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Sunday, October 01, 2023

En Pologne, « environ un million » d’opposants manifestent contre le gouvernement

LE MONDE : Cette manifestation, « la plus grande dans l’histoire de Varsovie », est destinée à mobiliser les électeurs opposés au gouvernement en place depuis huit ans, quinze jours avant les élections législatives.

« Environ un million de personnes » se sont rassemblées, dimanche 1er octobre, au départ d’une grande marche antigouvernementale dans le centre de Varsovie, a fait savoir la mairie. « C’est absolument la plus grande manifestation dans l’histoire de Varsovie », a déclaré à l’Agence France-Presse Monika Beuth, la porte-parole de la mairie.

« Quand je vois ces centaines de milliers de visages souriants, je sens bien qu’un moment décisif de l’histoire de notre patrie arrive », avait annoncé un peu plus tôt le chef du bloc centriste de la Plate-forme civique (PO), Donald Tusk, en inaugurant la marche. » | Le Monde avec AFP | dimanche 1 octobre 2023

Wednesday, April 27, 2022

Gazprom suspend ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie

LE MONDE : Le groupe russe sanctionne Varsovie et Sofia, qui ont refusé de s’acquitter de ses importations gazières en roubles, comme l’exige désormais le Kremlin.

Le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, lors d’une viste en Ukraine, à Lviv, le 19 avril 2022. YURIY DYACHYSHYN / AFP

Varsovie s’y attendait. Dès mercredi 27 avril, 8 heures, Gazprom Export devait cesser ses livraisons en gaz à destination de la Pologne, acheminées grâce au gazoduc Yamal, reliant la Russie au reste de l’Europe occidentale. La Bulgarie, qui s’y attendait beaucoup moins en raison de son engagement plus limité derrière l’Ukraine, a elle aussi annoncé qu’elle allait subir la même sanction, via, cette fois, le gazoduc Turkish Stream, qui livre du gaz russe depuis la mer Noire.

« Le 26 avril 2022, Gazprom a informé [l’entreprise publique polonaise gazière]PGNiG de son intention de suspendre complètement les livraisons dans le cadre du contrat Yamal au début de la journée contractuelle du 27 avril », a confirmé, dans un communiqué, mardi 26 avril au soir, PGNiG. La Pologne, qui soutient ardemment la souveraineté ukrainienne et arme son voisin face à l’agresseur russe, avait déjà annoncé qu’elle ne renouvellerait pas son contrat avec Gazprom, en vigueur jusqu’à la fin 2022. » | Par Hélène Bienvenu (Varsovie (correspondance)) et Jean-Baptiste Chastand (Sofia, Envoyé spécial) | mercredi 27 avril 2022

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Tuesday, April 26, 2022

De Budapest à Varsovie, le silence et l’embarras des gouvernements populistes d’Europe centrale

LE MONDE : Le Hongrois Viktor Orban espérait qu’une victoire de Marine Le Pen lui permettrait de refonder une droite européenne souverainiste.

La dirigeante du parti d’extrême droite français Rassemblement national (RN) Marine Le Pen (à droite), et le Premier ministre hongrois Viktor Orban (à gauche) avant le « Sommet de Varsovie », une réunion des dirigeants des partis conservateurs et de droite européens, en Pologne, le 4 décembre 2021. WOJTEK RADWANSKI / AFP

En allant inaugurer le salon hongrois de la formation professionnelle de Budapest, lundi 25 avril, Viktor Orban n’a pas eu le temps de commenter les résultats des élections françaises, où son alliée, Marine Le Pen, a essuyé une défaite dans les urnes, la veille. « Les forces nationales ont remporté les élections législatives il y a trois semaines avec un soutien sans précédent », a seulement vanté le premier ministre nationaliste, mais c’était au sujet de sa propre réélection, écrasante, le 3 avril. La quasi-totalité des chefs d’Etat et de gouvernement européens, y compris ses alliés polonais, ont pourtant félicité M. Macron dès dimanche soir.

