Dec 25, 2023 | Portrait intime de la plus célèbre reine de France, à travers la restauration du hameau du domaine de Trianon, havre de paix imaginé par Marie-Antoinette pour fuir l'effervescence du château de Versailles.
"Ici, je ne suis pas reine, je suis moi-même." Niché au bout du domaine de Trianon, au château de Versailles, le hameau de Marie-Antoinette, comme sorti d'un conte de Grimm, est l'aboutissement d'un rêve pour la reine : celui d'échapper aux contraintes d'une cour qu'elle juge poussiéreuse. Dès son arrivée au palais en 1770, la jeune fille, alors âgée de 14 ans, ne cesse d'échapper au protocole, refusant notamment de porter "le grand corps", un corset rigide à la mode chez les courtisanes. À la mort de Louis XV, en 1774, elle accède au trône et hérite du Petit Trianon où elle se réfugie. Avec son goût affûté pour les modes de l'époque, elle y façonne un sublime paysage romantique de style anglo-chinois. Ordonnatrice de cette construction titanesque, qui s'étale sur plusieurs années, l'Autrichienne finit par ruiner les finances royales, ce qui attisera la colère du peuple. Son désir d'intimité grandissant, elle entame en 1783 la construction d'un village dont elle confie la réalisation à l'architecte Richard Mique. Maisons à colombages, étang, potager, laiterie : dans ce décor de théâtre, Marie-Antoinette éduque ses enfants et vit ses amours à l'abri des regards
Reine bâtisseuse
Plus de deux cent trente ans après sa construction, le hameau de Marie-Antoinette, abandonné depuis son occupation par l'impératrice Marie-Louise jusqu'à la fin du XIXe siècle, retrouve son faste grâce aux travaux de restauration des artisans, que l'on suit sur ce chantier d'exception démarré en 2015. Riche d'archives et d'interventions, de l'architecte en chef des Monuments historiques au jardinier en chef du Trianon, ce superbe documentaire-fiction met en lumière une facette méconnue de la reine : celle d'une incroyable maîtresse d'œuvre, qui a orchestré la transformation romantique d'un lieu au charme pastoral.
Documentaire de Sylvie Faiveley et Mark Daniels (France, 2018, 1h30mn)
Rediffusion jusqu'au 29/02/2024
Ce docufilm est le même en français que le précédent mis en ligne ci-dessous en allemand. – Mark
Dec 30, 2023 | Die letzte Monarchin Frankreichs: Marie Antoinette. Sie war zugleich Königin, Mutter, Geliebte. 230 Jahre nach seiner Errichtung erlangt Marie-Antoinettes Hameau, zu Deutsch Städtchen oder Weiler, seine alte Pracht. Die Dokumentation hält die aufwendigen Restaurierungsarbeiten mit der Kamera fest und zeichnet ein einfühlsames, vielseitiges Porträt der französischen Königin.
„Hier bin ich nicht Königin, sondern ich selbst“: Mit dem Hameau, dem letzten Bauprojekt Marie Antoinettes, setzte die französische Königin ihrem kleinen Paradies am Rande des Schlosses Versailles die Krone auf. Seit sie im Alter von 14 Jahren aus Österreich nach Frankreich gekommen war, suchte sie nach Möglichkeiten, dem strengen Hofprotokoll zu entfliehen. Ihre verschiedenen Zufluchten erzählen mehr über die Königin und ihr tragisches Schicksal als jede Biografie. All diese Gebäude und Grünanlagen waren für sie eine Möglichkeit, ihren Gemütszuständen, ihrer Verletzlichkeit und ihren Hoffnungen Ausdruck zu verleihen. Das Petit Trianon und die Gärten verwandelte sie nach ihren Vorstellungen in wahre Meisterwerke. Den Höhepunkt ihres Gestaltungswillens und ihrer Sehnsucht nach Privatsphäre bildet das tief im englischen Landschaftsgarten verborgene Hameau – von außen ein beschauliches Bauerndörfchen, doch im Inneren ein echtes Schmuckstück. In gerade einmal 20 Jahren hat Marie Antoinette Versailles ihre ganz persönliche Prägung verliehen: Zwar wurde das Schloss bereits von Ludwig XIV. erbaut, doch die Innenarchitektur trägt die Handschrift Marie Antoinettes. Nach der Revolution begann der Zahn der Zeit am Hameau de la Reine zu nagen. Nach umfangreichen Restaurierungsarbeiten ist er nun in alter Pracht wiedererstanden und erstmals seit dem 18. Jahrhundert der Öffentlichkeit zugänglich. Kunsthandwerker legen im restaurierten Hameau letzte Hand an, Möbel und Nippes finden ihren ursprünglichen Platz. Aus dem Halbdunkel beobachtet eine einsame Marie Antoinette das Geschehen. Der letzten Königin von Frankreich wurde zum Verhängnis, dass sie ihrer Zeit voraus war und für sich das Recht auf Glück in Anspruch nahm.
Dokumentarfilm von Sylvie Faiveley und Mark Daniels (F 2018, 91 Min)
Video auf YouTube verfügbar bis zum 29/02/2024
Oct 14, 2021 • Disponible jusqu'au 14/01/2022 Dévoilant les arcanes d’un procès truqué, cette ambitieuse fiction historique livre la chronique rigoureusement documentée des derniers jours de Marie-Antoinette et du basculement de la Révolution dans la Terreur.
21 janvier 1793. Louis XVI est guillotiné en place publique, sous les clameurs de la foule. Pour les chefs révolutionnaires se pose, dès lors, la question du sort de Marie-Antoinette, enfermée au Temple avec ses enfants et sa belle-sœur. Alors que la jeune République est menacée en son sein par l’insurrection de la Vendée royaliste, et à ses frontières par une coalition de monarchies européennes, la Convention nationale vote, en avril, la création du Comité de salut public, principal et bientôt tout-puissant organe du gouvernement révolutionnaire. Le 2 août, la souveraine déchue, désormais privée des siens et de ses derniers biens, est transférée à la Conciergerie, dans l’attente de son jugement. Antoine Fouquier-Tinville, l’accusateur public du Tribunal révolutionnaire, et le pamphlétaire Jacques-René Hébert, qui déverse sa haine de "l’Autrichienne" dans les pages de son très populaire journal, Le père Duchesne, pressent Robespierre de fixer une date. Dans la nuit du 2 au 3 septembre, alors même que la dernière tentative d’évasion de la reine échoue, les membres du Comité de salut public, réunis en secret, scellent son destin funeste. En offrant au peuple la tête de "la veuve Capet", Robespierre a trouvé un moyen de faire tomber celles de ses opposants politiques (les Girondins, modérés), emportés par les débordements sanglants de la Terreur qui s’instaure. Témoignages contradictoires, absence de preuves, jury de sans-culottes recrutés par les hommes forts du régime, avocats de la défense arrêtés à l’issue de leurs plaidoiries : le 16 octobre, au terme d’un simulacre de procès qui aura duré seulement deux jours et deux nuits, Marie-Antoinette est condamnée à mort, puis conduite à l’échafaud quelques heures plus tard.