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Tuesday, August 11, 2009

L’Iran propose une libération conditionnelle pour Clotilde Reiss

TRIBUNE DE GENÈVE: POLÉMIQUE | Le ministère iranien des Affaires étrangères à proposé à la France d’accorder une liberté conditionnelle à Clotilde Reiss, à condition qu’elle réside à l’ambassade de France à Téhéran jusqu’à la fin de son procès

"Notre vice-ministre des Affaires étrangères a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu’à la fin de son procès et à condition que le gouvernement et l’ambassadeur de France à Téhéran accepte et s’y engage officiellement, réside à l’ambassade de France à Téhéran jusqu’à ce que le processus judiciaire arrive à son terme", a déclaré M. Miraboutalebi sur RFI. "Elle pourra bénéficier d’une liberté conditionnelle. Jusqu’à maintenant on n’a pas eu de réponse de la part de l’ambassadeur de France."

"Nous sommes en train d’essayer de créer des conditions favorables pour Clotilde Reiss", a-t-il ajouté, tout en insistant sur le fait que "c’est le juge qui décide de la longueur du procès".

La jeune Française est "allée en Iran avec un visa d’un mois et finalement s’est retrouvée sur place pendant cinq mois, alors même que son visa avait expiré depuis longtemps", a-t-il par ailleurs affirmé. "Cette demoiselle a préféré enseigner la langue française pendant quinze jours au milieu des manifestants et au milieu de l’agitation, donc il y a un certain nombre de chefs d’accusation à son encontre". >>> AP | Mardi 11 Août 2009

Saturday, August 01, 2009

Les anti-Ahmadinejad 
devant la justice iranienne

LE FIGARO: Le procès d'une centaine de manifestants, arrêtés lors des défilés de juin, s'est ouvert samedi devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. Les accusés, parmi lesquels figurent des personnalités du camp réformateur, encourent au moins cinq ans de prison.

A quelques jours de la prestation de serment Mahmoud Ahmadinejad, vainqueur très contesté de la présidentielle iranienne du 12 juin, le régime iranien hausse le ton. Le premier procès de manifestants anti-Ahmadinejad s'est ouvert samedi evant un tribunal révolutionnaire de Téhéran. Dans le box des accusés se trouve une centaine de sympathisants de l'opposition, arrêtés lors des marches de protestation du mois de juin. Parmi ces militants figurent des personnalités du camp réformateur telles que l'ancien vice-président Mohammat Ali Abtahi, l'ancien porte-parole du gouvernement Abdollah Ramezanzadeh ou le chef du principal parti réformateur, le Front iranien de la participation islamique, Mohsen Mirdamadi.

Les prévenus selon l'agence officielle Irna, d'avoir «perturbé l'ordre et la sécurité» et «d'avoir des liens avec les hypocrites», l'appellation officielle des Moudjahidine du Peuple, le principal mouvement d'opposition en exil. Ils sont également soupçonnés, précise l'agence, «de port d'armes à feu et de grenades, d'attaques contre les forces de l'ordre et les miliciens islamistes et d'envoi d'images des défilés pour les médias ennemis». A priori, les prisonniers encourent cinq ans de captivité, mais s'ils étaient reconnus coupables d'être «mohareb» (ennemi de Dieu), ils risqueraient la peine de mort. >>> lefigaro.fr avec AFP | Samedi 01 Août 2009

Saturday, July 18, 2009

La contestation redescend dans la rue à Téhéran

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Un bassidji pointe son pistolet lacrymogène en direction d'un homme, hier, à Téhéran, lors d'une manifestation antigouvernementale qui a dégénéré en affrontements violents. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Le prêche de l'ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, prétexte du rassemblement de vendredi, a étalé au grand jour les dissensions au sommet de régime.

