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Saturday, October 15, 2022

De l’Ukraine à Taïwan, l’agaçant généralissime Elon Musk

LE MONDE : Le milliardaire américain multiplie les initiatives géopolitiques et influe sur le conflit ukrainien avec son réseau d’Internet satellitaire Starlink. Au grand dam du président Zelensky.

Elon Musk, au Met Gala, à New York, le 2 mai 2022. DIMITRIOS KAMBOURIS / AFP

Il propose un plan de paix pour l’Ukraine ; il suggère de créer une « zone administrative spéciale » pour régler le sort de Taïwan ; il veut rétablir Internet pour les Iraniennes en révolte contre les mollahs. Cet homme aux allures de « général en chef » n’est pas le président des Etats-Unis. Il s’agit d’Elon Musk, fondateur de SpaceX et patron de Tesla. A 51 ans, l’homme le plus riche du monde (200 milliards de dollars de fortune) tient forum sur Twitter (qu’il se propose toujours de racheter) et multiplie les initiatives géopolitiques qui font grand bruit, suscitant l’ire du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et les applaudissements de l’ambassadeur de Chine à Washington. » | Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant) | samedi 15 octobre 2022

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Thursday, August 11, 2022

La Chine promet une tolérance zéro envers les « séparatistes » taïwanais

LE MONDE : Pékin, qui a annoncé mercredi avoir mis fin à ses exercices militaires au large de Taïwan, a assuré dans un Livre blanc, publié le même jour, ne pas renoncer à l’usage de la force pour reconquérir l’île. En réponse à ces nouvelles menaces, l’armée taïwanaise a procédé à un nouvel exercice à munitions réelles jeudi.

Pékin poursuit ses intimidations en direction de Tapei. La Chine a, en effet, promis mercredi 10 août de ne laisser « aucune marge de manœuvre » aux partisans d’une indépendance de Taïwan, soulignant que « l’usage de la force » pour reconquérir l’île restait sur la table « en dernier recours », dans un Livre blanc publié par le Bureau des affaires taïwanaises, organisme du gouvernement chinois. Le même jour, Pékin a annoncé mettre fin à ses exercices militaires au large de l’île tout en assurant qu’elle « continuera à mener des entraînements militaires et à se préparer à la guerre ».

En réponse à ces nouvelles menaces, l’armée taïwanaise a procédé à un nouvel exercice à munitions réelles jeudi, effectuant des tirs d’obusiers et de fusées éclairantes, a expliqué à l’Agence France-Presse Lou Woei-jye, porte-parole du 8e corps de l’armée. Ces manœuvres dans le sud de l’île, qui ont démarré à 2 h 30 heure française, ont duré une heure. » | Le Monde avec AFP et Reuters | jeudi 11 août 2022

Monday, August 08, 2022

En trois jours d’exercices, la Chine menace Taïwan, sans vraiment changer le statu quo

LE MONDE : Malgré un discours très offensif, les manœuvres militaires effectuées par la Chine n’ont pas vraiment changé le rapport de force dans le détroit de Taïwan, estiment les experts.

Une dizaine de tirs de missiles, une quinzaine de frégates, une soixantaine de chasseurs chinois, des drones, et des attaques informatiques pour déstabiliser l’ennemi : pour la Chine, les trois jours d’exercices effectués du 4 au 7 août dans le détroit de Taïwan sont un succès. Si l’essentiel des activités a pris fin dimanche, des manœuvres simulant « des opérations anti-sous-marins et des assauts en mer » se poursuivaient, lundi 8 août au matin, a indiqué l’état-major de l’Armée populaire de libération.

A en croire la presse chinoise, ces exercices permettent à Pékin de démontrer sa capacité à frapper Taïwan n’importe où et d’affirmer sa souveraineté sur l’ensemble du détroit, au-delà de la « ligne médiane » séparant la zone en deux. D’après le ministère de la défense taïwanais, vingt-deux appareils chinois ont effectué de courtes incursions du côté taïwanais de la ligne médiane ces derniers jours. Mais, pour les experts, ces manœuvres n’ont pas radicalement changé la situation. » | Par Simon Leplâtre | lundi 8 août 2022

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Friday, July 29, 2022

Xi Jinping a averti Joe Biden de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan

LE MONDE : L’entretien de deux heures entre les deux dirigeants est leur cinquième sommet virtuel depuis l’élection de M. Biden, en novembre 2020. Il a été, selon l’agence Chine nouvelle, « sincère et approfondi ».

