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Monday, September 07, 2009

Ahmadinejad se dit prêt à discuter publiquement avec Obama

TRIBUNE DE GENÈVE: IRAN | L'Iran est prêt à un dialogue sur le nucléaire dans un cadre "juste et logique" avec les grandes puissances du groupe 5+1, a déclaré lundi le président iranien.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré lundi qu'il était prêt à "discuter" avec le président américain Barack Obama devant les médias internationaux, lors d'une conférence de presse.

"Nous avons proposé un dialogue dans un cadre logique et juste avec tous les pays (...) qui peuvent permettre de changer les choses" dans les affaires mondiales, a déclaré M. Ahmadinejad.

Le groupe groupe 5+1 comprend les membres permanents du Conseil de sécurité Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne ainsi que l'Allemagne. >>> AFP | Lundi, 07. September 2009

Thursday, August 27, 2009

Kadhafi, maître en manipulation

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Le Colonel Kadhafi bien entouré au sommet du G8 à L’Aquila, 10 juillet 2009. Crédits photo : Le Temps

LE TEMPS: Le «Guide» libyen fête ses 40 ans de pouvoir en grande forme: incontesté en interne et revigoré à l’international par la zizanie qu’il sème en Suisse et ailleurs.

Sur son site internet personnel, florilège de déclarations hardies, il a repeint toute la planète en vert. De la même nuance que celle du «Livre vert», l’évangile selon Kadhafi publié dans les années 70, qui jette en trois chapitres les bases de la «troisième théorie universelle» et annonce l’avènement de la «démocratie directe», sa vision très personnelle d’un socialisme arabe. Mardi prochain, le 1er septembre, «le Guide de la révolution» libyenne commémorera le quarantième anniversaire de son arrivée au pouvoir. C’était en 1969. Jeune officier de 27 ans, avec une poignée de coreligionnaires, il balayait le règne d’Idriss Ier et se propulsait colonel. Sans effusion de sang. La suite est une autre histoire… Celle notamment, dénoncée par Human Rights Watch, d’une éradication sans relâche de l’opposition, en recourant systématiquement à l’emprisonnement, au meurtre si besoin.

A 67 ans, le doyen des chefs d’Etat africains a noyé de longue date sa beauté d’antan dans les boursouflures de son visage. Mais il aborde sa 41e année de pouvoir en grande forme: en interne, sans le moindre compte à rendre à son peuple et ragaillardi, sur la scène étrangère, par la zizanie politique qu’il est parvenu à semer en France ou en Italie, et tout récemment en Grande-Bretagne et en Suisse.

Cyclothymique, extravagant dans le verbe comme dans l’habit, mégalomane. Insaisissable. Qui est vraiment le colonel Kadhafi? «Toute son existence a été dominée par une préoccupation, explique François Burgat, auteur d’un Que sais-je? sur la Libye. Celle de laver l’affront de la présence coloniale en terre arabe. Admirateur fervent du leader égyptien Nasser, il a repris à son compte la portée nationaliste du nassérisme. Et il a bien sûr toujours jugé illégitime l’Etat hébreu, dans lequel il voit une réminiscence des occupations coloniales.» «Son obsession perpétuelle a été d’abord la réunification du monde arabe, fragmenté par la colonisation. Il y a renoncé à la suite de ses échecs successifs (ndlr: toutes les formes d’épousailles qu’il a proposées à l’Egypte, la Syrie ou la Tunisie ont été rejetées) pour embrasser, dans les années 1990, le concept encore plus ambitieux de l’Union africaine (UA) qu’il souhaite quasi fédérale. Ses échecs ne l’ont jamais freiné», ajoute Jean-François Daguzan, de la Fondation pour la recherche stratégique. Ni rogné ses rêves de grandeur: élu en février dernier par ses pairs pour un an à la tête de l’organisation panafricaine, il s’était aussitôt autoproclamé «Roi des rois traditionnels d’Afrique». >>> Angélique Mounier-Kuhn | Jeudi 27 Août 2009

Saturday, August 22, 2009

Megrahi: Provocations libyennes

leJDD.fr: Abdel Basset al Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie, aurait été libéré dans le cadre d’échanges commerciaux entre la Lybie et la Grande-Bretagne. C’est du moins ce qu’affirme l’un des fils de Mouammar Kadhafi. Le dirigeant libyen a par ailleurs reçu avec les honneurs Megrahi. De quoi alimenter la polémique sur la justesse de cette libération pour raison de santé.

