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Sunday, October 09, 2011

Des anticapitalistes défilent à Berne

20 MINUTES: Une manifestation bruyante d'anticapitalistes s'est déroulée à Berne, samedi. Incidents en marge.

Une centaine de personnes ont manifesté contre le capitalisme samedi après-midi à Berne. Malgré leur petit nombre, ils ne sont pas passés inaperçus, faisant usage de pétards, le tout sur fond de musique tonitruante. En marge de l'événement, deux politiciens bernois ont été attaqués au spray au poivre. » | ats | Samedi 08 Octobre 2011

Tuesday, June 22, 2010

Quand un député suisse rêve d'annexer la Savoie

LE FIGARO: Dominique Baettig, élu dans le Jura suisse, a déposé une motion surprenante au Parlement de Berne.

Comme l'Alsace en d'autres temps, la Savoie fait des envieux. Ce territoire majestueux, bordé par la chaîne des Alpes et le lac Léman, semble être l'objet de fantasmes. Dominique Baettig, élu dans le Jura suisse, a ainsi déposé une motion surprenante au Parlement de Berne. Dessinant la carte d'une «grande Suisse» de 25 millions d'habitants, sa récente proposition vise à «créer un cadre constitutionnel et légal permettant d'intégrer, en tant que nouveau canton suisse, des régions limitrophes dont une majorité de la population en ferait la demande ». Parmi les voisins de la Confédération, la Savoie figure en première ligne au vu du nombre de frontaliers qui y vivent - plus de 70.000 Savoyards traversent quotidiennement la frontière pour aller travailler, formant une population à l'identité croisée. >>> Par Marie Maurisse | Mardi 22 Juin 2010

Monday, June 14, 2010

Max Göldi. Foto: NZZ Online

«Die Schweiz hat viele Freunde» : Bundesrätin Calmy-Rey bedankt sich für Hilfe bei Freilassung von Max Göldi

NZZ ONLINE: Aussenministerin Micheline Calmy-Rey hat sich am Montag vor den Medien bei allen bedankt, die zur Freilassung von Max Göldi beigetragen haben. Besonderer Dank ging an die EU und an Bundesrat Hans-Rudolf Merz.

Göldis Rückkehr in die Schweiz sei weder ein Zufall noch eine Laune des Schicksals, sagte Calmy-Rey. Viel mehr handle es sich um die Frucht unermüdlicher Bemühungen und monatelanger Anstrengungen. «Wir sind alle erleichtert und zufrieden», sagte Calmy-Rey.

Dank gehe an die Mitarbeitenden des Departements, aber auch an die EU, insbesondere an ihre Amtskollegen von Spanien und Deutschland, an den König Spaniens und den italienischen Ministerpräsidenten Silvio Berlusconi. >>> sda | Montag, 14. Juni 2010

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Scheinbar ist dieses Schweizer Fernsehen Video in den USA nicht erhältlich. In diesem Falle, können Sie das Video hier abspielen.

Max Göldi rentré, les yeux se tournent vers Genève

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La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey et Max Göldi, à leur arrivée à l’aéroport de Zurich. Photo : Le Temps

LE TEMPS: L’épilogue de l’affaire des otages suisses en Libye est en grande partie redevable à nos partenaires de l’UE, estime la presse au lendemain du retour de Max Göldi

Max Göldi, le responsable du groupe d’ingénierie ABB en Libye où il était retenu depuis juillet 2008, est arrivé dans la nuit de dimanche à lundi à Zurich, accompagné de la cheffe de la diplomatie helvétique, Micheline Calmy-Rey. Pour 24 Heures, c’est «la fin d’un long cauchemar». «Mais il semble bien difficile, nuance le quotidien vaudois, de faire des pénibles tractations avec la Libye une quelconque victoire pour la Suisse. Pour signer le billet de sortie de Max Göldi, Micheline Calmy-Rey aura courbé le front jusqu’à terre. Des excuses – de doubles excuses! – un tribunal arbitral et, peut-être, une rançon.» «Pour le régime libyen, la victoire est totale», «la Suisse aura consenti à des humiliations terribles. Celle d’un petit pays qui achète la paix d’un tyran plus puissant que lui. Le prix de la raison d’Etat.» Même si Euronews interprète les choses ainsi: «Les relations se réchauffent entre Berne et Tripoli.»

