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Sunday, October 02, 2011

Grande Bretagne: 35 000 personnes dénoncent les coupes budgétaires

CYBERPRESSE.CA: Environ 35 000 personnes ont défilé à Manchester dimanche, au premier jour du congrès du Parti conservateur britannique au pouvoir, organisé dans cette ville du nord-ouest de l'Angleterre, pour dénoncer les restrictions budgétaires, selon la police.

«Conservateurs pourris, dehors», ont crié les manifestants en passant devant le centre qui accueille la conférence nationale des Tories.

De nombreux fonctionnaires, dont des enseignants et des sapeurs-pompiers, mais aussi des employés du privé ont répondu à l'appel de la confédération des syndicats britanniques, le Trades Union Congress (TUC), qui a intitulé le défilé «L'alternative - emplois, croissance, justice».

«Je suis contre la politique du gouvernement de réduction du montant des retraites. Il y des milliers de personnes ici, mais connaissant les conservateurs, je doute qu'ils écoutent, a estimé Gerry Collier, 64 ans, employé dans une entreprise de vérification des alarmes incendie.

Les pancartes dans la foule affirmaient «Les coupes ne sont pas le remède», «Manchester, une ville unie contre les coupes» ou encore «Il doit partir», un message adressé au premier ministre conservateur David Cameron. » | Agence France-Presse | MANCHESTER | Dimanche 02 Octobre 2011

Wednesday, June 30, 2010

La Grèce défend l'avenir européen de la Turquie

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Le ministre grec délégué aux Affaires étrangères, Dimitri Droutsas, en janvier dernier à Londres. Photo : Le Figaro

LE FIGARO: En visite à Paris, le ministre grec délégué aux Affaires étrangères, Dimitri Droutsas, a souligné les premiers résultats du plan de rigueur.

Mise sous pression par la crise de son économie, la Grèce ne perd pas de vue les Balkans et la Turquie, ses voisins dont «l'avenir passe par l'Union européenne» , comme l'a souligné le ministre grec délégué aux affaires étrangères, Dimitri Droutsas, hier à Paris. Athènes observe attentivement la nouvelle visibilité de la Turquie sur la scène régionale, y voyant une raison supplémentaire de poursuivre le délicat rapprochement entamé avec Ankara après des décennies de méfiance . Selon le chef adjoint de la diplomatie grecque (le portefeuille des Affaires étrangères est détenu officiellement par le premier ministre Georges Papandréou, NDLR), la posture adoptée par la Turquie est «logique» : «Faute de recevoir un message positif de l'UE, elle considère d'autres alternatives. Mais pour Ankara, je ne suis pas convaincu qu'il y ait d'autre alternative que l'Europe», déclare-t-il au Figaro. Cela dit, Dimitri Droutsas ne manque pas de rappeler que «la normalisation des relations avec la Turquie ne sera pas complète tant que ne sera pas réglé le problème de Chypre» . Une «solution chypriote», c'est-à-dire élaborée «sans pression de l'extérieur» , et la prise en compte de l'acquis communautaire sont, d'après lui, les deux ingrédients indispensables d'un règlement négocié. «La clé du problème est en Turquie» , affirme Dimitri Droutsas, en appelant Ankara à retirer ses troupes du nord de l'île divisée, «une mesure concrète qui créerait une atmosphère de confiance mutuelle» .

Dans son voisinage, la priorité grecque demeure toutefois les Balkans. L'«Agenda 2014», défendu par Athènes, propose l'intégration dans l'UE à cette échéance. Un processus grâce auquel «les menaces de conflit dans la région pourraient être réduites plus facilement», notamment au Kosovo et en Macédoine, selon Dimitri Droutsas. Continuez à lire et réagir à cet article
>>>
Par Alain Barluet | Mercredi 30 Juin 2010

Sunday, May 09, 2010

Londres refuse de participer au Fonds d'urgence européen

LE FIGARO: La Grande-Bretagne a indiqué dimanche ne pas vouloir participer au Fonds d'urgence envisagé pour aider les pays de la zone euro en difficulté.

La Grande-Bretagne refuse de participer, en y apportant sa garantie, au Fonds d'urgence envisagé pour aider les pays de la zone euro en difficulté, a indiqué dimanche le ministre des Finances britanniques. «Je pense qu'il est important que nous fassions tout ce que nous pouvons faire pour stabiliser les marchés... Soyons très, très clairs: s'il y a une proposition afin de créer un fonds de stabilisation pour l'euro, cela doit être du ressort des pays de l'Eurogroupe», a déclaré le ministre, interrogé depuis Bruxelles par la chaîne d'information continue britannique Sky News.

