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Monday, September 12, 2011

Londres veut prendre ses distances avec l'Europe

LE FIGARO: Poussé par les conservateurs eurosceptiques, le gouvernement souhaite rapatrier certains pouvoirs dévolus à Bruxelles.

La crise de l'euro donne une occasion en or aux eurosceptiques pour remettre en cause les liens entre la Grande-Bretagne et l'Europe. L'offensive de députés conservateurs depuis quelques semaines trouve un écho jusqu'au gouvernement. Le ministre des Affaires étrangères, William Hague, plaide lui-même pour un assouplissement des relations avec Bruxelles. «C'est vrai de l'euro, cela pourrait être vrai dans de nombreux domaines à l'avenir. En fait, nous tenir à l'écart nous permettrait d'aller de l'avant», a-t-il déclaré dans une interview au Times samedi.

Plus prudent, le premier ministre, David Cameron, n'est pas totalement en désaccord avec cette idée. «Le Royaume-Uni pourrait bénéficier d'un rapatriement de certains pouvoirs de Bruxelles», a-t-il admis la semaine dernière à la Chambre des communes, citant en exemple le droit du travail ou la finance. Il souhaite également s'affranchir de la tutelle de la Cour européenne des droits de l'homme. Après les émeutes du mois d'août, il a accusé l'institution de «couvrir» les délinquants en leur offrant un recours contre les sanctions des tribunaux. Les Britanniques ont aussi eu du mal à accepter plusieurs décisions de la cour de Luxembourg sur le droit de vote des détenus ou le temps de travail des médecins par exemple. » | De correspondent du Figaro à Londres, Florentin Collomp | Dimanche 11 Septembre 2011

Thursday, December 03, 2009

La City redoute une régulation à la "française"

LE MONDE: Michel Barnier se serait bien passé de cette empoignade. Le prochain commissaire au marché intérieur craint de voir son début de mandat empoisonné par l'opposition entre le Royaume-Uni et la France au sujet de la régulation financière. Entre Paris et Londres, le ton est monté de plusieurs crans depuis la nomination du Français par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à un poste stratégique en ces temps de crise, puisqu'il chapeaute les services financiers.

Les Britanniques s'inquiètent du sort de la City de Londres, la principale place financière européenne. Ils ont tout fait pour empêcher M. Barroso de nommer à cette fonction une personnalité soucieuse de pousser les feux de la régulation. Ils n'ont ensuite pas apprécié que Nicolas Sarkozy présente leur pays, dans un commentaire accordé au Monde, comme le "grand perdant" de la récente répartition des postes bruxellois. Et jette ensuite de l'huile sur le feu en affirmant que ce sont "les idées françaises de régulation qui triomphent en Europe".

Cette "guéguerre" complique la formation des cabinets des commissaires, à Bruxelles. Déjà flanqué, à la demande du premier ministre britannique, Gordon Brown, d'un directeur général britannique, M.Barnier refuse de recruter un conseiller proche des intérêts de la City. Ce qui déplaît à Londres, lequel a fait pression sur Catherine Ashton, la toute nouvelle haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère, afin qu'elle renonce à ce st.ade à recruter un Français dans son cabinet. >>> Philippe Ricard et Marc Roche | Jeudi 03 Décembre 2009

Sunday, February 10, 2008

Tollé! Le chef de l'Eglise anglicane défend la charia

TRIBUNE DE GENÈVE: Une pluie de critiques s'est abattue sur l'archevêque de Canterbury qui prône l'application partielle de la loi islamique au Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni ne s'est jamais vraiment remisdes attentats sanglants du 7 juillet 2005, perpétrés contre
les transports en commun deLondres par quatre jeunes kamikazes britanniques musulmans. La vive controverse provoquée par les propos tenus jeudi sur la BBC par l'archevêque de Canterbury, Rowan Williams, comme quoi la charia devrait être appliquée en certaines circonstances dans le pays, a une nouvelle fois mis en exergue les failles du communautarisme à la britannique.

«Il est possible de trouver ce qui serait un arrangement constructif avec certains aspects de la loi islamique, comme nous le faisons déjà avec des aspects d'autres lois religieuses.» Le chef de file des vingt à trente millions de fidèles anglicans au Royaume-Uni ne préconise pas les formes les plus extrêmes de la loi coranique, comme l'instauration de châtiments corporels ou les discriminations envers les femmes.

A écouter ce partisan du dialogue interreligieux, les affaires familiales divorce, garde des enfants, héritage, etc. pourraient être confiées, sous certaines conditions, à des tribunaux musulmans. Il existe déjà plusieurs conseils de la charia outre-Manche pour les questions de divorce ou l'approbation de produits financiers. Mais à l'instar des cours d'arbitrage créées par les juifs orthodoxes, ces tribunaux n'ont toutefois aucun statut légal.