Et maintenant? Les yeux se tournent vers Genève, «où l’arrestation d’Hannibal Kadhafi va être à nouveau passée au crible», enchaîne la Tribune de Genève, qui n’évoque pas les fameuses photographies d’Hannibal Kadhafi qu’elle avait publiées, ce dont Micheline Calmy-Rey s’est excusée dimanche à Tripoli. Alors, «nécessaire, inopportune, illégale», cette arrestation? «La police, la justice et le Conseil d’Etat, après avoir tenu bon face aux pressions insensées de Kadhafi, devront-ils plier encore? Genève pourrait bien être appelé à payer le solde de la facture.» >>> Olivier Perrin | Lundi 14 Juin 2010

Max Göldi Returns to Switzerland

WORLD RADIO SWITZERLAND (WRS): Max Göldi returned to Zurich in the early morning hours Monday after nearly two years in Libya. The ABB employee arrived in the company of Foreign Minister Micheline Calmy-Rey, and her Spanish counterpart Miguel Angel Moratinos, and was greeted by family.

Göldi’s liberation was the fruit of 36 hours of intense diplomatic efforts on the ground in Tripoli, culminating in a visit by Calmy-Rey, Moratinos and Italian prime minister Silvio Berlusconi with Libyan leader Moammar Kadhafi in his famed tent.

Earlier on Sunday, Calmy-Rey concluded a ”plan of action” with Libya, paving the way for normalized relations. The accord unblocks the process of international arbitration to assess responsibilities for the arrest of Moammar Kadhafi’s son and daughter-in-law in Geneva in July of 2008—the origin of the diplomatic row.

It also offers apologies for the leaked mugshot of Moammar Kadhafi’s son, Hannibal and promises monetary compensation if the canton of Geneva authorities come up empty handed in their investigation into who was responsible. (with radio link) >>> | Monday, June 14, 2010

Thursday, March 25, 2010

Bruxelles demande à Tripoli de libérer Max Göldi

TRIBUNE DE GENÈVE: UNION EUROPÉENNE | La Commission européenne a demandé jeudi à la Libye de libérer le Suisse Max Göldi, pour mettre un terme à son contentieux avec la Confédération helvétique, et de lever les restrictions de visas imposées aux citoyens européens.

Le chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton avait déjà lancé un appel en ce sens mercredi soir après l'engagement pris par le Conseil fédéral de "lever dans les meilleurs délais la liste instituant une interdiction d'entrée et de transit sur le territoire suisse pour certaines catégories de ressortissants libyens".

"La Suisse a fait montre d'un grand sens des responsabilités", a déclaré Michele Cercone, porte-parole de Cecilia Malmström, commissaire en charge des Affaires intérieures et de la Sécurité.

"La Commission invite la Libye a reprendre la délivrance de visas et à libérer Max Göldi sans délais", a-t-il ajouté. "Nous espérons être à un tournant de ce contentieux et qu'une solution diplomatique sera trouvée le plus tôt possible".

Le porte-parole de Mme Malmström n'a pas fait état de contacts avec Tripoli.

Le conflit entre les deux capitales est né de l'arrestation musclée à Genève en juillet 2008 d'un des fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, Hannibal, sur plainte de deux domestiques pour mauvais traitements. >>> AFP | Jeudi 25 Mars 2010

Monday, March 08, 2010

Le chef de la diplomatie espagnole reçu par le colonel Kadhafi

TRIBUNE DE GENÈVE: AFFAIRE KADHAFI | Selon une source proche du dossier, le différend entre Berne et Tripoli a été évoqué.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos a été reçu lundi par le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, a rapporté l'agence libyenne Jana. Selon une source proche du dossier, les discussions ont porté sur la crise diplomatique entre Berne et Tripoli.

M. Moratinos a remis au colonel Kadhafi un message du roi Juan Carlos d'Espagne, portant sur «la coopération fructueuse et les relations d'amitié entre la Libye et l'Espagne, et entre l'Union européenne et la Grande Jamahiriya» libyenne, a indiqué l'agence.
Dans son message, le roi d'Espagne a «exprimé sa grande satisfaction pour le développement des relations de coopération entre les deux pays», a ajouté l'agence sans autre précision sur l'objet de la visite de M. Moritanos.