Le président américain, Joe Biden, discute avec le président chinois, Xi Jinping, lors d’un précédent sommet virtuel, à la Maison Blanche, à Washington, en novembre 2021. JONATHAN ERNST / REUTERS

Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont discuté, jeudi 28 juillet, par téléphone pendant plus de deux heures, et abordé notamment les tensions croissantes entre leurs deux pays au sujet de Taïwan et de leurs différends commerciaux.

Un média d’Etat chinois a rapporté un entretien « sincère et approfondi », au cours duquel le président chinois a averti son homologue américain de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan. « Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler, a dit M. Xi à M. Biden, cité par l’agence Chine nouvelle. J’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela. »

A ce sujet, M. Biden a, de son côté, affirmé que la position américaine n’avait « pas changé », selon la Maison Blanche. Le président américain a ajouté que « les Etats-Unis s’oppos[aient] fermement aux efforts unilatéraux pour modifier le statut ou menacer la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan », a fait savoir l’exécutif américain dans un communiqué. » | Le Monde avec AFP | jeudi 18 juillet 2022

Monday, May 23, 2022

Taïwan : la Chine accuse les Etats-Unis de « jouer avec le feu »

LE MONDE : Joe Biden a prévenu, lundi, que les Etats-Unis défendront militairement Taïwan en cas d’invasion par la Chine. « Nous demandons instamment aux Etats-Unis (…) d’éviter d’envoyer de mauvais signaux aux forces indépendantistes », a répondu un responsable chinois.

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, en visite à Tokyo, a adressé, lundi 23 mai, plusieurs mises en garde à la Chine avec le premier ministre japonais, Fumio Kishida. Après une visite de trois jours en Corée du Sud, M. Biden est arrivé dimanche soir au Japon, les responsables américains considérant ces deux pays comme les chevilles ouvrières du dispositif américain face à la montée en puissance de la Chine dans la région.

Lors d’une conférence de presse commune, lundi, MM. Biden et Kishida ont adopté un ton ferme à l’égard de Pékin, réaffirmant leur « vision commune d’un Indo-Pacifique libre et ouvert » et disant s’être mis d’accord pour surveiller l’activité navale chinoise dans la région, où la Chine montre des ambitions croissantes. « Nous devons appeler la Chine à se plier au droit international », y compris en matière économique, a noté M. Kishida. » | Le Monde avec AFP | lundi 23 mai 2022

Monday, April 18, 2022

Shinzo Abe : « L’heure est venue pour les Etats-Unis de faire clairement savoir qu’ils défendront Taïwan face à la Chine »

LE MONDE – TRIBUNE : L’ancien premier ministre du Japon analyse, dans une tribune au « Monde », les conséquences de l’agression de l’Ukraine par la Russie sur les rapports de force dans la région Indo-Pacifique.

Tribune.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie en conduit beaucoup à songer à la précarité de la relation entre la Chine et Taïwan. La situation de l’Ukraine et celle de Taïwan présentent trois similitudes, d’importantes différences intervenant par ailleurs.

Une première analogie réside dans l’écart considérable de puissance militaire entre Taïwan et la Chine, comme entre l’Ukraine et la Russie. Cet écart ne cesse par ailleurs de se creuser année après année. Deuxièmement, ni l’Ukraine ni Taïwan ne disposent d’alliés militaires officiels. Les deux pays doivent faire face seuls aux menaces et aux attaques.

Troisièmement, la Russie et la Chine étant membres permanents et disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies, la fonction de médiation de l’ONU ne peut ici intervenir dans les conflits qui les impliquent. On l’observe concernant l’actuelle agression de l’Ukraine par la Russie, et ce serait également le cas dans l’éventualité d’une crise autour de Taïwan. » | Shinzo Abe, ancien premier ministre du Japon | lundi 18 avril 2022

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Friday, February 11, 2022

L’accumulation des crises internationales perturbe la présidence de Joe Biden

Le président américain, qui a ordonné l’élimination du chef de Daech le 3 février, fait face, de l’Ukraine à Taïwan et de l’Iran à la Corée du Nord, à des situations menaçant l’ordre international dominé par les États-Unis. SAUL LOEB/AFP

LE FIGARO : GRAND RÉCIT - Depuis le retrait américain d’Afghanistan et le «pivot» vers l’Asie, les États-Unis sont confrontés à une série de crises en Ukraine, en Iran ou à Taïwan.

