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Saturday, September 07, 2013

Syrie: les Européens pour «une réponse forte» aux attaques chimiques

LA PRESSE: Les pays de l'Union européenne se sont accordés samedi à Vilnius sur la nécessité d'une réponse internationale «forte» à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mais sans aller jusqu'à soutenir le projet de frappes défendu par le secrétaire d'État américain John Kerry et par la France.

Au lendemain d'un G20 où il n'avait pas réussi à obtenir un large soutien international, le président américain Barack Obama a lancé un appel aux membres du Congrès américain pour qu'ils approuvent le principe d'une opération armée. «Nous sommes les États-Unis. On ne peut pas rester aveugle devant les images de Syrie que nous avons vues», a-t-il déclaré dans son allocution hebdomadaire à la radio.

Les États-Unis ont eu la satisfaction de voir l'Allemagne se joindre à l'appel lancé la veille par onze pays présents au G20 pour une «réponse internationale forte», de nature non spécifiée, aux attaques chimiques du 21 août dans la banlieue de Damas.

Sans reprendre exactement les termes de cet appel, les ministres des Affaires étrangères de l'UE, réunis à Vilnius, sont tombés d'accord sur la nécessité d'une «réponse claire et forte». » | Agence France-Presse | Vilnius | samedi 07 septembre 2013

Friday, September 06, 2013

Au Liban, la population s'inquiète des répercussions du conflit syrien


L’EXPRESS: Avec la perspective d'une intervention occidentale en Syrie, la population libanaise sombre dans la hantise d'une contamination du conflit.

"Ce soir, je ne sors pas à cause de la situation", prévient Wael, étudiant de 22 ans. Cette phrase lapidaire et quasi-quotidienne est symptomatique de la psychose collective qui s'est emparée des habitants de Beyrouth. La situation? Ce sont les attentats de Dahiyeh (un fief du Hezbollah, au sud de la capitale) et de Tripoli (dans le nord du pays), qui ont fait plus de 70 morts en août. La perspective d'une intervention occidentale en Syrie attise les craintes des Libanais que le conflit pourrait se déplacer dans leur pays.

Ces derniers temps, dans la capitale, l'atmosphère est devenue pesante. Bars et hôtels semblent désertés par leurs clients tandis que les embouteillages sont plus rares qu'à l'accoutumée. Même les nuits, en général animées, laissent place à un calme plat. Seuls les klaxons des taxi-services résonnent encore dans la capitale libanaise. Comme un ultime avertissement.

"On ne va plus dans les centres commerciaux car ce sont des cibles potentielles pour les auteurs d'attentats, affirme un résident d'Achrafieh, quartier chrétien de Beyrouth. Personne ne sait où sera la prochaine voiture piégée. Toutes les communautés sont susceptibles d'être visées pour déstabiliser le pays." » | Par Tancrède Bonora | vendredi 06 septembre 2013

Wednesday, September 04, 2013

Assad Warns of ‘Regional War’ in French Interview


FRANCE 24: Syrian President Bashar al-Assad told a French newspaper Monday that military intervention from France and the United States could set off a “powder keg” and “regional war”, while denying his forces had used chemical weapons.

Syrian President Bashar al-Assad told French daily Le Figaro Monday that the use of nerve gas against targets in rebel-held parts of Syria would have been “illogical”, while warning that an attack on his country could set off a “regional war”.

In excerpts of an interview to be published in full in Tuesday’s edition of the newspaper, Assad challenged French President François Hollande and US President Barack Obama to provide convincing proof that he had used weapons of mass destruction against his own people.

"Those who make accusations must show evidence,” he told Le Figaro. “We challenge the United States and France to do this. Obama and Hollande have been incapable of doing this, including for their own people.” (+ video) » | Tony Todd | Tuesday, September 03, 2013


À Moscou, la nébuleuse pro-Assad donne de la voix

LE FIGARO: Depuis que se profile le spectre d'une intervention militaire occidentale en Syrie, les lobbys pro-Assad manifestent en continu, avec la bénédiction du Kremlin.

Il y a une semaine, ils étaient déjà plusieurs dizaines rassemblés devant le consulat de France à Moscou, déployant des drapeaux aux couleurs syrienne et russe. Leurs slogans fustigeaient les choix du président français: «Hollande cède aux États-Unis et a perdu sa légitimité». «Aujourd'hui, 10.000 citoyens russes vivent en Syrie et si l'Occident attaque la Syrie, ce sera une agression contre notre propre peuple», affirme Alexandre Ionov qui, à la tête du Mouvement antiglobalisation de Russie, défend le régime de Damas, «menacé par l'impérialisme américain». » | Par Pierre Avril, correspondant à Moscou | Publié: mardi 03 septembre 2013; mis à jour: mercredi 04 septembre 2013

Syrie : le Parlement français débat, mais ne vote pas


LE POINT: Mercredi après-midi, Jean-Marc Ayrault va tenter de convaincre les députés, et Laurent Fabius les sénateurs, de la nécessité de "sanctionner" la Syrie.

Jean-Marc Ayrault va tenter mercredi de convaincre les députés de la nécessité de "sanctionner" la Syrie, un débat sans vote qui a perdu beaucoup de sa signification depuis que Barack Obama a décidé d'attendre un feu vert du Congrès américain. Dans l'attente de savoir ce que décidera la puissance américaine après l'agression à l'arme chimique attribuée à Bachar el-Assad, François Hollande s'est déclaré mardi toujours plus "déterminé" à intervenir, mais est resté vague sur la façon de le faire, évoquant une "rencontre à Saint-Pétersbourg entre Européens" sur le sujet, en marge du G20 qui doit se tenir jeudi et vendredi. » | Source AFP | mercredi 04 septembre 2013

Tuesday, September 03, 2013

Syrie - Hollande "renforcé dans sa détermination"


LE POINT: Le chef de l'État a tenu mardi à l'Élysée une conférence de presse commune avec le président allemand Joachim Gauck sur l'éventuelle intervention en Syrie.

François Hollande a déclaré mardi qu'il était "sorti encore renforcé dans (sa) détermination" de la lecture de l'interview dans Le Figaro du dirigeant syrien Bachar al-Assad. "J'ai lu dans un journal français l'entretien accordé par Bachar al-Assad" et publié mardi, a indiqué le chef de l'État lors d'une conférence de presse commune à l'Élysée avec le président de la République d'Allemagne, Joachim Gauck. "La différence entre une dictature et une démocratie, c'est que dans une démocratie un dictateur peut s'exprimer dans un journal, y compris pour insulter ses dirigeants, proférer des mensonges, notamment sur le chimique, laissant croire qu'il ne disposait pas de stock, et menacer le peuple français", a-t-il lancé. » | Source AFP | mardi 03 septembre 2013