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Wednesday, February 05, 2014

Merkel sceptique sur une entrée pleine de la Turquie dans l'Europe

Recep Tayyip Erdogan et Angela Merkel à Berlin, mardi 4 février
LE FIGARO: La chancelière allemande, qui accueillait le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan mardi 4 septembre, préférerait que l'UE noue un partenariat privilégié avec Ankara.

En difficulté sur le plan intérieur, Recep Tayyip Erdogan cherche des soutiens étrangers. Après avoir accueilli François Hollande à Ankara il y a une semaine, le premier ministre turc était mardi à Berlin.

C'est en Allemagne que se trouve la plus forte communauté turque d'Europe, avec environ trois millions de personnes. Reçu par la chancelière Angela Merkel, Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois plaidé pour l'entrée de son pays dans l'Union européenne. «Nous souhaitons que l'Allemagne s'engage plus fortement qu'elle ne l'a fait jusqu'ici, a-t-il déclaré. Une entrée de la Turquie dans l'Union européenne apporterait une contribution considérable à la paix régionale et mondiale.»

Ses arguments n'ont pas tout à fait convaincu. Mardi, Angela Merkel a souhaité que les discussions, «qui ne sont pas soumises à une limite dans le temps», aboutissent à un résultat: «Les négociations d'adhésion avec la Turquie sont un processus dont l'issue est ouverte», a-t-elle expliqué. «Mais je suis sceptique sur un statut d'État membre complet», a-t-elle ajouté. » | Par Nicolas Barotte | mardi 04 février 2014

Tuesday, October 22, 2013

L'Union européenne relance les négociations d'adhésion avec la Turquie


LE POINT: Officiellement candidate depuis 1999, la Turquie a échoué jusqu'à présent à faire avancer son adhésion, qui se heurte aux réserves de Paris et Berlin.

L'Union européenne a décidé d'ouvrir mardi un nouveau chapitre dans les négociations d'adhésion avec la Turquie après trois ans de paralysie, a annoncé la présidence lituanienne de l'UE. Suivant les recommandations de la Commission européenne, les ministres de l'UE chargés des Affaires européennes, réunis à Luxembourg, ont donné leur feu vert à l'ouverture, le 5 novembre prochain, d'un nouveau chapitre de négociations. » | Source AFP | mardi 22 octobre 2013

Tuesday, July 27, 2010

Adhésion de la Turquie à l'UE: Cameron en «colère» contre la France et l'Allemagne

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Le Premier ministre britannique David Cameron (G) et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le 26 juillet 2010 à Ankara. Photo : Libération.fr

LIBÉRATION: Le Premier ministre britannique David Cameron a exprimé sa «colère» face aux entraves à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, accusant à mots couverts la France et l'Allemagne qui s'opposent à une pleine adhésion, lors d'une visite officielle mardi à Ankara.

«Quand je pense à ce qu'a fait la Turquie pour défendre l'Europe en tant qu'alliée de l'Otan et ce que la Turquie fait maintenant en Afghanistan aux côtés des alliés européens, cela me met en colère de constater que votre marche vers une adhésion à l'Union européenne peut être découragée de la façon dont elle l'a été», a-t-il dit dans un discours devant des hommes d'affaires.

«Je pense que c'est une erreur de dire que la Turquie peut monter la garde devant le camp, mais sans être autorisée à entrer dans la tente. Aussi, je resterai votre avocat le plus déterminé pour une adhésion à l'Union européenne et pour une plus grande influence à la table de la diplomatie européenne», a ajouté David Cameron.