Jamais foule aussi dense et hétéroclite ne s'était donné rendez-vous à la prière du vendredi. Des milliers de partisans du leader de l'opposition, Mir Hossein Moussavi, ont rejoint exceptionnellement, vendredi, la masse traditionnelle des fidèles abonnés à ce rassemblement qui se tient, chaque semaine, à l'université de Téhéran. «Les avenues qui entouraient l'université étaient pleines à craquer. Sous leur tchador, certaines femmes portaient symboliquement un foulard vert - la couleur de Moussavi. Des hommes faisaient le «V » de la victoire avec leurs mains», raconte Reza, un témoin qui s'est rendu sur place.

Une occasion hautement symbolique, puisqu'après un mois de silence, l'ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani était attendu à la tribune. C'est la première fois que cet homme clé du régime, qui soutient Moussavi - également présent à la grande prière - s'exprimait publiquement depuis le résultat du scrutin du 12 juin. «La République islamique court à sa perte si le vote du peuple n'est pas pris en considération», a prévenu Rafsandjani, en référence à la réélection contestée de son ennemi politique, Mahmoud Ahmadinejad, contre lequel il avait lui-même fait campagne en 2005. Sa déclaration, qui contraste avec l'intransigeance jusqu'alors affichée du pouvoir, est une nouvelle illustration des fissures qui prévalent au sommet de l'État iranien.

Après avoir évoqué une «solution» possible à la crise, sans en donner les détails, Rafsandjani s'est ouvertement insurgé contre les arrestations de ces dernières semaines, tout en déplorant les atteintes à la liberté de la presse. «Au final, il n'a rien proposé de concret, mais le seul fait de mettre en cause le résultat du scrutin signifie son soutien indirect au mouvement de protestation», relève un journaliste iranien. >>> Beyrouth, Delphine Minoui | Vendredi 17 Juillet 2009

YOUTUBE: Tehran, Friday July 17, 2009

Tuesday, July 14, 2009

Khamenei Junior, le pouvoir dans l'ombre du guide iranien

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Moment de détente entre amis. À l'époque, Mojtaba Khamenei, le second en partant de la gauche, était étudiant à Qom. En chemise jaune, Amir Farshad Ebrahimi, un ex-membre du Bassidj. Photo: Le Figaro

LE FIGARO: Le deuxième fils de Khamenei se serait imposé avec discrétion dans la hiérarchie complexe du régime à Téhéran. C'est lui qui aurait notamment facilité les fraudes électorales et dirigé la répression.

Ses apparitions publiques sont rares. Son visage, méconnu du grand public. Agissant discrètement dans l'ombre du pouvoir de son père, le puissant guide suprême iranien, Mojtaba Khamenei serait, en fait, un des principaux chefs d'orchestre de la répression qui sévit aujourd'hui à Téhéran.

C'est lui, selon de nombreux observateurs, qui aurait «ouvert la cage aux lions» en cédant le contrôle de Téhéran aux gardiens de la révolution et en lâchant les bassidjis dans les rues de la capitale iranienne, pour mâter les manifestants qui contestent la victoire d'Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin dernier. Un état de siège qui rappelle les premières années postrévolutionnaires, juste après la mise en place de la République islamique d'Iran, en 1979.

«De lui, on ne sait pas grand-chose, concède Mohsen Sazegara, un ancien membre des gardiens de la révolution, aujourd'hui exilé à Washington. Mais tout laisse à penser qu'il a joué un rôle majeur dans le “coup d'État” et la répression postélectorale. Le guide suprême est connu pour être un homme qui n'a pas le courage de prendre ce genre de décision. On le sait d'ailleurs dépressif. Il est donc fort possible que l'influence de son fils ait pesé dans la balance», dit-il.

