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Sunday, October 09, 2011

Tunisie : une télévision cible des salafistes

EUROPE 1: Quelque 300 salafistes ont tenté d'incendier dimanche le siège de la télévision privée Nessma à Tunis après la diffusion vendredi soir du film franco-iranien Persepolis et d'un débat sur l'intégrisme religieux, a-t-on appris auprès de la chaîne et du ministère de l'Intérieur.

Le président de Nessma, Nebil Karoui, a indiqué que sa chaîne avait reçu des menaces de mort après la diffusion vendredi soir du film d'animation de Marjane Satrapi "Persepolis", qui décrit le régime iranien de Khomeiny à travers les yeux d'une petite fille. » | Europe1.fr avec AFP | Dimanche 09 Octobre 2011

Tuesday, October 04, 2011

Monday, October 03, 2011

Secte ou pas secte? Plongée chez les salafistes de France

LE MONDE – BLOGS – STÉPHANIE LE BARS: Le chercheur Samir Amghar vient de publier Le salafisme d’aujourd’hui. Mouvements sectaires en Occident (Editions Michalon). Dans cet ouvrage, il présente une typologie des différents mouvements du salafisme, courant religieux défendant une lecture littéraliste et ultra-orthodoxe de l’islam. Parfois assimilé à un mouvement sectaire, le salafisme connait une croissance dans les pays européens depuis ces vingt dernières années. Samir Amghar revient ici sur la présence salafiste en France.

Qui sont les salafistes en France ?

On estime à 12 000 le nombre de personnes qui ont choisi ce type de pratique religieuse en France. Elles sont pour la plupart d’origine algérienne, mais, désormais, entre un tiers et un quart d’entre elles sont des converties. Pour une personne désirant se convertir à l’islam le salafisme constitue en effet la variante qui introduit la plus grande coupure avec le passé, d’autant que ce type de conversion est socialement valorisé dans les quartiers populaires.

Beaucoup de ceux qui choisissent le salafisme connaissent des situations de déclassement, un sentiment de relégation ou une rupture sociale ou familiale. On constate aussi que le salafisme prend peu dans les communautés turque ou comorienne qui ont conservé des modes de fonctionnement familiaux traditionnels. Mais qu’il se développe dans les milieux maliens ou guinéens. En outre une des forces du salafisme est qu’il peut s’installer dans un contexte qui ne lui est pas favorable, petite ville, village, car il fonctionne en réseau et autour d’un leader charismatique. Réagir à cet article de blog » | Stéphanie Le Bars | Vendredi 30 Septembre 2011

Friday, April 15, 2011

L'Italien enlevé à Gaza a été exécuté

TRIBUNE DE GENÈVE: L'Italien enlevé à Gaza est mort par suffocation. Deux de ses ravisseurs présumés ont été arrêtés.

Le ressortissant italien enlevé par un groupe salafiste à Gaza a été exécuté par ses ravisseurs. Son corps a été retrouvé dans la nuit de jeudi à vendredi, ont indiqué les services de sécurité du Hamas. Deux des ravisseurs présumés ont été arrêtés.

Mort étouffé

Les services de sécurité recherchent leurs complices, a ajouté la même source. «L’Italien a été exécuté par suffocation et son corps a été retrouvé dans une rue de la ville de Gaza», a déclaré un porte- parole des services de sécurité du mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza. » | ATS | Vendredi 15 Avril 2011

Friday, May 21, 2010

Le voile intégral embarrasse 
la classe politique égyptienne

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Très rare en Égypte il y a une dizaine d'années, au moins en milieu urbain, le voile intégral est désormais omniprésent jusque dans les rues des quartiers huppés du Caire. Photo : Le Figaro

LE FIGARO: Selon une étude publiée par la presse, le voile intégral serait porté par 17% des femmes.

Elle était étudiante, et rien n'y faisait. Ni la fureur du doyen de l'université, qui lui arrachait sa voilette quand il la croisait, ni la désapprobation de son père, qui, bien que très conservateur, ne voulait pas que sa fille porte un niqab. Nadia el-Awady y tenait. «Les jeunes sont en quête d'idéal. Le mien, à l'époque, c'était d'être proche de Dieu, et pour moi, cela signifiait se couvrir le visage comme les femmes du Prophète. C'était mon choix. Une phase de ma vie.» Une phase révolue. Dans son appartement proche des Pyramides, la tête aujourd'hui couverte d'un simple foulard clair, Nadia sourit : d'abord médecin, puis devenue journaliste scienti­fique, elle n'a pas, dit-elle, la moindre intention de remettre le niqab qu'elle a porté pendant huit ans. >>> Par Tangi Sala | Jeudi 20 Mai 2010

Monday, September 14, 2009

L'inquiétante «salafisation» des esprits en Égypte

LE FIGARO: Le mois de ramadan met en évidence le développement de pratiques religieuses radicales dans un pays autrefois connu pour sa modération.