Selon une source diplomatique occidentale à Tripoli, le déplacement du chef de la diplomatie espagnole en Libye s'inscrit dans le cadre des négociations entre l'UE et la Libye au sujet de la crise diplomatique entre Tripoli et Berne, dans laquelle les capitales européennes s'étaient impliquées. >>> AFP | Lundi 08 Mars 2010

Wednesday, March 03, 2010

La guerre économique! Economic Warfare! Wirtschafts-Krieg! Affaire Libyenne : La Libye décide un embargo économique «total» sur la Suisse

Mouammar Kadhafi. Photo: Le Temps

LE TEMPS: La Libye a décidé d’imposer un embargo économique «total» sur la Suisse dans la foulée de la crise diplomatique entre les deux pays, a déclaré mercredi à l’AFP le porte-parole du gouvernement libyen, Mohamed Baayou

«La Libye a décidé d’imposer un embargo total sur tous les échanges économiques et commerciaux avec la Suisse», a indiqué M. Baayou.

Elle a décidé par ailleurs d’»adopter d’autres alternatives en ce qui concerne les médicaments et les équipements médicaux et industriels» suisses importés par Tripoli, a-t-il précisé. >>> AFP | Mercredi 03 Mars 2010

«Totales Wirtschaftsembargo» gegen die Schweiz: Neues Manöver Ghadhafis

NZZ ONLINE: Libyen verhängt ein totales Wirtschaftsembargo gegen die Schweiz. Der nordafrikanische Staat begründet den Schritt mit der diplomatischen Krise zwischen den beiden Staaten. Das sagte ein Sprecher der libyschen Regierung am Mittwoch der Nachrichtenagentur AFP.

Libyen werde Medikamente, medizinische Geräte und Industriegeräte, die das Land bisher aus der Schweiz bezogen habe, aus anderen Ländern importieren, hielt Baayou fest. >>> sda | Mittwoch, 03. März 2010

Libya Imposes Economic Embargo on Switzerland

AL ARABIYA: Libya has decided to impose a "total" economic embargo on Switzerland, government spokesman Mohammed Baayou said on Wednesday, after Libyan leader Muammar Ghaddafi declared holy war on Bern.



"Libya has decided to impose a total embargo on all economic and commercial exchanges with Switzerland," Baayou said.



The country will "adopt alternative (sources) for medicines and medical and industrial equipment" imported from Switzerland, he added.

The announcement comes just hours after Libya protested against a U.S. State Department official poking fun at Ghaddafi after he called for jihad against Switzerland in an ongoing diplomatic spat with that country. >>> Tripoli, Agencies | Wednesday, March 03, 2010

WELT ONLINE: Libyen will den Streit mit der Schweiz jetzt auch auf wirtschaftlicher Ebene austragen und hat einen Handelsboykott verkündet. Ohnehin sind die Geschäfte zwischen den Ländern bereits um mehr als die Hälfte zurückgegangen. Unter anderem stehen Arzneimittel und medizinische Geräte auf der Embargo-Liste.

Gegen die Schweiz werde ein vollständiges Wirtschafts- und Handelsembargo verhängt, sagte ein Regierungssprecher. Der Handel zwischen beiden Ländern ist wegen der seit mehr als anderthalb Jahren andauernden Krise bereits um mehr als die Hälfte zurückgegangen.

Unter anderem sollten Arzneimittel und medizinische Geräte künftig anderswo beschafft werden, sagte Regierungssprecher Mohammed Baaju. Die Schweizer Exporte nach Libyen beliefen sich im vergangenen Jahr auf 156 Millionen Schweizer Franken und fielen damit um fast 45 Prozent geringer aus als noch im Vorjahr. Verglichen mit einem Exportvolumen von insgesamt 180 Milliarden Schweizer Franken ist das Geschäft mit Libyen eher gering. Libyen verkaufte 2009 Waren im Wert von 718 Millionen Franken an die Eidgenossen, dies bedeutete gegenüber dem Vorjahr ein Minus von über 78 Prozent.

Die Beziehungen zwischen Libyen und der Schweiz gelten als zerrüttet, seit im Juli 2008 ein Sohn des libyschen Machthabers Muammar el Gaddafi in Genf vorübergehend festgenommen wurde. Tripolis zog seitdem seine Bankguthaben aus der Schweiz ab, verwies Schweizer Unternehmen des Landes und kündigte einen Lieferstopp für Erdöl an. Libyen verhängt Embargo gegen die Schweiz >>> AFP/cl | Mittwoch, 03. März 2010

Tuesday, October 20, 2009

Suisse – Affaire Libyenne: L’avion du gouvernement de retour sans les otages

LE TEMPS: Une délégation suisse a effectué une courte visite en Libye avant de revenir hier soir, sans les otages. La mission entrait dans le cadre de la normalisation prévue des relations diplomatiques . Pour le président de la commission des affaires extérieures du National Geri Müller, «il ne s’est pas rien passé».

