LE TEMPS: Les syndicats se mobilisaient jeudi contre le plan d’économies de 4,8 milliards d’euros décidé par la Grèce pour mettre fin à sa dérive budgétaire qui a placé la population en état de choc et alimente des craintes de récession prolongée
L’annonce des mesures décidées par le gouvernement socialiste a été reçue comme «un choc», «un électrochoc» par l’ensemble de la société, «c’est la fin d’une époque», a affirmé jeudi la presse grecque. Les partis, les syndicats du public et du privé fourbissaient leurs armes pour réagir.
Le Front de lutte syndicale (PAME), proche des communistes, a ouvert la danse des protestations. Il a organisé dès mercredi soir plusieurs manifestations dans le pays, appelé ses membres à une grève vendredi et préparait de grands rassemblements dans une soixantaine de villes du pays, jeudi soir. Dans la matinée, ses militants ont bloqué l’entrée du ministère des Finances, scandant des slogans contre «les mesures anti-populaires». Ils ont déployé une immense banderole sur la façade du ministère, face au Parlement, appelant les Grecs à réagir pour que «les mesures ne passent pas». >>> AFP | Jeudi 04 Mars 2010