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Friday, November 08, 2024
Le témoignage de Marie Vaislic, 93 ans, rescapée de la Shoah
Thursday, July 11, 2024
La nuit des longs couteaux | ARTE
Jun 30, 2024 | En archives et éclairages d’historiens, un décryptage de cette "nuit" de trois jours qui vit les nazis commettre une vague d’assassinats politiques à l'été 1934, aspirant l’Allemagne dans la barbarie.
À l’été 1934, Hitler, qui a liquidé la démocratie allemande en un temps record, se retrouve pourtant pris en étau entre deux forces antagonistes : d’un côté, la frange révolutionnaire de son parti, le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands), incarnée par son ami Ernst Röhm, le chef de la Sturmabteilung (SA), formation paramilitaire du parti nazi ; de l’autre, les milieux conservateurs, révulsés par les excès de cette faction qui menace la Reichswehr, l’armée régulière. Cofondée par Hitler et Röhm en 1921 à Munich, la SA a joué un rôle fondamental dans l’ascension des nazis. Si le putsch manqué du 9 novembre 1923, qui a amené le futur dictateur à viser une conquête du pouvoir par les urnes, avait éloigné ce dernier de Röhm, les deux hommes se sont retrouvés en 1930. Surfant sur les ravages de la Grande Dépression, le premier a fait campagne devant des foules grandissantes, pendant que le second tenait la rue par la terreur.
Mais en juin 1934, les services rendus ne comptent plus. Göring, le numéro deux du régime, Himmler, le chef de la SS, et Heydrich, son adjoint, pressent le Führer de neutraliser Röhm, en inventant un projet de coup d’État. Au matin du 30 juin, à Bad Wiessee, Hitler, revolver au poing, procède à l’arrestation de son ancien frère d’armes – abattu le lendemain dans sa cellule – et déclenche une vague d’assassinats à travers le pays, qui se déchaînera jusqu’au 2 juillet, ciblant les dignitaires de la SA mais aussi des opposants conservateurs et catholiques. Présentés comme une purge interne, ces meurtres seront légalisés rétroactivement. Après la mort du président Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler, désormais soutenu par les élites conservatrices et l’armée régulière, peut précipiter l’Allemagne dans la barbarie.
Entrelaçant images d’archives et passionnantes analyses d’historiens français et allemands, ce documentaire retrace l’ascension commune, mêlée de fascination réciproque, d’Hitler et de Röhm, le tribun et le militaire. Il déroule la chronologie détaillée et expose les conséquences de ces trois jours sanglants qui, par des compromissions insidieuses au plus haut sommet de l’État, ont légitimé la terreur nazie.
Documentaire de Gérard Puechmorel et Marie-Pierre Camus (France, 2020, 1h29mn)
Disponible jusqu'au 12/09/2024
Dieser Dokumentarfilm ist auch auf Deutsch verfügbar unter dem Titel „Durch Mord zur absoluten Macht - Hitler dezimiert die SA“. Um den Film anzusehen, klicken Sie gefälligst hier. – Mark Alexander
À l’été 1934, Hitler, qui a liquidé la démocratie allemande en un temps record, se retrouve pourtant pris en étau entre deux forces antagonistes : d’un côté, la frange révolutionnaire de son parti, le NSDAP (Parti national-socialiste des travailleurs allemands), incarnée par son ami Ernst Röhm, le chef de la Sturmabteilung (SA), formation paramilitaire du parti nazi ; de l’autre, les milieux conservateurs, révulsés par les excès de cette faction qui menace la Reichswehr, l’armée régulière. Cofondée par Hitler et Röhm en 1921 à Munich, la SA a joué un rôle fondamental dans l’ascension des nazis. Si le putsch manqué du 9 novembre 1923, qui a amené le futur dictateur à viser une conquête du pouvoir par les urnes, avait éloigné ce dernier de Röhm, les deux hommes se sont retrouvés en 1930. Surfant sur les ravages de la Grande Dépression, le premier a fait campagne devant des foules grandissantes, pendant que le second tenait la rue par la terreur.
Mais en juin 1934, les services rendus ne comptent plus. Göring, le numéro deux du régime, Himmler, le chef de la SS, et Heydrich, son adjoint, pressent le Führer de neutraliser Röhm, en inventant un projet de coup d’État. Au matin du 30 juin, à Bad Wiessee, Hitler, revolver au poing, procède à l’arrestation de son ancien frère d’armes – abattu le lendemain dans sa cellule – et déclenche une vague d’assassinats à travers le pays, qui se déchaînera jusqu’au 2 juillet, ciblant les dignitaires de la SA mais aussi des opposants conservateurs et catholiques. Présentés comme une purge interne, ces meurtres seront légalisés rétroactivement. Après la mort du président Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler, désormais soutenu par les élites conservatrices et l’armée régulière, peut précipiter l’Allemagne dans la barbarie.