La visite a été confirmée en fin de journée par les services du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un bref communiqué. «Pour l’instant, aucune autre information ne peut être communiquée», ont ajouté les services de Micheline Calmy-Rey.

Selon la Télévision suisse romande (TSR), la délégation était conduite par le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères Michael Ambühl. Elle est arrivée dimanche en Libye pour rétablir le contact avec les deux Suisses retenus et s’assurer qu’ils sont en bonne santé. Selon des images diffusées par l’émission «10 vor 10» de la télévision alémanique, l’avion transportant la délégation est rentré lundi soir à Berne.

Délai échu mardi

Le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz et le premier ministre libyen, Al-Baghdadi Ali al-Mahmudi, ont signé le 20 août un accord prévoyant notamment – au point 7 – que Berne et Tripoli normalisent leurs relations dans un délai de 60 jours. Une échéance qui tombe ce mardi.

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Les deux otages suisses, dont le sort n’est pas mentionné dans l’accord, ont «disparu des écrans radars», a reconnu Micheline Calmy-Rey il y a une semaine sur la Radio Suisse romande (RSR). Convoqués hors de l’ambassade de Suisse sous prétexte d’un contrôle médical, ils ont été placés dans un lieu «sûr», selon Tripoli. Une décision qualifiée d’«inacceptable» par le DFAE.

M. Merz avait pourtant fait de leur sort une priorité. Lors d’une rencontre avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en septembre à New York, il avait fait de leur libération une condition sine qua non pour une normalisation des relations entre les deux pays. Toujours pas de président du tribunal >>> ATS | Mardi 20 Octobre 2009

Thursday, September 10, 2009

Crise Libyenne : L’accueil du terroriste de Lockerbie a été évoquée à Berne

LE TEMPS: Démarche inédite d’un industriel zurichois

L’idée est venue d’un industriel zurichois, Edwin Bollier. Après le déclenchement de la crise libyenne, ce fabriquant d’équipements militaires et de matériel de renseignement a contacté le Département fédéral des affaires étrangères pour suggérer d’accueillir en Suisse l’auteur de l’attentat de Lockerbie, Abdelbaset Ali al-Megrahi, a révélé mercredi soir l’émission Rundschau de la TV alémanique.

Edwin Bollier raconte qu’il a pris l’initiative d’écrire à Micheline Calmy-Rey après avoir appris qu’al-Megrahi souffrait d’un cancer de la prostate. Il s’est dit que l’accueil en Suisse, à titre humanitaire, de cet homme gravement malade pourrait permettre d’apaiser le conflit opposant la Suisse à la Libye. >>> LT | Jeudi 10 Septembre 2009

Affaire Kadhaf : Qui sont vraiment les deux otages suisses?

LE TEMPS: Le DFAE a confirmé mercredi soir qu’un des deux otages suisses entretenait des contacts privés avec la famille du premier ministre libyen. Contactée par «Le Temps», l’épouse de l’otage s’insurge: «On dépeint mon mari comme un marchand d’armes, un espion! Mais c’est indécent!». L’affaire se complique.

L’affaire des deux Suisses retenus depuis le 19 juillet 2008 à Tripoli se complique. Dernier épisode en date: «24 heures» affirme que Rachid H., ingénieur suisso-tunisien de 68 ans, a des contacts étroits avec la famille du Premier ministre libyen. Et, surtout, qu’il aurait effectué un voyage en Tunisie il y a quelques semaines. Contactée par le Temps, sa femme dément cette information. Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), où règne une certaine nervosité, n’oppose pas de démenti officiel en revanche quant à ce supposé voyage qui laisserait beaucoup de questions ouvertes. Mais un simple «on ne peut pas s’exprimer à l’heure actuelle sur cet élément». Le département confirme cependant que Rachid H. a bien des contacts privés avec la famille du premier ministre.