L'idée de départ était que la Commission européenne puisse emprunter en bénéficiant de la garantie de tous les pays de l'Union européenne, y compris ceux comme la Grande-Bretagne qui n'utilisent pas l'euro, puisqu'il s'agit d'un mécanisme de l'UE, selon des sources diplomatiques. Dans cette perspective, la Suède s'est dite prête à participer au Fonds, même si elle ne fait pas partie de la zone euro, a déclaré en début d'après-midi son ministre des Finances. >>> Par lefigaro.fr | Dimanche 09 Mai 2010

THE GUARDIAN: Alistair Darling rules out British support for euro: Chancellor says that responsibility for propping up single currency must be limited to eurozone countries >>> Zoe Wood | Sunday, May 09, 2010

Sunday, May 02, 2010

Dette : Les Grecs renâclent à avaler le remède de cheval imposé par le FMI

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Des manifestants grecs se sont mesurés aux forces de l’ordre devant le parlement. Photo : Le Temps

LE TEMPS: L’Eurogroupe – les seize pays de la zone euro – a activé le plan d’aide négocié par le Fonds monétaire international. L’accord porte sur un prêt de 110 milliards d’euros sur trois ans en échange d’un programme d’austérité

Plusieurs affrontements violents et des arrestations ont marqué les traditionnels défilés samedi à Athènes à l’occasion de la Fête du travail. Quelque 20 000 personnes ont participé aux manifestations en guise de protestation contre les mesures d’austérité que le gouvernement grec s’apprêtait à annoncer ce dimanche.

Désormais, c’est fait. Un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) est maintenant sous toit. Son contenu a été officiellement dévoilé dimanche par le premier ministre Georges Papandréou au parlement grec. Il a été entériné en fin d’après midi par les ministres des Finances de la zone euro, réunis d’urgence à Bruxelles. «Nous avons décidé aujourd’hui d’activer le plan de soutien à la Grèce», a déclaré Jean-Claude Junker, président de l’Eurogroupe, à l’issue de la réunion. Un sommet extraordinaire des dirigeants des pays de la zone euro est programmé vendredi 7 mai à Bruxelles, mais il ne fera que «conclure le processus».

L’accord porte sur un prêt total de 110 milliards d’euros sur trois ans, dont 80 milliards à un taux d’intérêt de 5% par année à charge de l’Europe et le reste pour le FMI. En 2010, la Grèce devrait percevoir 45 milliards pour honorer ses dettes qui arrivent à échéance. Le pays doit au total 300 milliards d’euros. En contrepartie, la Grèce s’est engagée à mettre en œuvre un programme d’austérité qui lui permettra de maîtriser ses finances publiques dès ces prochaines années. >>> Ram Etwareea | Dimanche 02 Mai 2010
George Papaconstantinou
Le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou. La Grèce, au bord du gouffre financier, a annoncé un nouveau plan d'austérité prévoyant une réduction de son déficit budgétaire de 30 milliards d'euros sur trois ans en échange de l'octroi d'une aide massive de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

Grèce: le détail du nouveau plan d'austérité

L’EXPRESS.fr: L'Union européenne et le FMI devraient verser à la Grèce une aide de 120 milliards d'euros sur trois ans. En contrepartie, le pays va devoir consentir à d'importants et "durs sacrifices".

30 milliards d'euros. La barre de réduction des déficits est haute pour la Grèce. Mais c'est le prix à payer si elle veut sortir du gouffre financier. Le pays a annoncé un nouveau plan d'austérité prévoyant une réduction de son déficit budgétaire de 30 milliards d'euros sur trois ans en échange de l'octroi d'une aide massive de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.

L'aide internationale à la Grèce, qui devrait se monter à 120 milliards d'euros sur trois ans, représente le premier sauvetage d'un membre de la zone euro et vise à empêcher que d'autres pays utilisant la monnaie unique ne soient attaqués sur les marchés et se retrouvent en difficulté.