Correspondant à Washington

Les États-Unis font face à une série de crises qui ressemblent fort à une remise en question de l’ordre international qu’ils garantissent depuis plus de trois quarts de siècle. La menace d’invasion russe en Ukraine a obligé Washington à dépêcher des renforts en Europe pour la première fois depuis la fin de la guerre froide. L’Alliance atlantique, la première grande alliance internationale contractée par les États-Unis en 1949, est soumise à une intense pression. Les chars russes massés à la frontière ukrainienne évoquent une époque où le continent était coupé en deux, mais ne sont qu’une partie d’un défi global, qui dépasse largement les plaines de l’Ukraine.

L’Europe n’est pas le seul endroit où les Américains voient remises en question les règles internationales qu’ils ont contribué à installer en 1945 et dont ils ont été les garants. Le défi est à présent mondial. Les crises des dernières décennies, la menace du terrorisme djihadiste ou les guerres du Moyen-Orient ressemblent à des escarmouches comparées à ces jeux dangereux entre puissances nucléaires. » | Par Adrien Jaulmes | Publié : mercredi 9 février 2022 ; mis à jour : jeudi 10 février 2022

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En dix mois, Joe Biden a déçu une grande partie des Américains »

Thursday, January 13, 2022

Chine : deux condamnés à mort pour trafic de drogue vers Taïwan

LE FIGARO : Un tribunal du Fujian (Sud-Est de la Chine) a condamné à mort deux personnes pour avoir tenté de faire passer par la mer 400 kg de méthamphétamine provenant d'Asie du Sud-Est vers Taïwan, ont rapporté mercredi 12 janvier des médias d'État. Dix autres personnes appartenant au même réseau de trafiquants ont été condamnées à des peines de prison allant de dix ans à la perpétuité, dans le cadre d'une opération de «grande envergure», selon l'agence de presse China News Service. » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 13 janvier 2022

Tuesday, December 28, 2021

Iran, Ukraine, Taïwan: 2022, année de tous les dangers dans le monde

Le 25 décembre, des forces de la défense territoriale, l’armée de réserve ukrainienne, s’entraînent à proximité de Kiev dans l’éventualité d’une attaque sur la capitale. SERGEI SUPINSKY/AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Plusieurs crises géopolitiques majeures menacent l’équilibre international: l’acquisition de l’arme atomique par l’Iran, une agression russe de l’Ukraine ou chinoise de Taïwan mettraient les Occidentaux au pied du mur.

Certaines des crises qui guettent le monde, et donc la présidence française de l’Union européenne, en 2022, sont déjà annoncées. La première, le dossier nucléaire iranien, ne fait pas forcément la une des journaux. Elle menace pourtant le Moyen-Orient d’une véritable révolution.

Depuis l’élection d’un président ultraconservateur, en juin 2021, Téhéran a quitté les négociations et multiplié les violations du JCPOA, l’accord conclu avec la communauté internationale en juillet 2015 pour ralentir la marche iranienne vers la bombe. L’enrichissement de l’uranium a été poussé à des taux interdits par la communauté internationale, 20% et 60%. De nouvelles cascades de centrifugeuses ont été construites pour produire de l’uranium enrichi à 90%, dernière étape du programme d’enrichissement. L’Iran s’est aussi lancé dans la production d’uranium métal, destiné à fabriquer une coquille d’arme. «Les Iraniens ont avancé de manière irréversible en ce qui concerne l’enrichissement et la connaissance», résume un diplomate proche du dossier. La fermeture des frontières aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le gendarme mondial du nucléaire, a rendu la communauté internationale «aveugle» sur une partie du programme. En même temps qu’ils progressent au niveau technique, les Iraniens sabotent les négociations. Ils sont revenus à Vienne fin novembre, sous la pression de la communauté internationale, en ayant rayé 90% des progrès difficilement arrachés au printemps. Avant de repartir en pause de Noël jusqu’à la fin du mois de décembre. » | Par Isabelle Lasserre | lundi 27 décembre 2021

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Monday, October 25, 2021

Renaud Girard: «Taïwan, une lente strangulation chinoise»

LE FIGARO : CHRONIQUE - Nous risquons d’assister, au cours de cette décennie, à une guerre d’usure entre la Chine et l’Amérique pour le contrôle de ce territoire.