Ce silence n’est pas une surprise. M. Macron a utilisé le souverainiste hongrois comme épouvantail pendant toute la campagne et il n’a toujours pas, lui non plus, félicité M. Orban pour sa réélection. Mais, surtout, la défaite de Marine Le Pen contrarie tous les plans de refonte des droites et les espoirs de chamboulement de l’Union européenne que le chef de gouvernement hongrois partageait avec ses alliés ultraconservateurs au pouvoir à Varsovie. « Le camp souverainiste est devenu une force incontournable de la politique européenne et, nous aussi, nous voulons voir une Europe des Etats-nations », avait espéré M. Orban lors de la visite de Mme Le Pen à Budapest, en octobre. Une banque hongroise appartenant en partie à son ami d’enfance, la MKB, a par la suite financé la campagne de la candidate d’extrême droite. » | Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant régional) et Jakub Iwaniuk(Varsovie, correspondant) | lundi 25 avril 2022

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Friday, April 08, 2022

«Antisémite d'extrême droite»: Varsovie convoque l'ambassadeur de France après les propos de Macron sur le premier ministre polonais

LE FIGARO : Emmanuel Macron a tenu ces propos dans Le Parisien en réaction aux critiques de Mateusz Morawiecki sur ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine.

L'ambassadeur de France en Pologne a été convoqué vendredi 8 avril au ministère des Affaires étrangères à la suite des propos d'Emmanuel Macron accusant le chef du gouvernement polonais d'«antisémitisme d'extrême droite», a annoncé Varsovie.

«Suite aux déclarations contenues dans l'interview du président de la République française Emmanuel Macron au Parisien, le ministre (polonais, ndlr) Zbigniew Rau a décidé de convoquer l'ambassadeur de France», a indiqué sur Twitter, le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères. Dans un entretien au quotidien le Parisien jeudi, le président français a accusé le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki d'être «un antisémite d'extrême droite, qui interdit les LGBT», après l'avoir déjà accusé de «s'immiscer dans la campagne politique française», pointant sa proximité avec sa rivale d'extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 8 avril 2022

Tuesday, March 29, 2022

Mikhaïl Khodorkovski: «Vladimir Poutine est déjà en guerre contre l’Otan»

«En Russie, le pouvoir peut quand il le veut confisquer les biens des oligarques, les jeter en prison ou les faire assassiner», confie au Figaro Mikhaïl Khodorkovski. Bernd von Jutrczenka/dpa via Reuters Connect

LE FIGARO : RÉCIT - Dans un entretien au Figaro, l’ex-oligarque et opposant russe analyse les intentions du maître du Kremlin.

Alors que la déraison des armes règne depuis un mois dans les plaines d’Ukraine, le monde entier s’interroge sur les intentions de Vladimir Poutine, voire sur sa santé mentale. Un homme connaît bien le maître du Kremlin. Ils ont vécu tous les deux la chute de l’URSS, se sont côtoyés, combattus. Mikhaïl Khodorkovski en est persuadé, Poutine n’est pas fou. «Pas dans le sens de quelqu’un qui ne sait plus ce qu’il fait, en tout cas, dit-il, certes, il est devenu plus émotionnel ces derniers temps et ne se sent plus obligé de se contenir. Mais il reste rationnel, même si cela peut le servir de paraître ne plus l’être, pour faire peur.» Il n’est pas suicidaire non plus. «Sinon, il ne recevrait pas ses hôtes à distance, au bout d’une longue table…»

Pour celui qui fut un temps l’homme le plus riche de Russie avant de s’opposer et de passer dix ans en prison, Vladimir Poutine vit tout simplement ce que connaissent tous les dictateurs. Il s’est peu à peu isolé du monde réel, coupé des réalités par un entourage tétanisé par la crainte et lui disant ce qu’il a envie d’entendre. «Il a été très mal informé sur l’esprit qui anime les Ukrainiens, comme sur l’état de son armée, avance-t-il, c’est typique des régimes dictatoriaux. Je pense qu’il est réellement tombé des nues.» » | Par Arnaud De La Grange | lundi 28 mars 2022

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Saturday, March 26, 2022

Joe Biden en Pologne pour réaffirmer le soutien des États-Unis

LE FIGARO : RÉCIT - Le président américain passe deux jours dans ce pays, premier refuge pour les Ukrainiens.

