer in den Pazifik. | Yiannis Kourtoglou / Reuter

Der überstürzte amerikanische Truppenabzug aus Afghanistan erwischte Mitte August nicht nur die Nato-Partner auf dem europäischen Festland, sondern auch Grossbritannien auf dem falschen Fuss. Hochrangige Minister, Diplomaten und Armeeangehörige machten kein Hehl daraus, dass sie das Vorgehen Washingtons missbilligten und die mangelnde Konsultation als respektlos empfanden. Konservative Abgeordnete deckten den Demokraten Joe Biden mit hämischer Kritik ein. Leitartikler sprachen von einem Tiefpunkt in der «special relationship» zwischen Washington und London.

Balsam für die britische Seele

Doch als Biden den britischen Premierminister Boris Johnson am Dienstagabend zu dessen erstem Besuch im Weissen Haus empfing, waren die alarmistischen Kommentare schon fast wieder vergessen. Denn vor Wochenfrist hatten Australien, das Vereinigte Königreich und die USA eine Kooperation über militärische Zukunftstechnologien ins Leben gerufen, die Canberra mit amerikanischen Nuklear-U-Booten beliefern soll und wie Balsam für die britische Seele wirkte.

Die Allianz mit dem Akronym Aukus ist ein Zeichen der Abschreckung gegenüber China. Die Briten finden sich in ihrer traditionellen Rolle als enger Verbündeter Washingtons wieder – und fanden daran umso mehr Gefallen, je mehr sich die Erzrivalen in Frankreich über den Verlust ihres eigenen Rüstungsgeschäfts mit Australien und über den «Verrat» Bidens empörten. Welche Rolle spielen die Briten? » | Niklaus Nuspliger, London | Donnerstag, 23. September 2021

Warum Frankreichs Wut nach dem geplatzten U-Boot-Deal immer noch anhält: Die Worte sind drastisch, das Verhalten verschnupft: Für Paris ist der Vertragsbruch der Australier mehr als eine monetäre Angelegenheit. Er berührt das Selbstverständnis der Franzosen und bestätigt eine These von Emmanuel Macron. »

‘Donnez-moi un break’: Johnson Deepens Rift with France over Defence Deal

THE GUARDIAN: UK prime minister hits out after Paris reacted with fury to announcement of defence pact

A screenshot taken from the video which accompanies this article.

THE GUARDIAN: UK prime minister hits out after Paris reacted with fury to announcement of defence pact

Boris Johnson has reopened the rift with Paris over the Aukus defence and security deal, urging the French to “prenez un grip about this and donnez-moi un break”, after he and Joe Biden discussed deepening the pact.

The prime minister was speaking in Washington, where he attended a dinner on Tuesday evening with the Australian prime minister, Scott Morrison, after meeting the US president at the White House.

Johnson and Biden talked about extending their cooperation through the pact to cover further issues including safeguarding human rights and promoting free markets – and ruled out inviting more countries to join.

Johnson said: “What I found on Capitol Hill was that they want to populate the agenda with all sorts of other things which matter.” He cited the need for a western rival to telecom giant Huawei, which the UK government recently decided to remove from some parts of the country’s critical infrastructure because of security concerns. “What we need is a western technology on which we can all rely,” he said. Read the rest of the article and watch the video » | Heather Stewart, Political editor | Wednesday, September 22, 2021

Wednesday, September 22, 2021

Crise des sous-marins: dans les coulisses de la «trahison» du siècle

Boris Johnson, Scott Morrison et Joe Biden (de gauche à droite) ont profité du G7 en Cornouailles (ici, le 12 juin, au Carbis Bay Hotel) pour sceller l’alliance de sécurité et de défense Aukus entre le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis.UPI/ABACA/UPI/ABACA

LE FIGARO : RÉCIT - Pour satisfaire les Australiens, la France avait même proposé de «réévaluer» le contrat et de fournir des sous-marins nucléaires.

Même les anciens espions John le Carré et Ian Flemming, le créateur de James Bond, n’auraient pu imaginer un tel scénario. Ils auraient en revanche pu trouver un titre à l’affaire dite «des sous-marins australiens»: la trahison du siècle. Ses détails, qui racontent l’une des plus grandes arnaques diplomatiques dont a jamais été victime la France, expliquent le niveau de colère, rarement vu pour un allié, des plus hauts responsables français. Ils justifient aussi la «rupture de confiance» évoquée par Paris envers les États-Unis et l’Australie. Elle devrait laisser des traces pendant longtemps. Surtout vis-à-vis de l’Australie. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 21 septembre 2021

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The Roots of French Pique

OPINION : SERGE SCHMEMANN

THE NEW YORK TIMES: It’s hardly surprising that France would be furious over losing a multibillion-dollar arms deal with Australia, all the more so because it believes it was blindsided as Canberra, Washington and London secretly worked to get a different deal for themselves.

