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Wednesday, August 28, 2013

ONU: résolution britannique «pour protéger les civils» syriens

LA PRESSE.CA: Le Royaume-Uni va présenter mercredi une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU «condamnant l'attaque chimique» du 21 août en Syrie et visant à «protéger les civils», au moment où plusieurs capitales étrangères semblaient préparer une frappe contre le régime.

Les alliés russe et iranien du régime de Bachar al-Assad ont mis en garde pour leur part contre les risques d'une déstabilisation de l'ensemble de la région en cas de frappe étrangère en Syrie, déchirée depuis près de deux ans et demi par des violences meurtrières.

Sur le terrain, les experts de l'ONU enquêtant sur un éventuel usage d'armes chimiques ont repris leur travail près de Damas, après une suspension de leur mission la veille pour des raisons de sécurité.

«Le Royaume-Uni a rédigé une résolution condamnant l'attaque à l'arme chimique par (le président) Assad et autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils», a annoncé le premier ministre britannique David Cameron sur Twitter. » | Agence France-Presse, Londres, Royaume-Uni | mercredi 28 août 2013

Washington prêt à frapper, Ban Ki-moon appelle à la paix

24 HEURES: Les Etats-Unis sont prêts à mener une frappe contre la Syrie, accusée d'avoir perpétré un massacre aux armes chimiques. Ban Ki-moon a appelé le Conseil de sécurité à «agir pour paix».

Les Etats-Unis sont prêts à frapper la Syrie. Pour préparer le terrain de cette opération armée, Washington a pour la première fois explicitement montré du doigt Damas, le vice-président Joe Biden déclarant que «les responsables de cet usage effroyable d'armes chimiques en Syrie ne font aucun doute: c'est le régime syrien».

«Le président (Barack Obama) pense et je pense que ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes», a martelé le numéro deux de la Maison Blanche.

Son gouvernement doit rendre publique cette semaine une partie d'un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité syrienne. Et la perspective d'une opération militaire s'est faite plus précise.

D'après le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, les Etats-Unis ont «positionné des éléments pour être capables de répondre à toute option choisie par le président»: «Nous sommes prêts à y aller».

L'intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie, ont affirmé des responsables de l'administration Obama. Toutefois, «le président n'a pas encore pris sa décision» formelle, ont insisté la Maison Blanche et le département d'Etat. » | afp/Newsnet | mercredi 28 août 2013

Tuesday, August 27, 2013

Angoisse à Damas face à l'«imminence» d'une intervention


LA PRESSE.CA: Jihane, qui habite près de l'aéroport militaire de Mazzé à Damas, a plié bagage avec sa famille, convaincue que les États-Unis et leurs alliés viseront d'abord ce site stratégique du régime de Bachar al-Assad.

Un vent d'effroi a soufflé sur la capitale syrienne, place forte du pouvoir, avec la multiplication des signes d'une intervention militaire imminente contre le régime, accusé d'avoir tué des centaines de civils à l'arme chimique le 21 août.

«Ils vont frapper Mazzé, j'en suis sûre, c'est une cible sensible», affirme Jihane, en référence à cet aéroport militaire le plus important de Syrie, utilisé par le président Assad lui-même dans ses rares déplacements à l'intérieur du pays.

L'aéroport est protégé par la redoutable quatrième division de l'armée, chargée de la protection de Damas et de ses environs et dirigée par le frère du président, Maher al-Assad.

La jeune femme a déménagé lundi chez ses proches à Malki, un quartier «plus sûr» au coeur de la capitale, où chacun y va de son pronostic sur les cibles éventuelles.

Dans les rues du centre, la circulation, déjà moindre par rapport à la période de l'avant-guerre, s'est ralentie et les gens assurent qu'ils ne se déplacent que pour les courses urgentes.

«Il y a moins de monde dans les rues. Ma femme ne rend plus visite chaque jour comme à l'accoutumée à sa mère. Elle rentre de son bureau directement à la maison», confie Adel, employé de banque.

«Depuis trois jours, il y a des rumeurs folles qui courent. Ma mère est terrifiée, car nous vivons tout près du siège de l'état-major et ça, c'est une vraie cible», indique Mohammad, 35 ans, dans le quartier huppé d'Abou Roummané, dans le centre de Damas. » | Agence France-Presse, Damas | mardi 27 août 2013