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Friday, April 22, 2022

Sur le front du Donbass, près de Donetsk, l’armée ukrainienne attend toujours la « grande bataille » promise par Moscou

LAURENCE GEAI / MYOP POUR « LE MONDE »

LE MONDE : REPORTAGE | Au nord-ouest de la capitale de la république autoproclamée prorusse, les soldats de la 6e brigade ukrainienne sont retranchés dans leur position creusée en 2015. Leur objectif : bloquer toute avancée ennemie et intercepter les groupes de reconnaissance.

La journée du jeudi 21 avril est calme et ensoleillée sur la position avancée de la 6e brigade ukrainienne « Grigorovich », 5 kilomètres à l’ouest de Donetsk. Donc propice à une pluie d’acier, ajustée par les drones russes et les caméras d’observation dardées sur cette position creusée en 2015. Mais, en dépit des promesses du Kremlin d’une « grande bataille du Donbass », l’intensité des bombardements reste inexplicablement faible sur le front sud. On distingue les instruments et leur emplacement dans l’orchestre infernal de la guerre. » | Par Emmanuel Grynszpan (Donbass (Ukraine), envoyé spécial) | vendredi 23 avril 2022

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Tuesday, April 19, 2022

Guerre en Ukraine : l’implacable avancée de l’armée russe dans le Donbass

LAURENCE GEAI / MYOP POUR «LE MONDE»

LE MONDE : REPORTAGE | Malgré l’intensification des frappes sur les villages de cette région dans l’est de l’Ukraine, des habitants, pour l’essentiel des personnes âgées, demeurent sur place, privés d’eau, de gaz et d’électricité.

La mâchoire russe se referme sur le Donbass et déploie sa puissance de feu sur des dizaines de villages au nord du Donbass. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’a confirmé lundi 18 avril : « Nous pouvons maintenant affirmer que les troupes russes ont commencé la bataille pour le Donbass. Une très grande partie de l’armée russe est désormais consacrée à cette offensive », a-t-il assuré dans un discours retransmis sur Telegram. « La deuxième phase de la guerre a commencé », a aussi déclaré son chef de cabinet, Andriy Yermak. Une intensification des attaques également confirmée par la Russie, qui a affirmé, mardi, avoir mené des dizaines de frappes durant la nuit.

Dans les villages de la région au cœur de l’offensive russe, des habitants font pourtant le choix de rester sur place, comme sidérés par ce spectacle terrifiant. A Iatskivka, rue de la Paix, un couple de personnes âgées, assises sur un banc, regardent démarrer en trombe une voiture filant vers la sortie du village, en direction opposée des positions russes avancées. En cette fin d’après-midi dominicale, de la splendide et apaisante pinède enveloppant le village, une série de terribles détonations retentit, assourdissante et menaçante. Dissimulée dans les bois à une distance indéterminée, l’artillerie ukrainienne se déchaîne contre l’envahisseur russe, descendant de la région de Kharkiv pour entrer dans le Donbass. En toute logique, la réplique de l’artillerie russe ne tarde pas. » | Par Emmanuel Grynszpan (Sviatohirsk, Iatskivka (Ukraine) envoyé spécial) | mardi 19 avril 2022

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Tuesday, March 01, 2022

Ukraine: Reise in das Land der Separatisten | ARTE Reportage

Mar 1, 2022 • Die Region Donbass an der russischen Grenze liegt so weit entfernt von der EU wie kein anderer Landstrich in der Ukraine. Keiner hier hat die ukrainische Revolte anerkannt, ganz im Gegenteil streben sie hier wie immer schon in Richtung Osten nach Russland und nicht westlich in die EU. Deshalb riefen sie auch eigene Wahlen aus und erklärten ihre Unabhängigkeit von der Ukraine.

