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Sunday, March 28, 2010

El-Baradei, le sauveur de l'Egypte?

L’EXPRESS.fr: L'ancien patron de l'AIEA, lauréat du prix Nobel de la Paix, part en guerre contre le régime de Hosni Moubarak. Au nom de la démocratie.

On pourrait en faire un film, l'histoire d'une métamorphose d'un grand commis de l'Etat en opposant farouche. Celle d'un homme dont la prudence était, pour ses détracteurs, synonyme de faiblesse, transfiguré en "sauveur de la nation". Le scénario, en cours d'écriture, s'annonce plein de rebondissements. Le "happy end" n'est pas garanti. Mais quatre mois après avoir quitté la direction de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El-Baradei vient de décrocher, à 67 ans, le rôle de sa vie. Peut-être le plus difficile.

Après avoir croisé le fer avec l'administration de George W. Bush au sujet des armes de destruction massives introuvables en Irak, ce diplomate de carrière s'est lancé dans un nouveau combat: instaurer "la démocratie et la justice sociale" en Egypte. Fort de son prestige international - qui lui vaut du respect dans son pays, à défaut d'une vraie popularité - Mohamed El-Baradei entend peser de tout son poids en faveur des réformes politiques. Sans trop savoir, semble-t-il, jusqu'où cette quête va le mener. Peut-être à la présidentielle de 2011, où il n'exclut pas d'être candidat si la constitution est modifiée. Celle-ci interdit de facto à des personnalités indépendantes de se présenter, sans l'aval du parti au pouvoir. >>> Par Tangi Salaün | Jeudi 25 Mars 2010

Wednesday, March 10, 2010

Ägypten: Höchste Autorität des sunnitischen Islam gestorben

WELT ONLINE: Das Oberhaupt des bedeutendsten Islam-Instituts der Welt ist tot. Der 81-jährige Großscheich Mohammed Sajed Tantawi erlag in Riad einer Herzattacke. Er galt als Liberaler, der Selbstmordattentate und die Vollverschleierung muslimischer Frauen ablehnte und den Dialog zu anderen Religionen suchte.

Der Großscheich Tantawi möchte nicht in seiner Heimat Ägypten begraben werden, sondern im muslimischen Pilgerort Medina. Bild: Welt Online

Der im sunnitischen Islam als oberste religiöse Autorität anerkannte Scheich Mohammed Sajed Tantawi ist tot. Der 81-Jährige erlitt am Mittwochmorgen auf dem Flughafen der saudiarabischen Hauptstadt Riad eine Herzattacke und starb kurz darauf in einem Militärspital, wie ägyptische Medien berichteten. Tantawi hatte demnach in Riad an einer Preisverleihung teilgenommen und befand sich auf dem Rückweg nach Kairo.

Tantawi war seit 1996 Oberhaupt des El-Azhar-Instituts in Kairo. Dieses ist für die Sunniten die oberste Instanz für religiöse und rechtliche Fragen und gilt als einflussreichstes Islam-Institut der Welt.

Tantawi galt als moderater Islamgelehrter und befürwortete den Dialog mit anderen Religionen. Durch seine von vielen Muslimen als zu liberal empfundenen Ansichten hatte er sich in den vergangen zehn Jahren Feinde gemacht. Tantawi, der sich gegen Selbstmordattentate und für den Widerstand gegen die US-Besatzung im Irak ausgesprochen hatte, eckte bei seinen Landsleuten vor allem mit Kommentaren über die Bekleidungsvorschriften für muslimische Frauen an.

2003 brachte der Geistliche viele Ägypter gegen sich auf, als er erklärt, die französische Regierung habe das Recht, das Tragen von Kopftüchern in staatlichen Schulen zu verbieten. Im vergangenen Jahr löste er eine neue Kontroverse aus, als er eine Schülerin zwang, im Klassenraum ihren Gesichtsschleier abzunehmen. Die Vollverschleierung muslimischer Frauen bezeichnete er als „Tradition“, die in „keiner Verbindung zur Religion“ stehe.

Unter Religionswissenschaftlern genoss er wegen seiner umfassenden Kenntnisse einen guten Ruf, obwohl auch viele Kollegen mit ihm nicht einer Meinung waren. >>> AFP/dpa/br | Mittwoch 10. März 2010

LE TEMPS: Le Caire : Décès de l'imam Tantaoui, chef de la grande institution sunnite d'Al-Azhar >>> AFP | Mercredi 10 Mars 2010

Tuesday, September 29, 2009

Les Etats-Unis coopèrent avec l’Egypte pour défendre la liberté d’expression

LE TEMPS: Après avoir boycotté le Conseil des droits de l’homme depuis sa création en 2006 sous George W. Bush, l’administration américaine d’Obama propose une résolution conjointe avec Le Caire. Un acte qui rompt avec la logique des groupes régionaux

«Nous avons des principes et des espoirs.» Figure de proue des questions de droit international au Département d’Etat américain, Harold Koh, que certains verraient bien un jour à la Cour suprême des Etats-Unis, est convaincu que son pays avait un devoir de rallier le Conseil des droits de l’homme des Nations unies basé à Genève. Après avoir boycotté l’institution onusienne depuis sa création au printemps 2006, Washington n’a manifestement pas attendu longtemps avant de concrétiser son nouvel engagement avec l’arrivée de Barack Obama. De concert avec le gouvernement égyptien, il a élaboré un projet de résolution visant à renforcer la liberté d’expression. L’initiative est non seulement audacieuse, elle rompt de façon radicale avec le passé. Voici peu, le Conseil des droits de l’homme s’était déchiré dans un combat fratricide entre les tenants de la liberté d’expression plutôt rangés dans le camp occidental et les tenants du concept de diffamation des religions promu notamment par l’Organisation de la conférence islamique (OCI). >>> Stéphane Bussard | Mardi 29 Septembre 2009