Les négociations pour une adhésion turque à l'UE, entamées en 2005, avancent au ralenti, du fait notamment de l'opposition de la France et de l'Allemagne. Ces pays redoutent l'arrivée dans le club européen d'un pays de 73 millions d'habitants, presque tous musulmans. Continuez à lire et réagir à cet article >>> AFP | Mardi 27 Juillet 2010

LE POINT: Tensions entre Londres et Berlin sur l'adhésion de la Turquie à l'UE : La Grande-Bretagne et l'Allemagne se livrent, mardi, à une passe d'armes à distance. La raison de leur division ? L'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. >>> Le Point.fr (avec AFP) | Mardi 27 Juillet 2010

Liens en relation avec l’article ici

Saturday, January 09, 2010

UE : Allemagne et Espagne rassurent une Turquie sans illusions

LE TEMPS: Ankara déplore la lenteur du processus d’adhésion. Le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a réaffirmé cette semaine lors de sa première visite à Ankara que son pays n’était pas opposé à l’avenir européen de la Turquie

Non, l’Allemagne n’est pas opposée à l’avenir européen de la Turquie. Le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, est venu le confirmer lors de sa première visite officielle en Turquie depuis son entrée en fonction en octobre. «Je vais être très clair, a-t-il déclaré jeudi au côté de son homologue Ahmet Davutoglu. Ce sur quoi l’Union européenne et la Turquie se sont mises d’accord tient toujours, et cela s’applique au gouvernement allemand. Je m’y engage.»

Pragmatisme

Il a ainsi confirmé la poursuite de la politique menée ces dernières années par Berlin, et cela malgré le changement de coalition intervenu en septembre. Le chef des libéraux allemands (FDP) Guido Wester­welle est en effet davantage ouvert à la candidature turque que ne le sont la chancelière Angela Merkel et sa formation chrétienne démocrate (CDU-CSU), ouvertement hostile à l’entrée d’un pays de 72 millions d’habitants à majorité musulmane. Le FDP, plus pragmatique, souhaite poursuivre la politique menée jusqu’à présent et respecter les engagements pris. Dans l’accord de coalition rédigé par les partenaires gouvernementaux, ces divergences ont abouti à une formulation prudente qui confirme l’objectif d’une «adhésion» mais non automatique. Ambiguë aux yeux des Turcs, cette position a toutefois le mérite de ne pas leur être trop hostile. >>> Delphine Nerbollier | Samedi 09 Janvier 2010

Monday, September 07, 2009

Turquie-Adhésion: L'UE critiquée

leJDD.fr: Un rapport d'experts dirigé par l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari publié lundi estime que l'Union européenne doit donner un nouvel élan aux négociations d'adhésion entamées avec la Turquie. "Ces attitudes et ces politiques négatives de la part de dirigeants européens sont en contradiction flagrante avec toutes les décisions et tous les engagements de l'UE", écrivent les auteurs de ce rapport. "Elles remettent en question la crédibilité de l'UE, sa fiabilité et le principe qui veut que les engagements soient honorés." Ankara est également invitée à "accélérer la mise en oeuvre de ces réformes économiques et politiques pour convaincre les européens du bien fondé de sa candidature". [Source: leJDD.fr] | Lundi 07 Septembre 2009

Sunday, June 07, 2009

Sarkozy et Obama à mots voilés

leJDD.fr: Avant la cérémonie de Colleville-sur-mer, célébrant le 65e anniversaire du 6-juin, Barack Obama et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés quelques instants, avant de donner une conférence de presse commune. Malgré de nombreux points d'accord, les deux présidents ont montré des divergences sur la question, épineuse, du voile islamique et sur l'entrée de la Turquie dans l'UE.

Avant de se rendre au cimetière de Colleville-sur-mer, Barack Obama a fait un détour par Caen pour une rencontre succincte - d'une heure, photo souvenir comprise - avec Nicolas Sarkozy. Lors d'une conférence de presse qui a suivi, le président français a loué l'action de son homologue américain au Proche et Moyen-Orient: "Ça fait bien longtemps qu'on attendait que les Etats-Unis d'Amérique, la première puissance du monde, prennent toutes leurs responsabilités pour éviter le choc des cultures entre l'Occident et l'Orient.". Le locataire de l'Elysée a même affirmé "être totalement d'accord" avec le discours que Barack Obama a prononcé jeudi au Caire. "Y compris sur la question du voile" islamique, a-t-il ajouté.