Entrelaçant images d’archives et passionnantes analyses d’historiens français et allemands, ce documentaire retrace l’ascension commune, mêlée de fascination réciproque, d’Hitler et de Röhm, le tribun et le militaire. Il déroule la chronologie détaillée et expose les conséquences de ces trois jours sanglants qui, par des compromissions insidieuses au plus haut sommet de l’État, ont légitimé la terreur nazie.
Documentaire de Gérard Puechmorel et Marie-Pierre Camus (France, 2020, 1h29mn)
Disponible jusqu'au 12/09/2024
Dieser Dokumentarfilm ist auch auf Deutsch verfügbar unter dem Titel „Durch Mord zur absoluten Macht - Hitler dezimiert die SA“. Um den Film anzusehen, klicken Sie gefälligst hier. – Mark Alexander
Sunday, November 26, 2023
The Mauthausen Resistance | ARTE.tv Documentary
Monday, October 31, 2022
Erna, Helmut et les nazis | Chronique d'une famille allemande | ARTE
Oct 28, 2022 | En 1929, Helmut, jeune doctorant, et Erna, étudiante en médecine à Berlin, tombent fous amoureux. Les tourtereaux semblent promis à un avenir radieux, jusqu’au jour où Erna se découvre une ascendance juive, gardée secrète par sa mère. Le couple se marie cependant et donne naissance à trois fils. Avec l’arrivée au pouvoir de Hitler, la famille se retrouve confrontée aux persécutions de plus en plus brutales du régime.
Helmut, empêché de travailler, s’engage alors comme médecin dans l’armée du Reich, dans l’espoir d’obtenir pour sa famille un certificat de "sang allemand". Un engagement paradoxal qui sauvera les siens de la déportation. Des centaines de lettres et des vidéos d’archives font revivre au plus près cette tragédie familiale au temps du nazisme.
Documentaire de Jutta Pinzler (Allemagne, 2021, 1h)
Rediffusion disponible jusqu'au 11/01/2023
Die deutsche Version finden Sie hier unter dem Titel Eine Familie unterm Hakenkreuz
Helmut, empêché de travailler, s’engage alors comme médecin dans l’armée du Reich, dans l’espoir d’obtenir pour sa famille un certificat de "sang allemand". Un engagement paradoxal qui sauvera les siens de la déportation. Des centaines de lettres et des vidéos d’archives font revivre au plus près cette tragédie familiale au temps du nazisme.
Documentaire de Jutta Pinzler (Allemagne, 2021, 1h)
Rediffusion disponible jusqu'au 11/01/2023
Die deutsche Version finden Sie hier unter dem Titel Eine Familie unterm Hakenkreuz
Sunday, November 21, 2021
Ma vie dans l’Allemagne d’Hitler – 1. La conquête du pouvoir (1/2) / 2. La mise au pas (2/2) | Documentaire | ARTE
Nov 6, 2021 • À travers un saisissant montage de films amateurs et de témoignages de réfugiés ayant fui la dictature, la chronique intime du basculement de l'Allemagne dans le nazisme. Premier volet : à la veille des années 1930, Berlin vit les derniers feux d'une enivrante période de fêtes et de bouillonnement artistique.
Entre explosion du chômage, institutions fragilisées et tensions politiques exacerbées, l'Allemagne sombre dans une grave crise. Ce climat délétère profite à Adolf Hitler, dont les idées contaminent peu à peu l'ensemble de la société. Par conviction ou simple opportunisme, les travailleurs réduits à l'indigence, comme une partie des élites, se tournent massivement vers le Parti national-socialiste (NSDAP). Après le choc du 30 janvier 1933, qui a vu le maréchal Hindenburg nommer Hitler au poste de chancelier, beaucoup croient encore que le leader nazi ne résistera pas à l'exercice du pouvoir. Pourtant, moins d'un mois après, l'incendie du Reichstag lui offre l'opportunité de mener une sanglante campagne de répression contre les communistes. Après sa victoire aux législatives du 5 mars, Hitler se voit attribuer les pleins pouvoirs par le Parlement. Les SA, le bras armé du parti, font régner la terreur dans les rues en poursuivant leur entreprise de persécution des ennemis du régime, jetés dans les premiers camps de concentration. Tandis que les sociaux-démocrates sont brutalement écartés de la vie publique, les boycotts, autodafés et lynchages à l’encontre des Juifs se généralisent.