Cadet d'une fratrie de six enfants, Mojtaba aurait aujourd'hui 40 ans, à peine. Il est marié à la fille de Gholam-Ali Haddad Adel, ancien président conservateur du Parlement iranien. Après avoir fait des études théologiques au grand séminaire religieux de la ville sainte de Qom, il disposerait du titre de hodjatoleslam (rang intermédiaire dans le clergé chiite). «Mes sources, en Iran, me disent qu'il est de ceux qui ont soutenu Ahmadinejad lors de sa première élection, en 2005, et ont tenu à le garder au pouvoir. Une sorte de reprise en main radicale lui permettant, sur le long terme, de briguer le poste de guide religieux occupé par son père», confie Sazegara. >>> Delphine Minoui | Lundi 13 Juillet 2009

Friday, June 26, 2009

Obama maintient son offre de dialogue à l'Iran

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Barack Obama s'est dit « choqué » par la répression brutale des manifestations en Iran, mardi, pendant une conférence de presse à la Maison-Blanche. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Zbigniew Brzezinski, ancienne personnalité du parti démocrate américain, assure au Figaro qu'il n'y a pas d'alternative à la main tendue par le président américain.

«Nous devons à la fois montrer de la sympathie pour les aspirations du peuple iranien à la démocratie, tout en affichant notre volonté de négocier avec Téhéran, quels que soient ceux qui sont au pouvoir.» Pour Zbigniew Brzezinski, ex-conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter entre 1977 et 1981, et qui a aujourd'hui l'oreille de Barack Obama, la politique d'engagement tracée par le nouveau chef de la Maison-Blanche est appelée à se poursuivre, en dépit des dramatiques événements en Iran.

«La ligne a été tracée de façon très claire et très intelligente», estime ce mentor démocrate en géopolitique, âgé aujourd'hui de 81 ans. Il a toujours son bureau au Centre pour les études internationales et stratégiques (CSIS), l'un des principaux think-tanks de Washington. «L'important, insiste-t-il, c'est de ne pas interférer dans la politique intérieure iranienne car cela donnerait aux dirigeants conservateurs de Téhéran des arguments pour accroître la répression contre le mouvement démocratique.» >>> Alain Barluet, envoyé spécial du Figaro à Washington | Jeudi 25 Juin 2009

Friday, May 15, 2009

Roxana Saberi est arrivée à Vienne

L’EXPRESS.fr: La journaliste avait été condamnée le 13 avril par l'Iran à huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis. Après des protrestations émanant du monde entier, elle avait finalement été libérée en début de semaine.

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion tôt vendredi matin à l'aéroport de Vienne, en provenance de Téhéran, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant", a-t-elle déclaré à l'AFP juste après son arrivée, sans donner de précision sur la durée de son séjour viennois, ni sur la date de son retour aux Etats-Unis.

Elle était accompagnée de son père, de sa mère et de son frère.

Peu après sa libération, son père, Reza Saberi, avait indiqué que sa famille préparait son retour aux Etats-Unis. >>> Par LEXPRESS.fr avec AFP | Vendredi 15 Mai 2009

VOA: Journalist Roxana Saberi Not Ready to Tell Her Story Yet

American journalist Roxana Saberi has arrived in Austria to recuperate after spending four months in an Iranian prison.



The newly-freed journalist arrived in the Austrian capital, Vienna, early Friday on a flight from Tehran. She was accompanied by her parents.



Saberi told reporters at the airport that she plans to spend several days in Austria and then go to the United States. She said she is not yet ready to talk about her experience, but will do so in the near future, recounting her time in jail, and the events leading up to her detention. 



The 32-year-old journalist, a dual American-Iranian citizen, was arrested in January while buying a bottle of wine, which is illegal in Iran. She was convicted last month of espionage. 



After Saberi's lawyer appealed the court's decision, a judge reduced her sentence and freed her from prison on Monday.



Speaking to reporters Tuesday, Saberi said she had no immediate plans and just wants to relax with her family. >>> By VOA News | Friday, May 15, 2009

Monday, March 23, 2009

L'Iran défiant face à la main tendue d'Obama

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Le changement n'est qu'un «slogan» dans la bouche d'Obama, a insisté l'ayatollah Ali Khamenei. Crédits photo : AP

LE FIGARO: Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a indiqué que Téhéran était prêt à changer de politique si les Etats-Unis modifiaient dans les faits et non seulement en paroles leur attitude à l'égard de la République islamiste.