Au lendemain d’une journée d’intenses contacts diplomatiques à Bruxelles, siège de l’Otan «jamais aussi unie», selon Joe Biden, le président américain est arrivé vendredi en Pologne. Un pays allié de l’Otan, devenu la plaque tournante du soutien militaire américain à l’Ukraine où 10.500 de ses soldats sont déployés, mais aussi premier refuge pour des millions d’Ukrainiens fuyant les combats. La Pologne accueille en effet, à elle seule, plus de la moitié des 3,7 millions réfugiés partis de leur pays, depuis le début de son invasion par la Russie, le 24 février. » | Par Georges Malbrunot | vendredi 25 mars 2022

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À LIRE AUSSI :

Guerre en Ukraine : Joe Biden qualifie Vladimir Poutine de «boucher» »

Sunday, February 20, 2022

L’UE enfin armée pour défendre l’Etat de droit face à la Hongrie et la Pologne

LE MONDE : La Cour de justice européenne a validé, mercredi, le dispositif soumettant l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit. Il faut espérer que la Commission ne tardera pas à mettre en œuvre, à l’encontre des dirigeants récalcitrants, ce mécanisme obtenu de haute lutte.

Editorial du « Monde ».
Dans la saga des défis posés à l’Union européenne (UE) par deux de ses Etats membres, la Pologne et la Hongrie, sur le non-respect de l’Etat de droit, Bruxelles vient de marquer un point important. La décision de la Cour de justice de l’UE, rendue mercredi 16 février, valide on ne peut plus clairement le dispositif adopté en décembre 2020 par les dirigeants de l’Union afin de soumettre l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit par les bénéficiaires.

En rejetant le recours de Varsovie et de Budapest, qui estimaient ce dispositif illégal, la Cour de justice a donné un feu vert décisif à la Commission pour faire usage du mécanisme de conditionnalité à l’égard des gouvernements récalcitrants sur l’Etat de droit. C’est un instrument qui faisait cruellement défaut à la Commission dans la bataille qu’elle mène depuis plusieurs années avec les dirigeants nationalistes polonais et hongrois, parce qu’ils se sont affranchis de certaines règles garantissant, notamment, l’indépendance de la justice. » |Éditorial | Samedi 19 février 2022

Friday, January 28, 2022

Paula Biren | Les quatre sœurs, Baluty | ARTE

Jan 27, 2022 • Cette tétralogie bouleversante nous livre récits de survie de quatre femmes rescapées de l'extermination nazie. Dans ce volet : Paula Biren qui vécut à Baluty, un ghetto de Lodz administré par l'homme d'affaires juif polonais Chaim Rumkowski, puis fut déportée avec sa famille à Auschwitz.

Alors âgée de 17 ans, Paula assiste à la transformation d’un bidonville de Lodz, Baluty, en ghetto administré par Chaim Rumkowski. À la tête d’une parodie d’État juif, le président du Conseil des anciens est pourtant convaincu qu’il peut sauver une partie de la communauté en l’érigeant en main-d’œuvre pour les Allemands. Paula sort diplômée de l’école qu’il a mise sur pied, où elle a travaillé à l’installation d’une ferme. Employée dans une usine de confection d’imperméables allemands, la jeune femme rejoint ensuite les rangs de la police féminine – depuis un bureau. À l’heure terrible de la liquidation du ghetto, elle refuse de se mêler au transport réservé aux étudiants de Rumkowski. Tandis que ce dernier prend la direction de Theresienstadt, Paula suit sa famille à Auschwitz.

