TRIBUNE DE GENÈVE: POLÉMIQUE | Le ministère iranien des Affaires étrangères à proposé à la France d’accorder une liberté conditionnelle à Clotilde Reiss, à condition qu’elle réside à l’ambassade de France à Téhéran jusqu’à la fin de son procès
"Notre vice-ministre des Affaires étrangères a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu’à la fin de son procès et à condition que le gouvernement et l’ambassadeur de France à Téhéran accepte et s’y engage officiellement, réside à l’ambassade de France à Téhéran jusqu’à ce que le processus judiciaire arrive à son terme", a déclaré M. Miraboutalebi sur RFI. "Elle pourra bénéficier d’une liberté conditionnelle. Jusqu’à maintenant on n’a pas eu de réponse de la part de l’ambassadeur de France."
"Nous sommes en train d’essayer de créer des conditions favorables pour Clotilde Reiss", a-t-il ajouté, tout en insistant sur le fait que "c’est le juge qui décide de la longueur du procès".
La jeune Française est "allée en Iran avec un visa d’un mois et finalement s’est retrouvée sur place pendant cinq mois, alors même que son visa avait expiré depuis longtemps", a-t-il par ailleurs affirmé. "Cette demoiselle a préféré enseigner la langue française pendant quinze jours au milieu des manifestants et au milieu de l’agitation, donc il y a un certain nombre de chefs d’accusation à son encontre". >>> AP | Mardi 11 Août 2009