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Monday, September 13, 2010

L'imam défend son projet de mosquée proche de Ground Zero

TRIBUNE DE GENÈVE: ÉTATS-UNIS | L'imam à l'origine du projet de mosquée près de Ground Zero à New York l'a défendu lundi face à ses détracteurs qui y voient une injure à la mémoire des victimes du 11-Septembre.

L'imam a défendu lundi son projet de mosqué près de Ground Zero, en insistant sur le fait que l'emplacement choisi n'était pas une terre "sacrée".

"C'est absolument malhonnête (de prétendre) que ce pâté de maison est une terre sacrée", a déclaré Feisal Abdul Rauf, qui s'exprimait devant le centre de réflexion Council of Foreign Relations, rappelant que ce quartier animé abritait notamment un club de strip-tease.

Les opposants au projet de construction du centre islamique à deux rues de l'emplacement du World Trade Center, détruit par un commando d'Al-Qaïda le 11 septembre 2001, jugent qu'une présence musulmane constituerait une offense à la mémoire des 2.752 victimes.

Certaines critiques sont allées plus loin, affirmant qu'une mosquée si près du lieu de l'attentat désacraliserait le site et ferait l'apologie du terrorisme.

Pour Feisal Abdul Rauf, le débat a été confisqué par des extrémistes qui diffusent "de la désinformation délibérée et des stéréotypes nuisibles". >>> AFP | Lundi 13 Septembre 2010

Monday, February 01, 2010

Amérique : «Il est facile de pratiquer l’islam aux Etats-Unis»

Aux Etats-Unis, les musulmans sont moins représentés politiquement qu’en Europe, mais ils peuvent afficher leur identité religieuse. Crédits photo : Le Temps

LE TEMPS: Selon Salam al-Marayati, directeur du Muslim Public Affairs Council, un groupe de réflexion de Los Angeles, les musulmans sont bien intégrés en Amérique. Bilan 8 ans après les attentats du 11 septembre

Un peu plus de huit ans après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, où en sont les musulmans américains? Peu après l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center de New York, la communauté musulmane avait subi de plein fouet la politique sécuritaire renforcée de la Maison-Blanche. De passage à Genève, Salam al-Marayati est directeur du Muslim Public Affairs Council à Los Angeles. A la tête de ce groupe de réflexion dont la mission est d’informer le public sur la communauté musulmane et de contribuer à son intégration dans la société américaine, il dresse un état des lieux. >>> Stéphane Bussard | Lundi 01 Février 2010

L'islam gagne du terrain au Brésil

LE FIGARO: Après les attentats du 11 septembre 2001 et sous l'impulsion d'une « telenovela », les conversions se sont multipliées dans les périphéries urbaines du pays.

Cinq fois par jour, Rosangela cherche la direction de La Mecque dans son petit appartement de Vila Ferreira, un quartier pauvre de Sao Bernardo do Campo, une ville industrielle située à quelques kilomètres de Sao Paulo. À 45 ans, sa vie est rythmée par l'islam, qu'elle a embrassé au début des années 1990. Voilée, vêtue d'une longue tunique, Rosangela assure l'accueil au Centre de divulgation de l'islam pour l'Amérique latine. «Je donne aussi des cours sur le Coran», précise-t-elle, soucieuse qu'on ne la prenne pas pour une simple hôtesse.

Converser avec Rosangela n'est pas facile : elle s'interrompt toutes les cinq minutes pour répondre au téléphone ou renseigner des visiteurs sur les conférences du cheikh Jihad Hassan Hammadeh, le directeur du Centre. «La demande de corans en portugais est telle que mon stock est épuisé, assure-t-elle . Alors, en attendant d'être réapprovisionnée, je donne des versions espagnoles.»

Premier pays catholique du monde, le Brésil connaît depuis une décennie une croissance importante de l'islam. «Il est impossible de savoir combien le pays compte de musulmans, puisqu'ils sont enregistrés dans la catégorie “autres”, mais on estime qu'il y en a environ un million», indique Paulo da Rocha Pinto, professeur à l'université Fluminense.

Pour lui, le meilleur indicateur de l'expansion de cette religion est la multiplication du nombre de lieux de culte. Malgré l'arrivée dès le début du XXe siècle de vagues de musulmans, syriens, libanais et palestiniens en majorité - on les appelle au Brésil les «Turcos» en référence à la tutelle qu'exerçait à l'époque l'Empire ottoman -, la première mosquée n'a été inaugurée qu'en 1960. La construction de lieux de culte n'a véritablement commencé qu'à partir des années 1980 et s'est accélérée au début des années 2000. Effet de mode >>> Par Lamia Oualalou | Lundi 01 Février 2010

Thursday, January 07, 2010

Un passager d’un vol Miami-Detroit voulait "tuer tous les juifs"

TRIBUNE DE GENÈVE: ARRESTATION | L’incident s’est produit alors que l’appareil s’apprêtait à décoller. L'individu a été arrêté.

Un homme qui s’apprêtait à effectuer mercredi soir un vol Miami-Detroit à bord d’un avion de la compagnie Northwest a été arrêté et placé en détention pour avoir notamment clamé qu’il voulait "tuer tous les juifs", a-t-on appris jeudi auprès de la police.