La main tendue de Barack Obama qui a offert, vendredi, dans un message vidéo inédit de surmonter trente années de relations américano-iraniennes hostiles, a été accueillie avec sceptissisme par Téhéran. Le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei, a indiqué que l'Iran changera de politique si les Etats-Unis modifient dans les faits et non seulement en paroles leur attitude à l'égard de la République islamiste. « Nous n'avons aucune expérience du nouveau président américain. Nous observerons et jugerons. Changez, et notre attitude changera. Si vous ne changez pas d'attitude, sachez que notre peuple s'est renforcé et continuera de résister», a mis en garde le numéro un iranien.

Le changement n'est qu'un «slogan» dans la bouche d'Obama, a insisté le dirigeant religieux, devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées dans la ville sainte de Mashhad. Khamenei a reproché aux dirigeants américains de continuer à accuser son pays de soutenir le terrorisme. Le président américain a en effet affirmé dans son adresse que l'Iran ne pouvait obtenir la place qui lui revient dans le concert des nations en utilisant «la terreur et les armes» et avait demandé à Téhéran d'opter pour «des agissements pacifiques». Ali Khamenei estime donc que la rhétorique de Barack Obama ne varie en rien de celle de son prédécesseur George W. Bush. «Obama a insulté la République islamique d'Iran dès le premier jour», a-t-il déploré. «Les responsables américains et les autres doivent savoir qu'on ne peut pas tromper le peuple iranien et lui faire peur». >>> lefigaro.fr avec AP et AFP | Dimanche 22 Mars 2009

Saturday, February 14, 2009

Iran: La coiffeuse qui aimait les livres

L'EXPRESS: De son salon, à Téhéran, elle a fait une bibliothèque. Et un espace de liberté où, trente ans après la révolution islamique, les femmes se retrouvent et débattent.

Chez Farkhondeh Gohari, on entre sans rendez-vous. Femmes au foyer en tchador noir, adolescentes aux mèches rebelles dépassant du foulard, étudiantes sans le sou, elles sont des dizaines à se presser, chaque jour, devant sa porte. Avec une seule requête: quel livre emprunter cette semaine?

"Pour moi, ce sont toutes des soeurs. Je suis ici pour les aider, à ma façon", murmure l'hôtesse entre quelques gorgées de thé fumant - la seule récréation qu'elle s'accorde, avant d'aller classer les livres de sa bibliothèque de Shahr-e Rey, une ville populaire au sud de Téhéran.

Ce n'est pas une rebelle, Farkhondeh Gohari, dans son voile clair et son manteau informe. Rien à voir avec les pin-up du nord de la capitale, qui narguent les gardiens de la morale islamique en arborant des foulards ultracolorés. Ni avec certaines féministes qui finissent régulièrement au cachot pour avoir eu le courage de dénoncer ouvertement le régime clérical et la discrimination envers les femmes.

Pourtant, alors que la République islamique souffle ses 30 bougies, ce petit bout de femme tout en rondeurs bataille, sans bruit, pour une plus grande émancipation de ses consoeurs. Avec pour seules armes quelques livres empilés sur de modestes étagères en bois. "Il y en a pour tous les goûts: des livres de cuisine, des romans de Dostoïevski, des essais de Jean-Paul Sartre, des méthodes d'anglais, des poèmes persans. Quoi qu'on lise, la lecture libère l'esprit", dit-elle.

Voilà quinze ans déjà que, par un beau matin de mars, cette quinquagénaire au caractère bien trempé, mère de quatre enfants, a décidé, sur un coup de tête, de transformer son salon de beauté en un salon de lecture. Un pari fou couronné de succès. "Ca a commencé avec 50 livres achetés d'occasion. Aujourd'hui, j'ai une sélection de plus de 7000 ouvrages. La demande ne cesse d'augmenter", se félicite-t-elle.

