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Wednesday, October 23, 2024

Le crack, une drogue qui gagne du terrain | ARTE Regards

Oct 23, 2024 | Disponible jusqu'au 16/10/2029

Bon marché et extrêmement addictif, le crack est issu de la cocaïne. Cette drogue qui inonde l’Europe devient de plus en plus accessible et dans de nombreuses villes, on la consomme désormais à la vue de tous. Tandis qu’en Allemagne, les habitants se sentent abandonnés par les pouvoirs publics, la Suisse renforce sa politique en matière de drogue.

Noé Gonzales et sa famille vivent dans le quartier berlinois de Wedding, à proximité de la Leopoldplatz. Ces dernières années, la place est devenue une véritable plaque tournante du crack – parfois consommé dans l’entrée des immeubles, au grand dam des riverains. Dans sa cage d’escalier, Noé Gonzales est souvent tombé nez à nez avec des personnes venues fumer du crack, dormir ou dealer, et a dû leur demander de partir.

Ronald Schneider travaille depuis trente ans dans l’aide aux personnes en situation d’addiction. À Francfort, il dirige un centre d’assistance près de la gare, où jusqu’à 400 toxicomanes se droguent quotidiennement à la vue de tous. Avec ses collègues, il gère deux salles de consommation pour stopper la consommation dans l’espace public. Mais l’essor du crack inquiète le directeur du centre. Après quelques secondes d’euphorie seulement, les consommateurs de crack errent déjà à la recherche de leur prochaine dose. Comment les aider à sortir de la rue ?

À Zurich, un concept unique est mis à l’essai. Addict au crack depuis toujours, Kim Hauser fréquente l’un des trois centres de contact et d’accueil qui se sont ouverts au cœur de la ville pour accueillir les usagers de drogue dans de bonnes conditions. Environ mille personnes fréquentent ces espaces adaptés qui offrent des soins médicaux, de la nourriture et la possibilité de priser dans de bonnes conditions d’hygiène.

L’idée était jusqu’alors inconcevable : en Allemagne, il est désormais possible d’acheter de la drogue directement au point de contact de petits dealers – une zone grise tolérée par la police. Le directeur de centre Florian Meyer en est convaincu : pour aider les personnes dépendantes au crack à sortir de la rue, il faut emprunter de nouvelles voies.

Reportage (Allemagne, 2024, 31mn)



Attention ! À mon avis, ce rapport ne convient pas du tout aux enfants. Vous devriez en être épargné.

Ce rapport est également disponible en allemand. Veuillez cliquer ici pour regarder cette vidéo. – Mark

Friday, July 15, 2022

Opiacés : les États-Unis en overdose | ARTE

Jul 11, 2022 En cinq ans seulement, les overdoses d’antidouleurs ont causé quelque 200 000 morts aux États-Unis. Ces substances à base d’opioïdes (de la morphine de synthèse) redoutablement efficaces pour calmer la douleur s'avèrent très addictifs. Faute de suivi, une épidémie s'est déclarée outre-Atlantique, ravageant des familles et des communautés entières, jusqu'à peser sur l'économie du pays.

Tous les âges et toutes les couches sociales sont concernés. Depuis le pic de l'épidémie, les plaintes se sont multipliées contre des médecins, cliniques et pharmaciens qui ont prescrit et délivré ces molécules sans discernement, mais surtout contre les laboratoires pharmaceutiques qui dopent leurs ventes à coups de publicités mensongères. Celles-ci minimisent le caractère addictif des opioïdes. En première ligne : le laboratoire Purdue, dont le produit phare, l'OxyContin, lui a rapporté plus de 35 milliards de dollars selon des chiffres de 2017. Si le marché est mieux contrôlé, c'est désormais auprès de dealers et sur le Darknet que les consommateurs s'approvisionnent, avec des conséquences parfois dramatiques. Cette crise des opioïdes n'est pas circonscrite à l'Amérique. En Allemagne, les prescriptions ont grimpé d'un tiers entre 2006 et 2015. Et il semblerait que la France soit aussi touchée par ce phénomène.

Documentaire de Carmen Butta (Allemagne, 2018, 53mn)
Disponible jusqu'au 31/08/2022

Sunday, January 23, 2022

Assad à la tête du trafic de captagon au Moyen-Orient

LE MONDE : Bachar al-Assad a développé la production industrielle de cette amphétamine en Syrie, afin de contourner les sanctions internationales et de consolider ses réseaux d’allégeance.

Lot de captagon intercepté en Arabie saoudite à bord de fruits importés du Liban (photo diffusée le 23 avril 2021 par l’agence de presse saoudienne)

Crimes contre l’humanité, crimes de guerre, massacres organisés, viols systématiques, campagnes de disparitions forcées, expulsion de populations entières, la liste est longue des crimes déjà imputés à Bachar al-Assad. Convaincu de son impunité, le dictateur syrien y a désormais ajouté le délit de production massive et de commercialisation agressive de stupéfiants. Le territoire syrien sous contrôle du régime Assad est en effet devenu la principale zone de production de captagon, une amphétamine dont l’Arabie saoudite constitue le premier marché mondial. Ce sont ensuite les réseaux affiliés au régime Assad qui, surtout à partir du Liban, se chargent d’acheminer les cargaisons de cette drogue vers la Péninsule arabique. » | Par jean-Pierre Filiu | dimanche 23 janvier 2022

À LIRE AUSSI :

Dubaï, le paradis perdu des narcotrafiquants européens : Après de longues années d’exil doré à Dubaï, des narcotrafiquants notoires ont été récemment extradés vers la France, l’Italie ou les Pays-Bas. »

Monday, August 23, 2021

À Marseille, dans les quartiers où la guerre des gangs fait rage

À l’entrée de La Castellane, la fameuse cité des quartiers nord à Marseille, un guetteur monte la garde en plein confinement (en avril 2020), prêt à alerter son réseau de deal à l’arrivée de la police. PATRICK SAINT PAUL/Le Figaro

LE FIGARO : REPORTAGE - Illustration de l’emprise croissante du trafic de drogue dans la vie des quartiers, le rythme des règlements de compte s’emballe et leur violence s’intensifie.

Il est 12h30 ce lundi: la face obscure de la cité s’éveille sous le soleil. Les guetteurs prennent place sur les différents points d’accès. Ils ne se cachent pas, mais cherchent l’ombre car, malgré le mistral, il fait très chaud. En aucun cas, ils ne doivent quitter leur poste d’observation. «100 euros la journée, ça paraît beaucoup, mais si on ramène au taux horaire, on est en dessous du smic, explique Rachid*. Ils ne rentreront pas chez eux avant deux heures du matin!»

Le jeune homme a quitté la cité des Flamants, dans le 14e arrondissement, après avoir trouvé un emploi d’informaticien. Il revient souvent rendre visite à sa mère et n’est pas surpris par la dérive du quartier. Il estime qu’il y a un fossé entre ceux qui suivent un cursus scolaire et ceux qui plongent dans les trafics: «Ils n’ont rien à perdre, ils flambent. Leur vie peut s’arrêter à tout moment.» Rachid n’a jamais touché à la drogue, mais en veut aux consommateurs des beaux quartiers. «Si la police et la justice s’attaquaient à eux, le problème serait rapidement résolu. Ils ne viendraient plus», estime celui qui ne supporte plus la légende affirmant que les cités vivent de la drogue: «10% à peine de la population est concernée», considère-t-il. » | Par Pierre Saint Gilles | lundi 23 août 2021

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