Les vivantes et les morts

Comme Le dernier des injustes, Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures ou Le rapport Karski, Les quatre sœurs puisent leur origine dans l’enquête monumentale entreprise par Claude Lanzmann pour la réalisation de Shoah. Plus de trois décennies après la sortie de cette œuvre majeure, le cinéaste a exhumé les déchirants récits de survie de quatre rescapées, auxquelles il consacre une magnifique tétralogie. La parole limpide, le regard pénétré d’une lumineuse vivacité, Ruth Elias décrit, entre deux airs mélancoliques d’accordéon, l’instinct vital qui l’a habitée, de Theresienstadt à Auschwitz, jusqu’à la mort de son bébé affamé sur sa poitrine bandée. Assise au côté de son mari – dont la souffrance, si elle avait un visage humain, serait le sien –, la Polonaise Ada Lichtman détaille, sans ciller et en cajolant des poupées, la litanie d’horreurs qui l’a conduite à Sobibor, pourchassée par cette terrifiante pensée : "Comment allais-je mourir ?" Toute d’élégance et de résistance, cramponnée à la résolution de ne parler qu’en son nom, Paula Biren raconte sa trajectoire de "privilégiée" dans le ghetto de Lodz et la honte qui l’a longtemps muselée. Enfin, la douce Hanna Marton, veuve depuis peu, qui se réfugie dans le journal d’époque de son mari comme pour retrouver ses bras aimés, confie l’inapaisable culpabilité d’avoir été sauvée par la vénalité d’Eichmann. Par-delà leurs singularités, qui éclairent des chapitres méconnus de l’extermination des Juifs, ces quatre femmes extraordinaires renaissent ici unies dans une relation sororale tissée d’intelligenles juifs,ghettoce tranchante, de courage inouï, de poignantes pudeur et dignité. Au fil des mots et des silences, que Claude Lanzmann sait si bien provoquer et respecter, la caméra effleure délicatement leurs visages pour saisir une larme ou un éclair d’effroi. Le cinéma, dans son dénuement le plus pur, nous les rend alors si présentes que ces quatre sœurs à la vie à la mort continuent, longtemps après l’écran noir, à habiter nos mémoires et nos cœurs.

Film documentaire de Claude Lanzmann (France, 2017, 1h05mn)


Tuesday, November 16, 2021

La Pologne annonce la construction d'un mur en décembre à sa frontière avec la Biélorussie

Plusieurs milliers de migrants tentent de rentrer en Pologne afin de rejoindre l'Union européenne. Leonid SHCHEGLOV / BELTA / AFP

LE FIGARO : Le gouvernement polonais veut empêcher les migrants de rentrer sur son territoire. La frontière avec la Biélorussie fait plus de 400 kilomètres.

La Pologne va commencer en décembre la construction d'un mur le long de la frontière avec la Biélorussie, où de nombreux migrants sont actuellement massés, et la finira au premier semestre 2022, a annoncé lundi 15 novembre dans un communiqué le ministère de l'Intérieur. «L'entreprise que nous devons mener à bien est un investissement absolument stratégique et prioritaire pour la sécurité de la nation et de ses citoyens», a déclaré le ministre de l'Intérieur Mariusz Kaminski. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 15 novembre 2021

À LIRE AUSSI : Crise des migrants : le Haut-Commissaire aux Réfugiés de l'ONU appelle à «trouver des solutions» : Si Filippo Grandi a dénoncé dimanche sur LCI la manipulation de la Biélorussie, il a aussi souligné la «panique» des Européens, rappelant qu'il ne s'agit que de quelques milliers de personnes. »

Poland Uses Water Cannons and Tear Gas as Tensions Rise at Belarus Border: Western leaders have accused President Aleksandr G. Lukashenko of Belarus of using migrants as weapons in an effort to pressure the European Union. »

