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Sunday, December 17, 2023

UE : Frieden a fait face au dissident Orban

LE QUOTIDIEN: Quelques heures à peine après la décision «historique» de s’ouvrir à l’Ukraine, prise sans la Hongrie, Viktor Orban est venu bloquer le paquet financier de 50 milliards d’euros destiné à Kiev. Le Premier ministre luxembourgeois connaît désormais l’enfant terrible du Conseil européen, qui agit seul contre tous.

Pour sa grande première au Conseil européen, réunissant les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE, le nouveau Premier ministre luxembourgeois n’a pas eu le temps de tergiverser. «Ce fut un sommet particulier, parce que l’on était amenés à prendre une décision stratégique très importante, qui va trouver place dans les livres d’histoire», avance Luc Frieden, au bout de deux jours et demi d’intenses tractations à Bruxelles, lancées dès mercredi soir lors du sommet avec les Balkans occidentaux.

La décision «historique» est bien la validation de l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Ukraine, mais aussi avec la Moldavie. Les circonstances dans lesquelles ce feu vert a été accordé vont aussi marquer l’histoire européenne. Sur proposition du chancelier allemand, Olaf Scholz, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a en effet quitté la salle du Conseil pour libérer la voie à un consensus qualifié par Luc Frieden de «leçon pour Poutine» et d’un message «pour montrer que nous ne laissons pas l’Ukraine seule». » | De David Marques | samedi 16 décembre 2023

Tuesday, September 27, 2022

Hello Dictator I ARTE.tv Documentary

Since the summer of 2020 a battle has raged between the European Union and Viktor Orbán’s Hungary. As Orbán’s authoritarian Fidesz party restrains opposition at home, the EU attempts to link the pandemic recovery package to a rule of law mechanism. Hungary and Poland are strongly opposed. | Victor Orbán Versus Europe | Available until the 27/03/2024


WTF! There are so many dangerous politicians around these days! – © Mark Alexander

Volksbefragung über Russland-Sanktionen: Viktor Orban versucht die EU erneut zu erpressen: Die ungarische Regierung lässt das Volk über die Strafmassnahmen gegen Russland abstimmen. Dabei geht es Orban darum, die EU in Verhandlungen über Finanzmittel unter Druck zu setzen. »

Le double jeu de Viktor Orban avec l’Europe

LE MONDE : Menacé de lourdes sanctions par la Commission européenne s’il ne rétablit pas l’Etat de droit, le premier ministre hongrois semble faire des concessions. Mais il continue simultanément de critiquer Bruxelles et de faire cavalier seul à propos de la Russie.

Analyse.
Moins de vingt-quatre heures après avoir présenté son projet de loi pour établir une « autorité de l’intégrité », le gouvernement hongrois a lancé, samedi 24 septembre, le processus de recrutement du directeur de cette nouvelle institution destinée à lutter contre la corruption. Elle est la principale concession faite par le premier ministre nationaliste Viktor Orban pour éviter la sanction de 7,5 milliards d’euros que la Commission européenne a menacé d’infliger à la Hongrie d’ici à la fin de l’année si elle ne fait pas d’efforts pour rétablir l’Etat de droit. Un conflit emblématique à l’heure où le succès électoral de la leader d’extrême droite Giorgia Meloni en Italie soumet l’Union européenne (UE) à un nouveau choc.

En Hongrie, la nouvelle agence aura le pouvoir de saisir la justice, de suspendre des appels d’offres litigieux ou même de bannir certaines entreprises des marchés financés par l’UE. Elle sera « totalement indépendante », promet l’article premier du projet de loi qui devrait être adopté par la majorité écrasante de M. Orban au Parlement hongrois. La Hongrie a jusqu’au 19 novembre pour prouver que l’autorité a commencé ses activités. C’est l’une des dix-sept conditions que la Commission a posées, le 18 septembre, pour donner son accord au déblocage des fonds européens. » | Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant) | mardi 27 septembre 2022

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Sunday, July 24, 2022

En Hongrie, des milliers de personnes défilent lors de la marche des fiertés

LE MONDE : Les participants ont condamné le texte adopté l’été 2021, qui interdit « la représentation ou la promotion » de l’homosexualité et du changement de sexe auprès des mineurs.

