LE FIGARO : Juan Orlando Hernandez pourrait être extradé vers les États-Unis qui l'accusent d'avoir exporté depuis le Honduras 500 tonnes de cocaïne pendant ses 8 ans de mandat. Son frère purge déjà une peine de prison à vie pour le même délit.
Mardi matin, Juan Orlando Hernandez, qui a laissé sa place de président du Honduras le 27 janvier dernier à Xiomara Castro, s'est finalement rendu aux forces de l'ordre qui encerclaient depuis quelques heures son domicile de Tegucigalpa, la capitale du pays. Cette arrestation, ordonnée par la Cour suprême de justice (CSJ), répondait à une demande d'extradition émise par les États-Unis. Il est accusé d'avoir pendant ses huit ans de mandat participé à l'exportation vers les États-Unis de 500 000 kilos de cocaïne. Les 14 pages de la demande d'extradition dénoncent sa politique qui a permis d'éliminer les cartels concurrents et de bâtir un monopole du trafic de stupéfiants. C'est un « trafic de drogue dirigé par l'État » qui est décrit dans le document. Son arrestation a été saluée par des cris de joie et des tirs de feux d'artifice dans la capitale et à San Pedro Sula, seconde ville du pays. » | Par Patrick Bèle | mercredi 16 février 2022
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Vom Palast in den Knast? Honduras’ Ex-Präsident Hernández droht die Auslieferung an die USA: Ende Januar hat Juan Orlando Hernández das höchste Staatsamt in Honduras an seine Nachfolgerin übergeben. Nun haben die USA seine Auslieferung beantragt, um ihm wegen Drogenhandels den Prozess zu machen. Sein Bruder sitzt dort bereits lebenslänglich. »