Pour atteindre le montant de 30 milliards d'euros d'économies annoncé par le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou, les Grecs vont devoir consentir d'importants sacrifices en matière de revenus et accepter un alourdissement de la fiscalité sur la consommation. >>> Par Reuters | Dimanche 02 Mai 2010
Grèce: Besoin de 60 milliards d'euros par an

leJDD.fr: La Grèce a besoin d'emprunter 60 milliards d'euros par an, a estimé dimanche le président George Papandréou. Le chef de l'État grec, qui vient de conclure un accord avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international, a déclaré que "les sacrifices seront difficiles mais nécessaires pour éviter une faillite de l'État grec". Les mesures d'austérité décidées affecteront les employés du secteur public mais aussi les retraités. [Source: leJDD.fr] | Dimanche 02 Mai 2010

Wednesday, April 28, 2010

Les républicains bloquent à nouveau la réforme de Wall Street

CYBERPRESSE: Les adversaires républicains du président américain Barack Obama au Sénat américain ont rejeté mercredi pour la troisième journée consécutive l'ouverture des débats sur la réforme de la régulation financière.

Les élus ont voté pour ouvrir les débats à 56 voix contre 42, soit quatre voix de moins que les 60 voix nécessaires.

Lundi et mardi les chefs de la majorité avaient déjà échoué à rassembler les voix nécessaires pour l'ouverture des débat sur le projet de loi destiné à éviter une réitération de la crise financière de 2008 dans le système financier américain. >>> Agence France-Presse | Mercredi 28 Avril 2010
Crise en Grèce: les acteurs européens se mobilisent

TRIBUNE DE GENÈVE: CRISE | Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a appelé mercredi la zone euro à tout faire pour éviter que "le feu" de la crise ne "se propage à l’économie européenne et mondiale".

Face à la menace d’un défaut de paiement de la Grèce qui ébranle la zone euro et les marchés mondiaux, les responsables européens et du FMI ont multiplié les initiatives pour enrayer la panique, à commencer par la convocation d’un sommet européen le 10 mai. Soucieux d’accélérer le déblocage de l’aide tant attendue, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a appelé mercredi la zone euro à faire le nécessaire pour éviter que "le feu" de la crise ne "se propage à l’économie européenne et mondiale".

Le Premier ministre français François Fillon a assuré, lui, que les pays de la zone euro allaient assumer "toutes leurs responsabilités" à l’égard de la Grèce. Selon lui, "les hésitations du gouvernement allemand" allaient être "dissipées". >>> AFP | Mercredi 28 Avril 2010

Friday, March 26, 2010

Euro Bounces Back on Greece Bailout Plan

TIMES ONLINE: The euro bounced back from a ten-month low today, after eurozone leaders agreed on a joint bailout package for Greece with the International Monetary Fund (IMF).

The European single currency was up against the dollar by 0.45 per cent to $1.3335 after earlier lows of below $1.3280. The euro has fallen by almost 7 per cent so far this quarter on concerns about the Greek debt crisis.

Yesterday, in a deal driven by Germany and France, EU leaders agreed on sweeping new powers to co-ordinate all EU economies as part of the landmark €30 billion (£27 million) bailout package for Greece.

However, analysts warned that the euro was still at risk of further declines as the Greece plan had not alleviated long-term worries about Portugal and Spain. On Wednesday, Fitch Ratings lowered Portugal's sovereign credit rating to AA-minus from AA.

The Greece bailout plan plan will put Herman Van Rompuy, of Belgium, the new permanent European Council President, in charge of “the economic governance of Europe”.

It will be seen as a direct challenge to Gordon Brown, who will want to make sure that Britain does not surrender any control over its own economy to Brussels. The next government in London may also face a tough fight in Europe because Angela Merkel, the German Chancellor, suggested yesterday that a new treaty would be needed to give the EU extra economic powers — despite the pledge from EU leaders last year that the Lisbon treaty would be good for a decade. >>> David Charter, Rory Watson, Francesca Steele | Friday, March 26, 2010

Union Européenne : «La zone euro ne laissera jamais tomber la Grèce»

LE TEMPS: Un accord a finalement été trouvé tard dans la nuit à Bruxelles. Les pays de la zone euro entérinent la constitution d’un filet de sécurité pour empêcher que la crise grecque ne dégénère. Ils sont prêts à accorder des prêts bilatéraux aux côtés du FMI dans une proportion qui pourrait être de deux tiers, un tiers. L’euro est repassé au-dessus de 1,33 dollar ce matin

L’accord sur un mécanisme d’aide financière à la Grèce sur lequel étaient tombés d’accord jeudi après-midi le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel a finalement été entériné jeudi, tard dans la soirée, par les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro. «La zone euro prend son destin en main et s’est mise d’accord pour gérer les crises [en son sein]» s’est réjoui peu après le président français. Même Jean-Claude Trichet, le responsable de la BCE opposé à tout soutien, s’est dit «très heureux» d’un plan «préservant la responsabilité des pays de la zone». «Ce mécanisme ne se substitue pas à la discipline financière, c’est un filet de sécurité», a précisé plus tard dans la nuit José Manuel Barroso, président de la Commission européenne. Filet de sécurité >>> Pierre-Alexandre Sallier Bruxelles | Vendredi 26 Mars 2010