Lors de la marche des fiertés budapestoise, samedi 23 juillet 2022, en Hongrie. AP

Un an après l’entrée en vigueur d’une loi jugée discriminatoire, plusieurs milliers de Hongrois ont défilé samedi 23 juillet à Budapest pour défendre les droits des LGBT+. Cœur géant, drapeaux et ombrelles aux couleurs de l’arc-en-ciel, la manifestation s’est déroulée en toute légalité le long du Danube par une chaleur caniculaire.

Les participants, parmi lesquels des diplomates étrangers, ont condamné le texte adopté à l’été 2021, qui interdit « la représentation ou la promotion » de l’homosexualité et du changement de sexe auprès des mineurs. Sur un pont de la ville, des contre-manifestants avaient déployé une banderole faisant l’amalgame entre homosexualité et pédophilie, à l’image de la loi. » | Le Monde avec AFP | samedi 23 juillet 2022

Tuesday, April 26, 2022

De Budapest à Varsovie, le silence et l’embarras des gouvernements populistes d’Europe centrale

LE MONDE : Le Hongrois Viktor Orban espérait qu’une victoire de Marine Le Pen lui permettrait de refonder une droite européenne souverainiste.

La dirigeante du parti d’extrême droite français Rassemblement national (RN) Marine Le Pen (à droite), et le Premier ministre hongrois Viktor Orban (à gauche) avant le « Sommet de Varsovie », une réunion des dirigeants des partis conservateurs et de droite européens, en Pologne, le 4 décembre 2021. WOJTEK RADWANSKI / AFP

En allant inaugurer le salon hongrois de la formation professionnelle de Budapest, lundi 25 avril, Viktor Orban n’a pas eu le temps de commenter les résultats des élections françaises, où son alliée, Marine Le Pen, a essuyé une défaite dans les urnes, la veille. « Les forces nationales ont remporté les élections législatives il y a trois semaines avec un soutien sans précédent », a seulement vanté le premier ministre nationaliste, mais c’était au sujet de sa propre réélection, écrasante, le 3 avril. La quasi-totalité des chefs d’Etat et de gouvernement européens, y compris ses alliés polonais, ont pourtant félicité M. Macron dès dimanche soir.

Ce silence n’est pas une surprise. M. Macron a utilisé le souverainiste hongrois comme épouvantail pendant toute la campagne et il n’a toujours pas, lui non plus, félicité M. Orban pour sa réélection. Mais, surtout, la défaite de Marine Le Pen contrarie tous les plans de refonte des droites et les espoirs de chamboulement de l’Union européenne que le chef de gouvernement hongrois partageait avec ses alliés ultraconservateurs au pouvoir à Varsovie. « Le camp souverainiste est devenu une force incontournable de la politique européenne et, nous aussi, nous voulons voir une Europe des Etats-nations », avait espéré M. Orban lors de la visite de Mme Le Pen à Budapest, en octobre. Une banque hongroise appartenant en partie à son ami d’enfance, la MKB, a par la suite financé la campagne de la candidate d’extrême droite. » | Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant régional) et Jakub Iwaniuk(Varsovie, correspondant) | lundi 25 avril 2022

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Friday, April 01, 2022

Hongrie: Viktor Orban prêt pour quatre ans de plus

Plus ancien chef de gouvernement en exercice de l’Union européenne, Viktor Orban (ici, le 12 février à Budapest) brigue, dimanche, un quatrième mandat consécutif. BERNADETT SZABO/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Le premier ministre hongrois sans discontinuer depuis 2010 est donné favori, dimanche, des législatives.

Budapest

À en croire les sondages, il n’y aurait plus aucun suspense. Viktor Orban, à la tête de son parti ultraconservateur, le Fidesz, est donné vainqueur par l’intégralité des enquêtes d’opinion. Certaines anticipent même une très large victoire du premier ministre, qui brigue un quatrième mandat consécutif depuis son retour au pouvoir en 2010. «Je n’arrive pas à me souvenir d’un moment où les étoiles ont été si bien alignées à 19 jours des élections», s’est amusé Viktor Orban, illustrant toute la confiance qui habite ses troupes.