Alors que les Etats-Unis ont accueilli avec colère la libération d’Abdel Basset al Megrahi, jugé responsable de l’attentat de Lockerbie, la polémique grandit avec les provocations de la Libye. D’après Saïf al-Islam, l’un des fils de Mouammar Kadhafi, le sort de l’ancien agent des services secrets libyen aurait été réglé dans le cadre des relations commerciales entre Tripoli et Londres. Officiellement, c'est pourtant le gouvernement d'Ecosse qui a ordonné cette libération. "Dans tous les contrats commerciaux, de pétrole et de gaz avec la Grande-Bretagne, al Megrahi était toujours sur la table des négociations", a-t-il expliqué. "Tous les intérêts britanniques étaient liés à la libération d’al Megrahi", dont le dossier était "évoqué à chaque visite en Libye de l'ancien premier ministre britannique Tony Blair", a-t-il ajouté, pour enfoncer le clou.

Un scénario qui paraît crédible pour nombre d'observateurs. Les affaires et la politique sont "inextricablement liées" en Libye, a souligné sur la BBC Lord Trefgarne, un ancien ministre britannique, actuellement président du comité d’affaires Grande-Bretagne-Lybie. Il y aura des "profits" à attendre de cette libération, a-t-il ajouté. Des assertions évidemment démenties par Downing Street. "Il n'y a aucun arrangement", a assuré un porte-parole du Premier ministre Gordon Brown. Et un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de renvoyer la balle dans le camp écossais: "Les décisions relatives au cas Megrahi ont été exclusivement du ressort de ministres ecossaise". >>> Maud Pierron, leJDD.fr | Samedi 22 Août 2009

Tuesday, August 18, 2009

Les secrets posthumes de la reine mère bientôt publiés

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«Queen Mum» en avril 1960 pour ses 60 ans. Derrière le sourire légendaire, le vrai personnage de­meurait encore largement méconnu. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Un an avant sa mort, la reine Élisabeth avait livré sa vision sur la Seconde Guerre mondiale, Margaret Thatcher et l'affaire Diana. Sortie du livre le 17 septembre.

La reine mère parle. Et la Grande-Bretagne tout entière attend avec impatience le livre à paraître dans un mois. Un an avant sa mort en 2002, à l'âge de 101 ans, la reine consort Élisabeth, qui fut l'épouse du roi George VI, avait enregistré des heures de conversation avec un vieil ami, sir Eric Anderson, l'ancien professeur du prince Charles. Une démarche tout à fait inhabituelle dans une famille régnante dont les membres s'expriment le moins possible. Élisabeth n'avait donné qu'une interview dans sa vie, avant son mariage avec George VI. L'entourage et le gouvernement furent horrifiés, et elle ne parla plus jamais à la presse. Ce qui rend encore plus surprenant le choix, par la famille royale, du journaliste chargé d'écrire la biographie officielle de la reine mère. William Shawcross, professionnel réputé, est connu pour ses livres riches en révélations sur Kissinger et la guerre secrète de Nixon au Cambodge.

Élevée par une gouvernante française

Non seulement Shawcross a eu accès aux enregistrements, mais son livre est aussi fondé sur des entretiens avec la reine Élisabeth II et le prince Charles. L'occasion d'éclairer un mystère. Personnage adoré de ses sujets, la reine mère, la «Queen Mum» comme on la surnommait, régnait sur les cœurs sans rien faire d'autre que sourire (une innovation qu'elle apporta à sa nouvelle famille, où ne l'on desserrait pas les dents sur les photos), de porter des chapeaux géants sur des robes pastel à froufrous, et de tenir l'alcool comme un matelot, qualité toujours appréciée outre-manche. >>> Pierre Prier | Jeudi 06 Août 2009

Monday, June 08, 2009

L'Europe, à droite toute!

leJDDfr: Allemagne, France, Italie, Belgique, Pays Bas... Dans toute la vieille Europe, la gauche a pris une claque, dimanche, au profit des libéraux et des conservateurs. Au Nord comme dans l'ex bloc de l'Est, populistes et eurosceptiques ont fait une percée. Qu'elle soit au pouvoir ou dans l'opposition, libérale ou conservatrice, à l'Est comme à l'Ouest, c'est donc la droite qui a raflé la mise.

Alors que le capitalisme mondial subit une crise sans précédent, ce sont les libéraux et les conservateurs qui l'emportent au Parlement européen. Le scrutin de dimanche est en effet marqué -pour ce qui est des 43% de suffrages exprimés, en tous cas- par une victoire des partis de droite, de centre-droit voire de droite extrême. Surtout si on compare leurs résultats au camouflet qu'a pris la gauche gouvernementale, un peu partout en Europe.

