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Thursday, August 18, 2022

En Russie, les outrances de Dmitri Medvedev, le faucon de Poutine

LE MONDE : Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, l’ex-président russe enchaîne les diatribes violentes et haineuses contre Kiev et ses alliés.

Dmitri Medvedev (deuxième à gauche) s’entretient avec le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov (à gauche), Denis Pouchiline, le leader de la République populaire autoproclamée de Donetsk (de dos) et le ministre russe de l’intérieur, Vladimir Kolokoltsev, à Louhansk (Ukraine), le 11 août 2022. AP

Pas une semaine, ou presque, ne s’écoule sans que Dmitri Medvedev profère de nouvelles menaces. Tandis que Moscou et Kiev continuent à s’accuser mutuellement de bombardements inquiétants autour de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les forces russes, dans le sud de l’Ukraine, il écrivait, vendredi 12 août, sur son compte Telegram : « Les salopards de Kiev et leurs mécènes occidentaux semblent prêts à organiser un nouveau Tchernobyl. (…) Que puis-je dire… N’oublions pas que l’Union européenne possède également des centrales nucléaires. Et que des accidents y sont également possibles. » » | Par Isabelle Mandraud | jeudi 18 août 2022

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Friday, August 05, 2022

« C’est Poutine qui est en train d’anéantir le monde russe, le vrai, celui qui a une existence historique»

LE MONDE – TRIBUNE: Pour le président de la Russie, ce que les peuples de l’ex-URSS (sans les pays baltes) ont de russe suffit pour les unir. Mais l’empire était multiethnique, et son patrimoine est le produit de la diversité, affirme l’universitaire Serge Rolet, dans une tribune au « Monde ».

On comprend bien pourquoi les Ukrainiens n’ont aucune envie de faire partie du monde russe (« rousski mir ») que cherche à leur imposer Vladimir Poutine. La réalisation de ce fantasme nationaliste grand-russe ferait de l’Ukraine une humiliante arrière-cour de la Russie. Pour Poutine, les peuples qui composent le monde russe (c’est-à-dire ceux de l’ex-URSS, sans les pays baltes) n’ont en commun que ce qu’ils ont de russe. Or ce qui est russe est souvent constitué d’apports non russes.

L’histoire, le patrimoine matériel et immatériel de la Russie sont le produit de la diversité. Le centre est autant fait par la périphérie que la périphérie l’est par le centre. L’empire russe était multiethnique. Une partie importante de la noblesse russe descend des Tatars. Dostoïevski passe pour avoir dit : « Nous [les écrivains russes de son temps] sommes tous sortis du Manteau de Gogol. » Gogol (1809-1852) était ukrainien et il écrivait en russe ; ses œuvres sont saturées d’histoires, de folklore, de paysages ukrainiens. » | Serge Rolet, Professeur de russe à l’université de Lille | vendredi 5 août 2022

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Monday, August 01, 2022

« Déporter des enfants ukrainiens et les “russifier”, c’est amputer l’avenir de l’Ukraine »

LE MONDE – TRIBUNE: Le déplacement forcé de mineurs en Russie participe du projet de Vladimir Poutine « d’éradiquer l’identité et la nation ukrainiennes », affirme, dans une tribune au « Monde » un collectif d’intellectuels et de pédopsychiatres, parmi lesquels Bernard Golse et l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.

Dans sa nostalgie d’une Europe centrale vassalisée où toute contestation était écrasée par un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis cinq mois sous le couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils, déplace les populations.

Entre le 24 février et le 18 juin, selon le ministère russe de la défense, plus de 1,9 million d’Ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants [200 000 selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, début juin], auraient ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union soviétique. » | Collectif | lundi 1 août 2022

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Tué par les frappes russes sur Mykolaïv : les derniers jours d’un magnat ukrainien des céréales

LE MONDE : Oleksi Vadatoursky était le président de Nibulon, géant ukrainien des céréales. Il est mort dans les bombardements russes qui ont touché la ville portuaire, dans la nuit de samedi à dimanche. « Le Monde » l’avait rencontré il y a peu, alors qu’il s’efforçait de poursuivre les exportations, malgré la guerre.