Pourtant, ces élections législatives avaient été annoncées comme inédites. Pour la première fois en douze ans, les six principaux partis de l’opposition, incluant les socialistes, les écologistes, les sociaux-démocrates, les libéraux ainsi que l’ancien parti d’extrême droite recentré idéologiquement, se sont unis au sein d’une seule et même coalition. Après les défaites aussi sèches qu’humiliantes de 2014 et 2018, où le Fidesz s’était systématiquement imposé avec une majorité des deux tiers au Parlement, ils avaient accepté d’enterrer la hache de guerre dans le seul but de déloger Viktor Orban du pouvoir. » | Par Thomas Laffitte | vendredi 1 avril 2022

Sunday, February 20, 2022

L’UE enfin armée pour défendre l’Etat de droit face à la Hongrie et la Pologne

LE MONDE : La Cour de justice européenne a validé, mercredi, le dispositif soumettant l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit. Il faut espérer que la Commission ne tardera pas à mettre en œuvre, à l’encontre des dirigeants récalcitrants, ce mécanisme obtenu de haute lutte.

Editorial du « Monde ».
Dans la saga des défis posés à l’Union européenne (UE) par deux de ses Etats membres, la Pologne et la Hongrie, sur le non-respect de l’Etat de droit, Bruxelles vient de marquer un point important. La décision de la Cour de justice de l’UE, rendue mercredi 16 février, valide on ne peut plus clairement le dispositif adopté en décembre 2020 par les dirigeants de l’Union afin de soumettre l’octroi de fonds européens au respect des règles de droit par les bénéficiaires.

En rejetant le recours de Varsovie et de Budapest, qui estimaient ce dispositif illégal, la Cour de justice a donné un feu vert décisif à la Commission pour faire usage du mécanisme de conditionnalité à l’égard des gouvernements récalcitrants sur l’Etat de droit. C’est un instrument qui faisait cruellement défaut à la Commission dans la bataille qu’elle mène depuis plusieurs années avec les dirigeants nationalistes polonais et hongrois, parce qu’ils se sont affranchis de certaines règles garantissant, notamment, l’indépendance de la justice. » |Éditorial | Samedi 19 février 2022

Monday, October 18, 2021

La Pologne et la Hongrie suspendues aux fonds européens

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Dans leur bras de fer avec Bruxelles sur l’État de droit, les deux pays risquent gros: des milliards de subventions.

Attendu de pied ferme par un Parlement de Strasbourg très remonté, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, devrait l’assurer, ce mardi matin, de sa «loyauté» à l’Union européenne. Après l’arrêt du Tribunal constitutionnel du 7 octobre déclarant la primauté du droit polonais sur celui de l’UE, les eurodéputés pressent la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de déclencher enfin la procédure «État de droit», qui priverait des précieux subsides communautaires les pays membres qui ne respectent pas les règles. » | Par Florentin Collomp | lundi 18 octobre 2021

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Der Mann für die grossen Überraschungen: Peter Marki-Zay fordert Ungarns Ministerpräsidenten Orban heraus: Der Bürgermeister einer Kleinstadt gewinnt unerwartet klar die oppositionellen Vorwahlen. Sein Konservatismus ist sein grosser Trumpf – und eine Quelle der Spannungen im heterogenen Parteienbündnis, das ihn unterstützt. »

Friday, October 08, 2021

Paris demande des sanctions contre la Hongrie pour sa loi «homophobe»

Depuis 2010, le premier ministre hongrois multiplie les attaques contre les droits des personnes LGBT. JURE MAKOVEC / AFP

LE FIGARO : La Hongrie doit faire l'objet de sanctions européennes pour sa loi «homophobe» adoptée en juin, a estimé vendredi 8 octobre le secrétaire d'État français aux Affaires européennes qui se rendra mardi à Budapest. «Il y a une loi homophobe très grave qui a été votée en Hongrie à la mi-juin. Sur ce sujet, il peut, il doit y avoir des sanctions juridiques, voire financières», a déclaré Clément Beaune sur BFMTV.