Le Tages-Anzeiger lui, avait publié dans la journée, sur son site internet, des PV de séances des commissions de politique extérieure. Micheline Calmy a déclaré, en février dernier, qu’un des deux Suisses «se trouve régulièrement à la table du premier ministre libyen et joue au tennis», y apprend-on. Rachid H. connaît effectivement bien le pays pour y avoir vécu. Il habite «dans un domicile privé à environ 200 kilomètres de Tripoli», affirme le DFAE. Depuis quelques jours, il se trouverait en revanche dans les locaux de l’ambassade. Max G., 54 ans et directeur de la filiale d’ABB à Tripoli, a lui trouvé refuge dès le début de l’affaire à l’ambassade de Suisse alors qu’il résidait depuis 1 an et demi en Libye au moment de son arrestation. Il serait, dit-on, très marqué par sa situation. >>> Valérie de Graffenried | Jeudi 10 Septembre 2009

Affaire Libyenne : «Mon mari est constamment sous surveillance»

LE TEMPS: Fâchée par ce qu’elle a pu lire ou entendre dans les médias au sujet de son mari, l’épouse de l’otage helvético-tunisien retenu à Tripoli depuis plus d’un an a décidé de sortir de sa réserve. Entretien.

Le Temps: Dans quel état d’esprit êtes-vous actuellement?

– Je suis outrée par la désinformation et le manque de professionnalisme de certains médias, qui n’hésitent pas à écrire n’importe quoi au sujet de mon mari sans se donner la peine de vérifier ce qu’ils diffusent. On le dépeint comme un marchand d’armes, un espion, mais c’est indécent! Tout comme le fait d’affirmer que mon mari est parti en vacances en Tunisie frise la diffamation. Sur quelles bases se permet-on de raconter cela? Il faut arrêter de mettre de l’huile sur le feu en alignant des histoires abracadabrantes alors que les deux Suisses sont toujours à Tripoli, à la merci du régime libyen.

– Avez-vous eu l’occasion d’en parler avec votre mari?

– Je peux lui parler et lui envoyer des email tous les jours. S’il était parti en vacances, je le saurais.
– Dans votre village, personne n’était au courant que l’un des deux Suisses est votre époux. Pourquoi êtes-vous restée silencieuse jusqu’à présent?

– Mais pourquoi serais-je allée raconter cela aux voisins? C’est un village où les gens ne se connaissent pas beaucoup. Je ne suis pas allée me confier au syndic, parce que je n’en voyais pas l’utilité. Et surtout, au début, je n’ai pas imaginé une seconde que mon mari resterait enfermé à Tripoli si longtemps. Je voulais préserver mes amis, mes proches. Mais aujourd’hui, je suis très soutenue par les gens qui me sont chers.

– Quand vous êtes partie en voyage avec Micheline Calmy-Rey à Tripoli, comment avez-vous évalué l’état de santé de votre époux?

– Un médecin était avec nous, il l’a ausculté, ainsi que l’autre Suisse. Je suis inquiète pour mon mari. Il a 68 ans, bientôt 69. Il est cardiaque, il prend des médicaments contre l’hyper tension, il devrait passer des examens. Quand je l’ai revu, il avait pris dix kilos, j’ai senti à quel point il se ronge de l’intérieur. Il a aussi un problème à l’œil, et des soucis aux dents. Moralement, mon mari a des hauts et des bas. Il fait peut-être de la décompensation. Au printemps, on a demandé un rapatriement humanitaire, mais nous n’avons reçu aucune réponse de la Libye. >>> Cynthia Gani | Jeudi 10 Septembre 2009

Saturday, September 05, 2009

«Montrer que la Suisse n’est pas dupe»

LE TEMPS: Luis Martinez, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po à Paris, est l’un des spécialistes les plus respectés de la Libye. Il porte un regard acéré sur la crise qui oppose Berne à Tripoli. Il a publié The Libyan Paradox*.

Le Temps: Comment appréciez-vous la manière dont les autorités suisses ont géré cette crise avec la Libye?

Luis Martinez: En observateur extérieur, j’avais été étonné, dans l’affaire de l’arrestation d’Hannibal Kadhafi et de sa femme, par la volonté d’être aussi formel vis-à-vis de l’enfant d’un chef d’Etat comme le colonel Kadhafi dans le contexte actuel de la Libye. Le même événement ne m’aurait absolument pas choqué il y a dix ans à Genève, Oslo ou Madrid. La Libye aurait rappelé Hannibal et aurait dit: «Ce n’est pas le moment de faire des bêtises, on a assez de problèmes avec le Conseil de sécurité.»