Tuesday, November 09, 2021

Crise des migrants : Bruxelles durcit l’octroi de visas pour les officiels biélorusses

LE MONDE : Cette décision des Vingt-Sept entérine une proposition soumise par la Commission européenne à la fin de septembre.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé les Etats membres à approuver de nouvelles sanctions contre les autorités biélorusses, le 8 novembre 2021. ALBERTO PEZZALI / AP

En réaction à « l’attaque hybride » lancée par Minsk, accusé d’organiser un afflux de migrants aux frontières de l’Union européenne (UE), celle-ci a suspendu, mardi 9 novembre, des dispositions visant à faciliter la délivrance de visas pour les fonctionnaires du régime biélorusse.

Cette décision des Vingt-Sept entérine une proposition soumise par la Commission européenne à la fin de septembre. Elle intervient au moment où la tension monte à la frontière avec la Pologne, qui bloque le passage de groupes de migrants venus de Biélorussie et a déployé des milliers de soldats, et alors que l’UE envisage de nouvelles sanctions à l’égard du régime d’Alexandre Loukachenko. » | Le Monde avec AFP | mardi 9 novembre 2021crise des migrants,UE,

Sunday, November 07, 2021

Le jeu dangereux de la Pologne, ex-élève modèle devenu un mouton noir de l’UE

Zbigniew Ziobro, ministre de la Justice polonais. Varsovie, le 4 mai 2021. Czarek Sokolowski/AP

LE FIGARO : À la tête de ce pays majoritairement europhile, qui incarna longtemps la réussite de l’élargissement de 2004, les dirigeants nationaux-conservateurs du PiS s’opposent à Bruxelles sur le terrain de l’État de droit et laissent agiter le spectre d’un Polexit.

Le chemin européen de la Pologne n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Depuis que le pays est dirigé par le PiS, le parti Droit et Justice, les conflits entre Varsovie et Bruxelles se sont multipliés, de la crise migratoire de 2015 à celle des travailleurs détachés en passant par les restrictions imposées aux LGBT et les questions environnementales. Mais en affirmant, le 7 octobre dernier, que certains éléments du droit européen n’étaient «pas compatibles» avec la Constitution du pays, la Cour constitutionnelle a poussé à son paroxysme des années de guerre larvée entre la Pologne et l’Union européenne sur la réforme du système judiciaire. » | Par Isabelle Lasserre | dimanche 7 novembre 2021

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À LIRE AUSSI : La Pologne et la Hongrie suspendues aux fonds européens : DÉCRYPTAGE - Dans leur bras de fer avec Bruxelles sur l’État de droit, les deux pays risquent gros: des milliards de subventions. »

Monday, October 18, 2021

La Pologne et la Hongrie suspendues aux fonds européens

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Dans leur bras de fer avec Bruxelles sur l’État de droit, les deux pays risquent gros: des milliards de subventions.

Attendu de pied ferme par un Parlement de Strasbourg très remonté, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, devrait l’assurer, ce mardi matin, de sa «loyauté» à l’Union européenne. Après l’arrêt du Tribunal constitutionnel du 7 octobre déclarant la primauté du droit polonais sur celui de l’UE, les eurodéputés pressent la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de déclencher enfin la procédure «État de droit», qui priverait des précieux subsides communautaires les pays membres qui ne respectent pas les règles. » | Par Florentin Collomp | lundi 18 octobre 2021

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Der Mann für die grossen Überraschungen: Peter Marki-Zay fordert Ungarns Ministerpräsidenten Orban heraus: Der Bürgermeister einer Kleinstadt gewinnt unerwartet klar die oppositionellen Vorwahlen. Sein Konservatismus ist sein grosser Trumpf – und eine Quelle der Spannungen im heterogenen Parteienbündnis, das ihn unterstützt. »

Thursday, October 14, 2021

La Pologne poursuit son bras de fer avec l’UE

Le 10 octobre, de nombreux Polonais ont manifesté leur opposition au retrait de la Pologne de l’Union européenne. KRZYSZTOF ZATYCKI/NurPhoto via AFP

LE FIGARO : La décision du Tribunal constitutionnel contestant la primauté du droit européen sur le droit national est entrée en vigueur mardi.

