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Wednesday, October 30, 2013

Retour des otages en France - L'"immense joie" de François Hollande


LE POINT: Les quatre ex-otages français ont atterri en fin de matinée à l'aéroport militaire de Villacoublay.

Amaigris et émus, les quatre ex-otages du Niger ont retrouvé leurs familles sous un beau soleil d'automne mercredi à Villacoublay, après plus de trois années d'une terrible absence, alors que des questions se posent sur le paiement ou non d'une rançon. À leur sortie de l'appareil, une joie intense. Daniel Larribe, 62 ans, barbe grise et pull rouge, est tombé dans les bras de son épouse, Françoise, et de ses deux filles en larmes. Le visage tout sourire de l'immense Thierry Dol, 32 ans, lunettes noires et épaisse écharpe grise, dominait cette image de groupe.

Plus discrets, Marc Féret, 46 ans, un chèche noir enroulé autour de la tête, et le benjamin Pierre Legrand, seulement 28 ans, chèche olive autour du cou, semblaient aussi plus éprouvés. "C'est une immense joie", a déclaré plus tard le président François Hollande, encadré des quatre hommes, qui n'ont pas souhaité prendre la parole devant la presse. Au nom de "leur liberté" retrouvée, a suggéré le président, qui a salué "leur courage après trois ans d'épreuves, d'attente, de souffrance". (+ vidéo) » | Le Point.fr avec AFP | mercredi 30 octobre 2013

Friday, November 19, 2010

OTAGES AU MALI - La France sommée de "négocier avec Ben Laden"

LE POINT: Le chef d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) a prévenu que la France allait devoir négocier avec Oussama Ben Laden pour obtenir la libération des cinq otages français retenus au Mali. Aqmi exige, en outre, de la France qu'elle retire ses troupes d'Afghanistan pour libérer les otages qu'elle retient, a ajouté l'Algérien Abdelmalek Droukdel. Le chef d'Aqmi s'exprimait dans un enregistrement audio diffusé jeudi soir par la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. "Toute forme de négociation sur ce sujet à l'avenir sera conduite avec personne d'autre que notre Sheikh Oussama Ben Laden (...) et selon ses conditions", a déclaré le dirigeant d'Aqmi. "(Si vous) voulez que vos citoyens qui sont prisonniers chez nous soient sains et saufs, alors vous devez vous dépêcher et retirer vos soldats d'Afghanistan selon un calendrier précis que vous rendrez public", a ajouté Abdelmalek Droukdel, selon la retranscription du SITE. >>> Le Point.fr | Vendredi 19 Novembre 2010

BBC: France rejects 'Bin Laden talks' to free hostages: France has rejected demands by an al-Qaeda group in northern Africa that it should negotiate the release of five French hostages and two others with Osama Bin Laden. >>> | Friday, November 19, 2010

Thursday, September 10, 2009

Crise Libyenne : L’accueil du terroriste de Lockerbie a été évoquée à Berne

LE TEMPS: Démarche inédite d’un industriel zurichois

L’idée est venue d’un industriel zurichois, Edwin Bollier. Après le déclenchement de la crise libyenne, ce fabriquant d’équipements militaires et de matériel de renseignement a contacté le Département fédéral des affaires étrangères pour suggérer d’accueillir en Suisse l’auteur de l’attentat de Lockerbie, Abdelbaset Ali al-Megrahi, a révélé mercredi soir l’émission Rundschau de la TV alémanique.

Edwin Bollier raconte qu’il a pris l’initiative d’écrire à Micheline Calmy-Rey après avoir appris qu’al-Megrahi souffrait d’un cancer de la prostate. Il s’est dit que l’accueil en Suisse, à titre humanitaire, de cet homme gravement malade pourrait permettre d’apaiser le conflit opposant la Suisse à la Libye. >>> LT | Jeudi 10 Septembre 2009

Affaire Kadhaf : Qui sont vraiment les deux otages suisses?

LE TEMPS: Le DFAE a confirmé mercredi soir qu’un des deux otages suisses entretenait des contacts privés avec la famille du premier ministre libyen. Contactée par «Le Temps», l’épouse de l’otage s’insurge: «On dépeint mon mari comme un marchand d’armes, un espion! Mais c’est indécent!». L’affaire se complique.

L’affaire des deux Suisses retenus depuis le 19 juillet 2008 à Tripoli se complique. Dernier épisode en date: «24 heures» affirme que Rachid H., ingénieur suisso-tunisien de 68 ans, a des contacts étroits avec la famille du Premier ministre libyen. Et, surtout, qu’il aurait effectué un voyage en Tunisie il y a quelques semaines. Contactée par le Temps, sa femme dément cette information. Le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), où règne une certaine nervosité, n’oppose pas de démenti officiel en revanche quant à ce supposé voyage qui laisserait beaucoup de questions ouvertes. Mais un simple «on ne peut pas s’exprimer à l’heure actuelle sur cet élément». Le département confirme cependant que Rachid H. a bien des contacts privés avec la famille du premier ministre.