Pourtant, Nicolas Sarkozy est loin de la tolérance prônée par la Maison Blanche. La restriction du port du voile était même devenue son cheval de bataille quand il était au ministère de l'Intérieur. Il est l'artisan d'une loi sur la laïcité, entrée en vigueur le 2 septembre 2004, qui interdit le port de signes religieux ostensibles à l'école publique. Une limite qu'il n'a pas manqué de rappeler: "Parce que nous sommes un Etat laïque, [...] aux guichets des administrations, les fonctionnaires ne doivent pas avoir de signes visibles de leur appartenance religieuse. C'est ce que nous appelons l'impartialité de l'administration, la laïcité." >>> Par Gaël VAILLANT, leJDD.fr | Samedi 06 Juin 2009


TIMES ONLINE BLOGS – CHARLES BREMNER: Obama Keeps His Distance in France

After Barack Obama's two days in France and Germany, Europe is getting a clearer idea of the way the new US president operates. Lesson number one: he keeps his distance.

In Germany on Friday Chancellor Angela Merkel was put out by Obama's decision to steer clear of Berlin during his flying visit to the Buchenwald concentration camp. In France, Obama's way of imposing his own schedule has been more striking -- to the embarrassment of President Sarkozy.

As I write on Sunday morning, the US imperial cavalcade (30 vehicles), has just driven up to the Pompidou Centre. The Obama family are visiting the modern art museum before the President flies home and leaves Michelle and the children to lunch with Nicolas and Carla Sarkozy and their four offspring at the Elysée Palace (There's an echo of Sarkozy's 2007 barbecue with George W Bush at Kennebunkport, when Cecilia Sarkozy, the President's then wife, failed to turn up.)

In 39 hours in France, staying in Paris a one-minute walk from the presidential palace, Obama was unable to find a moment to accept Sarkozy's repeated invitations to drop by. They had a 20 minute working lunch with their advisers yesterday in Normandy but Obama has also had time to take his family to Notre Dame cathedral and to dinner at La Fontaine de Mars, a good brasserie near the Eiffel tower (230 euros for their dinner in a private upstairs room, with water, no wine).

Sarkozy could not hide his disappointment when they appeared yesterday in Caen, but he has clearly got the message. Theirs is a good working relationship but Obama is not out to play buddy-buddy with Sarko or any other European leader (Gordon Brown of Britain included). >>> Charles Bremner | Sunday, June 07, 2009

Saturday, May 30, 2009

«Little Istanbul», symbole berlinois des ratés de l'intégration turque

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Un marché situé dans le quartier de Kreuzbeurg, à Berlin-Ouest,où les Turcs luttent pour sauvegarder leurs mœurs et leur identité. Photo grâce au Figaro

LE FIGARO: REPORTAGE - Ils sont 200 000 dans la capitale et quelque 2,5 millions à vivre en Allemagne. Les diplômés sont de plus en plus tentés de retourner dans leur pays où les perspectives d'emploi sont meilleures.

Les marchands de kebabs ont remplacé les stands à saucisses et à bretzels. Tous les commerces portent des inscriptions bilingues, en allemand et en turc. Les chaînes de supermarchés allemandes Lidl et Aldi vendent des produits importés de Turquie. Les femmes voilées n'attirent plus les regards curieux. Sur un plan, ce microquartier de Kreuzberg situé à Berlin-Ouest, à quelques pas de l'ancien mur, s'appelle «Kottbusser Tor». Mais pour les Berlinois c'est «Little Istanbul». Ses habitants peuvent y mener une vie parallèle, sans parler un mot d'allemand.

Au-delà de ses attraits folkloriques et de sa légendaire tolérance «multiculturelle», «Little Istanbul» est aussi l'un des symboles des ratés de l'intégration des immigrés turcs en Allemagne. La chancelière allemande et Nicolas Sarkozy, qui se sont tous deux prononcés contre l'adhésion de la Turquie à l'UE, y atteignent des sommets d'impopularité. Angela Merkel a réitéré sa proposition d'un partenariat privilégié avec la Turquie, sans que ce pays devienne membre à part entière de l'Union. Une telle position accentue le malentendu avec les immigrés d'origine turque, qui la considèrent comme une marque de mépris et le signe que l'Allemagne ne souhaite pas vraiment les intégrer. >>> De correspondant du Figaro à Berlin, Patrick Saint-Paul | Vendredi 29 Mai 2009