La rumeur s'est répandue comme une traînée de poudre, agitant les rédactions des journaux, alimentant les conversations dans les cafés et les familles : la police d'Assouan, au sud de l'Égypte, arrêterait les personnes qui ne respectent pas le jeûne du ramadan, en buvant, mangeant ou fumant dans la rue ! La «nouvelle» a provoqué une stupéfaction horrifiée chez les musulmans modérés.

Les défenseurs des droits de l'homme se sont emparés de l'affaire, dénonçant une dérive sans précédent dans le pays. «Le pouvoir veut donner des gages aux islamistes en se montrant plus religieux qu'eux», a accusé l'un d'eux. «Le jeûne n'est pas obligatoire», a rappelé un autre - ce qui n'est plus évident en Égypte, où la pression sociale et religieuse est telle qu'il est difficile de s'y soustraire, au moins en public.

L'ennui, c'est qu'en dépit de l'étrange mutisme du ministère de l'Intérieur sur le sujet il ne s'agit apparemment que d'une rumeur, inspirée, peut-être, par l'initiative individuelle d'un officier, ou par une campagne anticriminalité qui aurait été assimilée par les habitants d'Assouan au ramadan. Mais le fait qu'elle ait été jugée crédible est révélateur de l'évolution des mentalités dans une Égypte où la religion est devenue omniprésente, y compris sous ses formes les plus radicales, comme le wahhabisme ou le salafisme. Des pratiques «importées» >>> Tangi Salaün, au Caire | Vendredi 11 Septembre 2009

Égypte : La «salafisation» de la société

LE TEMPS: Le ramadan met en lumière le développement des pratiques religieuses radicales. Les autorités s’en inquiètent et ont placé les mouvements radicaux sous haute surveillance

La nuit est tombée sur Le Caire. Dans la pénombre, la foule se presse pour les prières de tarawih, des prières surnuméraires, non obligatoires, devenues ces dernières années un temps fort du mois de ramadan en Egypte. Ici et là, quelques croyants sont vêtus à l’occidentale. Mais la grande majorité porte une longue barbe, une djellaba courte pour les uns, une tunique passée par-dessus un pantalon pour les autres. Ou, du côté des femmes, le niqab, le voile intégral.

Loin de l’ambiance de fête créée par les fanous, les traditionnelles lanternes du ramadan, la mosquée elle-même respire l’austérité. Et pour cause: Al-Rayan est l’une des principales mosquées salafistes du Caire. Les tenants de cet islam sunnite rigoriste, inspiré de la vie des compagnons du Prophète, sont de plus en plus nombreux en Egypte et, pour eux, le ramadan est propice au prosélytisme.

«Quand je suis venue prier ici pour la première fois, on m’a donné des conseils vestimentaires pour être une bonne musulmane: couvrir entièrement mon corps, mes mains et mon visage, porter des chaussettes pendant la prière pour ne pas montrer mon talon», témoigne une jeune mère de famille. Les prêches sont l’occasion pour les imams salafistes de marteler leurs principes ultraconservateurs, comme le rejet de la télévision, de la musique ou de toute autre distraction moderne.

Le «niqab» banalisé

De plus en plus suivies, ces règles bouleversent la pratique religieuse des Egyptiens. Si l’Egypte est le berceau de l’islam politique, avec la création des Frères musulmans en 1928, et du djihadisme – l’Egyptien Ayman al-Zawahiri est le théoricien d’Al-Qaida et le bras droit d’Oussama ben Laden –, elle a longtemps été réputée pour sa tolérance et sa modération. Il y a quelques années encore, les Egyptiens regardaient avec étonnement les salafistes occidentaux, à l’apparence si reconnaissable, de plus en plus nombreux à venir étudier l’arabe en terre d’islam en Egypte. Aujourd’hui, les codes vestimentaires salafistes ou wahhabites, «importés» des pays du Golfe et du Pakistan, sont pourtant en passe de devenir la norme dans certains quartiers. >>> Tangi Salaün | Mardi 15 Septembre 2009