Mansor Mohammad Asad, 43 ans, originaire de l’Ohio (nord des Etats-Unis), "est en prison à Miami" et "devrait être inculpé", notamment pour menaces, conduite désordonnée et résistance à son arrestation, a indiqué Veronica Ferguson, porte-parole de la police du comté de Miami-Dade (Floride, sud-est). >>> AFP | Jeudi 07 Janvier 2010

Tuesday, September 22, 2009

Virginie : une école islamique déchaîne les passions

Mosquée Dar al-Hijrah, à Alexandria. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: REPORTAGE - Créée en 1984 à l'initiative du roi Fahd d'Arabie saoudite, cette école a notamment été mise en cause en raison du caractère haineux de certains de ses manuels.

Il est un peu plus de 14 heures, et une foule bigarrée s'écoule lentement hors de la mosquée Dar al-Hijrah, sur la route 7, à Alexandria. Des femmes sont couvertes d'un long hidjab noir qui ne laisse apparaître que leur visage. D'autres sont parées de voiles turquoise élégants. Des hommes en costume tapotent sur leur portable. Il y a aussi des Somaliens aux courtes barbes noires, qui s'égaient vers les parkings bondés flanqués de grappes d'enfants rieurs et d'épouses discrètes. «Chacun fait comme il veut, prie comme il veut. Ici, c'est l'Amérique. Nous sommes libres !» s'exclame Hassan Raja, un entrepreneur marocain qui a traversé l'atlantique il y a dix-sept ans. «Il n'y a pas un endroit au monde où le sort des musulmans soit plus enviable , insiste-t-il. Partout ailleurs, après le 11 Septembre, les musulmans auraient été étripés. En Europe, on aurait rendu notre vie misérable si une tragédie pareille s'était produite. Ici, il n'en a rien été !»

Pour illustrer son propos, cet ancien joueur de football raconte son propre chemin. Son départ du Maroc, où tout était si compliqué. Puis Bordeaux en France, qui n'a pas l'air d'être un si bon souvenir, car «on y est discriminé». Et enfin, l'Amérique, qui lui a permis de créer son entreprise et de faire carrière.

À moins de 3 kilomètres de là, James Lafferty, un ex-journaliste à la moustache poivre et sel, chrétien et conservateur, exprime un avis plus mitigé sur les succès de l'intégration des musulmans dans cet ancien État confédéré. Ce n'est pas vraiment la burqa qui l'inquiète, contrairement à ce qui se passe en France. Jim Lafferty, a même jadis défendu ardemment le droit des musulmans de porter le voile intégral, au sein d'une commission de lutte contre les discriminations religieuses. «Amputer les infidèles» >>> Laure Mandeville, envoyée spéciale du Figaro à Alexandria (Virginie) | Lundi 21 Septembre 2009

Monday, September 21, 2009

La lune de miel d'Obama et des musulmans d'Amérique

Des membres du Council on American-Islamic Relations (CAIR) écoutent le dscours prononcé par Obama au Caire. Crédits photo : Le Figaro

LE FIGARO: Huit ans après le 11 Septembre, les musulmans ont le sentiment qu'un nouveau chapitre s'ouvre.

Le 25 septembre prochain, entre 4 heures du matin et 7 heures du soir, près de 50 000 musulmans devraient converger vers la colline du Capitole pour y «prier pour l'Amérique». Du jamais vu. C'est à l'initiative de la mosquée Dar-ul-Islam, dans le New Jersey, que cet événement sans précédent dans l'histoire du pays a été imaginé en juillet par un groupe d'imams. «Jamais la communauté islamique n'a encore prié au Capitole pour l'âme de l'Amérique. Nous sommes américains. Nous voulons changer le visage de l'islam de telle sorte que les gens ne pensent plus que chaque musulman voit l'Amérique comme le grand Satan. Parce que nous aimons l'Amérique», a expliqué le président de Dar-ul-Islam, Hassen Abdellah.

C'est le fameux discours du Caire au monde musulman d'Obama qui a donné à cet imam l'idée de la prière au Capitole. «Pour la première fois de ma vie, j'ai entendu quelqu'un de sa stature parler des musulmans non pas comme d'adversaires, mais comme de citoyens à part entière, poursuit Abdellah. Il a dit qu'il avait la main tendue vers le monde islamique. Le monde islamique veut la saisir.»

Son enthousiasme en dit long sur la lune de miel qui s'est amorcée entre Barack Obama et les musulmans américains. Huit ans après la tragédie du 11 Septembre, qui avait fait d'eux des suspects potentiels, voire parfois des parias, ces derniers ont le sentiment qu'un nouveau chapitre va enfin s'écrire. «Hier, j'étais vu comme un terroriste, et aujourd'hui je suis autorisé à aller prier au Capitole», se réjouit Aly Aziz, de la Société islamique du New Jersey. Lors du dîner de l'Iftar organisé à la Maison-Blanche à l'occasion du ramadan, selon une tradition qui remonte à ses prédécesseurs, Barack Obama a d'ailleurs répété que «l'islam fait partie de l'Amérique». «Nous célébrons le mois sacré du ramadan, mais aussi la manière dont les musulmans, cette communauté d'un dynamisme extraordinaire, ont enrichi l'Amérique et sa culture», a-t-il dit. De nombreux intellectuels, sportifs, artistes et entrepreneurs étaient présents au banquet, preuves vivantes des succès du modèle d'intégration américain. Le président a rendu hommage - fait loin d'être anodin - au sacrifice de Kareem Khan, jeune musulman américain mort au combat en Irak. «Un croissant est sculpté sur sa tombe, comme d'autres sont ornées de la croix chrétienne ou de l'étoile juive. Ces braves Américains sont liés dans la mort comme ils l'étaient dans la vie. Par le même engagement envers leur pays», a dit Obama. >>> Laure Mandeville, correspondante du Figaro à Washington | Lundi 21 Septembre 2009