Oleksi Vadatursky (à gauche), le 16 juillet 2022. ADRIEN VAUTIER / LE PICTORIUM POUR « LE MONDE »

C’était une rencontre un peu provoquée, même s’il n’en savait rien, dans une petite cité portuaire des bords du Danube, « quelque part dans le sud-ouest de l’Ukraine », comme on dit dans ces cas-là, car il savait qu’il était une cible. Sur les traces du chaos des exportations de céréales ukrainiennes, en grande partie bloquées par la Russie, nous avions rencontré Oleksi Vadatoursky, fondateur et président de Nibulon, devenu en vingt ans le plus gros opérateur sur le marché céréalier ukrainien.

Avant l’invasion russe du 24 février, Nibulon exportait des millions de tonnes de céréales et d’oléagineux vers le monde entier à partir de Mykolaïv, l’un des principaux ports ukrainiens de la mer Noire, réduit depuis au silence et à l’immobilisme par Vladimir Poutine. C’est là, à Mykolaïv, qu’il a été tué avec sa femme, Raisa, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet, lors du pire bombardement qu’a connu la cité depuis février. » | Par Olivier Truc (Bessarabie (Ukraine), envoyé spécial) | lundi 1 août 2022

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Friday, July 22, 2022

Embargo sur l’or russe, liste noire actualisée… Les Européens complètent leurs sanctions contre Moscou

LE MONDE : Les nouvelles mesures visent d’abord à rendre plus efficaces les sanctions déjà prises contre la Russie.

Les Européens ont adopté une nouvelle salve de sanctions contre la Russie, jeudi 21 juillet. Contrairement aux six paquets précédents qui, entre autres, prévoient un embargo sur le charbon et le gaz russes, d’ici au mois d’août dans le premier cas et à la fin de l’année dans le second, celle-ci ne contient pas de mesure phare et symbolique. » | Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen) | vendredi 22 juillet 2022

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La guerre en Ukraine, sujet de discussion au sommet entre la Russie, la Turquie et l’Iran à propos de la Syrie

LE MONDE : Vladimir Poutine a rencontré à Téhéran ses homologues iranien et turc. Soucieux de contourner les sanctions occidentales, l’Iran et la Russie tentent de renforcer leur coopération énergétique et militaire.

Les présidents russe, Vladimir Poutine, iranien, Ebrahim Raïssi, et turc, Recep Tayyip Erdogan, au palais de Saadabad, à Téhéran, le 19 juillet 2022. SERGEI SAVOSTYANOV / AP

L’Iran a déroulé le tapis rouge pour la venue du président russe, Vladimir Poutine, accueilli chaleureusement à l’aéroport Mehrabad de Téhéran, mardi 19 juillet, par le ministre iranien du pétrole, Javad Owji. La visite de M. Poutine, la deuxième à l’étranger depuis l’invasion de l’Ukraine, est une réponse à la récente tournée du président américain, Joe Biden, en Israël et en Arabie saoudite, au cours de laquelle il a été question de contrecarrer l’Iran.

Sanctionnés par l’Occident – l’un pour ses ambitions nucléaires, l’autre pour son offensive en Ukraine – l’Iran et la Russie cherchent à approfondir leur entente tout en maintenant la Turquie dans leur sillage pour démontrer qu’ils ne sont pas isolés dans le monde.

Mardi, les trois chefs d’Etat russe, Vladimir Poutine, turc, Recep Tayyip Erdogan et iranien, Ebrahim Raïssi, se sont réunis à Téhéran pour évoquer la Syrie, où le trio est engagé dans le processus dit d’« Astana » censé ouvrir la voie à un règlement du conflit syrien. Mais la guerre en Ukraine a occupé le devant de la scène. » | Par Ghazal Golshiri, Marie Jégo (Istanbul, correspondante) et Emmanuel Grynszpan | mercredi 20 juillet 2022

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Friday, July 15, 2022

Astrologues et médiums au secours de « l’opération spéciale » russe en Ukraine

LE MONDE : Le succès de l’ésotérisme répond à l’angoisse profonde qui traverse la société russe dans une période troublée.