Thursday, March 25, 2010

Union Européenne : Angela Merkel en «dame de fer»

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Angela Merkel. Photo : Le Temps

LE TEMPS: La crise grecque, devenue celle de la zone euro, a souligné les divergences entre la France et l’Allemagne. Pressée par son opinion, la chancelière allemande durcit le ton

«Madame Merkel, continuez de dire non!», «Les nouvelles règles du jeu de Merkel pour l’Europe»: les titres de la presse allemande à la veille du sommet européen de Bruxelles en disent long sur le glissement du débat suscité par le trou béant du budget grec. Ce n’est plus Athènes qui focalise l’attention, mais Berlin et son intransigeance – critiquée ou admirée.

Dans une de ces cacophonies dont l’Union européenne a le secret, on a entendu ces jours la ministre française de l’Economie Christine Lagarde douter de «la durabilité du modèle allemand» basé sur des exportations compétitives, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso réclamer plus de «solidarité» avec la Grèce, tandis que la chancelière allemande martelait qu’il n’est pas question de ficeler un paquet d’aide cette semaine. Pendant ce temps, les marchés continuaient de jouer l’euro à la baisse.

Au moment où ces lignes étaient écrites, les négociations continuaient entre la France, l’Allemagne et le président du Conseil européen Herman van Rompuy. Une sortie de crise semble se dessiner, tentons d’en décrypter les enjeux. >>> Jean-Claude Péclet | Jeudi 25 Mars 2010

Monday, March 15, 2010

Accord de la zone euro sur les modalités d'un plan d'aide à la Grèce

Le premier ministre grec, Georges Papandréou, entouré de plusieurs dirigeants européens, jeudi 11 février 2010 à Bruxelles. Photo : Le Monde

LE MONDE: Les ministres des finances de la zone euro, réunis lundi soir à Bruxelles, sont tombés d'accord sur les modalités d'un plan d'aide financier à la Grèce qui pourra être mis en place "rapidement", a annoncé leur chef de file, Jean-Claude Juncker. "Les propositions que nous ferons seront totalement en ligne avec les dispositions afférentes du traité et avec les législations nationales", a-t-il ajouté, sans donner de détails sur les mesures contenues dans l'accord. Seule certitude avancée par le président de l'Eurogroupe, le mécanisme retenu ne consistera pas en des prêts garantis.

Le premier ministre luxembourgeois a ensuite précisé que la décision ultime de recourir à cette aide serait prise par les dirigeants de l'Union européenne lors d'un prochain sommet européen, si nécessaire. >>> Le Monde.fr avec AFP et Reuters | Lundi 15 Mars 2010

Sunday, March 07, 2010

Grèce : Une «solution européenne» plutôt qu'un recours au FMI

20MINUTES.ch: La Grèce souhaite trouver une «solution européenne» à ses difficultés financières et n'envisage pas pour l'instant de recours au Fonds monétaire international (FMI).

«Nous voulons une solution européenne, nous ne voulons pas choisir le FMI», a déclaré M. Papandreou à l'issue d'un entretien d'une heure avec son homologue français à l'Elysée.

«La solution européenne jusqu'à hier ou avant-hier restait très théorique. Après les différentes rencontres que j'ai eues cette semaine (...) j'ai entendu que la volonté politique existait, et pas seulement de la part du président Sarkozy», a-t-il poursuivi.

«Notre pays a pris des mesures plus importantes et supplémentaires par rapports à ce que les spécialistes (...) avaient préconisé (...) nous voulons donc pouvoir emprunter comme tout autre pays de la zone euro avec un taux qui est similaire, peut-être pas identique, mais comparable», a ajouté le chef du gouvernement grec. >>> ats | Dimanche 07 Mars 2010

Economie : Ce que Sarkozy va dire à Papandréou

leJDD.fr: Lorsque Nicolas Sarkozy accueillera, ce soir, à 18 heures, le Premier ministre grec Georges Papandréou, son attitude sera scrutée dans toute l’Europe. Le Président français naviguera entre deux écueils. Il ne peut donner l’impression que les gouvernements de "grands" pays imposent une purge à des "petits" alors qu’eux-mêmes ont laissé filer leurs propres dépenses. Et la France ne doit pas accorder un chèque en blanc à la Grèce, comme le craignent les Allemands. Bref, ne pas humilier Athènes, ne pas braquer Berlin.