But recalling ambassadors, as France did from Washington and Canberra, a step just short of breaking relations, is not normal behavior among allies, no matter how miffed they may be. The lost sale of a dozen submarines is painful, but not fatal to the French arms industry, especially as the hulls and engines were to be built in Australia and the electronics and armaments were to come from Lockheed Martin, an American company. And, as the Australians argue, France should have seen it coming: The diesel-powered submarines France offered were no longer what confronting a rising China required.

What really got the French seeing red was something else. It was being callously shunted aside by the United States and its Anglophone allies — “les Anglo-Saxons,” as Gen. Charles de Gaulle somewhat disparagingly referred to them — and being excluded from a role in what is shaping up to be the central geopolitical action for decades to come.

The imperious general, whose place in French history and national identity is reflected in the innumerable streets, boulevards and squares bearing his name, left a legacy very much in the background of the furor over the submarine deal, according to Serge Berstein, a noted historian of the de Gaulle era. The common thread, he said, arises from de Gaulle’s conviction that France, even if not a superpower, “retains an important international role by virtue of its presence in all parts of the globe.” In Asia, that includes a long colonial history and control over several islands in the Pacific. » | Serge Schmemann | Tuesday, September 21, 2021

No Wonder the French Are Angry »

Crise des sous-marins: Scott Morrison, le pire des alliés pour la France

Le premier ministre australien, Scott Morrison, durant une conférence de presse à Canberra, le 17 août. ROHAN THOMSON/AFP

LE FIGARO : PORTRAIT - L’actuel premier ministre australien est l’exact opposé de son prédécesseur, le centriste Malcolm Turnbull avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle».

Le monde l’avait découvert lors des violents incendies qui ont ravagé l’Australie en 2019-2020. Une crise d’une ampleur inédite particulièrement mal gérée par Scott Morrison, qui, au summum de celle-ci, avait choisi de maintenir ses vacances à Hawaï. Finalement contraint de revenir, il s’était défendu en rappelant que son rôle n’était pas de «tenir la lance à incendie»

Depuis la semaine dernière et l’annonce choc d’un rapprochement anglo-saxon, plus personne en France n’ignore le nom du premier ministre australien. Scott Morrison, 53 ans, est accusé par Jean-Yves Le Drian d’avoir porté à la France un «coup dans le dos». Une figure qui ne lui est pas inconnue. Morrisson est devenu premier ministre en août 2018, après une énième rébellion interne du Parti libéral qui s’est traduite par l’éviction de son prédécesseur, le modéré Malcolm Turnbull, avec qui la France avait signé en 2016 le «contrat du siècle». » | Par Henri Biaujout | mardi 21 septembre 2021

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Crise des sous-marins : Macron s'entretiendra avec Biden ce mercredi – Le président américain a sollicité un entretien avec son homologue français pour évoquer la crise diplomatique entre les deux pays. »

Tuesday, September 21, 2021

Emmanuel Macron et Narendra Modi veulent «agir conjointement» en Indo-Pacifique

LE FIGARO : Après l'annulation du «contrat du siècle» par l'Australie, le président français et le premier ministre indien se sont entretenus et ont réaffirmé leur volonté «d'agir conjointement».

Le président français Emmanuel Macron et le premier ministre indien Narendra Modi se sont entretenus mardi 21 septembre en pleine crise des sous-marins australiens et ont réaffirmé leur volonté «d'agir conjointement dans un espace indo-pacifique ouvert et inclusif», a annoncé l'Élysée.

Le chef de l'État «a rappelé l'engagement de la France à contribuer au renforcement de l'autonomie stratégique de l'Inde, y compris sa base industrielle et technologique, dans le cadre d'une relation étroite fondée sur la confiance», a précisé la présidence française. Cet entretien téléphonique intervient au moment où Paris continue de montrer sa colère après l'annonce, le 15 septembre, d'une nouvelle alliance stratégique entre l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni, qui a torpillé un méga-contrat de sous-marins français à Canberra. Regardez la vidéo » | Par Le Figaro avec AFP | mardi 21 septembre 2021

Macron Takes on U.S., a Big Gamble Even for a Bold Risk-Taker

THE NEW YORK TIMES: For President Emmanuel Macron of France, a debacle over a lost submarine deal with Australia suggests that the NATO alliance is debilitated through lack of trust.

President Emmanuel Macron of France cannot afford to be seen as soft just over six months from a presidential election. | Gonzalo

PARIS — President Emmanuel Macron of France has gambled big. He has directed his foreign minister to use language not typically associated with diplomacy, let alone diplomacy between allies, in describing American actions: “lies,” “duplicity,” “brutality” and “contempt.” He has recalled the French ambassador to the United States, a first.