En Grande-Bretagne, en Espagne et au Portugal - où ils sont dans l'opposition- libéraux et conservateurs réalisent de beaux scores; respectivement 29%, 42% et 33%. Mais là où ils sont au pouvoir, également, ils arrivent largement en tête: la coalition de la chancelière allemande Angela Merkel totalise ainsi 38% des voix, le parti libéral au pouvoir en Pologne réalise un score de 45% et même les chrétiens démocrates belges -malgré la crise politique que traverse le pays- tiennent le haut de l'affiche. Berlusconi et Sarkozy s'en tirent un peu moins bien; leurs formations arrivent certes en tête, en Italie et en France, mais leurs résultats peuvent sembler décevants au regard de ceux de leurs voisins. En Europe de l'Est également (Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Slovénie, Chypre, Roumanie), la droite est vainqueur. >>> Par Marie-Lys LUBRANO, leJDD.fr | Lundi 08 Juin 2009

Friday, January 02, 2009

Londres publie des archives secrètes accablantes

LE FIGARO: Les documents publics révèlent la gravité de la crise en 1978, un an avant l'élection de Margaret Thatcher.

À la fin des années 1970, avant l'arrivée de Margaret Thatcher au pouvoir, la situation n'était guère brillante en Grande-Bretagne. En cas de conflit avec l'Union sovié­tique, les avions de chasse britanniques ne disposeraient de mis­siles que pour trois jours de combat face aux bombardiers russes, révèlent les archives secrètes de Downing Street rendues publiques cette semaine au terme du délai légal de trente ans.

Le rapport confidentiel remis en 1978 au premier ministre James Callaghan sur l'état de la défense est accablant. Entre autres défaillances, il relève les batteries au sol de missiles antiaériens qui n'auraient pu être rechargées qu'une seule fois. Tandis que le manque de dragueurs de mines dans la Navy ne permettait de défendre, au choix, que la Manche ou le port accueillant les sous-marins de la force de dissuasion nucléaire. >>> Cyrille Vanlerberghe, correspondant à Londres | Vendredi 02 Janvier 2009

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Tuesday, November 11, 2008

Le prince Charles va fêter ses 60 ans le 14 novembre 2008

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Photo de Charles grâce à la Tribune de Genève

TRIBUNE DE GENÈVE: ANGLETERRE | Fils aîné d'Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, et du prince Philippe, duc d'Edimbourg. Le prince héritier du Royaume-Uni ainsi que des royaumes du Commonwealth, occupe la première place dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre Toutes les galeries >>>

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Friday, September 26, 2008

Un roi catholique
 à Buckingham ?

LE FIGARO: Un rapport préconise la supression d'une clause de la Constitution interdisant l'accès du trône aux Catholiques. Actuellement à l'étude, ce projet de réforme qui divise les Britanniques.

Le premier ministre, Gordon Brown, a reçu sur son bureau un rapport bien embarrassant lui recommandant de modifier la Constitution pour retirer la clause qui exclut les catholiques dans la succession au trône d'Angleterre. La loi en question, considérée aujourd'hui comme discriminatoire, date de 1701 et exige que le prétendant à la couronne soit anglican et interdit même qu'il soit marié à une catholique. Récemment, le prince du Kent et le comte de St Andrews ont été exclus de la succession au trône d'Angleterre après avoir épousé des catholiques. Un roi catholique
à Buckingham ? >>> Cy. V. (à Londres) | 26.09.2008

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Monday, June 16, 2008

Le multiculturalisme et sa haine de toute identité nationale détruit la Grande-Bretagne, par Theodore Dalrymple

POINT DE BASCULE: Dans 20 ans, entre un quart et un tiers de la population britannique sera née à l’étranger, et au moins un cinquième de la population de souche aura émigré. La population est en cours de remplacement accéléré. L’anxiété liée à ces changements démographiques sans précédent ne peut être exprimée ouvertement (c’est du « lepénisme »). Les intellectuels multiculturalistes de l’école « haine de soi » se félicitent de la destruction de l’identité nationale. Les immigrants n’ont aucun sentiment d’allégeance à leur pays d’adoption. - Theodore Dalrymple

L’analyse de Theodore Dalrymple rejoint à maints égards celle du torontois Salim Mansur pour qui « le multiculturalisme est devenu une voie à sens unique où l’Occident fait des concessions et les non-Occidentaux, des demandes. C’est intenable. L’Occident est maintenant exposé au paradoxe de la perte d’identité culturelle autogénérée qui est un affaiblissement politique dans un village planétaire. La tâche qui nous attend est de guérir de l’illusion multiculturelle en réaffirmant une fois de plus les valeurs qui ont rendu l’Occident fort et attrayant pour le reste du monde ».