Seitdem herrscht hier Bürgerkrieg, Rebellen gegen Armee – die Ukrainer wollen nach der Krim nicht noch eine Region verlieren und sich damit wirtschaftlich noch weiter schwächen lassen. In weniger als einem Jahr starben beinahe 5000 Menschen in diesem bewaffneten Konflikt. Die Donbass-Rebellen haben keinen Anführer, der sie alle einen könnte, stattdessen regieren hier irgendwelche Politiker wie Marionetten an unsichtbaren Fäden oder selbst ernannte Kriegsherren. Vormals verdienten sie ihr Geld als Sportler, Sänger oder Geschäftsmann, heute sind sie Abgeordneter, Polizeichef oder Bataillonskommandeur. Unsere Reporter stellen diese neuen Herren des Donbass vor.


Tuesday, February 22, 2022

Journeyman Pictures : On the Frontline in Ukraine

Feb 22, 2022 • After a week spent in Donbass, our journalists bring back images of a Ukrainian army worn out by years of conflict. The troops now have to confront the suicide of young soldiers at the end of their nerves. In Avdiivka, on the front line, some civilians are willing to join the pro-Russian separatists zone. Ukrainian inhabitants and soldiers continue to live in fear and uncertainty, while Moscow continues to blow hot and cold on Ukraine.

«Warum schweigt die Welt zu unserem Schicksal?» – Die Evakuierten aus dem Donbass erwartet in Russland eine ungewisse Zukunft

NEUE ZÜRCHER ZEITUNG: Seit Freitag treffen Tausende, vor allem Frauen, Kinder und Ältere, aus dem Donbass in der angrenzenden südrussischen Region Rostow ein. Nach anfänglichem Chaos herrscht trotz Andrang Ruhe. Die Ausgereisten fühlen sich von der Welt alleingelassen.

Aus den Regionen Donezk und Luhansk Evakuierte kommen in Russland an. | Dmitry Rogulin / TASS / Getty

An den Sambeker Höhen brennt die ewige Flamme in der stockdunklen Nacht. Die Silhouetten ausgestellter Panzer zeichnen sich am Himmel ab. Der grosse Freilicht-Museumskomplex, in den vergangenen sieben Jahren gebaut, erinnert an den Verteidigungskampf des Zweiten Weltkriegs im Hinterland der südrussischen Städte Taganrog und Rostow am Don. Hier zweigt die Strasse nach Awilo-Uspenka ab, dem Grenzposten zur Ukraine. Dahinter beginnt der Donbass, genauer: die separatistische «Volksrepublik Donezk». Kolonnen von Militärfahrzeugen bewegen sich am Abend, als Wladimir Putin seine Rede noch nicht gehalten hat, in diese Richtung. » | Markus Ackeret, Awilo-Uspenka und Taganrog | Dienstag, 22. Februar 2022

Saturday, February 19, 2022

Dans l’est de l’Ukraine, le scénario du pire

LE MONDE : Avec la flambée de violences dans les républiques pro-russes de la région du Donbass, Moscou et ses relais sont soupçonnés d’instrumentaliser les réfugiés et de mettre en scène les tensions pour avoir un prétexte à une intervention militaire.

Après des bombardements sur une école et des maisons de Vrubivka, près de la ligne de contact dans la région de l’oblast de Louhansk, à l’est de l’Ukraine, le 18 février 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

CRISE UKRAINIENNE

Entre provocations, manipulations et violences, les événements se sont précipités, depuis vendredi 18 février au Donbass, faisant redouter une offensive de Moscou. Samedi matin, un soldat ukrainien a été tué par un éclat d’obus et les dirigeants des deux républiques séparatistes prorusses de cette région de l’est de l’Ukraine ont décrété « la mobilisation générale ».