De l’intérieur
En 1939, trois chercheurs de l’université américaine de Harvard lancent, par voie de presse, une vaste enquête auprès des Allemands ayant fui le nazisme, afin qu’ils racontent l’avant et l’après-30 janvier 1933. Admirablement transmis par une seule et même voix, celle de la comédienne et chanteuse Ute Lemper, les témoignages inestimables et largement méconnus de ces déracinés – hommes et femmes, issus de confessions et classes sociales différentes – rendent palpable, entre détails du quotidien et recul analytique, la vie sous le joug nazi, entièrement soumise "au credo et au veto de l’État". Délaissant les habituelles images de propagande, Jérôme Prieur conjugue leurs récits avec de fascinants fragments de films amateurs, au pouvoir plus évocateur qu’illustratif, pour tisser la chronique intime de ces années de basculement.
Ma vie dans l'Allemagne d'Hitler
Documentaire de Jérôme Prieur (France, 2016, 54mn)
Disponible jusqu'au 09/01/2022
Nov 7, 2021 • Une chronique intime du basculement de l'Allemagne dans le nazisme. Second volet : l'État contrôle désormais toutes les sphères de la société. L'école et les mouvements de jeunesse inculquent à des foules d'enfants embrigadés l'amour absolu du nazisme.
Collègues et voisins s'espionnent jusque dans leurs loisirs, encadrés par la puissante organisation KDF (Kraft durch Freude, "la force par la joie"). Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du Reich, orchestre une succession incessante de parades et de spectacles qui relève de l'"hypnose de masse". Avec la promulgation, en septembre 1935, des lois de Nuremberg, qui autorisent une classification biologique de la population, les Juifs sont exclus de toute vie sociale et leurs contacts avec le reste des citoyens, proscrits. En novembre 1938, Hitler se saisit du meurtre du secrétaire d'ambassade Ernst vom Rath, tué à Paris par un Juif polonais, pour déclencher une vague de représailles d'une violence inouïe. Après l’effroyable Nuit de cristal, des dizaines de milliers de personnes s’engagent sur les routes tortueuses de l'exil.
Der gleiche Dokumentarfilm auf Deutsch.
Entre explosion du chômage, institutions fragilisées et tensions politiques exacerbées, l'Allemagne sombre dans une grave crise. Ce climat délétère profite à Adolf Hitler, dont les idées contaminent peu à peu l'ensemble de la société. Par conviction ou simple opportunisme, les travailleurs réduits à l'indigence, comme une partie des élites, se tournent massivement vers le Parti national-socialiste (NSDAP). Après le choc du 30 janvier 1933, qui a vu le maréchal Hindenburg nommer Hitler au poste de chancelier, beaucoup croient encore que le leader nazi ne résistera pas à l'exercice du pouvoir. Pourtant, moins d'un mois après, l'incendie du Reichstag lui offre l'opportunité de mener une sanglante campagne de répression contre les communistes. Après sa victoire aux législatives du 5 mars, Hitler se voit attribuer les pleins pouvoirs par le Parlement. Les SA, le bras armé du parti, font régner la terreur dans les rues en poursuivant leur entreprise de persécution des ennemis du régime, jetés dans les premiers camps de concentration. Tandis que les sociaux-démocrates sont brutalement écartés de la vie publique, les boycotts, autodafés et lynchages à l’encontre des Juifs se généralisent.
De l’intérieur
En 1939, trois chercheurs de l’université américaine de Harvard lancent, par voie de presse, une vaste enquête auprès des Allemands ayant fui le nazisme, afin qu’ils racontent l’avant et l’après-30 janvier 1933. Admirablement transmis par une seule et même voix, celle de la comédienne et chanteuse Ute Lemper, les témoignages inestimables et largement méconnus de ces déracinés – hommes et femmes, issus de confessions et classes sociales différentes – rendent palpable, entre détails du quotidien et recul analytique, la vie sous le joug nazi, entièrement soumise "au credo et au veto de l’État". Délaissant les habituelles images de propagande, Jérôme Prieur conjugue leurs récits avec de fascinants fragments de films amateurs, au pouvoir plus évocateur qu’illustratif, pour tisser la chronique intime de ces années de basculement.
Ma vie dans l'Allemagne d'Hitler
Documentaire de Jérôme Prieur (France, 2016, 54mn)
Disponible jusqu'au 09/01/2022
Nov 7, 2021 • Une chronique intime du basculement de l'Allemagne dans le nazisme. Second volet : l'État contrôle désormais toutes les sphères de la société. L'école et les mouvements de jeunesse inculquent à des foules d'enfants embrigadés l'amour absolu du nazisme.