Le premier objectif des autorités européennes est de stopper la spéculation qui ébranle l’euro. Les taux d’intérêt grecs ont explosé avec d’énormes primes de risque (les fameux "Credit Default Swap" ou CDS). Ils sont retombés depuis jeudi, Athènes a pu lever 5 milliards d’euros.

Deuxième objectif : éviter un effet domino sur d’autres pays européens. En 2008, la faillite de la banque Lehmann Brothers ne faisait peser aucun risque réel mais a pourtant provoqué une panique sur les marchés. Aujourd’hui, la dette grecque pèse moins de 3% du PIB européen mais d’autres pays pourraient payer cher la même crise de confiance (Espagne, Portugal, Royaume-Uni). La Grèce, symbole des futures réformes européennes >>> Olivier Jay, Le Journal du Dimanche | Samedi 06 Mars 2010 | Mise à jour le 07 Mars 2010
Grèce: La colère contre la rigueur

leJDD.fr: Un pays ruiné, un gouvernement socialiste qui met en place un plan d'austérité pour apaiser l'Europe et les marchés. Vendredi, les syndicats manifestaient devant le Parlement.

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi devant le Parlement, à Athènes. Photo: leJDD.fr

Jours d’austérité, jours de colère en Grèce. Adonis Davanelos n’a pas de mots assez durs contre le plan draconien annoncé mercredi par le Premier ministre socialiste Papandréou, et voté en urgence, vendredi, par le Parlement grec. Il vise à faire économiser au pays 4,8 milliards d’euros pour apaiser les marchés et forcer l’Europe à la solidarité.

"Jour après jour, les mesures sont plus dures. Ils ont d’abord annoncé que les salaires du secteur public seraient gelés, puis qu’ils seraient diminués, puis que cela toucherait aussi le privé. Ils augmentent les taxes. On va perdre un mois de salaire à cause de la hausse de la TVA et des autres taxes, on supprime notre treizième mois et, en plus, nos salaires seront diminués de 7%. C’est énorme, non?", s’énerve ce syndicaliste, membre de Syriza, la coalition de la gauche radicale. Ils étaient nombreux ceux qui, tel Adonis, faisaient grève, vendredi, contre le plan d’austérité de Papandréou. A côté de lui, son copain, Tassos: "C’est très brutal, les gens sont sous le choc, ils ne croient pas que ce soit possible. Autrefois, on faisait monter l’inflation, mais c’était indirect. Là, c’est terrible, on baisse les salaires, on supprime les primes, les gens vont s’en rendre compte à la fin du mois." "Papandréou n'avait pas le choix" >>> Cécile Amar, envoyée spéciale du Journal du Dimanche à Athènes | Samedi 06 Mars 2010

Saturday, March 06, 2010

German Chancellor Says Greece Doesn't Need Aid



Lien en relation avec cette vidéo:

TRIBUNE DE GENÈVE: La Grèce n'a actuellement pas besoin d'aide financière, selon Angela Merkel >>> AFP | Vendredi 05 Mars 2010
Le Canada, le pays du G7 le plus résistant à la crise, hésite entre rigueur et relance

LE MONDE: Les Canadiens ont certes goûté à la crise, avec des effets à long terme sur les finances publiques, mais leur pays, qui a émergé de la récession au troisième trimestre 2009, a affiché une croissance de 5 % au quatrième et conserve une bonne longueur d'avance sur ses collègues du G7. Le ministre des finances canadien, Jim Flaherty, s'est vanté de cette place en présentant, jeudi 4 mars, son cinquième budget, qui donne "priorité absolue" à un plan de relance de 46 milliards de dollars canadiens, (près de 33 milliards d'euros) dont 19 milliards restants pour 2010.

Contrairement à son voisin états-unien, le Canada a conservé un secteur financier robuste (qui a traversé la crise sans aide étatique et en accumulant des profits) et une demande intérieure soutenue qui a compensé, en partie, une baisse de 14 % des exportations en 2009. Pour l'avenir, M. Flaherty table sur une reprise mondiale pour conserver au Canada sa place de leader du G7 en matière de croissance. >>> Anne Pelouas, Montréal (Canada) Correspondance | Vendredi 05 Mars 2010

Grèce : manifestation et violences à Athènes

lePARISIEN.fr: La Grèce a adopté vendredi son plan de rigueur alors que le pays était quasiment paralysé par des grèves et des manifestations, dont l'une à Athènes marquée par de violents affrontements entre policiers et jeunes.

