NZZ ONLINE: Eher knapp hat der Uno-Menschenrechtsrat in Genf das Verbot von Minaretten als islamfeindlich verurteilt. Die Resolution warnt vor Diskriminierung und Extremismus – ohne dabei die Schweiz zu erwähnen.
Die von Pakistan eingebrachte Resolution gegen die Verunglimpfung der Religionen wurde mit 20 gegen 17 Stimmen bei 8 Enthaltungen angenommen. Der Text verurteilt unter anderem auch das Minarettverbot, ohne aber die Schweiz namentlich zu erwähnen. Das Papier wurde von der Organisation der Islamischen Konferenz eingebracht.
Kritisiert wird das Bauverbot von Minaretten und Moscheen sowie andere Diskriminierungen. Sämtliche derartigen Aktionen seien Ausdruck von Islamfeindlichkeit und widersprächen den internationalen Menschenrechtsbestimmungen deutlich, heisst es in dem Text weiter. Solche Bestimmungen förderten Diskriminierung und Extremismus und führten zu einer gefährlichen Polarisierung.
Die EU-Staaten, die USA sowie mehrere lateinamerikanische Staaten stimmten dagegen. Frankreichs Botschafter Jean-Baptiste Mattei etwa sagte im Namen der EU, die Menschenrechte schützten das Individuum, nicht Glaubenssysteme. Die islamischen Staaten befürworteten die Resolution; Unterstützung erhielten sie von China, Kuba und den afrikanischen Staaten. >>> sda | Donnerstag, 25. März 2010
TRIBUNE DE GENÈVE: ONU | Le représentant de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a affirmé jeudi que son groupe va continuer de dialoguer avec la Suisse sur l'interdiction des minarets.
Lors d'une conférence de presse organisée après l'adoption de la résolution sur la diffamation des religions, l'ambassadeur Babacar Ba a affirmé que l'OCI va agir à la fois au niveau diplomatique et au niveau légal.
«Nous continuons de discuter avec les autorités suisses», a déclaré l'ambassadeur en rappelant que le secrétaire général de l'OCI avait rencontré le 2 mars à Genève la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, au début de la session du Conseil. Les discussions avec la Suisse portrent aussi sur la situation au Proche- Orient, a-t-il fait remarquer.
En porte-à-faux
«La Suisse doit redresser une situation qui la met en porte-à- faux avec ses engagemetns internationaux», a affirmé l'ambassadeur. Il a évoqué «la nécessité d'une contre-initiative en Suisse pour revenir sur cette décision».
L'ambassadeur a encouragé les personnes atteintes dans leurs droits par l'interdiction des minarets à faire recours sur le plan légal, sur le plan interne et international, devant la Cour européenne des droits de l'homme, «pour avoir gain de cause». >>> ATS | Jeudi 25 Mars 2010