La décision du Tribunal constitutionnel polonais, jugeant certains articles du traité sur l’Union européenne «incompatibles» avec la Constitution, n’aura finalement pas tardé à être publiée dans le Journal officiel. Ce mardi 12 octobre, cinq jours après l’annonce de son contenu, la décision qui dénonce «l’ingérence » de la Cour de justice de l’UE(CJUE) dans le système juridique polonais est entrée en vigueur.

Dans la presse polonaise, la nouvelle est passée presque inaperçue. Il est vrai que ce tribunal n’est plus considéré comme légitime par de nombreux juristes et experts internationaux. Certains journaux polonais refusent de l’appeler «Tribunal constitutionnel», préférant le qualifier de «Tribunal de Julia Przylebska», du nom de sa présidente, amie personnelle de Jaroslaw Kaczynski, chef du parti majoritaire au pouvoir. Un élément de chantage » | Par Hélène Bienvenu | mercredi 13 octobre 2021

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Tuesday, October 12, 2021

Pologne: «Le droit européen doit-il prévaloir sur la souveraineté et l'identité de ses membres ?»

«La Pologne est un État souverain et n'est pas entrée dans l'UE pour perdre cette souveraineté durement conquise». AFP

LE FIGARO : FIGAROVOX/TRIBUNE - Le Tribunal constitutionnel polonais s'est prononcé contre la suprématie absolue du droit de l'Union européenne. Max-Erwann Gastineau estime qu'une nation démocratique ne saurait déléguer sa politique à des juges européens non-élus.

Diplômé en histoire et en science politique, Max-Erwann Gastineau est essayiste. Il est l'auteur d'un essai remarqué, Le Nouveau procès de l'Est (Éditions du Cerf, 2019).

En 2005, la figure du «plombier polonais», symbole de la dérégulation économique et migratoire, cristallisait l'opposition du peuple français au projet de Constitution européenne. Plus de quinze ans après, c'est une autre figure, celle du juge polonais, qui cristallise les tensions.

En cause, le refus par la Pologne de répondre aux injonctions de la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), qui exigeait le retrait d'une réforme controversée de son système judicaire. Refus motivé par les juges du Tribunal constitutionnel de Varsovie qui, dans une décision datée du 7 octobre dernier, qualifient ces injonctions d'illégitimes, la question de l'organisation du système judiciaire n'ayant jamais été transférée par les États à l'Union européenne (UE) et, de ce fait, portée à l'appréciation du juge européen.

Plus qu'un tour de passe-passe juridique, une décision «gravissime», estime Clément Beaune, Secrétaire d'État aux affaires européennes, posant les prémisses d'un futur polexit ? Il faudra nous expliquer ce qui sépare fondamentalement la décision du juge polonais de la philosophie de la Cour de Karlsruhe, où siègent les juges constitutionnels allemands. » | Par Max-Erwann Gastineau | mardi 12 octobre 2021

Sunday, October 10, 2021

Pologne : des milliers de manifestants pro-UE attendus dans la rue ce dimanche

Une manifestante pro-UE devant la Cour constitutionnelle polonaise le 7 octobre. JAAP ARRIENS / AFP

LE FIGARO : Le chef de l'opposition et ancien président du Conseil européen Donald Tusk a appelé à manifester après que la Cour constitutionnelle polonaise a contesté la primauté du droit européen.

Des milliers de Polonais sont attendus dans les rues dimanche pour défendre l'appartenance de leur pays à l'Union européenne, après la décision vendredi de la Cour constitutionnelle polonaise contestant la primauté du droit européen.