Such boldness is in character. That is how Mr. Macron became president at the age of 39. He has also recalled French ambassadors to Turkey and Italy during his presidency over perceived insults. The question in the Australian submarine deal that slipped from France’s grasp is: Does the president hold sufficient cards?

In responding to the secretive U.S.-British move to sell nuclear-powered submarines to Australia, a decision that the Australians used to nix the prior French deal, Mr. Macron could choose to escalate. One idea doing the rounds in France is for the country to withdraw from NATO’s integrated military command structure, which it rejoined in 2009 after a 43-year absence.

But that would be a radical step — whatever Mr. Macron’s view, expressed in 2019, that NATO is “brain dead” — and foreign ministry officials discounted the possibility.

Still, that the idea should even circulate suggests the extent of what Jean-Yves Le Drian, the foreign minister, has called “a grave crisis between us.” France feels humiliated. It will not readily forget what it sees as an American slap in the face, described by the minister as “intolerable.” » | Roger Cohen | Monday, September 20, 2021

This is J. G.'s comment.

This is my response to it:

I wrote this short comment on the NYT today, but it appears to be too controversial for the NYT to handle. I have waited hours for the newspaper to put it up, but to no avail. So I thought I would share my comment with you here. Here it is; it is a counter-comment to J. G.'s comment from The Netherlands. His comment, in my opinion,, is spot on:

@J. G. Great comment! I couldn't agree with your assessment more. Bravo! This AUKUS deal is so dirty it stinks! [© Mark]

Monday, September 20, 2021

‘We Felt Fooled’: France Still Furious after Australia Scraps $90bn Submarine Deal

THE GUARDIAN: ‘Maybe we’re not friends,’ recalled ambassador says, claiming Scott Morrison ‘kept us in the dark intentionally’

France's ambassador to Australia Jean-Pierre Thebault at Sydney airport last week. He said his country had been the last to know that the Morrison government was tearing up its submarine contract. Photograph: David Gray/AP

French anger at the Morrison government’s decision to scrap its $90bn submarine program with France continues to boil over, with the country’s recalled ambassador saying it felt “fooled” by the announcement.

Jean-Pierre Thebault was ordered back to Paris in the wake of the Aukus announcement, which will see Australia enter into a strategic “forever partnership” with the US and the UK.

Part of the still-to-be-determined arrangement will include the sharing of nuclear-powered submarine technology with Australia, prompting the Morrison government to tear up its existing contract with France.

On Sunday Scott Morrison said his government had informed France’s President Emmanuel Macron that the deal was off at “around 8.30” the night before the deal was announced. But details had already leaked to the media and the French have said they felt “blindsided” by the decision. » | Amy Remeikis | Monday, September 20, 2021

Crise des sous-marins: les États-Unis ne s’émeuvent pas de l’ire tricolore, ni d’avoir mal traité la France

Le président des États-Unis, vendredi, arrive sur la base militaire de Dover (Delaware) pour passer le week-end dans sa résidence de Rehoboth Beach. ALEX EDELMAN/AFP

LE FIGARO : Le président Biden a convenu, à son retour de son week-end, de s’expliquer avec son homologue français.

Correspondant à Washington

Le rappel à Paris pour consultation de l’ambassadeur de France aux États-Unis, Philippe Étienne, n’a pas suscité beaucoup d’émoi à Washington. Cette mesure diplomatique, destinée à exprimer un profond désaccord, n’avait pourtant jamais été utilisée à l’égard des États-Unis, y compris pendant de précédents épisodes de tension entre les deux pays.

L’annonce de la décision, vendredi en fin de journée, est aussi intervenue juste avant le week-end. Joe Biden, parti en week-end dans sa résidence de Rehoboth Beach, dans le Delaware, avant même l’annonce du rappel de l’ambassadeur, n’a pas fait de commentaires. La seule réaction de la Maison-Blanche a été un communiqué d’Emily Horne, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui a déclaré: «Nous avons été en contact étroit avec nos partenaires français concernant leur décision de rappeler l’ambassadeur Étienne à Paris pour consultation. Nous comprenons leur position et nous continuerons à œuvrer dans les prochains jours pour résoudre nos différends, comme nous l’avons fait à d’autres moments au cours de notre longue alliance.» » | Par Adrien Jaulmes | dimanche 19 septembre 2021 ; mis à jour : lundi 20 septembre 2021

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Paris sagt Ministertreffen mit London ab


U-BOOT-STREIT

FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG: Wegen des gekündigten U-Boot-Deals hat Paris ein Ministertreffen mit London abgesagt. Premierminister Boris Johnson versuchte, die Franzosen zu besänftigen – mit Liebesschwüren aus dem Flugzeug.