L’analyse de Dalrymple est particulièrement pertinente dans le contexte des discussions autour du rapport de la commission Bouchard-Taylor. Comme le souligne le jeune doctorant en sociologie Mathieu Bock-Côté, « le rapport de la commission Bouchard-Taylor repose ainsi sur le postulat que l’affirmation de la culture nationale majoritaire, celle du Québec historique, serait une affirmation illégitime et antidémocratique. Mais doit-on vraiment le rappeler, il n’y a pourtant rien d’antidémocratique à placer au centre d’une société sa culture fondatrice. La culture nationale ne doit pas consentir à sa liquidation. La société québécoise est traversée par une histoire qu’elle devrait tout simplement assumer sans complexe. Ce rapport, loin de résoudre les problèmes actuels du Québec sur le plan identitaire, ne contribue qu’à les amplifier en disqualifiant les préoccupations populaires et en s’acharnant dans la sacralisation d’une idéologie multiculturelle basculant silencieusement vers une forme faussement vertueuse d’autoritarisme ». (Source : Un texte très inquiétant, par Mathieu Bock-Côté, La Presse, le 29 mai 2008) Le multiculturalisme et sa haine de toute identité national detruit la Grande-Bretagne, par Theodore Dalrymple >>> Par Annie Lessard, Marc Lebuis | samedi 31 mai 2008

Hat tip: Pierre de Québec

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Sunday, May 04, 2008

Aftab Ahmad Malik: Imams d'importation

eMARRAKECH: Bristol – S'il est bon et encourageant que le gouvernement britannique recherche une concertation avec les musulmans pour combattre le fléau de la radicalisation, la proposition qu'il vient de faire de recruter des imams modérés du Pakistan montre qu'il a encore beaucoup à apprendre.

Loin d'être des pépinières de radicalisation, ces mosquées ont déçu l'attente des musulmans britanniques précisément parce qu'elles ont employé des imams venus "du pays". Le résultat de cette démarche a été d'aliéner plus encore les jeunes musulmans, qui, de toute façon, sont de plus en plus étrangers à leur langue maternelle, celle qu'emploient pourtant une majorité d'imams.

Sans conteste, s'il existe des exceptions, il n'en reste pas moins que, malgré leur connaissance de l'islam, les imams "importés" n'ont généralement qu'une connaissance limitée des complexités de la vie séculière moderne et des difficultés auxquelles les jeunes musulmans doivent faire face. Il est très rare qu'ils s'efforcent de comprendre le climat politique ou de se donner les moyens de le faire, préférant se confiner dans les questions de piété et de foi.

Les jeunes extrémistes à qui je parle depuis plus de six ans, s'éloignant de plus en plus de cette démarche qui s'est désormais généralisée dans les mosquées, tournent leurs regards ailleurs pour acquérir les "valeurs" islamiques. Imams d'importation >>> Par Aftab Ahmad Malik

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Monday, February 04, 2008

Le retour des deux “nations” britanniques: la riche et la pauvre

LE MONDE: Dans son roman Sybil, Benjamin Disraeli, premier ministre de la reine Victoria, avait condamné la coupure du royaume en "deux nations entre lesquelles il n'y a ni relation ni sympathie... les riches et les pauvres". Ce thème, récurrent sous le gouvernement Thatcher (1979-1990), est redevenu d'actualité.

"En trente-cinq années de métier dans la distribution, je n'ai jamais vu de disparités aussi grandes : à Londres et dans le Sud, les nantis s'enrichissent, dans le reste du pays, les gens s'appauvrissent. Je ne reconnais plus le Royaume-Uni" : directeur général des grands magasins Marks & Spencer, Stuart Rose a repris à son compte la remarque de Disraeli. Malgré la baisse du nombre de touristes américains et japonais ou le ralentissement économique, lors des fêtes de fin d'année, les ventes de M & S ont explosé à Londres et dans les comtés voisins. En revanche, le chiffre d'affaires de l'enseigne dans le nord de l'Angleterre et en Ecosse a fortement diminué.

Lacunes du système éducatif

Dans la foulée, un rapport de l'institut des études fiscales, Institute for Fiscal Studies, confirme le fossé grandissant entre les riches et le reste de la population depuis l'arrivée au pouvoir du Labour, en 1997. Les 47 000 contribuables gagnant plus de 350 000 livres brut par an vivent dans leur quasi-totalité à Londres.

A l'évidence, cet écart régional est fécondé par le formidable essor des services, en particulier financiers, dans la capitale britannique. A l'exception des multinationales, pharmacie, défense, aéronautique etc., l'industrie britannique installée dans le vieux Pays noir, a souffert des délocalisations et de la concurrence étrangère, sans parler de la fermeté jusqu'il y a peu de la livre sterling.

Le Nord est pénalisé par une infrastructure de transports inférieure et les lacunes du système éducatif d'Etat. Tandis que les rémunérations s'envolent dans le tertiaire, les ouvriers et employés voient leurs revenus amputés par la hausse de la fiscalité indirecte et l'inflation. Cette situation contrastée est aussi patente dans les régions rurales du Sud-Ouest. Le retour des deux "nations" britanniques : la riche et la pauvre >>>

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