Le Tages-Anzeiger lui, avait publié dans la journée, sur son site internet, des PV de séances des commissions de politique extérieure. Micheline Calmy a déclaré, en février dernier, qu’un des deux Suisses «se trouve régulièrement à la table du premier ministre libyen et joue au tennis», y apprend-on. Rachid H. connaît effectivement bien le pays pour y avoir vécu. Il habite «dans un domicile privé à environ 200 kilomètres de Tripoli», affirme le DFAE. Depuis quelques jours, il se trouverait en revanche dans les locaux de l’ambassade. Max G., 54 ans et directeur de la filiale d’ABB à Tripoli, a lui trouvé refuge dès le début de l’affaire à l’ambassade de Suisse alors qu’il résidait depuis 1 an et demi en Libye au moment de son arrestation. Il serait, dit-on, très marqué par sa situation. >>> Valérie de Graffenried | Jeudi 10 Septembre 2009

Affaire Libyenne : «Mon mari est constamment sous surveillance»

LE TEMPS: Fâchée par ce qu’elle a pu lire ou entendre dans les médias au sujet de son mari, l’épouse de l’otage helvético-tunisien retenu à Tripoli depuis plus d’un an a décidé de sortir de sa réserve. Entretien.

Le Temps: Dans quel état d’esprit êtes-vous actuellement?

– Je suis outrée par la désinformation et le manque de professionnalisme de certains médias, qui n’hésitent pas à écrire n’importe quoi au sujet de mon mari sans se donner la peine de vérifier ce qu’ils diffusent. On le dépeint comme un marchand d’armes, un espion, mais c’est indécent! Tout comme le fait d’affirmer que mon mari est parti en vacances en Tunisie frise la diffamation. Sur quelles bases se permet-on de raconter cela? Il faut arrêter de mettre de l’huile sur le feu en alignant des histoires abracadabrantes alors que les deux Suisses sont toujours à Tripoli, à la merci du régime libyen.

– Avez-vous eu l’occasion d’en parler avec votre mari?

– Je peux lui parler et lui envoyer des email tous les jours. S’il était parti en vacances, je le saurais.
– Dans votre village, personne n’était au courant que l’un des deux Suisses est votre époux. Pourquoi êtes-vous restée silencieuse jusqu’à présent?

– Mais pourquoi serais-je allée raconter cela aux voisins? C’est un village où les gens ne se connaissent pas beaucoup. Je ne suis pas allée me confier au syndic, parce que je n’en voyais pas l’utilité. Et surtout, au début, je n’ai pas imaginé une seconde que mon mari resterait enfermé à Tripoli si longtemps. Je voulais préserver mes amis, mes proches. Mais aujourd’hui, je suis très soutenue par les gens qui me sont chers.

– Quand vous êtes partie en voyage avec Micheline Calmy-Rey à Tripoli, comment avez-vous évalué l’état de santé de votre époux?

– Un médecin était avec nous, il l’a ausculté, ainsi que l’autre Suisse. Je suis inquiète pour mon mari. Il a 68 ans, bientôt 69. Il est cardiaque, il prend des médicaments contre l’hyper tension, il devrait passer des examens. Quand je l’ai revu, il avait pris dix kilos, j’ai senti à quel point il se ronge de l’intérieur. Il a aussi un problème à l’œil, et des soucis aux dents. Moralement, mon mari a des hauts et des bas. Il fait peut-être de la décompensation. Au printemps, on a demandé un rapatriement humanitaire, mais nous n’avons reçu aucune réponse de la Libye. >>> Cynthia Gani | Jeudi 10 Septembre 2009

Saturday, September 05, 2009

«Montrer que la Suisse n’est pas dupe»

LE TEMPS: Luis Martinez, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po à Paris, est l’un des spécialistes les plus respectés de la Libye. Il porte un regard acéré sur la crise qui oppose Berne à Tripoli. Il a publié The Libyan Paradox*.

Le Temps: Comment appréciez-vous la manière dont les autorités suisses ont géré cette crise avec la Libye?

Luis Martinez: En observateur extérieur, j’avais été étonné, dans l’affaire de l’arrestation d’Hannibal Kadhafi et de sa femme, par la volonté d’être aussi formel vis-à-vis de l’enfant d’un chef d’Etat comme le colonel Kadhafi dans le contexte actuel de la Libye. Le même événement ne m’aurait absolument pas choqué il y a dix ans à Genève, Oslo ou Madrid. La Libye aurait rappelé Hannibal et aurait dit: «Ce n’est pas le moment de faire des bêtises, on a assez de problèmes avec le Conseil de sécurité.»

Mais avec la Libye d’aujourd’hui, qui depuis 2003 revient sur la scène et affiche clairement ses prétentions, j’ai trouvé que cette arrestation avait un côté peut-être courageux mais aussi très risqué. Même s’il est tout à fait respectable de venir en aide à deux employés maltraités, dans le contexte actuel, les autorités ont manqué de tact et surtout de débriefing: la Libye d’aujourd’hui n’est pas la Libye d’avant.

– Mais comment comprendre que la Libye se soit sentie à ce point humiliée?

– Ce point est très important. Ce petit monde des enfants de pétro-Etats autoritaires est un peu comme celui des acteurs de Holly­wood. Tout le monde se connaît, on fréquente les mêmes villes, les mêmes palaces. Les Libyens font leur retour dans ces endroits depuis 2003, et vis-à-vis des autres grandes familles, il est vraiment gênant d’apparaître comme ceux que l’on maltraite, au même titre que des Soudanais ou des Syriens. Deux employés marocains arrivent à faire arrêter le fils de Kadhafi: dans ce petit monde-là, cela veut dire que Kadhafi ne vaut rien. La réaction libyenne est proportionnelle à son humiliation. Il s’agit de faire comprendre que cela coûte très cher d’agir ainsi avec un enfant Kadhafi. >>> Angélique Mounier-Kuhn | Samedi 05 Septembre 2009

*The Libyan Paradox (Columbia/Hurst) (Hardcover) >>>