Mais avec la Libye d’aujourd’hui, qui depuis 2003 revient sur la scène et affiche clairement ses prétentions, j’ai trouvé que cette arrestation avait un côté peut-être courageux mais aussi très risqué. Même s’il est tout à fait respectable de venir en aide à deux employés maltraités, dans le contexte actuel, les autorités ont manqué de tact et surtout de débriefing: la Libye d’aujourd’hui n’est pas la Libye d’avant.

– Mais comment comprendre que la Libye se soit sentie à ce point humiliée?

– Ce point est très important. Ce petit monde des enfants de pétro-Etats autoritaires est un peu comme celui des acteurs de Holly­wood. Tout le monde se connaît, on fréquente les mêmes villes, les mêmes palaces. Les Libyens font leur retour dans ces endroits depuis 2003, et vis-à-vis des autres grandes familles, il est vraiment gênant d’apparaître comme ceux que l’on maltraite, au même titre que des Soudanais ou des Syriens. Deux employés marocains arrivent à faire arrêter le fils de Kadhafi: dans ce petit monde-là, cela veut dire que Kadhafi ne vaut rien. La réaction libyenne est proportionnelle à son humiliation. Il s’agit de faire comprendre que cela coûte très cher d’agir ainsi avec un enfant Kadhafi. >>> Angélique Mounier-Kuhn | Samedi 05 Septembre 2009

*The Libyan Paradox (Columbia/Hurst) (Hardcover) >>>

Friday, September 04, 2009

L’humiliation, nerf de la guerre que livre la Libye à la Suisse

TRIBUNE DE GENÈVE: CRISE DIPLOMATIQUE | De l’arrestation d’Hannibal Kadhafi à Genève aux appels à disloquer la Suisse: le ressort du contentieux entre Berne et Tripoli est un sentiment de perte d’honneur.

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Hannibal Kadhafi. Photo : Tribune de Genève

La Libye va-t-elle tenter de réclamer la dislocation de la Suisse devant l’assemblée générale de l’ONU qui débute le 15 septembre? Ce serait là l’humiliation ultime pour le gouvernement helvétique qui s’est déjà aplati devant Muammar Kadhafi, sans pour autant obtenir le retour de nos deux concitoyens. Si cette dernière provocation n’a bien sûr aucune chance d’aboutir (lire ci-dessous), elle montre bien que la bataille se livre avant tout sur le plan de l’honneur. Une valeur que cette société bédouine estime être bafouée par notre pays, explique Hasni Abidi, directeur à Genève du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe (Cermam). Décryptage.

D’abord, les domestiques…



L’humiliation, c’est d’abord celle des domestiques d’Hannibal Kadhafi et de son épouse Aline El-Skaf, qui ont appelé au secours la police genevoise le 12 juillet 2008. Les deux employés, une Tunisienne et un Marocain, accusent alors leurs patrons de maltraitance. Pour prouver leur bonne foi, ils vont jusqu’à montrer leurs blessures à la presse. «Aujourd’hui encore, en Libye, les gens ne croient pas à cette version», assure Hasni Abidi. «Ils savent Hannibal capable de ce qui lui est reproché, mais ils pensent tout de même que les domestiques voulaient simplement s’installer en Suisse.

Pour cette société profondément marquée par la tradition tribale des Bédouins, la parole des employés n’a pas le même poids que celle des patrons. Et l’intervention de la police genevoise est perçue comme une violation de la sphère privée. Donc, de l’étranger qui se mêle de leurs affaires.» >>> Andrés Allemand | Vendredi 04 Septembre 2009

Polizeifotos von Hannibal Ghadhafi: «Tribune de Genève» illustriert ein «Gefühl von Entehrung»

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Hannibal Ghadhafi nach der Festnahme in Genf am 15. Juli 2008, Polizeifoto. Bild: Neue Zürcher Zeitung Online

NZZ ONLINE: Die Genfer Zeitung «Tribune de Genève» hat am Freitag zwei Polizeifotos von Hannibal Ghadhafi veröffentlicht. Nach Angaben der Zeitung wurden sie anlässlich von dessen Verhaftung am 15. Juli 2008 gemacht.

Die Schwarz-Weiss-Aufnahmen zeigen das Gesicht des Sohnes des libyschen Herrschers Muammar Ghadhafi von vorne, respektive von der Seite. Die Zeitung erklärt, sie sei bereits seit mehreren Monaten im Besitz der Aufnahmen und betrachte es heute als angebracht, diese zu veröffentlichen. Sie zeugten von einem Gefühl der Entehrung, wie es von den Libyern wahrgenommen werde.