Cette décision, refusant tout contrôle européen sur les lois polonaises, pourrait marquer un premier pas vers une sortie de la Pologne de l'UE, et c'est contre cette idée que les Polonais vont manifester dimanche, à l'appel du chef de l'opposition et ancien président du Conseil européen Donald Tusk. Il a appelé ses compatriotes à manifester pour «défendre une Pologne européenne». «Nous devons sauver la Pologne, personne ne le fera pour nous», a-t-il ajouté sur Twitter. Les manifestations doivent commencer vers 18 heures, heure française. » | Par Le Figaro avec AFP | dimanche 10 octobre 2021

Lien connexe en allemand :

Tusk ruft zu Protest in Warschau auf »

Wednesday, September 08, 2021

Bruxelles veut mettre Varsovie à l’amende

La Commission a demandé mardi à la Cour de justice de l’UE d’imposer des sanctions financières à l’État polonais. Alexandre MARCHI/PHOTOPQR/L'EST REPUBLICAIN/MAXPPP

LE FIGARO : RÉCIT - La Commission européenne s’inquiète du fonctionnement de la justice polonaise.

Le torchon n’en finit pas de brûler entre Bruxelles et Varsovie sur l’État de droit. La Commission a demandé mardi à la Cour de justice de l’UE d’imposer des sanctions financières à l’État polonais. Il lui est reproché de ne pas s’être mis en conformité avec un arrêt de la justice européenne publié le 14 juillet ni avec les mesures provisoires que celui-ci édictait concernant la chambre disciplinaire de la Cour suprême, un organe sensé être indépendant mais sur lequel le pouvoir polonais a la main. «Les systèmes judiciaires de l’Union européenne doivent être indépendants et équitables», a souligné la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Comment, en effet, s’assurer du bon usage des deniers européens et que des poursuites seront lancées en cas de corruption, si le système judiciaire est tenu par un pouvoir en place et l’autonomie des juges bafouée? » | Par Anne Rovan | Publié : mardi 7 septembre 2021 ; mis à jour : mercredi 8 septembre 2021

Tuesday, September 07, 2021

Aux origines des divisions européennes: la question des racines chrétiennes

En frappant aux portes de l’UE, «l’Europe de l’Est» pensait au contraire retrouver son identité et la grande famille démocrate-chrétienne. Ints Kalnins/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Si certains pays d’Europe centrale et orientale violent les règles de l’UE, ils reprochent à l’Ouest d’avoir renié son héritage chrétien

On reproche à juste titre à certains pays d’Europe centrale et orientale de s’être écartés des valeurs de l’Union européenne et de violer les règles garantissant l’État de droit et la démocratie. Freins à l’avortement, loi interdisant la «promotion» de l’homosexualité auprès des mineurs, fermeture des frontières aux migrants, instauration de «zones sans LGBT», restrictions à la liberté de la presse et à l’indépendance de la justice: les institutions de Bruxelles sont en conflit permanent avec la Pologne et la Hongrie, chefs de file de la rébellion. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 7 septembre 2021

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L'Observatoire de la laïcité défend-il suffisamment la laïcité ? : LA VÉRIFICATION - Présidé par Jean-Louis Bianco, l'organisme qui conseille le gouvernement est accusé d'être trop conciliant avec l'islam politique. Est-ce vraiment le cas ? »

Saturday, August 21, 2021

Pologne: le Vatican sanctionne un archevêque pour avoir dissimulé des actes de pédocriminalité

Le cas de Marian Golebiewski, 83 ans, n'est que le dernier d'une longue série de scandales d'agressions sexuelle qui ont secoué l'Église catholique. Guglielmo Mangiapane / REUTERS

LE FIGARO : L'Eglise, politiquement très influente en Pologne, est confrontée à une série d'accusations, très médiatisées, de pédocriminalité et de dissimulations.