Le premier ministre, Gordon Brown, a immédiatement pris ses distances avec la sortie de l'archevêque: «La loi britannique doit s'appliquer dans ce pays, basée sur les valeurs britanniques.»

Ce refus a fait l'unanimité du monde politique de Westminster, pour qui ce n'est pas tant l'idée qui compte que la façon dont elle sera interprétée. Aux yeux de ses détracteurs, dans cette proposition du chef de l'Eglise d'Angleterre, religion d'Etat dont le gouverneur suprême est la reine Elizabeth II, les extrémistes musulmans verront l'expression d'un fléchis-sement de l'establishment britannique face aux pressions des fondamentalistes. «Il n'est pas question d'ériger un système légal parallèle. Cette déclaration est un facteur de division plutôt que d'encouragement au multiculturalisme moderne», estime Trevor Phillips, responsable de la commission pour l'égalité et les droits de l'homme. A l'écouter, le Dr Williams aurait mieux fait de se taire sur l'un des sujets les plus explosifs de notre temps. Persona non grata >>>

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Tuesday, July 17, 2007

"L'affaire aura les conséquences les plus sérieuses pour les relations russo-britanniques"

LE FIGARO: "L'affaire aura les conséquences les plus sérieuses pour les relations russo-britanniques" a prévenu Moscou après la décision hier de la Grande-Bretagne d'expulser quatre diplomates russes. Moscou doit publier un communiqué à 15h30.

L'AFFAIRE Lougovoï vient de faire monter de plusieurs crans la tension entre Londres et Moscou. Hier, la Grande-Bretagne a annoncé l'expulsion de quatre diplomates de l'ambassade de Russie à Londres. Une sèche réplique au refus de Moscou d'extrader Andreï Lougovoï, cet ex-membre du KGB reconverti dans les affaires que Scotland Yard désigne comme le principal suspect de l'empoisonnement au polonium 210 de son ancien compatriote Alexander Litvinenko, en novembre 2006, dans un hôtel de la capitale londonienne. Une réplique qui a, dans la soirée, conduit Moscou à affirmer que l'affaire aurait les « conséquences les plus sérieuses pour les relations russo-britanniques » ... La crise s'aggrave entre Londres et Moscou (suivant)

Mark Alexander
La crise diplomatique entre Londres et Moscou

LE FIGARO: En pleine crise diplomatique entre Londres et Moscou, le milliardaire russe, réfugié à Londres depuis sept ans met directement en cause son ancien protégé devenu son ennemi mortel. Moscou doit publier à 15h30 sa réponse à l'expulsion de ses quatre diplomates.

Alors que Moscou doit annoncer à 15 h30 sa «réponse» à Londres, Paris affiche sa «solidarité» avec la Grande-Bretagne. En réponse à l’intransigeance du Kremlin, qui refuse d’extrader le principal suspect du meurtre d’Alexander Litvinenko, Andreï Lougovoy, l’Angleterre a ordonné lundi l’expulsion de 4 diplomates russes. La Russie a aussitôt dénoncé ce geste, et annoncé des représailles. Mardi, la France a demandé que «justice soit rendue», et prié les autorités russes de «répondre de manière constructive aux demandes de la justice britannique pour que toute la lumière soit faite et pour que les auteurs» de l’assassinat de Litvinenko «soient jugés et punis». Berezovski : "Poutine a commandité l'assassinat de Litvinenko" (suivant) Propos recueillis à Londres par Laure Mandeville

Mark Alexander

Sunday, July 08, 2007

«Un process sans précédent»

LE FIGARO: À l'issue d'un procès sans précédent, un tribunal britannique a condamné hier trois spécialistes en informatique, accusés d'avoir diffusé de la propagande d'al-Qaida sur Internet.

POUR avoir prôné la guerre sainte en ligne, trois islamistes passeront entre six et dix ans en prison. À l'issue d'un procès sans précédent, Younes Tsouli, Waseem Mughal et Tariq al-Daour ont été condamnés, hier, par le tribunal londonien de Woolwich, pour incitation au terrorisme par le biais d'Internet. « Ils utilisaient de fausses identités, des cartes de crédit volées et des forums de discussion secrets », a expliqué Peter Clarke, le chef du contre-terrorisme à Londres, par ailleurs chargé de l'enquête sur les trois attentats manqués de Londres et de Glasgow. Trois islamistes condamnés pour prosélytisme en ligne (suivant) De Rémi Godeau à Londres

Mark Alexander