Interrogé en public sur la question de Taïwan par un journaliste le 21 octobre 2021, le président américain actuel est sorti de l’ambiguïté stratégique que tous ses prédécesseurs avaient soigneusement conservée depuis que les États-Unis ont, en 1979, reconnu officiellement la République populaire de Chine et sa doctrine d’un seul pays.

Joe Biden a affirmé que si les forces communistes de l’Armée populaire de libération chinoise attaquaient Taïwan, l’Amérique se porterait militairement au secours de la petite île démocratique agressée.

Le sujet était dans tous les esprits, dans la mesure où l’ambassadeur de Chine à Washington, Zhang Jun, venait de critiquer publiquement «les dangereuses actions américaines dans le détroit de Formose». Ce diplomate de haut rang manie parfaitement l’inversion accusatoire, procédé rhétorique consistant à accuser l’autre de ses propres noires intentions. C’est en effet l’armée de l’air chinoise qui a multiplié, aux mois de septembre et d’octobre 2021, les vols dans la zone de défense de Taïwan et non les chasseurs-bombardiers américains qui sont allés frôler les côtes de la Chine populaire. L’ambassadeur voulait-il critiquer le passage de bâtiments de l’US Navy à travers le détroit, qui fait quand même 170 km de large? » | Par Renaud Girard | lundi 25 Octobre 2021

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À LIRE AUSSI : Pékin teste la détermination de Joe Biden dans le ciel de Taïwan »

Sunday, October 24, 2021

Taïwan : un séisme de magnitude 6,5 frappe le nord-est de l'île

La capitale Taipei. Sam Yeh / AFP

LE FIGARO : Un tremblement de terre d'une magnitude de 6,5 a frappé le nord-est de Taïwan dimanche selon l'agence de météorologie, les habitants signalant de fortes secousses dans la capitale Taipei mais aucun rapport ne faisant état de dégâts importants dans l'immédiat.

L'agence de météorologie de Taïwan a constaté un tremblement de terre de magnitude 6,5, tandis que l'US Geological Survey a donné une force plus faible de 6,2. Il a frappé le comté de Yilan au nord-est à 13H11 heure locale (05H11 GMT) à une profondeur de 67 kilomètres (42 miles). La secousse a semblé durer une trentaine de secondes. «Les murs de la maison tremblaient, aussi bien latéralement que de haut en bas, cela semblait assez fort», selon un journaliste de l'AFP à Yilan, qui n'a pas constaté de dégâts dans son quartier. » | Par Le Figaro avec AFP | dimanche 24 octobre 2021

Tuesday, October 19, 2021

Taïwan: l’Amérique est-elle encore capable de défendre «l’île rebelle» face à la Chine?

Démonstration de l’armée chinoise dans les environs de Taïwan. Armée Chinoise / Weibo

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Au cœur du Pentagone, un immense kriegspiel est censé prédire le véritable affrontement que redoutent les stratèges. Depuis qu’il existe, les chances de victoire américaine sont allées s’amenuisant.

L’invasion de Taïwan se joue chaque année dans le plus grand secret, au cœur du Pentagone: forces «bleues» américaines contre forces «rouges» chinoises, pour un immense kriegspiel censé prédire le véritable affrontement que redoutent les stratèges. Or, depuis que ce kriegspiel existe, les chances de victoire américaine sont allées s’amenuisant. En 2018, un des «gourous» de ces simulations suggérait aux généraux de faire cesser l’exercice, chaque scénario aboutissant à une victoire inéluctable de l’adversaire et ne présentant plus guère d’intérêt intellectuel, vu le déséquilibre insoluble entre belligérants.

Le constat ne s’est pas arrangé depuis. «La question n’est plus de savoir si on perd, mais à quelle vitesse on va perdre, résume le général Clinton Hinote, de l’US Air Force. Nous savons ce qui va se passer, désormais. Et si l’armée américaine ne change pas de cap, nous allons perdre très rapidement. Dans ce cas, un président américain se verrait présenter un quasi-fait accompli.» On imagine le premier briefing de Joe Biden sur la question le 20 janvier 2021 lors de son entrée à la Maison-Blanche, et son humeur massacrante à l’issue. » | Par Maurin Picard | Publié : lundi 18 octobre 2021 ; mis à jour : mardi 19 octobre 2021

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