L’astrologue russe Pavel Globa parle du futur de la Russie lors d’une conférence à Moscou, en décembre 2007. DMITRY KOSTYUKOV / AFP

LETTRE DE MOSCOU

Vous pensiez que le conflit en Ukraine avait quelque chose à voir avec l’impérialisme russe ? Avec les ambitions personnelles du président Vladimir Poutine ? Avec l’expansion de l’OTAN ? Erreur ! « Ce qui se passe entre la Balance Vladimir Poutine et le Scorpion Joe Biden est tout à fait typique des relations zodiacales. On observe souvent chez Poutine la tentative de maintenir un équilibre, de chercher un accord. Et seulement quand c’est impossible, il passe à l’offensive. Le Scorpion, lui, frappe délibérément, après avoir trouvé le point faible de son adversaire. »

Pas convaincus par cette explication fournie par l’astrologue russe Tamara Globa ? Essayez Svetlana Dragan, « astrologue géopolitique » : « Ce qui se passe, c’est une tentative de la Russie de se libérer de son statut de colonie et des modèles imposés par l’Ouest, le transhumanisme, l’extrémisme économique, et en général la suppression de l’homme. C’est une bataille entre un ancien monde et un nouveau monde, c’est toute la pyramide cosmique qui se modifie. » » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) | vendredi 15 juillet 2022

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Thursday, July 14, 2022

"Nicolas II et Alexandra de Russie. Une tragédie impériale"

Nov 30, 2015 Les destins du Tsar Nicolas II et de son épouse Alexandra de Russie sont bouleversants. Dans une biographie très illustrée, le célèbre écrivain Jean des Cars raconte la vie de cette prestigieuse famille impériale, de leur couronnement à leur massacre. Une tragédie qui a marqué l’histoire du monde.

Friday, July 01, 2022

OTAN-Russie : le retour à la logique de guerre froide

LE MONDE : L’Alliance atlantique, qui décrit désormais la Russie comme une « menace », renforce son flanc est en Europe.

Le président américain, Joe Biden, et le secrétaire général de l’OTAN, lors du sommet de l’Alliance à Madrid, le 29 juin 2022. SUSAN WALSH / AP

Le climat de guerre froide, ressuscité par l’attaque russe de l’Ukraine, a trouvé une nouvelle traduction. Présentée comme un « partenaire » depuis la fin des années 1990, la Russie est redevenue une « menace » pour les trente pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Moscou représente « la menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés », a affirmé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, lors du sommet de l’organisation, qui se tenait à Madrid du 28 au 30 juin et au cours duquel les capitales européennes et nord-américaines ont affiché un front uni.

Signe de ce changement de ton, l’OTAN a annoncé lors du sommet un renforcement de son système de défense sur le flanc est de l’Europe. Les forces mises à la disposition de l’Alliance par les pays membres et capables d’être rapidement projetées vont être portées « bien au-dessus » de 300 000 militaires, a annoncé M. Stoltenberg, sans toutefois préciser leur répartition. Ce nouveau plan doit permettre à l’organisation, en cas d’agression de l’un des pays membres, de déployer 100 000 hommes en moins de dix jours, puis 200 000 supplémentaires sous trente jours, contre 40 000 mobilisables en moins de quinze jours actuellement. » | Par Elise Vincent (Madrid, envoyée spéciale) et Cédric Pietralunga (Madrid, envoyé spécial) | vendredi 1 juillet 2022

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Wednesday, May 18, 2022

Au Sahel, Paris échoue à contrer la propagande russe

LE MONDE : Face à Moscou qui déploie ses mercenaires sur le terrain et qui mène une campagne de propagande efficace sur les réseaux sociaux, la France semble pour le moment enregistrer des revers dans la bataille de l’opinion.

Des jeunes se prennent en photo devant une affiche du président russe Vladimir Poutine, lors de la manifestation portée par le mouvement Yerewolo contre la présence militaire française au Mali, place de la Tour de l’Afrique, à Bamako, le 4 février 2022. PALOMA LAUDET /COLLECTIF HORS FORMAT POUR "LE MONDE"

Des drapeaux russes brandis pendant que ceux de la France flambent dans les manifestations de l’opposition au Tchad. Une junte au pouvoir au Mali qui, avec un certain appui populaire, rompt tous les ponts avec Paris pour se rapprocher de Moscou. Des réseaux sociaux qui ne semblent bourdonner que d’une seule musique. La France a-t-elle déjà perdu la bataille de l’opinion au Sahel face à la Russie ?