Au début, c'est un peu par hasard qu'elle endosse sa mission, à cheval entre le social et l'humanitaire. "J'étais en train de coiffer une jeune mariée, se souvient-elle, lorsqu'une voisine a frappé à la porte. Elle voulait à tout prix me convaincre d'assister à un atelier sur la prévention sanitaire organisé par la municipalité." >>> Par Delphine Minoui | Samedi 14 Février 2009

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Thursday, January 01, 2009

Iran: attaque contre la maison de Shirin Ebadi

LE MONDE: Un groupe de manifestants a attaqué jeudi matin la maison du prix Nobel de la paix 2003, Shirin Ebadi et lancé des slogans contre elle, a annoncé cette avocate à l'AFP.

"Cent cinquante manifestants se sont rassemblés devant l'immeuble et ont scandé des slogans contre moi", a-t-elle déclaré.

Selon elle, ils ont crié "L'Amérique et Israël commettent des crimes, Ebadi les soutient".

Elle a ajouté que les manifestants s'étaient dispersés au bout d'une demi-heure après l'arrivée de la police et après avoir arraché l'enseigne de son cabinet d'avocat qui se trouve dans le même immeuble et écrit des slogans sur les murs.

"Cette attaque n'a rien à avoir avec notre position sur ce qui se passe à Gaza, car nous avons publié il y a deux jours un communiqué pour condamner ce qui s'y passe et soutenir les Palestiniens", a affirmé Mme Ebadi.

"Il s'agit d'un prétexte", a-t-elle ajouté.

Depuis plusieurs jours, des militants islamistes manifestent à Téhéran pour dénoncer les attaques israéliennes contre Gaza qui ont fait, selon un dernier bilan 400 morts palestiniens.

Lors de ces manifestations, qui ont eu lieu notamment devant l'ambassade jordanienne et la section des intérêts égyptiens à Téhéran, des militants islamistes ont scandé des slogans contre Shirin Ebadi. >>> AFP | Jeudi 01 Janvier 2009

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Thursday, September 18, 2008

Les plans de Téhéran 
en cas de frappes hostiles

LE FIGARO: La marine iranienne prépare des attentats aux bateaux suicides contre la flotte américaine.

Une «attaque en bande, comme des loups» con­tre les ba­teaux américains : c'est la tactique de guerre éclair mise au point par la marine iranienne dans les eaux du golfe Arabo-Persique, en riposte à d'éventuelles frappes contre les installations nucléaires de Téhéran. Pilotées par des gardiens de la révolution fanatisés, une vingtaine de petites embarcations donnent régulièrement l'im­pression de fondre sur des navires occidentaux croisant dans les eaux internationales. Des attentats aux bateaux suicides «ne laisseront aucune chance de s'enfuir aux ennemis», avertit Ali Shirazi, représentant du guide suprême auprès des gardiens, l'armée idéologique du régime, qui menace de mettre le feu à Tel-Aviv et à la flotte américaine dans le Golfe, en cas d'attaque contre l'Iran.

«Avec leurs patrouilleurs et leurs vedettes rapides armées de lance-roquettes, les Iraniens peuvent faire des dégâts aux gros bateaux occidentaux», reconnaît un haut responsable du ministère de la Défense à Paris, qui surveille les mouvements iraniens dans le Golfe. Les plans de Téhéran 
en cas de frappes hostiles >>> Par Georges Malbrunot | 16.09.2008

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Tuesday, May 20, 2008

Téhéran décapite 
la direction baha'ie

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En 2004, à Téhéran, la maison de Mirza Abbas Nuri, père du fondateur de la foi baha'ie, a été détruite. Depuis la révolution islamique de 1979, de nombreux sites sacrés ont été démolis. Photo de la direction baha’ie grâce au Figaro

LE FIGARO: Les persécutions ont repris contre cette minorité religieuse pacifique.

Beyrouth, L'ARRESTATION sans motif, mardi, de six dirigeants de la communauté baha'ie, vient de susciter un profond émoi parmi les membres de cette minorité religieuse régulièrement persécutée en Iran. « Depuis l'arrivée au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad (juin 2005), on assiste à un durcissement. Il y a deux ans, une cinquantaine de jeunes Baha'is avaient déjà été arrêtés. Mais là, c'est la première fois que ce sont des coordinateurs importants de la communauté qui sont touchés en bloc », indique au Figaro Diane Ala'i, représentante de la communauté baha'ie auprès des Nations unies, à Genève.

