Saturday, August 28, 2021

Joe Biden, comptable de la sanglante retraite américaine d’Afghanistan

Joe Biden, jeudi 26 août, à la Maison-Blanche, après son allocution. JONATHAN ERNST/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Le président américain, s’exprimant depuis la Maison-Blanche, s’est justifié et a promis de venger les 13 soldats tués dans l’attentat de jeudi soir.

L’attentat de Kaboul a achevé de transformer la calamiteuse opération d’évacuation américaine en crise politique majeure. Pour l’Administration Biden, l’annonce de la mort de treize militaires américains a fait voler en éclats l’espoir de se tirer sans trop de conséquences d’un retrait d’Afghanistan mal préparé, et dont elle est largement responsable.

La mort de douze marines et d’un marin, tués dans une double explosion alors qu’ils filtraient l’accès à l’aéroport Hamid-Karzaï de Kaboul, leur dernière porte de sortie d’Afghanistan, a privé le président de son argument selon lequel un retrait ne pouvait être que chaotique, et qu’il se déroulait jusqu’à présent sans faire de victimes américaines. «Touchons du bois», avait-il dit le 19 août dans un entretien à la chaîne ABC. L’expression est reprise depuis par ses adversaires pour souligner son impréparation. » | Par Adrien Jaulmes, Correspondant du Figaro à Washington | vendredi 27 août 2021

Réservé aux abonnés

Joe Biden plaide la fatalité du chaos à Kaboul »

Le pont aérien de Kaboul fait toujours face à des «menaces précises et crédibles» »

‘Biden’s worst nightmare’: how Afghanistan shook a president »