Le projet de loi intitulé «Mesures d'urgence pour faire face à la crise financière» a été adopté au cours d'une procédure parlementaire d'urgence.

Visant à rassurer les marchés et stabiliser la zone euro - fragilisée par cette crise exceptionnelle - ce plan d'austérité comprend notamment des coupes salariales pour les fonctionnaires, le gel des retraites du secteur privé et public ainsi qu'une hausse des deux points de la TVA, à 21%. Objectif : 4,8 milliards d'euros d'économie pour réduire le déficit public de 4 points à 8,7% de PIB cette année. >>> Leparisien.fr | Vendredi 05 Mars 2010
La Grèce n'a actuellement pas besoin d'aide financière, selon Angela Merkel

TRIBUNE DE GENÈVE: BERLIN | La chancelière allemande a fait cette déclaration à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre grec Georges Papandréou à Berlin.

La chancelière allemande Angela Merkel et le Premier Ministre grec George Papandreou lors d'une conférence de presse à Berlin, le 5 mars 2010. Photo: Tribune de Genève

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé vendredi après une rencontre avec le Premier ministre grec Georges Papandréou à Berlin que la Grèce n'avait actuellement pas besoin d'aide financière et que la stabilité de la zone euro était "assurée". "La Grèce n'a pas demandé d'aide financière", a déclaré la chancelière lors d'une conférence de presse commune.

"La stabilité de la zone euro est assurée. Le résultat est que la question (d'une aide financière à la Grèce) n'est pas posée (....) Je suis même optimiste (et pense ) qu'elle ne sera pas posée." >>> AFP | Vendredi 05 Mars 2010

Thursday, March 04, 2010

Déficit public : Les syndicats grecs se mobilisent

LE TEMPS: Les syndicats se mobilisaient jeudi contre le plan d’économies de 4,8 milliards d’euros décidé par la Grèce pour mettre fin à sa dérive budgétaire qui a placé la population en état de choc et alimente des craintes de récession prolongée

L’annonce des mesures décidées par le gouvernement socialiste a été reçue comme «un choc», «un électrochoc» par l’ensemble de la société, «c’est la fin d’une époque», a affirmé jeudi la presse grecque. Les partis, les syndicats du public et du privé fourbissaient leurs armes pour réagir.

Le Front de lutte syndicale (PAME), proche des communistes, a ouvert la danse des protestations. Il a organisé dès mercredi soir plusieurs manifestations dans le pays, appelé ses membres à une grève vendredi et préparait de grands rassemblements dans une soixantaine de villes du pays, jeudi soir. Dans la matinée, ses militants ont bloqué l’entrée du ministère des Finances, scandant des slogans contre «les mesures anti-populaires». Ils ont déployé une immense banderole sur la façade du ministère, face au Parlement, appelant les Grecs à réagir pour que «les mesures ne passent pas». >>> AFP | Jeudi 04 Mars 2010

Monday, August 17, 2009

L'Algérie décale son week-end pour faire face à la crise

LE FIGARO: Fini les jeudis et vendredis chômés en Algérie. A partir de cette semaine, le repos hebdomadaire sera respecté le vendredi et le samedi. Une mesure visant à s'adapter à l'économie des pays occidentaux.

Marche arrière. Plus de trente ans après avoir fixé au jeudi et vendredi le repos hebdomadaire obligatoire pour se démarquer des pays occidentaux, l'Algérie décale son week-end. A partir de cette semaine, le repos obligatoire devra être observé le vendredi et le samedi. Une mesure décrétée en Conseil des ministres le mois dernier pour adapter l'économie du pays à celles des pays occidentaux, et en particulier de l'Union européenne, avec qui l'Algérie a réalisé plus de la moitié de ses échanges en 2008.

En pleine crise mondiale, la Banque mondiale estimait que le manque à gagner représenté par ce décalage de week-end s'élevait à 1,2 point de croissance annuelle du PIB. Une étude de la Société financière internationale (SFI) chiffrait même à 600 millions de dollars le manque à gagner annuel. Sans remettre en question le repos du vendredi - jour de grand prière chez les musulmans -, le gouvernement algérien espère que ce nouveau week-end «semi-universel» concourra à relancer son économie. >>> Bastien Hugues (lefigaro.fr) | Jeudi 13 Août 2009