Coup sur coup, vendredi, les autorités séparatistes avaient annoncé des explosions et mis en scène l’évacuation de la population vers la Russie. Ces violences, présentées comme des provocations ukrainiennes, pourraient servir de prétextes à une intervention militaire russe. Les images, filmées par les séparatistes puis largement diffusées par les télévisions aux ordres du Kremlin, pourraient permettre à Vladimir Poutine de justifier l’opération auprès de sa propre opinion publique. Les autorités prorusses avaient d’abord déclaré qu’une voiture piégée avait explosé près d’un bâtiment officiel, à Donetsk, ville sous leur contrôle. Puis, dans la cité voisine de Lougansk, une portion de gazoduc avait pris feu après une « puissante explosion », selon les agences de presse russes citant des correspondants sur place puis une deuxième détonation avait retenti. Aucun de ces incidents n’avait fait de victime. » | Par Nicolas Ruisseau (Moscou, correspondance) et Faustine Vincent (Kharkiv, Ukraine, envoyée spéciale) | samedi 19 février 2022

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Friday, February 18, 2022

Im Donbass wird die Evakuation der Zivilbevölkerung vorbereitet – das heizt den Konflikt weiter an

NEUE ZÜRCHER ZEITUNG: Die Anführer der beiden Separatistengebiete in der Ostukraine haben ihre Bürger zur Ausreise nach Russland aufgefordert und warnen vor einer bevorstehenden Eskalation. Der Kreml hat offenkundig kein Interesse an einer Beruhigung der Lage.

Die Zivilbevölkerung in den Separatistengebieten in der Ostukraine wird in Bussen nach Russland gebracht, 18. Februar 2022. | Alexander Ermochenko / Reuters

Die seit Tagen besonders angespannte Situation im Donbass hat am Freitagnachmittag eine neue Wendung mit potenziell dramatischen Konsequenzen genommen. Unerwartet riefen die Anführer der beiden selbstproklamierten «Volksrepubliken» Donezk und Luhansk, Denis Puschilin und Leonid Pasetschnik, nacheinander in kurzen Videobotschaften die Zivilbevölkerung ihrer kriegsversehrten Territorien auf, sich in der benachbarten russischen Region Rostow in Sicherheit zu bringen. » | Markus Ackeret, Moskau | Freitag, 18. Februar 2022

Pro-Russian separatists order mass evacuation of eastern Ukraine: Warnings of imminent assault by Ukrainian forces fuels fears Moscow is seeking to create pretext for invasion »

Thursday, February 17, 2022

Aus dem Donbass kommen beunruhigende Zeichen der Zuspitzung

NEUE ZÜRCHER ZEITUNG: Entlang der Frontlinie im Donbass intensivierten sich die Schusswechsel. Russische Truppen rücken in grenznahe Stellungen vor. Auch in der Diplomatie sendet Moskau wenig ermutigende Signale.

Russische Kampfpanzer bei Manövern in der Nähe der ukrainischen Grenze. | AP

Entlang der Frontlinie, welche die von Kiew kontrollierten Gebiete in der Ostukraine von den beiden durch Russland unterstützten Separatistengebieten Donezk und Luhansk trennt, scheint sich die Lage erheblich zuzuspitzen. Das ist heikel, weil aufgrund der militärischen Bereitschaft die Lage sehr schnell ausser Kontrolle geraten kann – mit unkalkulierbaren Folgen bis hin zum direkten Eingreifen russischer Truppen.

Die beiden Seiten beschuldigten einander, für die Verletzung der Waffenruhe verantwortlich zu sein. Die Lautstärke, mit der die Anführer der beiden «Volksrepubliken» die Kiewer Regierung beschuldigten, und das Gewicht, das der Kremlsprecher Dmitri Peskow diesen Entwicklungen zuschrieb, waren auffällig. Vonseiten der ukrainischen Regierung hiess es, in Stanizja Luhanska, direkt an der Frontlinie zu Luhansk, sei ein Kindergarten beschossen worden. Bilder in ukrainischen Medien zeigten ein Loch in der Aussenwand und Trümmerteile in einem Spielzimmer. Es sollen zwar keine Kinder, wohl aber Erzieherinnen verletzt worden sein. » | Markus Ackeret, Moskau | Donnerstag, 17. Februar 2022