«On ne peut pas voter une loi qui ne respecte pas des principes de l'Europe qui sont l'égalité, la liberté, la non-discrimination», a insisté le secrétaire d'État qui a lui-même fait son coming out en 2020. «C'est pas des mots, ça a été instauré après la Seconde Guerre mondiale parce qu'on sait ce qu'il se passe quand on casse l'État de droit et les valeurs». » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 8 octobre 2021

« Je suis gay et je l'assume » : Clément Beaune fait son coming out : Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, qui a accordé une interview à « Têtu », veut montrer que l'orientation sexuelle « n'est pas un obstacle ». »

Cabinet minister comes out as gay with defiant vow to fight Poland’s shameful ‘LGBT-free zones’: France’s minister for European affairs Clément Beaune has publicly come out as gay and vowed to fight against Poland’s “LGBT-free zones”. »

Tuesday, September 07, 2021

Aux origines des divisions européennes: la question des racines chrétiennes

En frappant aux portes de l’UE, «l’Europe de l’Est» pensait au contraire retrouver son identité et la grande famille démocrate-chrétienne. Ints Kalnins/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Si certains pays d’Europe centrale et orientale violent les règles de l’UE, ils reprochent à l’Ouest d’avoir renié son héritage chrétien

On reproche à juste titre à certains pays d’Europe centrale et orientale de s’être écartés des valeurs de l’Union européenne et de violer les règles garantissant l’État de droit et la démocratie. Freins à l’avortement, loi interdisant la «promotion» de l’homosexualité auprès des mineurs, fermeture des frontières aux migrants, instauration de «zones sans LGBT», restrictions à la liberté de la presse et à l’indépendance de la justice: les institutions de Bruxelles sont en conflit permanent avec la Pologne et la Hongrie, chefs de file de la rébellion. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 7 septembre 2021

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L'Observatoire de la laïcité défend-il suffisamment la laïcité ? : LA VÉRIFICATION - Présidé par Jean-Louis Bianco, l'organisme qui conseille le gouvernement est accusé d'être trop conciliant avec l'islam politique. Est-ce vraiment le cas ? »

Monday, September 06, 2021

La Hongrie : Orbán et l'État de droit | ARTE

Sep 5, 2021 • Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé le 3 mars que son parti quittait le groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, en réaction à un vote des eurodéputés sur une réforme des statuts ouvrant la voie à une exclusion. Une décision qui met un point d'orgue à une crise qui oppose la Hongrie de l'ultra-conservateur Viktor Orbán à l'Union européenne sur la question de l’État de droit. Ce documentaire revient sur cette série d'événements.

Depuis l’été 2020, la bataille fait rage au Parlement européen : alors que le futur plan de relance post-Covid, fruit d’âpres négociations entre les États membres, prévoit de conditionner l’attribution des aides européennes au respect des règles démocratiques, la Hongrie de Viktor Orbán a opposé un veto ferme à ce projet. Soutenu par le gouvernement polonais, le dirigeant ultraconservateur a précipité une crise politique de plusieurs mois, mettant en exergue les tensions à l’œuvre dans une Union qui achoppe sur la question des valeurs fondamentales et de l’État de droit. Face à l’obstruction d’Orbán, l’Allemagne, à la tête du Conseil de l’UE jusqu’à la fin de l’année 2020, s’est résolue à négocier un compromis, permettant la levée du veto polono-hongrois. L’Union cède-t-elle aux autocrates ? Michael Wech se lance dans un road-movie à travers l’Europe pour décrypter cette crise inédite.Erratum : Gergely Karácsony a été élu maire de Budapest en octobre 2019 et non en décembre de cette année comme il est dit dans le film.

Documentaire de Michael Wech (Allemagne, 2020, 1h29mn)

Disponible jusqu'au 22/09/2021


Saturday, August 14, 2021

Loi LGBT en Hongrie : un «scandale», selon Clément Beaune

LE FIGARO : Pour le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, les gouvernants qui discriminent les personnes LGBT «n'ont plus rien à faire dans l'Union européenne».

Clément Beaune, secrétaire d'État français aux Affaires européennes. Jean-Christophe Marmara / Le Figaro

La lutte contre les discriminations est un «combat culturel» que l'Europe se doit de mener, a estimé jeudi 8 juillet le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, qualifiant de «scandale» la loi accusée de discriminer les personnes LGBT, qui entre en vigueur en Hongrie.