Les objectifs et la pérennité du réinvestissement de la Russie en Afrique sont encore incertains mais sa stratégie est désormais mieux connue. Si son activité économique est limitée à quelques exploitations minières, Moscou a su s’implanter grâce à une offre sécuritaire sans pareille : un combiné d’accords de défense officiels et de liens officieux avec le Groupe Wagner, nébuleuse proche du Kremlin, fournissant mercenaires comme au Mali, en République centrafricaine ou en Libye, et experts en « guerre informationnelle ». Avec un évident succès jusque-là. » | Par Christophe Châtelot et Cyril Bensimon | mercredi 18 mai 2022

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Tuesday, May 10, 2022

Cérémonies du 9-Mai : Vladimir Poutine, un chef de plus en plus isolé sur la scène internationale

LE MONDE : Pour les cérémonies du 9-Mai, le président russe a consacré la majeure partie de son discours à justifier, une nouvelle fois, l’offensive en Ukraine, pays dont il n’a pas une seule fois prononcé le nom.

Le président russe, Vladimir Poutine, lors du défilé militaire du Jour de la victoire, sur la place Rouge, dans le centre de Moscou, le 9 mai 2022. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

Lundi 9 mai, pour la première fois de son long règne, Vladimir Poutine était seul dans la tribune présidentielle placée sur la place Rouge, entouré uniquement de ses généraux et de vétérans, pour donner le coup d’envoi des célébrations du 9-Mai marquant le 77e anniversaire de la victoire soviétique dans la seconde guerre mondiale. « La Russie n’a que deux alliés, sa flotte et son armée », dit l’adage attribué à l’empereur Alexandre III.

Le Kremlin avait indiqué qu’aucun chef d’Etat étranger n’avait été invité, disant voir dans cette première un non-événement. Mais l’enjeu était bien d’éviter une rebuffade plus insultante encore que lors de l’édition 2015, quand les refus s’étaient accumulés, un an après l’annexion de la Crimée et en pleine guerre du Donbass. » | Par Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) | lundi 9 mai 2022

GUARDIAN EDITORIAL:

The Guardian view on Putin’s Victory Day speech: justifying the unjustifiable: As Russia’s brutal invasion of Ukraine stutters and stalls, the Russian president looked to shore up the home front »

Friday, April 29, 2022

Cette moitié du monde qui reste dans le camp de Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine lors d’un discours à Saint-Pétersbourg, le 27 avril 2022. ALEXANDR DEMYANCHUK/AFP

LE FIGARO : ANALYSE - La crise ukrainienne, en cristallisant une opposition idéologique entre deux camps, fait souffler un vent de guerre froide sur le monde.

Vue d’Europe ou de Washington, l’impression domine que le monde entier s’est levé contre Poutine et sa guerre en Ukraine. Cette impression est nourrie par la condamnation unanime de l’Occident et par ses efforts politiques, économiques et militaires pour aider l’Ukraine à résister. Mais il s’agit d’une perception occidentale, qui agit comme un miroir déformant de la réalité.

Depuis le début de la guerre, une partie du monde soutient ouvertement le régime de Vladimir Poutine, tandis qu’une autre s’abstient de le condamner, se réfugiant dans l’indifférence ou l’embarras. Et deux mois après le début de l’offensive, les crimes de guerre commis par les forces russes en Ukraine n’ont pas modifié le positionnement de ces pays. » | Par Isabelle Lasserre | vendredi 29 Avril 2022

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Wednesday, April 27, 2022

Pourquoi la Russie évoque-t-elle le spectre d'une Troisième Guerre mondiale ?

Vladimir Poutine inspecte les exercices militaires conjoints russes dans la région de Leningrad le 18 septembre 2017.Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Lundi soir, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a estimé qu'il ne fallait pas «sous-estimer» le risque de Troisième Guerre mondiale. Réelle menace ou simple posture ?