Depuis la révolution islamique de 1979, le culte baha'ie, né en Iran au XIXe siècle, est proscrit. À l'inverse des autres minorités religieuses (chrétiens, zoroastriens, juifs) du pays, la petite communauté ne dispose d'aucun représentant au Parlement iranien. Au début des années 1980, les neufs membres de l'assemblée spirituelle baha'ie disparurent sans laisser de trace. L'année suivante, huit des neufs nouveaux membres furent exécutés. À l'époque, la répression finit par pousser la communauté à s'organiser dans la plus grande discrétion, et à créer un groupe d'amis, chargé de gérer les affaires de la communauté de manière informelle. C'est de ce groupe que faisaient partie les six personnes arrêtées, Behrouz Tavakkoli, Saeid Rezaie, Fariba Kamalabadi, Vahid Tizfahm, Jamaloddin Khanjani et Afif Naeim. Le septième membre du groupe, Mme Mahvash Sabet, était déjà emprisonné depuis le 5 mars. Incitation à la haine >>>

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Thursday, November 15, 2007

Riyad craint une attaque américaine contre l’Iran

LE FIGARO: Craignant les représailles de Téhéran contre ses installations pétrolières, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de Moscou, qui a l’oreille des Iraniens dans la crise du nucléaire.

Après avoir misé sur le dialogue, les responsables saoudiens semblent s’être résignés à une attaque américaine contre l’Iran. «Nous nous approchons de plus en plus près d’une confrontation», affirme au Figaro Abdel Mohsen Hakas, le ministre des Affaires sociales. «Le ton de George Bush nous donne à penser qu’il a décidé de ce qu’il allait faire», renchérit Rihab Massoud, bras droit du prince Bandar Ben Sultan, l’ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis, très bien introduit outre-Atlantique. Sous-entendu : le président américain ne quittera pas la Maison-Blanche sans avoir «traité» la menace que représente le nucléaire iranien. Riyad craint une attaque américaine contre l’Iran (suivant)

Mark Alexander

Friday, July 13, 2007

« Ces dernières semaines, près de 150 000 Iraniennes ont été interpellées à cause de leurs foulards jugés insuffisamment stricts »

LE FIGARO: Arrestation d'étudiants, de syndicalistes et de binationaux, poursuites contre les militantes féministes, intimidation d'opposants et de journalistes : le régime de Téhéran, sous pression internationale à cause de son programme nucléaire, durcit le ton en interne.

DANS la salle de rédaction de ce journal local, on entend voler les mouches. Sous le poids des nouvelles restrictions imposées ces derniers mois, les plumes n'ont plus grand-chose à gratter. « À l'exception de la retranscription des discours du guide suprême et des déclarations du président Ahmadinejad, écrire est devenu une prise de risque incontrôlable », se lamente un jeune reporter, qui préfère taire son nom.

Interdiction d'évoquer les sanctions onusiennes, interdiction de parler des arrestations menées par la police des moeurs, interdiction d'écrire sur les pressions subies par la minorité sunnite... Une circulaire de trois pages, envoyée par le Conseil suprême de la sécurité nationale il y a un mois aux rédactions des quotidiens iraniens, dresse une liste exhaustive des sujets à éviter. Ceux qui dérogent à la règle sont régulièrement intimidés, parfois arrêtés, voire forcés de mettre la clef sous la porte.

Derniers exemples en date : la fermeture forcée, à une semaine d'intervalle, du quotidien réformateur Hamihan et de l'agence de presse semi-officielle Ilna, proche des modérés... Des signes, parmi tant d'autres, de la vague de répression qui secoue la société iranienne, à l'heure où les autorités de Téhéran font l'objet d'une pression internationale renforcée à cause de leur refus d'abandonner leur programme nucléaire. Le régime iranien étouffe toute contestation (suivant) De Delphine Minoui

Mark Alexander