LE FIGARO: Craignant les représailles de Téhéran contre ses installations pétrolières, l’Arabie saoudite s’est rapprochée de Moscou, qui a l’oreille des Iraniens dans la crise du nucléaire.
Après avoir misé sur le dialogue, les responsables saoudiens semblent s’être résignés à une attaque américaine contre l’Iran. «Nous nous approchons de plus en plus près d’une confrontation», affirme au Figaro Abdel Mohsen Hakas, le ministre des Affaires sociales. «Le ton de George Bush nous donne à penser qu’il a décidé de ce qu’il allait faire», renchérit Rihab Massoud, bras droit du prince Bandar Ben Sultan, l’ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis, très bien introduit outre-Atlantique. Sous-entendu : le président américain ne quittera pas la Maison-Blanche sans avoir «traité» la menace que représente le nucléaire iranien. Riyad craint une attaque américaine contre l’Iran (suivant)
Mark Alexander