«C'est une loi scélérate qui assimile pédophilie et homosexualité. C'est un scandale aujourd'hui en Europe», a estimé Clément Beaune sur France 2, dénonçant ceux qui «considèrent que discriminer, ne pas respecter l'égalité des droits les plus élémentaires, c'est possible». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a menacé mercredi 7 juillet de lancer une procédure d'infraction contre la Hongrie si elle ne revenait pas sur cette loi. » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 8 juillet 2021

Thursday, July 29, 2021

« Viktor Orban a une technique de stigmatisation désormais bien rodée »


LE POINT : INTERVIEW. Fabienne Keller, eurodéputée Renew, était présente lors de la Gay Pride à Budapest. Elle soutient le bras de fer de la Commission avec le régime d’Orban.

Désormais eurodéputée macroniste, Fabienne Keller a gardé de ses années à la mairie de Strasbourg le réflexe d’aller voir sur le terrain. Elle était le week-end dernier à Budapest lords de la Marche des fiertés pour se tenir aux côtés des LGBT hongrois au moment où le régime de Viktor Orban vient de passer une loi extrêmement contestée et qui lui vaut les foudres de nombreux leaders européens. La Commission a engagé une procédure d’infraction. Le plan de relance hongrois est suspendu jusqu’au 30 septembre. » | Propos recueillis par Emmanuel Berretta | jeudi 29 juillet 2021

Thursday, July 22, 2021

Hongrie : l’Union européenne doit en finir avec la naïveté

LE MONDE : Mis en cause dans la cadre du « Projet Pegasus », le pouvoir hongrois et Viktor Orban créent de nouveaux remous en organisant un référendum stigmatisant la communauté LGBT. L’UE doit se donner les moyens de sanctionner clairement le pays.

Editorial du « Monde ».
Trois jours après avoir été mis en cause dans le scandale mondial de surveillance Pegasus, vingt-quatre heures après avoir été de nouveau pointé du doigt par la Commission européenne pour ses dérives en matière d’Etat de droit, Viktor Orban a annoncé, mercredi 21 juillet, la convocation d’un référendum sur sa très contestée loi sur les contenus LGBT, qui ne cesse de faire scandale depuis son adoption en juin. Accusant « Bruxelles » d’avoir « clairement attaqué la Hongrie », le premier ministre nationaliste a lancé une de ses mises en scène favorites destinées à souder ses électeurs contre une prétendue menace venue « d’Europe de l’Ouest ».

Les questions soumises aux Hongrois, totalement biaisées, sont faites pour tenter d’obtenir un plébiscite face à la procédure de sanction lancée par la Commission contre sa loi interdisant de « montrer l’homosexualité ou le changement de genre » aux mineurs. L’annonce du référendum sert aussi à faire diversion après les révélations, dimanche 18 juillet, du «Projet Pegasus », auquel Le Monde participe.

Ces dernières années, à l’aide d’un logiciel espion israélien, la Hongrie a mis sous surveillance plusieurs journalistes d’investigation, des hommes d’affaires et des opposants, tous réputés critiques de Viktor Orban. » | Editorial du « Monde » | jeudi 22 juillet 2021

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Friday, July 16, 2021

La Hongrie d’Orban attaquée.

Inverti actu : La Hongrie est officiellement menacée d’une procédure d’infraction.

Youpi !

Calmos
a Tutti… Cette action peut mener à une saisine de la Cour Européenne pour une procédure entraînant des sanctions à l’encontre de ce pays. Car la loi anti LGBTIQ+ ou pour le moins discriminatrice contrevient aux règles de l’UE. » | lemarquis | samedi 10 juilet 2021

Wednesday, July 07, 2021

LGBT : si Budapest ne revient pas sur sa loi, l’UE lancera une procédure

LE QUOTIDIEN : La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a menacé mercredi de lancer une procédure d’infraction contre la Hongrie si elle ne revenait pas sur sa loi accusée de discriminer les personnes LGBT, qui doit entrer en vigueur jeudi.

“Si la Hongrie ne corrige pas le tir, la Commission fera usage des pouvoirs qui lui sont conférés en sa qualité de gardienne de traités”, a déclaré la responsable allemande devant le Parlement européen. Elle a de nouveau qualifié de “honte” cette loi interdisant la diffusion de contenus sur l’homosexualité auprès des mineurs. » | AFP/LQ | mercredi 7 juillet 2021

Friday, June 25, 2021

L’Etat de droit, meilleure protection pour les droits LGBT en Europe

LE MONDE : Editorial. L’adoption, le 15 juin par le Parlement hongrois, d’un projet de loi assimilant de fait homosexualité, pornographie et pédophilie, et le refus de l’UEFA d’illuminer le stade de Munich aux couleurs arc-en-ciel ont mis en évidence une fracture entre les membres de l’UE.