Dans une interview diffusée à la télévision d'État lundi 25 avril au soir, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays s'efforçait de réduire le risque de guerre nucléaire, rappelant toutefois que le danger était «réel et sérieux». Au cours de son entretien télévisé, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en garde contre le danger d'une Troisième guerre mondiale : «Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer». En parallèle, des explosions se sont produites lundi 25 et mardi 26 en Transnistrie. L'Ukraine accuse Moscou de chercher à déstabiliser la région séparatiste moldave prorusse, et la présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité national, craignant un débordement du conflit en Ukraine. » | Par Jeanne Sénéchal | mardi 26 avril 2022

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Russia-Ukraine: What Is Happening in Transnistria? I Al Jazeera Newsfeed

Apr 27, 2022 • Moldova is stepping up its security after a series of explosions in the breakaway region of Transnistria, which borders Ukraine and is run by Russian-backed separatists.


Moldavie : tirs près d'un dépôt de munitions russes en Transnistrie : La Transnistrie est une région séparatiste prorusse de Moldavie, voisine de l'Ukraine. Un village a été la cible de tirs après avoir été survolé par des drones. »

Where is Transnistria and why is it being drawn into Ukraine war?: Moscow-backed region in Moldova, which borders Ukraine, is in the news after a series of explosions »

Transnistrie : pourquoi la guerre en Ukraine suscite l’inquiétude pour ce territoire de Moldavie : Après une série d’explosions sur ce territoire séparatiste de l’est de la Moldavie, la crainte de voir le conflit en Ukraine s’étendre à cet ancien pays soviétique est ravivée. »

Video: Anschläge in separatistischer Region Transnistrien: Russland und die Ukraine beschuldigen einander, Sendemasten in dem Landstreifen Ostmoldaus zerstört zu haben. Er wird seit 1990 von prorussischen Kräften kontrolliert. »

Gazprom suspend ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie

LE MONDE : Le groupe russe sanctionne Varsovie et Sofia, qui ont refusé de s’acquitter de ses importations gazières en roubles, comme l’exige désormais le Kremlin.

Le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, lors d’une viste en Ukraine, à Lviv, le 19 avril 2022. YURIY DYACHYSHYN / AFP

Varsovie s’y attendait. Dès mercredi 27 avril, 8 heures, Gazprom Export devait cesser ses livraisons en gaz à destination de la Pologne, acheminées grâce au gazoduc Yamal, reliant la Russie au reste de l’Europe occidentale. La Bulgarie, qui s’y attendait beaucoup moins en raison de son engagement plus limité derrière l’Ukraine, a elle aussi annoncé qu’elle allait subir la même sanction, via, cette fois, le gazoduc Turkish Stream, qui livre du gaz russe depuis la mer Noire.

« Le 26 avril 2022, Gazprom a informé [l’entreprise publique polonaise gazière]PGNiG de son intention de suspendre complètement les livraisons dans le cadre du contrat Yamal au début de la journée contractuelle du 27 avril », a confirmé, dans un communiqué, mardi 26 avril au soir, PGNiG. La Pologne, qui soutient ardemment la souveraineté ukrainienne et arme son voisin face à l’agresseur russe, avait déjà annoncé qu’elle ne renouvellerait pas son contrat avec Gazprom, en vigueur jusqu’à la fin 2022. » | Par Hélène Bienvenu (Varsovie (correspondance)) et Jean-Baptiste Chastand (Sofia, Envoyé spécial) | mercredi 27 avril 2022

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Friday, April 22, 2022

Sur le front du Donbass, près de Donetsk, l’armée ukrainienne attend toujours la « grande bataille » promise par Moscou

LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE »

LE MONDE : REPORTAGE | Au nord-ouest de la capitale de la république autoproclamée prorusse, les soldats de la 6e brigade ukrainienne sont retranchés dans leur position creusée en 2015. Leur objectif : bloquer toute avancée ennemie et intercepter les groupes de reconnaissance.