Le Vatican a sanctionné un archevêque polonais à la retraite pour avoir couvert des agressions sexuelles sur mineurs, a indiqué samedi l'archidiocèse de Wroclaw.

Le cas de Marian Golebiewski, 83 ans, n'est que le dernier d'une longue série de scandales d'agressions sexuelle qui ont secoué l'Église catholique dans cet État membre de l'UE à prédominance catholique. «À la suite de notifications formelles, le Saint-Siège a mené une procédure concernant la négligence signalée de l'archevêque Marian Golebiewski dans des cas d'abus sexuels sur des mineurs par certains prêtres», a déclaré l'archidiocèse dans un communiqué.

Ces faits ont eu lieu alors que Marian Golebiewski était évêque de Koszalin-Kolobrzeg (nord de la Pologne) de 1996 à 2004, ainsi que lorsqu'il était archevêque de Wroclaw (ouest), de 2004 à 2013, ajoute le communiqué. À la suite de son enquête, le Vatican a décidé d'interdire à Golebiewski d'exercer des fonctions publiques et de lui ordonner de faire des dons à une fondation catholique pour la protection des mineurs. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 21 août 2021

Pédophilie: le pape François durcit le droit canonique »

Wednesday, August 18, 2021

Sous pression de Bruxelles, Varsovie promet de revoir sa réforme de la justice

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Le bras de fer entre l’UE et le gouvernement nationaliste-conservateur semble cependant voué à se durcir.

Mateusz Morawiecki, premier ministre polonais, le 13 juillet, à la Commission européenne à Bruxelles. PASCAL ROSSIGNOL/AFP

Bruxelles

Entre Bruxelles et Varsovie, l’humeur est électrique. Si le gouvernement de Mateusz Morawiecki semble céder dans le bras de fer sur la chambre disciplinaire des juges polonais, le sentiment est celui d’une confrontation chaque fois plus frontale.

Justice, droit des LGBT, médias… Les différends se sont intensifiés ces derniers mois, avec comme point d’orgue la décision de la Cour de justice de l’UE (CJUE) du 14 juillet, ordonnant la suspension immédiate des activités de la chambre disciplinaire utilisée pour museler les juges. La Commission européenne avait donné à la Pologne jusqu’au 16 août pour appliquer l’ordonnance. Sans quoi, des sanctions financières seraient imposées. Gagner du temps » | Par Leonor Hubaut | mardi 17 août 2021

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La Hongrie et la Pologne s’éloignent encore des valeurs communes de l’UE : L’Union européenne s’inquiète des dérives de l’État de droit et multiplient les mises en garde face aux tentations autoritaires des deux États membres. »

Saturday, July 03, 2021

Pologne : l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk prend la tête du principal parti d’opposition

LE MONDE : Agé de 64 ans, Donald Tusk reprend les rênes du parti de centre droit qu’il avait cofondé en 2001, après avoir été premier ministre de son pays entre 2007 et 2014.

Donald Tusk est de retour sur le devant de la scène politique polonaise. L’ex-président du Conseil européen est devenu, samedi 3 juillet, le chef du parti d’opposition Plate-forme civique (PO) en Pologne. Après la démission du président du parti, Borys Budka, « les tâches de président de la PO sont assumées par Donald Tusk », a déclaré le porte-parole Jan Grabiec, à l’issue d’une réunion du conseil national du parti. M. Tusk élu vice-président du parti, ce qui signifie qu’il assume les fonctions de président jusqu’à une élection formelle à ce poste prévue plus tard cette année.

Agé de 64 ans, Donald Tusk reprend les rênes du parti de centre droit qu’il avait cofondé en 2001, après avoir été premier ministre de son pays entre 2007 et 2014 et président du Conseil européen entre 2014 et 2019. Durant cette dernière période, il a dû participer à la gestion de la crise des migrants, de la situation économique de la Grèce et des difficiles négociations du Brexit. » | Le Monde avec AFP | samedi 3 juillet 2021