Wegen des Streits um den geplatzten Verkauf französischer U-Boote an Australien hat die französische Verteidigungsministerin Florence Parly ein Treffen mit ihrem britischen Kollegen Ben Wallace abgesagt. Die Begegnung sei „auf einen späteren Termin verschoben“ worden, sagte der Co-Vorsitzende des Franco-British Council, Peter Ricketts, wie die BBC und die Zeitung „Guardian“ am Montag berichteten. Parly sollte im Rahmen eines Treffens der Organisation nach London reisen, auch ranghohe Militärs sollten an den Beratungen der beiden größten Militärmächte Westeuropas teilnehmen.

Australien hatte im Zuge eines Dreierpakts mit den USA und Großbritannien den Bau atomgetriebener U-Boote vereinbart und dafür einen 56-Milliarden-Euro-Vertrag von 2016 mit Frankreich aufgekündigt. Der britische Premierminister Boris Johnson versuchte unterdessen, Frankreich zu beruhigen. Das dem Streit zugrunde liegende neue Militärbündnis seines Landes mit Australien und den Vereinigten Staaten im Indopazifik sei „nichts, worüber sich irgendjemand Sorgen machen müsste, insbesondere nicht unsere französischen Freunde„, sagte Johnson. London und Paris hätten eine „sehr freundliche Beziehung“, die „von äußerster Wichtigkeit“ sei, sagte er auf dem Flug zur UN-Generalversammlung in New York. „Unsere Liebe zu Frankreich ist unauslöschlich.“ Der Deal solle niemanden ausschließen. Morrison: Bereue den Deal nicht » | Quelle: dpa/AFP | Montag, 20. September 2021

Australia Is Making a Risky Bet on the U.S.

Prime Minister Scott Morrison of Australia, center, with, by video link, President Biden, right, and Prime Minister Boris Johnson of Britain, in Canberra, Australia, last week. | Mick Tsikas/EPA, via Shutterstock

OPINION: GUEST ESSAY

THE NEW YORK TIMES: The United States did not directly mention China in announcing its historic new security partnership with Australia and Britain last week, but it didn’t have to. The defense deal is a clear escalation and indication that Washington views Beijing as an adversary.

It also has thrust Australia into a central role in America’s rivalry with China. After hinting at a more self-reliant defense posture for the past several years, Australia’s government is now instead betting big on the future of its alliance with the United States with the new pact. Australia seems to be assuming that America will remain engaged in Asia for the long haul and will be prepared to face down China if necessary — but it shouldn’t.

The crux of the partnership, called AUKUS, is an agreement for the United States and Britain to share their technology to help Australia deploy nuclear-powered submarines. But this is no ordinary arms agreement, nothing like exporting fighter jets or howitzers. Only a handful of nations have nuclear-powered submarines, and Australia will be just the second country, after Britain, to benefit from the top-secret U.S. technology.

Why is Australia worthy of such favorable treatment? It’s not just that it is one of America’s oldest and closest allies. It’s that for many American observers of China’s increasingly aggressive behavior, Australia is also the canary in the coal mine for great power competition with China. » | Sam Roggeveen | Monday, September 20, 2021

Sunday, September 19, 2021

Crise des sous-marins: une «rupture de confiance majeure» avec Washington

Jean-Yves Le Drian lors d’une réunion avec son homologue hongrois, le 10 septembre 2021. ATTILA KISBENEDEK/AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Pour le gouvernement français, le «contrat du siècle» avec l’Australie ne se résumait pas à une affaire de vente d’armes.

En rappelant pour consultation ses ambassadeurs à Washington et à Canberra, une mesure très forte d’ordinaire réservée à des pays adversaires lorsqu’ils franchissent les lignes rouges, comme la Turquie d’Erdogan il y a un an, la France a-t-elle surréagi? «Crise grave», «mensonge», «duplicité», «mépris»: rarement le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui a l’habitude d’appeler un chat un chat, mais n’est pas connu pour être colérique ni impulsif, avait paru aussi irrité.

Quant au porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, il parle de «rupture de confiance majeure». La tourmente sera au cœur du coup de téléphone prévu dans les jours qui viennent entre Emmanuel Macron et Joe Biden, à la demande du président américain. Elle sera aussi évoquée dans des entretiens entre le chef de la diplomatie française et ses homologues américains en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, dès lundi. » | Par Isabelle Lasserre | dimanche 19 septembre 2021

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À LIRE AUSSI :

Sans le Brexit, le Royaume-Uni aurait-il pu négocier le nouveau pacte de sécurité avec les États-Unis et l'Australie ? : LA VÉRIFICATION - Aussitôt après l'annonce du torpillage du «contrat du siècle» entre la France et l'Australie, Nigel Farage s'est félicité du contrat Aukus signé par le Royaume-Uni, qu'il estime être une conséquence du Brexit. »