Editorial du « Monde ».
L’arc-en-ciel est dans toutes les têtes, mais l’orage n’est pas près de se dissiper. Les foudres que se sont attirées, depuis mardi 22 juin, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, puis, par ricochet, l’UEFA, l’organisation qui supervise le championnat de football Euro 2021, à propos des droits des communautés LGBT, montrent à quel point ce sujet cristallise les fractures sociétales intra-européennes.

Le projet de loi adopté le 15 juin par le Parlement hongrois, contrôlé par le parti nationaliste de M. Orban, a provoqué un profond malaise au sein de l’Union européenne. Ce texte, qui prévoit de rendre inaccessibles aux moins de 18 ans les « contenus qui montrent ou encouragent la sexualité en elle-même, le changement de genre ou l’homosexualité », assimile de fait homosexualité, pornographie et pédophilie. » | Éditorial | jeudi 24 juin 2021

Wednesday, June 23, 2021

Ursula von der Leyen qualifie de « honte » la loi hongroise interdisant la « promotion » de l’homosexualité

LE MONDE: Bruxelles enverra une lettre à Budapest pour exprimer ses « préoccupations » sur le plan légal avant l’entrée en vigueur d’une loi qui « discrimine les personnes sur la base de leur orientation sexuelle », a déclaré la chef de l’exécutif européen.

« Une honte. » C’est ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié, mercredi 23 juin, la loi hongroise interdisant la « promotion » de l’homosexualité auprès des mineurs. Bruxelles enverra une lettre à Budapest pour exprimer ses « préoccupations » sur le plan légal avant l’entrée en vigueur de cette loi qui « discrimine les personnes sur la base de leur orientation sexuelle », a précisé devant la presse la chef de l’exécutif européen.

Une déclaration, soutenue à l’heure actuelle par quinze Etats membres, a appelé la Commission à agir après l’adoption de ce texte, le 15 juin, à Budapest.

La loi, à l’initiative du parti souverainiste du premier ministre, Viktor Orban, prévoit que « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». » | Le Monde avec AFP | mercredi 23 juin 2021

Wednesday, September 23, 2015

Réfugiés : la Hongrie rejette "l'impérialisme moral" de Merkel


LE POINT: "Quelle que soit la décision que prendra l'Allemagne, cela ne vaut que pour elle", a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a rejeté mercredi "l'impérialisme moral" que tente selon lui d'imposer la chancelière allemande Angela Merkel au reste de l'Europe concernant l'accueil des réfugiés, et proposé un plan en six points pour régler la crise. "Le plus important est qu'il n'y ait pas d'impérialisme moral" sur la question de l'afflux des migrants, a-t-il déclaré à la presse à Bad Staffelstein (Sud), en réponse à une question sur ce qu'il attendait aujourd'hui d'Angela Merkel. Il a demandé le droit pour son pays d'agir différemment de l'Allemagne. » | Le Point.fr | mercredi 23 septembre 2015

Monday, September 21, 2015

Migrants: la Hongrie envoie l'armée contre les migrants

L’EXPRESS: Budapest vient d'adopter une loi qui durcit les moyens employés pour stopper les migrants: elle autorise les forces de l'ordre à tirer contre eux avec des balles en caoutchouc ou des grenades lacrymogènes.

Budapest franchit encore un pas pour bloquer la route aux candidats à l'asile en Europe. Le parlement hongrois a adopté ce lundi une nouvelle législation qui autorise l'armée à faire usage, dans certaines circonstances, d'armes non létales.

La nouvelle loi, qui nécessitait une majorité des deux tiers, a été adoptée par 151 voix contre 12 et 27 abstentions. Le texte entérine aussi la possibilité de déployer massivement des militaires aux frontières et autorise dans certaines conditions l'armée et la police à employer contre les migrants toute une batterie d'armes non létales. "Comme la police, (l'armée pourra faire usage) d'armes non létales: balles en caoutchouc, engins pyrotechniques, grenades lacrymogènes et fusils à filet", précise le texte. » | Par LEXPRESS.fr avec AFP | lundi 21 septembre 2015