LE TEMPS: L’Allemagne est le maître d’œuvre de la mobilisation européenne en faveur de la Grèce. Elle pourrait apparaître comme une nouvelle avancée de l’intégration européenne. C’est du moins l’analyse d’Antonio Missiroli, directeur de recherche du European Policy Center (EPC) à Bruxelles
Le sommet informel des chefs d’Etat européen s’est transformé en sommet de crise pour aider la Grèce et sauver la zone euro attaquée par les marchés financiers. Ce jeudi, le président de l’Union européenne a annoncé que les pays de la zone euro prendront si nécessaire, des mesures «déterminées et coordonnées» pour préserver leur stabilité financière ébranlée par la crise grecque. Directeur de recherche du European Policy Center (EPC) à Bruxelles, Antonio Missiroli revient sur cette concertation au sommet. >>> Frédéric Koller | Jeudi 11 Février 2010