La journée du jeudi 21 avril est calme et ensoleillée sur la position avancée de la 6e brigade ukrainienne « Grigorovich », 5 kilomètres à l’ouest de Donetsk. Donc propice à une pluie d’acier, ajustée par les drones russes et les caméras d’observation dardées sur cette position creusée en 2015. Mais, en dépit des promesses du Kremlin d’une « grande bataille du Donbass », l’intensité des bombardements reste inexplicablement faible sur le front sud. On distingue les instruments et leur emplacement dans l’orchestre infernal de la guerre. » | Par Emmanuel Grynszpan (Donbass (Ukraine), envoyé spécial) | vendredi 23 avril 2022

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Thursday, April 21, 2022

La Russie sanctionne 29 Américains, dont Mark Zuckerberg et Kamala Harris

Mark Zuckerberg et Kamala Harris font partie des 29 Américains sanctionnés par la Russie. AFP / NICHOLAS KAMM / AFP / MANDEL NGAN

LE FIGARO : Ces annonces interviennent en réponse aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour son offensive contre l'Ukraine.

La Russie a interdit jeudi 21 avril l'entrée sur son territoire à 29 personnalités américaines, dont le dirigeant de Meta, Mark Zuckerberg, et la vice-présidente américaine, Kamala Harris, en réaction aux sanctions contre Moscou liées à l'Ukraine.

En outre, 61 personnalités canadiennes, pour la plupart des responsables gouvernementaux ou militaires, sont également visées par cette mesure. Ces citoyens américains et canadiens «sont interdits d'entrée en Russie pour une durée indéterminée», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans deux communiqués listant les noms des personnes visées. » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 21 avril 2022

Tuesday, April 19, 2022

Poutine hausse le ton face à Israël

Vladimir Poutine. MIKHAIL KLIMENTYEV/AFP

LE FIGARO : Le Kremlin réclame l’église Nevsky à Jérusalem, en pressant l’État Hébreu de ne pas soutenir l’Ukraine.

Correspondant à Jérusalem

Vladimir Poutine vient d’adresser une lettre à Naftali Bennett pour exiger la propriété de l’église Alexandre Nevsky, proche du Saint-Sépulcre sur la via Dolorosa à Jérusalem. Le président russe a envoyé sa missive au chef du gouvernement israélien après le vote de l’État hébreu en faveur de l’exclusion de la Russie de la commission des droits de l’homme des Nations unies, ce que fit la majorité des États membres en raison de la guerre en Ukraine.

La missive provoque un conflit diplomatique dont Israël ne veut pas. L’armée israélienne a besoin de l’accord tacite de Moscou pour continuer à bombarder en Syrie des cibles iraniennes. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la diplomatie d’un pays où environ 15 % de la population est russophone cherche à tracer une voie étroite entre le soutien à Volodymyr Zelensky et le ménagement de la Russie. » | Par Thierry Oberlé | lundi 18 avril 2022

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Saturday, April 16, 2022

Guerre en Ukraine : le premier ministre britannique interdit d’entrée en Russie

LE MONDE : Selon le ministère des affaires étrangères russe, cette mesure a été prise en réponse aux sanctions britanniques contre Moscou. L’interdiction concerne également d’autres responsables, comme le vice-premier ministre et la ministre des affaires étrangères.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le premier ministre britannique, Boris Johnson, dans les rues de Kiev lors d’une visite surprise du chef du gouvernement britannique, le 9 avril 2022. AP

La Russie a annoncé, samedi 16 avril, que le premier ministre britannique, Boris Johnson, ainsi que plusieurs autres hauts responsables étaient interdits d’entrée dans le pays, en réponse aux sanctions britanniques à l’encontre de Moscou, en raison de son opération militaire en Ukraine.

« Cette mesure a été prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler internationalement la Russie et créer les conditions propices pour freiner notre pays et étrangler l’économie » nationale, a affirmé le ministère des affaires étrangères russe dans un communiqué.

Il dénonce les « actions hostiles sans précédent » de Londres, en particulier les sanctions à l’égard de hauts responsables russes. « Le gouvernement britannique cherche délibérément à aggraver la situation autour de l’Ukraine, en fournissant des armes létales au régime de Kiev et en coordonnant des efforts similaires au nom de l’OTAN », ajoute le ministère. » | Samedi 16 avril 2022

Russia bans Boris Johnson, Liz Truss and Ben Wallace from entering country: Moscow announces move that will also bar 10 other UK government members and politicians »