Der Leiter des Zentrums für arabische Studien in Genf, Hasni Abidi, wird mit der Aussage zitiert, es sei die Verhaftung des Sohns von Oberst Ghadhafi gewesen, die den Zorn Libyens provoziert habe. Es sei während 40 Jahren der Herrschaft das erste Mal gewesen, dass ein Angehöriger des Ghadhafi-Clans eine Nacht im Gefängnis verbracht habe. >>> (ap)/awy. | Freitag, 04. September 2009

Tuesday, April 21, 2009

Yael Levy: Switzerland Plays Neutrality Card

YNET NEWS: Former ambassador to Geneva chides Swiss president for meeting with Iranian president, says country cannot remain neutral in the face of Holocaust denial. Historian Arieh Kochavi explains why Switzerland's neutrality serves its long-term interests

Swiss President Hans-Rudolf Merz justified his meeting with Iranian President Mahmoud Ahmadinejad on Monday, asserting to his critics that Switzerland is maintaining its neutrality.

The neutrality card failed, however, to win over at least one skeptic, Israel's former ambassador to Geneva, Yitzhak Meir.

"It was impossible to remain neutral in the face of the evil of World War II, and it is impossible to remain neutral in the face of Ahmadinejad," Meir told Ynet.

"As a friend of Switzerland, I believe that the president was mistaken in his understanding of the average citizen's stance in Switzerland today," said Meir, who dispatched a letter to Merz's office in Berne.

"I wrote to him that what he did wasn't just wrong, it was a gross error. I regret this, and it pains me as a man who has seen the other sides of Switzerland."

The former ambassador believes that Switzerland has yet to understand that the neutrality it aspires to is not feasible.

"The committee that Switzerland formed after WWII acknowledged the fact that the country carried out a role that the Swiss couldn't forgive themselves for. They couldn't come to terms with what occurred in their country in the name of 'neutrality' – their policies regarding Jewish refugees. And here, once more the issue of neutrality is on the table."

Meir emphasized that Switzerland does not deny the Holocaust like Ahmadinejad and his ilk, but added that this is what makes the meeting so problematic.

"Holocaust deniers will be able to use the meeting despite Switzerland's stance. This meeting is grave because it creates a sort of banality and laicization of the Swiss attempt not to forget the Holocaust. I see President Merz's choice as an anti-Swiss act." >>> Yael Levy | Tuesday, April 21, 2009

Monday, October 08, 2007

”Black Day for Swiss Democracy and Freedom of Speech”

THE GUARDIAN:
· Rioters hurl petrol bombs and torch cars in capital
· Fear that riot will increase support for the far right

The Swiss capital of Berne was turned into a battle zone at the weekend when leftwing radicals seized control of the main square outside parliament, routing the main far-right political party two weeks before a general election and catching the Swiss police off guard.

Dozens of protesters were arrested and around two dozen people injured, mostly police officers, as police deployed tear gas, water cannon, and rubber bullets to try to regain control from gangs of highly organised, masked people who turned the small and normally sleepy capital of Switzerland into a scene of devastation.

The clashes on Saturday and the revulsion triggered among mainstream Swiss by the unusual street violence are likely to play into the hands of Christoph Blocher, the tough-talking populist and millionaire industrialist who leads the Swiss People's Party (SVP), the far-right movement tipped to win the elections later this month following a campaign denounced as overtly racist by a United Nations watchdog.

Mr Blocher called a campaign rally of his party in the capital and some 10,000 of his supporters converged on Berne to march to the capital's main square in front of parliament.

But the planned rally was hijacked by up to 1,000 masked street fighters who blocked the SVP's progress, outwitted the police by operating in small groups moving in and out of the crowds, and ransacked the SVP stage and campaign equipment.

The Federal Square, site of a charming Saturday morning flower and vegetable market, resembled a war zone by Saturday night, littered with debris, masonry, shattered glass and torched metal. Switzerland reeling as radicals create havoc at rightwing political rally (more) By Ian Traynor in Berne

THE NEW YORK TIMES:
Immigration, Black Sheep and Swiss Rage By Elaine Sciolino

WATCH SVP VIDEO:
Swiss People’s Party (SVP): Heaven or Hell (Himmel oder Hölle)

Mark Alexander