Wednesday, February 05, 2014

Merkel sceptique sur une entrée pleine de la Turquie dans l'Europe

Recep Tayyip Erdogan et Angela Merkel à Berlin, mardi 4 février
LE FIGARO: La chancelière allemande, qui accueillait le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan mardi 4 septembre, préférerait que l'UE noue un partenariat privilégié avec Ankara.

En difficulté sur le plan intérieur, Recep Tayyip Erdogan cherche des soutiens étrangers. Après avoir accueilli François Hollande à Ankara il y a une semaine, le premier ministre turc était mardi à Berlin.

C'est en Allemagne que se trouve la plus forte communauté turque d'Europe, avec environ trois millions de personnes. Reçu par la chancelière Angela Merkel, Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois plaidé pour l'entrée de son pays dans l'Union européenne. «Nous souhaitons que l'Allemagne s'engage plus fortement qu'elle ne l'a fait jusqu'ici, a-t-il déclaré. Une entrée de la Turquie dans l'Union européenne apporterait une contribution considérable à la paix régionale et mondiale.»

Ses arguments n'ont pas tout à fait convaincu. Mardi, Angela Merkel a souhaité que les discussions, «qui ne sont pas soumises à une limite dans le temps», aboutissent à un résultat: «Les négociations d'adhésion avec la Turquie sont un processus dont l'issue est ouverte», a-t-elle expliqué. «Mais je suis sceptique sur un statut d'État membre complet», a-t-elle ajouté. » | Par Nicolas Barotte | mardi 04 février 2014