Collègues et voisins s'espionnent jusque dans leurs loisirs, encadrés par la puissante organisation KDF (Kraft durch Freude, "la force par la joie"). Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du Reich, orchestre une succession incessante de parades et de spectacles qui relève de l'"hypnose de masse". Avec la promulgation, en septembre 1935, des lois de Nuremberg, qui autorisent une classification biologique de la population, les Juifs sont exclus de toute vie sociale et leurs contacts avec le reste des citoyens, proscrits. En novembre 1938, Hitler se saisit du meurtre du secrétaire d'ambassade Ernst vom Rath, tué à Paris par un Juif polonais, pour déclencher une vague de représailles d'une violence inouïe. Après l’effroyable Nuit de cristal, des dizaines de milliers de personnes s’engagent sur les routes tortueuses de l'exil.
Der gleiche Dokumentarfilm auf Deutsch.
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Troisième Reich
Monday, July 19, 2021
Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie : les déportés oubliés
L’OBS : Le Mémorial de la Shoah, à Paris, éclaire le sort des gays et lesbiennes, victimes de la répression nazie. Le musée retrace les multiples aspects de la persécution, en s’appuyant sur des parcours de vie saisissants, des documents et des témoignages inédits. Retour sur une page d’Histoire méconnue.
C’est une première en France. Après plusieurs mois de minutieuse récolte de documents et de témoignages inédits, le Mémorial de la Shoah, revient sur la persécution des populations homosexuelles sous le Troisième Reich.
L’exposition s’inscrit dans le temps long. « Il faut comprendre que la période nazie n’est pas une parenthèse incompréhensible mais qu’elle s’inscrit dans une longue histoire de répression de l’homosexualité en Europe » explique Florence Tamagne, commissaire de l’exposition. Le parcours débute à l’aube des premières revendications politiques des homosexuels, incarnées par le militant Magnus Hirschfeld, qui meurt en exil à Nice, en 1935. Leur bête noire : le paragraphe 175 du Code pénal allemand, introduit en 1871 et qui condamnera les homosexuels jusqu’en 1994. » | Par Paul Lonceint | dimanche 27 juin 2021
Tuesday, August 27, 2013
Le cabriolet d'Hermann Goering est à vendre...
LE POINT: À vendre : Mercedes 540K Cabriolet B. Elle était considérée comme une des voitures les plus rapides au monde lors de sa livraison en 1941 à... Goering.
L'histoire de l'ancienne décapotable du commandant en chef de la Luftwaffe est aujourd'hui connue. Équipée d'une banquette arrière surélevée et d'une plateforme démontable pour permettre au grassouillet Reichsmarschall de défiler devant ses troupes, cette voiture a été saisie par l'armée américaine dans la villa du Führer à Berchtesgaden dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
Utilisée comme véhicule personnel du colonel Heintges qui dirigeait la septième division d'infanterie et repeinte en vert olive avec une étoile blanche entourée d'un cercle sur son capot et ses portières, elle fut revendue comme surplus à un sergent américain qui la ramena par bateau aux États-Unis. Propulsé par un moteur de huit cylindres de 160 chevaux capable d'atteindre une vitesse de pointe de 160 km/h, ce sublime "cabrio" a ensuite été acheté par un collectionneur texan de vieilles automobiles qui l'a laissé se dégrader dans son garage pendant près d'un demi-siècle. » | Par le correspondant du Point à Munich, Fréderic Therin | mardi 27 août 2013
L'histoire de l'ancienne décapotable du commandant en chef de la Luftwaffe est aujourd'hui connue. Équipée d'une banquette arrière surélevée et d'une plateforme démontable pour permettre au grassouillet Reichsmarschall de défiler devant ses troupes, cette voiture a été saisie par l'armée américaine dans la villa du Führer à Berchtesgaden dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
Utilisée comme véhicule personnel du colonel Heintges qui dirigeait la septième division d'infanterie et repeinte en vert olive avec une étoile blanche entourée d'un cercle sur son capot et ses portières, elle fut revendue comme surplus à un sergent américain qui la ramena par bateau aux États-Unis. Propulsé par un moteur de huit cylindres de 160 chevaux capable d'atteindre une vitesse de pointe de 160 km/h, ce sublime "cabrio" a ensuite été acheté par un collectionneur texan de vieilles automobiles qui l'a laissé se dégrader dans son garage pendant près d'un demi-siècle. » | Par le correspondant du Point à Munich, Fréderic Therin | mardi 27 août 2013
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