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Wednesday, October 16, 2013

Les populistes accèdent au pouvoir en Norvège

Erna Solberg
TRIBUNE DE GENÈVE: Pour la première fois le Parti du progrès, qui prône une ligne dure sur l'immigration et une baisse des impôts, fait partie du gouvernement norvégien.

Un nouveau gouvernement de droite est entré en fonction mercredi en Norvège. Pour la première fois, des populistes du Parti du progrès, partisans d'une ligne dure sur l'immigration et de baisses d'impôts massives, participent.

Issue de la droite victorieuse aux législatives du 9 septembre, l'équipe de la conservatrice Erna Solberg compte sept ministres issus du parti du Progrès (FrP) aux côtés de 11 conservateurs. «J'estime que c'est un gouvernement bon et compétent», a déclaré Mme Solberg, 52 ans, en dévoilant sa composition. » | ats/Newsnet | mercredi 16 octobre 2013

Wednesday, May 09, 2012

Europe: que faire contre le populisme?

SLATE.fr: Pour sortir de la crise européenne, il faut aller plus loin dans les mécanismes de solidarité. La solution populiste du retour au chacun pour soi mène à la catastrophe.

Partout en Europe, l’austérité fait monter les partis populistes. Ils ont emporté un tiers des suffrages en France et gagné en Grèce où les deux partis historiques, la Nouvelle démocratie et les socialistes du Pasok, ont été battus par une kyrielle de partis d’extrême gauche et d’extrême droite. La crise des dettes débouche sur des crises politiques qui rappellent furieusement les années 1930: xénophobie et protectionnisme tentent les électeurs. Il faut vite trouver une parade et en convaincre les Allemands.

Un puit sans fond

En Grèce, les électeurs sont pour rester dans la zone euro. Mais ils refusent l’austérité de fer qu’on leur impose maintenant depuis deux ans. C’est en apparence contradictoire: on ne peut pas vouloir le beurre de l’euro sans payer le prix du beurre. Mais on peut aussi comprendre les Grecs. Le pays paraît s’enfoncer dans un puit sans fond.

Depuis quatre ans, le PIB a reculé au total de plus de 15%. Les salaires ont été réduits de 30%. La production industrielle de 20%, les investissements de 50%. Le taux de chômage atteint 20%. Tout ça a été décidé pour ramener le déficit budgétaire du pays dans les clous en échange d’aides européennes et internationales. Mais tous les efforts ne semblent servir à rien. Les rentrées fiscales se sont effondrées, le déficit se réduit, mais pas aussi vite que prévu. A quoi ça sert demandent les électeurs? La Troïka, elle, demande de nouveaux efforts. » | Eric Le Boucher | mercredi 09 mai 2012

Sunday, September 13, 2009

Les populistes menacent la gauche en Norvège

TRIBUNE DE GENÈVE: ÉLECTIONS | Les Norvégiens se rendent aux urnes lundi pour élire leur parlement. Principal enjeu de la campagne? Un meilleur Etat providence. La gauche au pouvoir et la droite sont au coude-à-coude.

La Norvège? Un royaume paisible de lacs, de forêts et de fjords majestueux, blotti au nord de l’Europe, avec ses 4,8 millions de sujets qui se disent parmi les plus heureux du monde. Les plus riches aussi, grâce à la manne pétrolière qui a transformé en trente ans ce pays de paysans et de pêcheurs en un eldorado européen très convoité. 

Dans ce paysage de carte postale, presque idyllique, où tout respire le bon vivre, une partie de la population se plaint pourtant de ne pas profiter suffisamment de ses immenses richesses tirées de l’or noir, amassées depuis près de quinze ans par les gouvernements successifs dans «un bas de laine» qui ne cesse de grossir et qui contient près de 280 milliards d’euros.

Cette manne providentielle, investie un peu partout dans le monde sur les marchés boursiers, est destinée aux «périodes de vaches maigres», pour assurer l’avenir des générations futures, le jour où le filon de pétrole s’épuisera. Campagne contre «l’islamisme rampant» >>> Slim Allagui, Oslo | Samedi 12 Septembre 2009

Monday, June 08, 2009

L'Europe, à droite toute!

leJDDfr: Allemagne, France, Italie, Belgique, Pays Bas... Dans toute la vieille Europe, la gauche a pris une claque, dimanche, au profit des libéraux et des conservateurs. Au Nord comme dans l'ex bloc de l'Est, populistes et eurosceptiques ont fait une percée. Qu'elle soit au pouvoir ou dans l'opposition, libérale ou conservatrice, à l'Est comme à l'Ouest, c'est donc la droite qui a raflé la mise.

Alors que le capitalisme mondial subit une crise sans précédent, ce sont les libéraux et les conservateurs qui l'emportent au Parlement européen. Le scrutin de dimanche est en effet marqué -pour ce qui est des 43% de suffrages exprimés, en tous cas- par une victoire des partis de droite, de centre-droit voire de droite extrême. Surtout si on compare leurs résultats au camouflet qu'a pris la gauche gouvernementale, un peu partout en Europe.

En Grande-Bretagne, en Espagne et au Portugal - où ils sont dans l'opposition- libéraux et conservateurs réalisent de beaux scores; respectivement 29%, 42% et 33%. Mais là où ils sont au pouvoir, également, ils arrivent largement en tête: la coalition de la chancelière allemande Angela Merkel totalise ainsi 38% des voix, le parti libéral au pouvoir en Pologne réalise un score de 45% et même les chrétiens démocrates belges -malgré la crise politique que traverse le pays- tiennent le haut de l'affiche. Berlusconi et Sarkozy s'en tirent un peu moins bien; leurs formations arrivent certes en tête, en Italie et en France, mais leurs résultats peuvent sembler décevants au regard de ceux de leurs voisins. En Europe de l'Est également (Bulgarie, Lettonie, Lituanie, Slovénie, Chypre, Roumanie), la droite est vainqueur. >>> Par Marie-Lys LUBRANO, leJDD.fr | Lundi 08 Juin 2009